Ce document contient la liste des articles concernant la corruption de l'Islam et les mauvaises interprétations du Coran, se trouvant sur le site Le Droit Chemin.
Dernière modification : 1er juillet 2013
Corruptions
Tu les aurais cru éveillés, alors qu'ils dormaient. Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien est à l'entrée, pattes étendues. Si tu les avais découverts, tu te serais détourné d'eux en fuyant, ils t'auraient rempli d'effroi.
Coran, 18:18
Il est de tradition chez les Musulmans, partout dans le monde, de considérer le chien comme un animal sale qui annulerait les ablutions s'il nous touche, et qui infecterait celui qui le touche de "nagasah" (impuretés) !
Malheureusement, ce concept vient de hadiths fabriqués qui prétendent que le Prophète aurait ordonné l'abattage des chiens et qui interdisent de posséder des chiens, sauf pour la chasse et le gardiennage, en raison de leur statut d'être sales !
Cependant, en étudiant le Coran, nous ne trouvons rien de tout cela. Nulle part dans le Coran les chiens sont interdits, et il n'existe aucune mention d'un quelconque effet contaminant de ces animaux qui sont le meilleur ami de l'homme. Par conséquent, nous devons rejeter tous ces hadiths qui fabriquent des mensonges envers le Prophète.
1 - Dieu nous parle dans le Coran de l'histoire des habitants de la Caverne (Sourate 18). Au verset 13, Dieu nous dit qu'ils étaient de bons croyants et que Dieu les a guidés. Au verset 18, Dieu nous dit qu'ils avaient leur chien avec eux.
Maintenant, si les chiens étaient interdits et sales, Dieu aurait-Il parlé de ces habitants de la Caverne (qui avaient un chien) comme étant de bons croyants ?
2 - En
5:4, Dieu nous dit qu'il n'y aucun problème à manger ce que les chiens dressés attrapent (lorsque les chiens sont utilisés pour la chasse). Maintenant, si le chien est un animal qui provoque la contamination par simple contact, est-ce que Dieu dirait qu'il est parfaitement normal de manger ce que le chien attrape avec sa gueule ?
3 - Le Coran contient une règle très importante pour tous les croyants, qui est :
Rien n'est haram (illicite), à moins que cela ne soit interdit par Dieu Lui-même, et puisque Dieu décrit le Coran comme étant complet, parfait et pleinement détaillé, alors toutes les interdictions décrétées par Dieu se trouvent dans le Coran. Les versets coraniques suivants confirment cette vérité :
Dis : "Qui a interdit la parure que Dieu a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes provisions ?". Dis : "Ces choses sont données dans cette vie d'ici-bas à ceux qui croient, et seront exclusivement à eux le Jour de la Résurrection". C'est ainsi que Nous détaillons les signes pour les gens qui savent.
Coran, 7:32
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114
Et ne dites pas, d'après le mensonge proféré par vos langues : "Ceci est licite (halal), cela est illicite (haram)", pour forger le mensonge contre Dieu. Ceux qui forgent le mensonge contre Dieu ne réussiront pas.
Coran, 16:116Il n'y a pas un seul verset dans le Coran où Dieu dit que les chiens sont sales ou qu'il est interdit d'en posséder.
4 - Est-il logique que Dieu puisse créer un animal pour être le meilleur ami de l'homme et pour le servir de plusieurs façons, et ensuite d'interdire un tel animal ?
5 - Si c'est tout ce que le Coran a à nous dire à propos de la question des chiens, alors d'où viennent toutes les interdictions ? D'où viennent les affirmations selon lesquelles les chiens sont des animaux sales qui en cas de contact annuleraient nos ablutions et nous rendraient impurs ? Comme la plupart des autres corruptions qui se sont glissées dans l'Islam, la source est toujours les hadiths fabriqués qui sont faussement attribués au Prophète Mohammed !
Des hadiths nous disent que le Prophète aurait interdit la possession des chiens comme animaux domestiques. D'autres hadiths nous disent que les anges n'entreront pas dans une pièce où il y a un chien. Un autre hadith nous dit que si nous touchons un chien, nos ablutions sont annulées et nous devenons impurs, et que nous devons nous laver sept fois pour nettoyer cette impureté, la dernière fois avec de la poussière. Cela semble en contradiction avec le Coran qui dit que nous pouvons manger ce qu'ils capturent pour nous ! Un autre hadith va encore plus loin en disant que nous devons tuer tous les chiens noirs !
Voici quelques exemples :
Muwatta de Malik, livre 54, numéro 54.5.13:
"Malik a rapporté de Nafi à partir de Abdullah Ibn Omar que le Messager de Dieu a ordonné de tuer tous les chiens (autres que les chiens de berger ou les chiens de chasse)".Recueil d'Ibn Hanbal : Le Messager de Dieu a dit :
«Tuez tous les chiens noirs, parce que ce sont des démons."La question est : le Prophète a-t-il vraiment émis ces interdictions ? De plus, est-ce que le Prophète avait le pouvoir d'émettre ces interdictions ?
La réponse est donnée dans le Coran :
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses ? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 66:1Il est évident que Dieu n'a pas inclus les mots du verset 66:1 dans le Coran pour rabaisser le Prophète à nos yeux, mais ces mots ont été placés dans le Coran afin de confirmer pour tous les croyants à travers tous les temps, que le Messager de Dieu n'avait pas l'autorité pour interdire ce qui n'est pas interdit par Dieu. Dieu est le seul Législateur (
6:114) et le seul devoir du messager est de délivrer le message de Dieu (
5:92).
Le résultat de tout ce qui précède est que nous devons rejeter tous les mensonges attribués au Prophète en ce qui concerne l'interdiction des chiens, et que nous devons nous concentrer sur le Coran comme la seule source de guidance et de lois religieuses.
Article original : Dogs, Are they dirty, prohibited animals?
1. Aucune âme ne sera créditée des actions d'une autre
Ce qu'affirme le Coran :Dieu affirme qu'aucune âme ne sera tenue responsable pour les péchés d'une autre, et aussi qu'aucune âme ne sera créditée des actions d'une autre. En d'autres termes, chaque âme ne sera tenue responsable que de ce qu'elle aura fait.
et que l'Homme n'obtient que le fruit de ses efforts,
Coran, 53:39
... Chacun n'acquiert que ce qui lui revient, et personne ne porte le fardeau d'un autre. ...
Coran, 6:164Hadiths attribués au Prophète :En dépit de ces affirmations claires de la part de Dieu, il existe des hadiths qui citent le prophète déclarant que l'on peut observer le Hajj au nom d'autres personnes (qu'ils soient vivants ou morts) ! Et que l'on peut donner la zakât ou même jeûner en leur nom ! En d'autres termes, ces hadiths annulent tout le contenu des versets 53:39 et 6:164, et déclarent que, malgré ce que disent ces versets coraniques, l'on peut quand même bénéficier et être crédité au Jour du Jugement des œuvres d'autres personnes !
Rapporté par 'Abdullah ibn Abbas : "Al-Fadl (son frère) se trouvait derrière le messager de Dieu et une femme de la tribu de Khath’am est venue et Al-Fadl la regardait et elle le regardait. Le Prophète a détourné le visage d’Al-Fadl sur l’autre coté. La femme a dit, "O messager de Dieu ! L’obligation du Hajj prescrit par Dieu sur Ses serviteurs s’applique à mon père (mais) il est vieux et est faible et il ne peut pas se tenir sur le Mont ; puis-je accomplir le Hajj EN SON NOM ?" Le Prophète a répondu, "Oui, vous pouvez." C’est arrivé pendant le Hajj-al-Wada'." (Bukhari, Volume 2, livre 26, numéro 589, et aussi Bukhari, Volume 8, Numéro 247)
D’après Ibn Abbas : Une femme de la tribu de Juhaina est venue chez le Prophète et a dit, "Ma mère avait juré d’accomplir le Hajj mais elle est morte avant de l’exécuter. Puis-je accomplir le Hajj AU NOM DE MA MÈRE ?" Le Prophète a répondu, "Accomplissez le Hajj EN SON NOM. S’il y avait eu une dette sur votre mère, vous l’auriez payé, non ? Donc payez la dette de Dieu comme Il est Celui qui a le plus de droit à être payé." (Bukhari, Volume 3, Livre 29, Numéro 77)Ici, la question évidente est : est-ce que le prophète de Dieu enseigne ce qui est en violation du message du Coran ? Dieu aurait-il présenté une règle dans le Coran seulement pour être contredite par Son fidèle prophète ?
2. Dieu est le seul juge
Ce qu'affirme le Coran :Dès la première sourate du Coran (la Fatiha), nous lisons que certains droits sont exclusifs à Dieu. L'un d'eux est que Dieu sera le seul Juge le Jour du Jugement :
Possesseur du Jour du Jugement.
Coran, 1:4également :
La souveraineté ce jour-là appartiendra à Dieu, qui jugera entre eux. ...
Coran, 22:56
Un jour où aucune âme ne pourra rien pour une autre âme. En ce jour, le commandement est à Dieu.
Coran, 82:19Hadith attribué au Prophète :D’après Abû Sa’îd Al-Khudrî le Prophète de Dieu a dit :
Parmi les peuples qui vivaient avant vous, il y avait un homme qui avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes. Il demanda après l’homme le plus savant sur terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes ; Il lui demanda s’il lui restait une possibilité de se repentir. Le moine dit aussitôt : "Non". Alors la personne le tua sur le coup et compléta ainsi le nombre des ses victimes à cent. Puis, il demanda de nouveau après le plus grand savant de la terre. On lui désigna une personne. Il alla la trouver et lui dit qu’il avait tué cent personnes ; il lui demanda s’il lui restait quelque possibilité de se repentir. Il lui dit : "Oui et qu’est ce qui fait obstacle entre toi et le repentir ? Va dans tel pays, là-bas vivent des gens qui ne font qu’adorer Dieu exalté. Adore donc Dieu avec eux et ne retourne jamais dans ton pays car c’est une terre de mal." Il se mit en route, et arrivé à mi-chemin, il fut atteint par la mort.
Les Anges de la miséricorde et les Anges des tourments se disputèrent à son sujet. Les Anges de la miséricorde dirent : "Il est venu se repentir désirant de tout son cœur retourner vers Dieu". Et les Anges des tourments dirent : "Il n’a jamais fait de bien toute sa vie durant."
C’est alors qu’un Ange sous l’apparence humaine vint à eux. Ils le prirent pour juge. Il leur dit : "Mesurez la distance qui le sépare de chacune des deux terres. Destinez-le ensuite à celle dont il est le plus proche." Ils mesurèrent et trouvèrent qu’il était près de la terre qu’il voulait rejoindre, alors ce furent les Anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme. (Bukhari n°3470, aussi : Bukhari, Volume 4, Livre 56, n°676, et Muslim) Dans ce hadith ridicule, non seulement nous lisons que les anges exercent l'un des droits exclusifs de Dieu (le jugement), en s'occupant de juger un homme après sa mort, mais aussi que les anges se querellent entre eux pour décider de son sort !!!!
Tout d'abord, ce hadith contredit le fait que Dieu est le seul juge, car dans cette histoire les anges jugent cet homme et se querellent entre eux à ce sujet ! Notons également que ce hadith se termine en disant que le sort de l'homme fut finalement décidé par le biais de la méthode la plus ridicule qui soit : la distance de son corps par rapport à deux pays ! Évidemment, l'emplacement de la mort de quelqu'un n'a rien à voir avec le fait qu'il était un bon croyant ou non, et n'indique pas s'il a mené une vie juste ou non ! Le Coran dit à plusieurs reprises que croire en Dieu et mener une vie juste sont les critères décisifs pour le jugement d'un homme au Jour du Jugement, et non pas la distance de son corps par rapport à deux pays !
Il est vrai que la Miséricorde de Dieu est infinie, et qu'il peut pardonner à qui Il veut, mais Dieu jugera également cet homme qui a commis des assassinats conformément à sa croyance et à ses actions, et non en mesurant la distance entre le corps mort et deux pays !! Ce conte de fées inventé a des relents d'une mentalité médiévale et naïve, et est une insulte grossière envers Dieu, Lui qui est le meilleur Juge, et une insulte envers le Prophète auquel ce hadith est attribué.
3. Dieu est l'Unique Législateur
Ce qu'affirme le Coran :Dieu est le seul Législateur :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous le Livre détaillé ? ...
Coran, 6:114On nous dit aussi que le seul devoir de tout messager est de délivrer le message de Dieu :
Il n'incombe au messager que la transmission....
Coran, 5:99En confirmation de ce message clair, nous trouvons une occasion où le Prophète avait interdit quelque chose que Dieu a rendu licite, et Dieu l'a alors réprimandé :
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses ? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 66:1Hadiths attribués au Prophète :En dépit de toutes ces preuves montrant que Dieu est le SEUL Législateur, nous trouvons de nombreux hadiths qui prétendent que le Prophète a interdit telle ou telle chose (par exemple l'or et la soie, que Dieu a rendu licite, mais qui sont interdits pour les hommes dans les hadiths !!!).
Dans Bukhari et Muslim, nous lisons que le Prophète aurait interdit la soie :
'Umar b. al-Khattâb rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu : "Ne revêtez pas d'habits de soie, car quiconque porte de la soie en ce monde, ne s'en revêtira pas dans l'Au-delà."La chose étonnante est que, dans un autre hadith, nous trouvons une contradiction totale avec le hadith interdisant la soie :
"Le halal est ce que Dieu a rendu licite dans Son Livre, et le haram est ce qu'Il a interdit, et ce à propos de quoi Il est silencieux vous a été permis comme une faveur envers vous" - Rapporté dans Al-Hakim, classé comme sahih, et cité par al-Bazzar (Tirmidhi, Ibn Majah).("Le licite et l'illicite en Islam" (Arabe : Al halal wal haram fil Islam) par Yusuf Al Qaradawi).
Si nous suivons la logique du hadith ci-dessus, nous devons reconnaître que, puisque la soie n'est pas interdite dans le Coran, elle est donc licite pour les hommes... alors pourquoi le prophète interdit aux hommes d'en porter ? La réponse est simple, le Prophète n'a jamais interdit la soie (ni quoi que ce soit qui n'est pas interdit par Dieu). La seule fois où le Prophète fit une erreur en interdisant quelque chose qui n'a pas été interdit par Dieu, il fut réprimandé par Dieu (66:1).
4. Les moments des prières
Ce qu'affirme le Coran :Dieu affirme dans le Coran que la Salât (prière) prescrite doit être observée à des moments précis :
...La Salât est pour les croyants une prescription à des moments déterminés.
Coran, 4:103Hadiths attribués au Prophète :En dépit de cette loi divine claire, nous lisons de nombreux hadiths qui permettent aux croyants d'observer la Salât après que sa période soit passée. Cela est appelé "Salât Qada". En conséquence de cette concession non-coranique, le diable a trompé des millions de personnes à ignorer le verset 4:103, et à leur faire observer illégalement toutes leurs prières manquées, collectivement le soir, quand aucun travail ou loisir ne les empêche de prier...
Ce faisant, ces personnes ratent l'enjeu primordial lié à l'observation de la Salât à des moments précis :
des hommes que ni le commerce, ni le troc ne distraient du rappel de Dieu, de l'accomplissement de la Salât et de l'acquittement de la Zakât...
Coran, 24:37Ces mots soulignent clairement pourquoi nous devons observer la Salât à des moments précis, et ne pas laisser un travail, un commerce ou des loisirs nous distraire de le faire. Évidemment, si nous ignorons les moments précis fixés par Dieu pour la salât, quand nous sommes occupés à notre travail ou par des loisirs, nous aurons totalement ignoré le verset 24:37.
Néanmoins, il y aura toujours un hadith corrompu pour violer un commandement coranique spécifique, et en ce qui concerne l'ordre de 4:103, nous trouvons un certain nombre de hadiths fabriqués qui disent à tort que le Prophète a observé la prière en dehors des délais prescrits :
Anas ibn Malik : "Quand il voyageait et qu'il se remettait en selle avant que le soleil ait décliné, le Prophète retardait l'accomplissement de adh-dhohr jusqu'à l'heure de al-'asr, puis il descendait (de sa monture) et les accomplissait tous les deux ensemble. Et si le soleil avait décliné avant qu'il se remette en selle, il accomplissait adh-dhohr puis se remettait en selle" (Bukhârî 1060, Muslim 704)
Ibn Mas'ûd déclare : "Je n'ai jamais vu le Prophète accomplir une prière hors de l'horaire celle-ci, sauf à Muzdalifa : il y a accompli ensemble al-maghrib et al-'ishâ ; le lendemain, il y a accompli as-subh avant son horaire" (Bukhârî 1598, Muslim 1289).
Mu'âdh raconte : "Nous étions en compagnie du Prophète lors de la campagne de Tabûk. Il accomplissait adh-dhohr et al-'asr ensemble, et al-maghrib et al-'ishâ ensemble" (Muslim 706)
Ibn Abbâs raconte : "Le Prophète a, à Médine, alors qu'il n'était pas en voyage et n'était pas (non plus) dans une situation de crainte, accompli ensemble adh-dhohr et al-'asr" (Muslim 705)Est-il possible que le Prophète ait modifié la loi de Dieu du verset 4:103 et observé des prières en dehors de leur temps ?
5. L'interdiction de prier à certains moments
Ce qu'affirme le Coran :Le Coran décrète trois Salâts par jour, et les nomme : Fajr (aube), Wusta (médiane) et `Isha (crépuscule). Ces trois Salâts sont prescrites à des moments précis. Le seul moment où il est interdit à un croyant de prier est s'il se trouve en état d'ébriété :
Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites, ...
Coran, 4:43Il n'y a pas d'interdictions liées au temps dans le Coran concernant la Salât. La Salât est le contact du croyant avec Dieu Tout-Puissant, Il ne va donc pas interdire ce contact pour un croyant. Dieu n'est pas un employeur qui ne peut être contacté que pendant les heures de bureau !
Hadiths attribués au Prophète :Al-Boukhari et Muslim ont rapporté (respectivement sous les numéros 548 et 1371) qu’Ibn Omar a dit : "Le Messager de Dieu a dit : «Retardez la prière dès que le soleil commence à se manifester jusqu’à ce qu’il s’élève. Dès qu’il commence à disparaître, reportez la prière jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement »." Amr Ibn Abassa a dit : "Ô Prophète ! Informes-moi sur la prière ?" Le Prophète lui a dit : " Prie la prière du Sobh puis cesse de prier jusqu'à ce que le soleil se lève complètement. Car le soleil se lève entre les cornes du diable : C'est alors à ce moment que se prosternent les mécréants. Lorsque le soleil se lève complètement prie car la prière est assistée et attestée. Lorsqu'il est au zénith cesse de prier car c'est le moment où "Djahanem" (l'enfer) est chauffée. Dès-qu'il décline prie car prière est assistée et attestée. Après la prière du `Asr cesse de prier jusqu'au coucher du soleil. Car il se couche entre les cornes du diable : C'est alors à ce moment que se prosternent les mécréants." (Ahmed et Muslim) Voilà des hadiths inventés qui interdisent ce que Dieu et Son messager n'ont jamais interdit....
6. Les vêtements imposés du hajj
Ce qu'affirme le Coran :Lorsque nous lisons le Coran, nous nous rendons compte qu'aucun code vestimentaire n'est jamais requis pour accomplir un rituel ou n'importe quelle forme d'adoration. Au lieu de cela, Dieu Tout-Puissant insiste sur le fait qu'Il jugera les gens selon ce qui est dans leur cœur et non selon leur apparence :
mais seulement de venir à Dieu avec un cœur sain".
Coran, 26:89Le meilleur vêtement étant celui de la piété :
Ô enfants d'Adam, Nous avons fait descendre sur vous des vêtements pour cacher votre nudité, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la prémunition, voilà qui est meilleur. Voilà un des signes de Dieu, afin qu'ils se rappellent.
Coran, 7:26Il faut aussi ajouter que Dieu nous invite à avoir la meilleure apparence à chaque fois que nous nous rendons dans une mosquée :
Ô enfants d'Adam, portez votre parure ("zinatakum") dans chaque masjid. ...
Coran, 7:31Puisque le verset ci-dessus parle de CHAQUE masjid sans aucune exception, cela comprend également la Masjid Al-Haram (la Kaaba). Nous devons donc bien nous habiller quand nous rendons visite à la Kaaba.
L'état d'Ihram (abstention) durant le Hajj est clairement défini dans le Coran. Il ne comprend pas l'interdiction de porter de beaux vêtements ; il n'y a donc aucune autorisation, n'importe où dans le Coran, pour obliger à porter un vêtement de pèlerinage spécial.
Hadiths attribués au Prophète :Une des traditions du Hajj qui n'a aucun fondement coranique, mais qui ne peut se trouver que dans des hadiths, est le vêtement des hommes. Selon les hadiths, les hommes ne doivent porter que du tissu sans couture (comme des serviettes) autour de leur corps, avec l'une des épaules exposée. En outre, il est souligné que rien en métal ne doit être porté, au point où même une épingle pour attacher les serviettes ensemble n'est pas autorisée !
Il est évident que ces règles ne viennent pas du Coran, au contraire, elles contredisent la loi de Dieu qui invite les hommes et les femmes à porter leurs parures dans chaque masjid, y compris la Masjid Al-Haram.
Le prophète a été interrogé sur ce que devrait porter la personne en état de sacralisation - Il a dit : « Il ne doit porter ni tunique, ni pantalon, ni capuchon, ni bottines. » Mais il a fait une exception pour celui qui ne trouve pas de « izâr », qu’il porte un pantalon, et pour celui qui ne trouve pas de sandales, qu’il porte des bottines. (Bukhârî - n°5803)7. Pierre noire "sainte" ou idolâtrie ?
Ce qu'affirme le Coran :
Ô vous qui avez cru, les boissons enivrantes, les jeux d'argent, les stèles et les flèches divinatoires ne sont qu'une souillure, l’œuvre du diable. Écartez-vous de lui, afin que vous réussissiez.
Coran, 5:90Tout au long du Coran, Dieu ordonne aux croyants de rester loin des stèles, car ces pierres n'ont aucun pouvoir d'être bénéfique ou de nuire à une personne. L'histoire d'Abraham et des idoles de pierre de son peuple est un rappel clair de ce sujet. Cependant, lors de la visite de la Kaaba, et à l'un de ses coins, les Musulmans du monde entier poussent et se fraient un chemin férocement pour se rendre à ce qu'on appelle "la pierre noire", afin de la toucher et de l'embrasser. La chose extraordinaire à propos de cet événement, est que si vous leur demandez : pourquoi embrassez-vous la pierre ? Ils diront que c'est parce que le prophète l'embrassait ! Si vous demandez alors : pourquoi l'embrassait-il ? Vous ne recevrez aucune réponse rationnelle ! Mais comment pourrait-il y avoir une réponse rationnelle pour expliquer pourquoi un adepte du Coran devrait embrasser et chérir une pierre qui ne peut ni nuire ni être bénéfique pour un être humain ? Pensent-ils que cette pierre les bénira ? Plus important encore, est-ce qu'un prophète sincère pourrait montrer un total mépris envers les commandements de Dieu, et aller embrasser des pierres dans un acte flagrant d'idolâtrie ? La réponse évidente est NON.
Hadiths attribués au Prophète :Sans surprise, ce rituel idolâtre n'a aucun fondement dans le Coran, mais provient plutôt d'un certain nombre de "hadiths" corrompus qui affirment que cette pierre est descendue du ciel à l'époque d'Abraham et qu'elle est donc sacrée ! Les hadiths déclarent en outre que le prophète avait l'habitude de l'embrasser !! Quand on lit ces hadiths et que l'on voit alors des millions de personnes qui y croient et qui commettent de tels actes graves d'idolâtrie, on ne peut s'empêcher de se demander, est-ce qu'elles n'ont pas lu le Coran ?!! Le Coran nous informe qu'Abraham détruisit toutes les pierres que son peuple adoraient, et qu'il dit :
Il dit : "Adorez-vous donc, en dehors de Dieu, ce qui ne vous est utile en rien, et qui ne vous nuit en rien ?
Coran, 21:66Mais ceux qui embrassent et idolâtrent la pierre noire répliquent : Nous n'adorons pas la pierre noire, on ne l'embrasse que parce que le prophète l'embrassait, et donc elle doit être sainte/sacrée !
Mais cette réponse ne fait qu'exposer leur idolâtrie. Le fait qu'ils considèrent un morceau de pierre comme saint ou sacré est en soi un acte d'idolâtrie, si seulement ils savaient...
Ils préfèrent croire des hadiths douteux qui sont en totale violation du Coran, plutôt que de croire Dieu quand Il déclare qu'aucune pierre ne pourra jamais nuire ou être utile pour l'être humain...
Il est rapporté que `Omar se présenta à la Pierre et l’embrassa en disant : « Je sais que tu es une pierre et que tu ne peux ni apporter profit ni porter préjudice. Si je n’avais pas vu le Prophète t’embrasser, je ne l’aurais pas fait. » (Rapporté par Al-Bukhârî, 1520 et Muslim, 1720).
D’après Djâbir Ibn ’Abdallâh, quand le Messager de Dieu arriva à La Mecque, il se présenta à la Pierre et la toucha. Puis il passa à sa droite, pressa le pas pendant trois tours, puis marcha ordinairement quatre fois. (Rapporté par Muslim, 1218).8. Des lois non autorisées par Dieu qui oppriment les femmes
Les femmes ne peuvent pas voyager sans un "mahram" :
Le mot arabe "mahram" désigne une personne avec qui il est interdit de se marier. Par exemple, pour un homme : sa mère, sa fille etc.... Et pour une femme, son père, son frère, son fils etc...
L'une des innovations qui découlent des hadiths, et qui n'a aucune autorisation dans le Coran, est liée au sujet du "mahram". A cause de cette innovation, en grande partie le produit de cultures archaïques dominées par les hommes, une femme se voit interdit de voyager pendant plus d'un jour, sauf si elle est accompagnée d'un "mahram". Cette innovation, qui est faussement attribuée à l'Islam, fut certainement fabriquée par l'homme arabe dans sa tentative de soumettre la femme à une subordination totale.
Hadiths attribués au Prophète :D’après Abou Hourayra, le Prophète dit : "Il n’est pas permis à une femme qui croit en Dieu et au Jour Dernier de voyager la distance d’un jour et d’une nuit sans être accompagnée d’un Mahram" (Al-Boukhâri, chapitre du « Raccourcissement de la prière » (hadith 51088) et Muslim, chapitre du « Hajj » (hadith 1339))"Abou Sa`îd Al-Khoudri rapporte que le Prophète a interdit qu’une femme voyage pour une distance de deux jours de marche sans qu’elle ne soit accompagnée de son époux ou d’un Mahram" (Al-Boukhâri, chapitre du « Hajj » (hadith 1864) et par Muslim, chapitre du « Hajj » (hadith 827))9. Le prophète n'a eu aucun miracle
Ce qu'affirme le Coran :Tout au long du Coran, il est précisé que le Prophète Mohammed n'a pas eu de miracles personnels comme ceux donnés à Moïse et à Jésus. Les versets suivants confirment cette vérité :
Ils disent : "Pourquoi un miracle de son Seigneur ne descend-il pas sur lui ?" Dis alors : "L'occulte n'appartient qu'à Dieu. Attendez donc, je serai avec vous parmi ceux qui attendent".
Coran, 10:20
Ceux qui ont dénié disent : "Pourquoi un miracle de son Seigneur n'est-il pas descendu sur lui ?" Tu n'es qu'un avertisseur, et à chaque peuple un guide.
Coran, 13:7
Ils dirent : "Pourquoi un miracle de son Seigneur n'est-il pas descendu sur lui ?" Dis : "Dieu a le pouvoir de faire descendre un miracle, mais la plupart d'entre eux ne savent pas".
Coran, 6:37Hadiths attribués au Prophète :Pourtant, nous lisons dans les hadiths de nombreux miracles attribués au prophète !
Anas Ibn Mâlik a dit : "Un jour, le Prophète ordonna de l'eau (pour faire les ablutions). On lui apporta alors un large vase (contenant un peu d'eau). Nous fîmes tous nos ablutions et nous étions de soixante à quatre-vingt-dix hommes. Je vis l'eau jaillir d'entre les doigts du Prophète". (Rapporté dans Sahih Muslim n°4224)
Jâbir ibn Abdillah rapporta : J'étais avec le prophète au moment de la prière du `Asr. Nous n'avions pas d'eau avec nous qu'un peu dans une tasse qui fut apportée au prophète. Il mit sa main dans la tasse, écarta ses doigts et dit : « Avancez ! Dépêchez-vous ceux qui veulent faire les ablutions. C'est la bénédiction de Dieu». Je vis l'eau jaillir entre ses doigts. Ainsi, les gens firent leurs ablutions et burent à leur soif, et j'essayai de boire plus (au-delà de ma soif et de ma capacité), car je sus que c'était une bénédiction. Le sous-narrateur dit : Je demandai à Jâbir : « Combien de personnes étiez-vous ? » Il répondit : « Nous étions mille quatre cents hommes ». (Rapporté dans Sahîh Al-Bukhârî, Vol.7, Hadîth N.543)On trouve également des hadiths rapportant que le prophète aurait multiplié la nourriture, guéri l’œil de `Ali ou une jambe avec sa salive, qu'un loup, une brebis, et même des arbres et des pierres lui auraient parlé ! Quelle imagination... mais totalement contraire à ce qu'affirme le Coran !
10. Des interdits non coraniques
Ce qu'affirme le Coran :Les interdits du Coran sont clairement décrits et non ambigus. Il est également précisé dans le Coran que le Prophète ne pouvait interdire que ce qui est interdit par Dieu dans le Coran, et rien d'autre :
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses ? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 66:1
Quand tu ne leur apportes aucun signe, ils disent : "Pourquoi n'en choisis-tu pas un ?" Dis : "Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé de mon Seigneur". Cela est une clairvoyance venant de votre Seigneur, une guidance et une miséricorde pour des gens qui croient.
Coran, 7:203Hadiths attribués au Prophète :Pourtant, en dépit de cette vérité coranique, on trouve une multitude de hadiths interdisant des choses qui n'ont pas été interdites par Dieu dans le Coran ; par exemple, les images ou le port de soie et d'or par les hommes :
Abd Allah ibn Massoud dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Les producteurs d’images sont ceux qui subiront le plus dur châtiment auprès de Dieu au jour de la Résurrection ». (rapporté par Bukhari 5606 et Muslim, 2109).
Le prophète a dit : « les anges n'entrent pas dans une maison dans laquelle il y a une image ou un chien. » (rapporté par Bukhari et Muslim.)
Houdhayfa a dit: «Le prophète nous a interdit le port de la soie et du brocart ou de nous asseoir là-dessus.» (Bukhari n°5837)
D’après Abd Allah Ibn Omar , ce dernier vit à la porte de la mosquée un vêtement rayé et dit : ô Messager de Dieu, si tu achetais ce vêtement pour le porter le vendredi et lors de la réception des délégations qui viennent te rencontrer ? Le Messager de Dieu dit : « Seul peut porter ce vêtement celui qui n’aura aucune part du bonheur de l’au-delà... » Ensuite des vêtements identiques furent donnés au Messager de Dieu et il en offrit un à Omar Ibn al-Khattab. Celui-ci lui dit : « Tu m’en offres après avoir dit à propos du vêtement d’Outarid (c’est le nom du vendeur) ce que tu avais dit ? » Le messager de Dieu lui dit: « Je ne te l’offres pas pour que tu le portes toi-même . » Aussi Omar l’offrit -il à un de ses frères de La Mecque alors idolâtre. » (Bukhari n°837).
Non seulement ce hadith viole le verset 66:1, mais sa logique est on ne peut plus étrange. Selon ce hadith, il est dit que le Prophète aurait déclaré que celui qui porte de la soie n'aura aucune part du Paradis, mais pour une raison quelconque il aurait permis à Omar de vendre le manteau et de profiter de l'argent de la vente ! Ce n'est pas différent de permettre à quelqu'un de vendre de l'alcool et de bénéficier de l'argent de la vente !! Certes, si quelque chose est injuste, alors faire de l'argent en le vendant doit également être injuste.
Al-Barâ' Ibn 'Azib a dit :" L'Envoyé de Dieu nous a enjoint de faire sept choses et nous a interdits de faire sept autres. (...) Il nous a interdit de porter des bagues en or, de boire dans des vases en argent, de se servir des selles en soie, de se vêtir des étoffes dites "qassy" (une variété rayée de soie), de porter des vêtements de soie, de brocart et de satin". (Muslim n°3848)Nous lisons dans ce hadith une liste d'interdictions, aucune d'entre elles n'ayant le moindre fondement coranique.
11. Seul Dieu connaît le futur (ghayb)
Ce qu'affirme le Coran :Le Coran affirme catégoriquement que personne dans les cieux ou la terre ne connaît l'avenir, à part Dieu :
Dis : "Nul de ceux qui sont dans les cieux et la terre ne connaît le futur, à part Dieu". Ils n'ont pas conscience de quand ils ressusciteront.
Coran, 27:65De plus, nous lisons dans le Coran que Dieu a ordonné au prophète Mohammed de proclamer qu'il ne connaît PAS l'avenir :
Dis : "Je ne vous dis pas qu'auprès de moi sont les trésors de Dieu, ni que je connais le futur, et je ne vous dis pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé". Dis : "L'aveugle est-il égal à celui qui voit ? N'allez-vous pas réfléchir ?"
Coran, 6:50
Dis : "Je ne détiens pour moi-même ni utilité ni nuisance, sauf ce que Dieu veut. Et si je connaissais le futur, j'aurais accru mes richesses, et aucun mal ne m'aurait touché. Je ne suis qu'un avertisseur et un annonciateur pour les gens qui croient."
Coran, 7:188
Et je ne vous dis pas que les trésors de Dieu sont auprès de moi, ni que je connais le futur. Je ne dis pas que je suis un ange et je ne dis pas à ceux que vos yeux méprisent que Dieu ne leur accordera aucun bien - Dieu sait mieux ce qu'il y a en eux-mêmes - sinon je serai du nombre des injustes".
Coran, 11:31Hadiths attribués au Prophète :Malgré ces preuves coraniques, nous trouvons de nombreux hadiths où il est affirmé que Mohammed a prophétisé de nombreux événements à venir ! Lorsque le message du Coran, au sujet de cette question, est clairement opposé à celui des hadiths, il est impossible de croire aux deux ! Il est impossible que Dieu ordonne à Mohammed de dire une chose, puis que celui-ci dise le contraire ! Et puisqu'il n'y a pas l'ombre d'un doute que le prophète est un homme honorable qui était le serviteur obéissant de Dieu, alors la seule conclusion est que ces hadiths prophétiques sont tous des mensonges contre le prophète. Voici quelques-uns d'entre eux :
Le prophète a dit : «On a fait passer les nations devant moi : un prophète ou deux passaient accompagnés de quelques adeptes, un autre passait sans compagnon. Puis on m’a fait apercevoir une immense foule noire. J’ai dit : Qu’est-ce que c'est ? Ma communauté ? - C’est Moïse et sa communauté, m’a-t-on dit. - Regarde l’horizon, m’a-t-on ordonné. Je me suis aperçu d’une foule noire qui rempli l’horizon. Puis on m’a dit de regarder ça et là dans le ciel. On voyait partout une foule noire à l’horizon. Voilà, m’a-t-on dit, ta communauté: il y a parmi eux soixante dix mille qui iront au paradis sans examen des comptes de leurs actions » ... (Bukhari, 5270)
D'après Abou Hourayra, le prophète a dit : "Quand l'Heure Suprême sera imminente, la science disparaîtra, les tentations apparaîtront, l'avarice s'accentuera, et Al-Haraj se multipliera". - "Ô Envoyé de Dieu, qu'est-ce que Al-Haraj ?" - "C'est le meurtre", répondit-il. (Bukhari, Volume 9, Book 88, Number 185)
Selon Abou Hourayra, le prophète a dit : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, ce monde ne prendra pas fin tant que l'homme, passant devant une tombe, ne se jettera pas sur celle-ci en disant : « Malheur à moi ! Si seulement je pouvais être à la place de l'occupant de cette tombe ! » Il n'aura pourtant aucune religion, seule l'épreuve le poussera à dire cela. » (Bukhari et Muslim)
Selon Abou Hourayra, le prophète a dit : « La Dernière Heure n’arrivera pas, avant qu’un homme des Qahtan ne surgisse et ne dirige les gens avec son bâton. » (Bukhari, Volume 9, Book 88, Number 233)
Selon Abou Hourayra, le prophète a dit : « La Dernière Heure ne viendra pas jusqu'à ce qu'apparaisse depuis la terre de Hejaz (Arabie Saoudite) un feu qui illuminera les dos des chameaux à Busra » (Bukhari, Volume 9, Book 88, Number 234)Les livres de hadiths sont remplis de ce genre de hadiths parlant d'évènements futurs, ceux-ci ne sont que quelques exemples.
12. Un nouveau critère pour entrer au Paradis ?
Ce qu'affirme le Coran :Tout au long du Coran, il nous est répété que croire en Dieu et œuvrer en bien sont les exigences pour entrer au Paradis. On nous dit aussi que chaque âme recevra un jugement équitable selon ces deux exigences et rien d'autre :
Et annonce à ceux qui ont cru et fait de bonnes actions qu'il y a pour eux des jardins sous lesquels coulent des rivières. Chaque fois qu'un fruit leur sera accordé là comme subsistance, ils diront : "Voici ce qui nous était accordé auparavant". Et on leur donne là quelque chose de semblable. Ils y ont des conjoint(e)s purifié(e)s, et ils y demeurent éternellement.
Coran, 2:25
Ceux qui ont cru et fait de bonnes actions, ceux-là sont les compagnons du Paradis, où ils demeurent éternellement.
Coran, 2:82
Quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes actions, Nous les ferons entrer dans des jardins sous lesquels coulent des rivières, où ils demeurent éternellement, à jamais. Ils y ont des conjoint(e)s purifié(e)s. Nous les introduirons sous un ombrage épais.
Coran, 4:57Hadiths attribués au Prophète :Dans un hadith des plus étranges, le prophète aurait dit qu'une certaine personne entrera au Paradis pour une raison des plus bizarres :
D'après Abou Hourayra, le Prophète a dit : « Un homme qui marchait a été pris d'une très forte soif. Alors il est descendu dans un puits dans lequel il a but. Puis lorsqu'il en est sortit il a vu un chien qui tirait la langue et mangeait de la terre tellement il avait soif. L'homme a dit: Il a atteint un niveau de soif comme le mien. Alors il a remplit sa chaussure d'eau et l'a attrapée avec sa bouche puis est remonté et a donné à boire au chien. Dieu l'a remercié pour cela en lui accordant le Paradis". (Bukhari, Volume 1, Livre 4, Numéro 17)Non seulement ce hadith viole les exigences coraniques nécessaires pour entrer au Paradis, et les remplace par l'acte de donner de l'eau à un chien, mais il viole également l'affirmation coranique que le prophète Mohammed ne connaissait pas l'avenir.
13. La méthode pour les ablutions
Ce qu'affirme le Coran :La méthode pour les ablutions, à accomplir avant la prière, est donnée dans le Coran, et consiste en quatre étapes simples :
Ô vous qui avez cru, lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes, et essuyez vos têtes et vos pieds jusqu'aux chevilles. ...
Coran, 5:6Hadiths attribués au Prophète :Malgré cet ordre simple et clair de Dieu, nous lisons dans des hadiths que le Prophète aurait effectué ses ablutions d'une manière différente, en ajoutant d'autres étapes ne figurant pas dans l'ablution coranique. Nous devons nous rappeler ici que les ablutions pour la Salât fait partie de nos rituels religieux. Ceci est différent d'un lavage ou d'un bain à d'autres moments. Dieu nous a donné quatre étapes simples afin de tester notre obéissance : allons-nous suivre l'ordre simple de Dieu, ou allons-nous être trompé par Satan en modifiant l'ordre de Dieu sous la fausse impression que nous faisons du bien en lavant d'autres parties de notre corps pour être plus propre ?!
A ce sujet, veuillez consulter la page suivante qui détaille le but des ablutions :
A quoi servent les ablutions ?Dieu ordonna à Mohammed et à tous les croyants de suivre le Coran et rien d'autre, donc il va sans dire que le prophète de Dieu n'a jamais pu modifier les commandements de Dieu.
Et pourtant, dans un certain nombre de hadiths, nous lisons le contraire. Nous lisons que Mohammed aurait inventé une méthode différente pour les ablutions. Est-ce que Mohammed aurait ignoré les commandements de Dieu, ou est-ce que ces hadiths sont des mensonges attribués au Prophète ?
D'après 'Amr Ibn Yahya Al Mazani, d'après son père, un homme a dit à Abdallah Ibn Zayd : Peux-tu nous montrer comment le Prophète faisait ses ablutions ? Abdallah Ibn Zayd a dit : Oui. Alors il a demandé qu'on lui apporte de l'eau, il a versé sur ses deux mains qu'il a lavé 2 fois, puis il a lavé sa bouche et mis de l'eau dans son nez 3 fois, puis il a lavé son visage 3 fois, puis il lavé ses deux mains jusqu'aux coudes 2 fois chacune, puis il a frotté sa tête avec ses deux mains en commençant par l'avant de sa tête en allant jusqu'à la nuque puis en revenant jusqu'à l'endroit où il a commencé puis il a lavé ses deux pieds. (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°185 et Mouslim dans son Sahih n°235)Nous trouvons également un hadith bizarre sur la nécessité de nettoyer ses parties intimes avec des pierres, et que cela doit être fait avec un nombre impair de pierres !
Le messager de Dieu a dit : Quand quelqu’un s’essuie avec des pierres, il doit en utiliser un nombre impair, et quand quelqu’un fait ses ablutions, il doit nettoyer son nez avec de l’eau. (récit d’Abu Hurayra, Muslim II 458)
Bien que le rituel coranique pour observer la Salât (prière) soit très simple et direct, beaucoup d'innovations humaines ont été ajoutées au fil du temps.
Quand les Musulmans qui insistent à suivre ces innovations sont invités à suivre ce que Dieu a décrété dans le Coran, ils répondent en disant que c'est ce qu'ils ont hérité de leurs ancêtres (
2:170). D'autres disent que la Salât a été conservée et transmise de génération en génération depuis l'époque d'Abraham ! Le Coran prédit que de telles réponses seraient données par ceux qui ont choisi de déserter le Coran et de suivre à la place des innovations qui ne sont pas autorisées par le Coran :
Quand on leur dit : "Suivez ce que Dieu a fait descendre", ils dirent : "Non, nous suivons ce que nous ont légué nos ancêtres". Et si leurs ancêtres n'avaient rien compris, et n'avaient pas été guidés ?
Coran, 2:170
L'exemple de ceux qui ont dénié est similaire à celui qui crie envers ce qui n'écoute rien d'autre qu'appels et clameurs. Sourds, muets, aveugles, ils ne comprennent pas.
Coran, 2:171et nous lisons en 42:21 :
Ou bien ont-ils des associés qui, en matière de religion, leur auraient établi des lois que Dieu n'a pas autorisées ? Sans la parole décisive, il aurait été décidé entre eux. Les injustes auront un châtiment douloureux.
Coran, 42:21Ce qui suit est une liste de ces innovations :
1 - Ignorer les quatre étapes coraniques simples pour les ablutions (5:6) et suivre des étapes non coraniques (9 ou 10 étapes). Les auteurs de hadiths mensongers ont trompé des millions de Musulmans en leur faisant croire que ces ablutions plus élaborées ont été conçues et suivies par le prophète pour plus de propreté. Inutile de dire que cette affirmation est une insulte à la fois envers Dieu et envers le prophète. D'une part, si le prophète a conçu une méthode plus approfondie pour les ablutions, cela signifie indirectement que la méthode de Dieu n'est pas assez bonne, et que le prophète a ressenti le besoin de "l'améliorer" ! D'autre part, prétendre que le prophète a effectué de telles ablutions équivaut à prétendre que le prophète a ignoré les commandements de Dieu qui lui ont été révélés (
5:6) et a suivi sa propre méthode ! Pour plus de détails sur le sujet des ablutions, lire :
A quoi servent les ablutions ?2 - Imposer deux prières non-coraniques supplémentaires dans la journée : le Coran décrète trois prières par jour (Fajr, Wusta et `Isha). La majorité des Musulmans d'aujourd'hui suivent des enseignements non coraniques qui décrètent cinq prières obligatoires par jour. Pour plus de détails, lire :
La prière (salât)3 - Imposer un certain nombre de Rakats (24434) pour les prières : le Coran n'indique aucun format numérique pour la Salât. Le temps que l'on veut consacrer à adorer son Créateur est laissé à la volonté et à la capacité de chacun.
4 - Exécuter des prières en dehors de leur temps assigné : le Coran parle de moments spécifiques pour chaque Salât (
4:103), mais beaucoup de Musulmans font leurs prières en dehors de leurs heures correctes dans ce qu'ils appellent "Salat Qada" (prière manquée). Beaucoup de Musulmans ont été faussement portés à croire que s'ils oublient des Salâts, ils peuvent alors encore les observer collectivement à la fin de la journée ! Inutile de dire qu'une telle concession ne se trouve nulle part dans le Coran. Suivre cette innovation est en violation de
4:103. Par conséquent, toute Salât manquée l'est pour toujours.
5 - Combiner les heures de prières : cette pratique, qui survient généralement durant le Hajj (pèlerinage) est totalement absurde et sans aucune justification. Pendant le pèlerinage, les croyants ont tout le temps au monde pour faire chaque salât en son temps correct, après tout ils n'ont rien à faire pendant le Hajj sauf à adorer Dieu ! La nécessité de raccourcir et de combiner la salât durant le Hajj est tout à fait absurde !
6 - Ajouter des prières supplémentaires tels que "sunna", "tarawih", "tahhajjud" et "nawafil" : encore une fois, toutes ces salâts supplémentaires qui proviennent de hadiths sont non-coraniques, elles ne font que placer un fardeau supplémentaire sur ceux qui souhaitent suivre l'Islam et compliquent la religion simple décrétée par Dieu dans le Coran.
7 - Forcer les femmes à se couvrir les cheveux quand elles prient (même si elles sont seules !). Ils prétendent que, par respect pour Dieu, la femme doit se couvrir la tête pendant la prière ! Cette notion est complètement irrationnelle. Premièrement, c'est Dieu qui a donné à la femme ses cheveux, donc il n'y a rien d'irrespectueux en ce qui concerne une partie du corps humain qui est donnée par Dieu. Deuxièmement, Dieu est capable de voir les cheveux de la femme, même si elle les couvre ! Troisièmement, les exigences vestimentaires pour les femmes sont décrites dans le Coran et elles ne rendent pas obligatoire pour la femme de couvrir ses cheveux. Pour plus d'informations sur le code vestimentaire des femmes, lire :
Est-il obligatoire pour la femme de se couvrir les cheveux ?Enfin, le Coran ne parle pas de code vestimentaire particulier pour observer la salât.
8 - Interdire aux femmes de diriger la prière : il s'agit d'une innovation dérivée de l'effet des cultures dominées par les hommes sur l'Islam. Inutile de préciser que le Coran ne préconise pas une telle préférence sexiste.
9 - Interdire aux femmes de faire leurs prières pendant leurs menstruations : cette innovation est également dérivée des cultures dominées par les hommes, qui perçoivent les femmes comme étant impropres pendant leurs menstruations. Le Coran ne soutient ni ne défend une telle interdiction. De plus, l'ordre en
2:222 d'éviter tout contact sexuel pendant les règles ne s'adresse qu'aux couples mariés, 2:222 n'est lié à la salât en aucune façon. Nulle part dans le Coran on ne lit d'interdiction pour les femmes d'observer la salât pendant leurs menstruations.
10 - Réciter une prière (appelée "At-Tahiyaat" ou "Tashahud") au cours de la salât pour commémorer les prophètes Mohammed et Abraham, ainsi que leurs familles ! Le Coran ordonne à tous les croyants de consacrer toutes leurs Salâts, ainsi que toutes les autres pratiques religieuses, à glorifier, louer et adorer le seul nom de Dieu (
6:162,
20:14). Louer ou commémorer un autre nom durant la Salât est un acte d'idolâtrie.
11 - Réciter une Shahâda corrompue durant la Salât : Dieu nous a donné la bonne Shahâda (Témoignage) dans le Coran en
3:18. La Shahâda coranique est celle prononcée par Dieu Lui-même, les anges et tous ceux doués de connaissance. L'innovation d'ajouter le nom de Mohammed à la Shahâda est une fois de plus un acte d'idolâtrie. Cette Shahâda corrompue est prononcée au cours de la Salât alors que la Shahâda coranique devrait être récitée à la place. Pour plus de détails à ce sujet, lire :
Shahâda12 - Inventer des règles superficielles sur la façon de tenir ses mains et ses doigts pendant la prière : préciser que les mains doivent être tenues sur les côtés du front tout en récitant "Allahu Akbar", que les mains doivent être placées sur le ventre tout en récitant la "Fatiha", ou que l'index soit pointé lorsqu'on dit : "la ilaha illa Allah" etc... Tout cela ne sont que des trivialités qui ne sont jamais mentionnées ou exigées par Dieu dans le Coran.
13 - Le Sermon du vendredi : il n'y a aucune autorisation nulle part dans le Coran pour le sermon que délivrent les Musulmans lors de la prière du vendredi. Le rituel de la Salât est une prière exclusive observée par le croyant et dirigée directement vers Dieu, ce n'est pas un discours d'un croyant à d'autres ! Il est acceptable de prononcer un sermon, mais totalement séparé de la Salât elle-même, que ce soit avant ou après. Mais les Musulmans d'aujourd'hui considèrent le sermon comme une partie de la Salât, et pour cette raison ils n'observent que 2 rakats pendant la Salât du vendredi au lieu des 4 rakats qu'ils observent normalement. Ils expliquent cela en disant que le sermon remplace les 2 autres rakats. Inutile de rappeler que le concept de rakat est non-coranique (voir le point 3 ci-dessus).
Ce sermon non coranique, pratiqué au cours de la prière du vendredi, est en réalité utilisé pour promouvoir les hadiths et commémorer et glorifier le prophète et ses compagnons. Pas exactement le but de la Salât selon
20:14, n'est-ce pas ?
14 - Dissuader les croyants de prier pendant certaines heures de la journée : conformément à l'un des hadiths corrompu suivi par des millions de personnes, il est prétendu à tort que le Prophète a découragé les gens de prier juste avant le coucher du soleil ! Pouvez-vous imaginer un prophète de Dieu dissuader les gens d'adorer Dieu à n'importe quel moment de la journée ? Évidemment, un tel hadith est un grossier mensonge dont le prophète est innocent.
15 - Ignorer la prononciation de certaines paroles qu'il nous est ordonné de prononcer dans la Salât : le Coran ordonne aux croyants de réciter des mots spécifiques pendant la salât :
... Dans ta Salât, ne hausse pas la voix, ni ne l'abaisse pas trop, mais cherche le juste milieu entre les deux".
Dis : "Louange à Dieu, Celui qui ne s'est pas donné de fils, qui n'a aucun associé en la royauté et qui n'a besoin d'aucun protecteur contre la faiblesse". Et exalte Sa grandeur.
Coran, 17:110-11116 - Terminer incorrectement la salât : le Coran nous donne des instructions claires sur la façon de mettre fin à notre salât. Cela a été totalement ignoré et une innovation est pratiquée à la place. Pour plus de détails sur la question, lire :
Terminer la salât17 - L'innovation de "l'annulation des ablutions"
: les Musulmans ont aujourd'hui une liste de choses qui "annulent" les ablutions quand elles se produisent . Cela inclut : toucher aux femmes, aller aux toilettes, émettre des gaz et d'autres. Ils affirment que si un de ces cas survient, nos ablutions sont alors nulles et nous devons en observer de nouvelles.
Cette innovation n'est supportée par aucun mot coranique. En réalité, il s'agit d'un mélange de deux commandements coraniques en un seul.
Le Coran contient deux commandements distincts :
a) les ablutions ..... b) se laver
Pour analyser cette question, nous devons lire les deux versets coraniques qui traitent de ce sujet :
Ô vous qui avez cru, lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes, et essuyez vos têtes et vos pieds jusqu'aux chevilles. Si vous êtes en état de djunub, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient des toilettes, ou si vous avez touché aux femmes, et que vous ne trouviez pas d'eau, ayez recours à une bonne terre, et essuyez vos visages et vos mains. Avec cela, Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais Il veut vous purifier et compléter Son bienfait sur vous, afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 5:6
Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites, ou en état de djunub, sauf si vous êtes en voyage, jusqu'à ce que vous vous soyez lavés. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient des toilettes, ou si vous avez touché aux femmes, et que vous ne trouviez pas d'eau, ayez recours à une bonne terre, et effleurez-en vos visages et vos mains. Dieu est Indulgent, Pardonneur.
Coran, 4:43
1 - En 5:6 nous lisons les instructions concernant les ablutions suivies par les mots :
"si vous êtes en état de djunub, alors purifiez-vous". Notez que Dieu ne dit pas : "si vous êtes en état de djunub, alors faites de nouvelles ablutions" !
Cet ordre clair de se "laver" après un rapport sexuel ou après être allé aux toilettes (et non de répéter les ablutions) est répété en 4:43 avec les mots :
"...n'approchez pas de la Salât ... en état de djunub jusqu'à ce que vous vous soyez lavés"
Ces paroles confirment que le commandement concernant les ablutions et celui du lavage sont deux commandements distincts et qu'ils doivent tous deux être respectés avant d'observer la Salât.
2 - Le but de se laver après les rapports sexuels, ou après être allé aux toilettes, est de maintenir notre propre hygiène. Ce lavage ne fait pas partie de la Salât. Nous devons effectuer ce lavage, même si nous n'avons pas l'intention d'accomplir une Salât.
En revanche, les ablutions font partie intégrale de la Salât, elles doivent donc être effectuées immédiatement avant chaque
Salât.
Ce que tout cela signifie, c'est qu'il n'y a rien qui annule les ablutions. Les actes mentionnés en 5:6 et 4:43 nécessitent un lavage, et ceci est indépendant du commandement concernant les ablutions qui doivent être observées avant chaque Salât.
Ainsi, la compréhension correcte de ces deux commandements est qu'accomplir les ablutions est un rituel de la Salât et qu'il ne peut être annulé, tandis que les actes mentionnés en 5:6 et 4:43, et qu'ils prétendent annuler les ablutions, sont simplement des actes qui nécessitent de se laver.
18 - Deux Salâts avec une seule ablution ?
: Le résultat erroné de l'innovation de "l'annulation des ablutions" est que les Musulmans sont aujourd'hui amenés à croire que tant que leurs ablutions n'ont pas été annulées, ils peuvent observer la Salât suivante avec les mêmes ablutions qu'ils ont effectuées pour leur première Salât !
Inutile de dire que cette innovation, qui ressemble beaucoup à "achetez-en un, obtenez-en un gratuitement" ou "deux pour le prix d'un", est en violation de la loi coranique. Le commandement en 5:6 s'exprime ainsi :
"Ô vous qui avez cru, lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes..."
Le sens est clair, chaque fois__ que nous nous levons pour observer une Salât nous devons accomplir les ablutions. Ainsi, chaque Salât nécessite une ablution.
Dire : "Mais nous avons accompli les ablutions pour la Salât précédente" n'est pas différent que de dire : "J'ai déjà fait face à la Qibla pour ma Salât précédente donc je n'ai pas besoin de répéter ce rituel" !
L'origine de cette innovation est évidente. Elle est née de l'adoption de la notion d'"annulation des ablutions". Lorsque nous comprenons que les ablutions ne peuvent pas être annulées, nous comprenons également que les ablutions font partie intégrale de la Salât et qu'elles doivent donc être observées immédiatement avant chaque Salât. Il n'y a pas de "deux pour le prix d'un" lorsque nous observons nos rites.
Le concept d'"annulation des ablutions" a probablement été inventé (après la mort du Prophète) par ceux qui étaient trop paresseux pour accomplir des ablutions avant chaque Salât ; c'était donc pratique d'inventer ce concept qui leur permettait de sauter les ablutions de la prochaine Salât. Ils justifiaient alors cela en disant qu'ils n'avaient pas besoin de nouvelles ablutions puisque celles qu'ils avaient observées pour la Salât précédente n'avaient pas été annulées !
Article original : Salat innovationsDes imams médiévaux et leurs interdictions inventées
Cet article est écrit en réponse à de nombreux emails que nous avons reçus posant des questions sur les nombreuses interdictions qui sont proclamées par des imams et qui ne peuvent être trouvées dans le Coran. L'e-mail ci-dessous en est un exemple:
"
Salam, nous nous sommes convertis à l'islam il y a 3 ans, nous avons lu plusieurs pages sur votre site et nous sommes très impressionnés par la clarté d'esprit que vous avez et votre effort sincère pour prêcher le Coran. Pouvez-vous m'aider s'il vous plaît sur la question suivante : mon fils est allé à la mosquée locale et, dernièrement, il a été très troublé par la façon dont l'imam interdisait tant de choses normales dans la vie ! On lui a dit qu'il ne peut pas écouter de musique, qu'il ne peut pas avoir de photos ou de portraits à la maison, qu'il ne peut pas porter de soie ou d'or, qu'il ne peut pas avoir de chien comme animal de compagnie et bien d'autres choses. On dirait que l'Imam veut pratiquement dire que nous ne devrions pas avoir de plaisir dans ce monde ! Quand mon fils a demandé à l'imam de lui montrer des preuves coraniques pour toutes ces règles, l'imam a cité 11:116 en disant que les paroles de ce verset nous interdisent d'avoir des luxes matériels ! Pourriez-vous s'il vous plaît nous donner votre avis précieux parce que mon fils est très confus. Continuez votre bon travail, wa salam".
Pour commencer, aucun des éléments ci-dessus n'est interdit dans le Coran. L'imam que vous avez eu le malheur de rencontrer a fait référence au verset 11:116, alors commençons par lire ce verset :
Si seulement il y avait eu, parmi les générations qui vous ont précédées, des gens vertueux interdisant la corruption sur terre ! Nous n'avons sauvé qu'un petit nombre d'entre eux, alors que ceux qui étaient injustes ne poursuivaient que ce en quoi ils étaient comblés, ils étaient criminels.
Coran, 11:116Il est clair que 11:116 ne nous interdit pas d'avoir des biens licites, des loisirs, des plaisirs ou des bénédictions naturelles données par Dieu ! Tout ce contre quoi 11:116 met en garde est d'être excessivement préoccupé par les choses matérielles de la vie
au point d'oublier notre premier devoir d'adorer Dieu, mais aussi longtemps que nous adorons Dieu sincèrement et observons nos obligations religieuses (Salât, Zakât, etc), alors nous sommes en droit de jouir de toutes les bénédictions que Dieu a mises à notre disposition. Nous sommes également en droit de posséder des richesses licites si nous nous souvenons de nos devoirs envers Dieu. L'histoire de Salomon dans le Coran nous dit que Dieu lui avait donné d'immenses richesses matérielles. Dieu a placé ce récit dans le Coran à propos de Salomon pour confirmer qu'il n'est pas injuste, en aucune manière, d'avoir de grandes richesses, tant qu'il ne nous détourne pas de notre devoir envers Dieu. Tel est le message du verset suivant :
des hommes que ni le commerce, ni le troc ne distraient du rappel de Dieu, de l'accomplissement de la Salât et de l'acquittement de la Zakât, et qui redoutent un Jour où les cœurs et les regards seront bouleversés.
Coran, 24:37Toutes les différentes bénédictions qui viennent à nous sont données par Dieu, et Dieu veut que nous profitions de toutes les bonnes choses qu'Il nous a données. Les versets coraniques suivants confirment cette vérité:
Dis : "Qui a interdit la parure que Dieu a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes provisions ?". Dis : "Ces choses sont données dans cette vie d'ici-bas à ceux qui croient, et seront exclusivement à eux le Jour de la Résurrection". C'est ainsi que Nous détaillons les signes pour les gens qui savent.
Coran, 7:32également :
"Recherche à travers ce que Dieu t'a donné, la Demeure dernière, et n'oublie pas ta part en cette vie...
Coran, 28:77Les mots "n'oublie pas ta part en cette vie" confirment que Dieu veut que nous profitions de toutes les provisions, les luxes et bénédictions de la vie.
Maintenant que nous avons vérifié ce que le Coran dit à propos des luxes de la vie, il est également nécessaire d'analyser d'où ces Imams médiévaux tirent leurs interdictions inventées.
Inutile de dire que les livres de hadith fourniront une grande richesse d'interdictions dont aucune ne se trouvent dans le Coran, et puisque le Coran est très clair sur le fait que Dieu est le seul Législateur (
6:114) et que le prophète Mohammed (à qui les hadiths sont attribués) n'avait pas le pouvoir d'interdire ce qui est rendu licite par Dieu (
66:1), alors il est de notre devoir de jeter tous ces hadiths qui sont faussement attribués au Prophète.
Il existe différents hadiths qui interdisent de posséder des chiens, et il y a même certains hadiths qui préconisent de tuer tous les chiens noirs!
D'autres hadiths empêchent les hommes de porter de l'or et de la soie !
D'autres hadiths interdisent la musique, les photos sur les murs, le parfum pour les femmes. La liste est sans fin !
Par ailleurs, et comme si le recours à des hadiths fabriqués n'était déjà pas assez mauvais, nous trouvons souvent de nombreux imams à la grande notoriété venir périodiquement avec des "fatwas" (décrets religieux) personnelles à travers lesquelles ils vont interdire telle ou telle chose en fonction de leurs propres caprices alors que de telles interdictions n'existent pas dans le Coran. Ce qu'ils font est en réalité de jouer le rôle de législateurs religieux !
Nous savons du verset
66:1 que le prophète de Dieu n'avait pas ce pouvoir de légiférer, puisque ce rôle est réservé à Dieu seul, donc ces imams pensent qu'ils sont quoi en s'octroyant un tel pouvoir ?? Ils seront en réalité responsables de leurs actes coupables, et tous ceux qui les ont suivis en appliquant leurs lois inventées encourront un grand châtiment :
Ou bien ont-ils des associés qui, en matière de religion, leur auraient établi des lois que Dieu n'a pas autorisées ? Sans la parole décisive, il aurait été décidé entre eux. Les injustes auront un châtiment douloureux.
Coran, 42:21
Article original : man made prohibitions
Le Prophète Mohammed avait interdit l'écriture de ses hadiths
Il est relaté dans Muslim, Ahmed et d'autres sources de hadiths, que le Prophète Mohammed avait interdit l'écriture de ses hadiths. Tous les recueils de hadiths que nous avons aujourd'hui, et qui sont considérés par les savants du hadith comme authentiques (sahih), ont été écrit deux siècles après la mort du Prophète ; pendant deux siècles, il n'y avait aucune documentation autorisée de hadiths en conformité avec l'interdiction laissée par le Prophète. Parmi les recueils sahih que nous avons aujourd'hui, le premier à avoir été écrit est celui de Bukhari qui est né en l'an 194 de l'Hégire (870 après JC). Il est également important de noter que les auteurs des six autres recueils de hadiths, comme Muslim et Abu Dawud, sont tous nés après Bukhari. Pour plus d'informations sur les dates exactes de naissance de tous les auteurs des six recueils de hadiths voir :
les six grands recueils de hadiths.
Le Coran contient une prophétie concernant la fabrication de hadiths par les ennemis du Prophète :
C'est ainsi que nous assignons à chaque prophète un ennemi, des diables humains et djinns, s'inspirant des paroles enjolivées et trompeuses. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l'auraient pas fait. Laisse-les, eux et ce qu'ils inventent.
Coran, 6:112Le Coran confirme également que les fabrications de hadiths ont été autorisées à se produire conformément à la volonté de Dieu, afin de servir de critères pour exposer les vrais croyants des hypocrites. Ceux qui sont attirés vers les hadiths, et les respectent, se révèlent être de faux croyants. Cela s'explique aisément par le fait que les vrais croyants sont satisfaits de Dieu seul. Ils sont satisfaits des seules paroles de Dieu et de la seule loi de Dieu (le Coran). Ils croient aux paroles de Dieu qui décrivent le Coran comme complet et pleinement détaillé, et ils n'ont donc pas besoin d'autres sources. Ils obéissent à l'ordre de Dieu de ne respecter aucune autre source de loi religieuse en dehors du Coran :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
La parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et justice. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.
Coran, 6:114-115D'un autre côté, les faux croyants ne sont pas satisfaits avec le Coran comme seule source de loi, donc ils cherchent d'autres sources:
Et pour que les cœurs de ceux qui ne croient pas à l'Au-delà s'inclinent vers cela, pour qu'ils s'y complaisent, et qu'ils acquièrent ce qu'ils accomplissent.
Coran, 6:113Les recueils de hadiths rapportent que le Prophète avait interdit l'écriture de ses hadiths et que ses disciples ne devaient rien écrire d'autre de lui que le Coran ! Il est également prouvé que le Prophète avait maintenu sa position jusqu'à sa mort. Voilà un certain nombre de ces hadiths :
(1) Ibn Saïd Al-Khudry a rapporté que le messager de Dieu a dit :
"
N'écrivez rien de moi, excepté le Coran. Quiconque écrit autre chose que le Coran doit l'effacer." (Ahmed, Vol. 1, page 171, et Sahih Muslim, Zuhd, Livre 42, Numéro 7147)
Certains savants du hadith ont laissé entendre que Mohammed avait changé son point de vue sur l'écriture des hadiths. Cependant, le hadith suivant, qui a été rapporté 30 ans après la mort du Prophète, confirme que le prophète Mohammed n'avait jamais autorisé l'écriture des hadiths depuis le moment où il avait dit à ses disciples de ne rien écrire d'autre que le Coran :
(2) De Ibn Hanbal :
Zayd Ibn Thabit (le plus proche scribe du Prophète) visita le calife Mu'awiya (plus de 30 ans après la mort du Prophète), et lui raconta une histoire à propos du Prophète. Mu'awiya aima l'histoire et ordonna à quelqu'un de l'écrire. Mais Zayd dit : "Le messager de Dieu nous a ordonné de ne jamais rien écrire de ses hadiths".
(3) Le livre "Ulum Al-Hadith" d'Ibn Al-Salah, rapporte un hadith d'Abu Hourayra dans lequel Abu Hurayra dit : le Messager de Dieu est venu nous voir alors que nous écrivions ses hadiths et dit : "Quels sont vos écrits ?" Nous avons dit : "Des hadiths que nous entendons de toi, messager de Dieu." Il dit : "Un livre autre que le livre de Dieu ?". Nous avons dit : "Devons-nous parler de toi ?". Il a dit : "parlez de moi, ce sera très bien, mais ceux qui mentiront iront en enfer". Abu Hurayra dit : "Nous avons recueilli ce que nous écrivions des hadiths et les brûlames dans le feu".
(4) Dans le livre "Taq-Yeed Al-Ilm", Abu Hurayra dit : le Messager de Dieu avait été informé que certaines personnes écrivaient ses hadiths. Il monta sur la chaire de la mosquée et dit : "Quels sont ces livres que j'ai entendu que vous écrivez ? Je suis juste un être humain. Quiconque d'entre vous possède un de ces écrits devrait l'apporter ici". Abu Hurayra dit : nous les avons tous recueillis et brûlés dans le feu.
(5) Ibn Hanbal dans son livre Musnad, raconte un hadith dans lequel Abdullah Ibn Omar dit : "Le Messager de Dieu vint un jour à nous comme s'il allait nous quitter bientôt et dit : "Quand je partirais (mourrais), accrochez-vous au livre de Dieu, interdisez ce qu'il interdit et acceptez comme licite ce qu'il a rendu licite".
(6) Encore une fois, dans le livre "Taq-Yeed Al-Ilm", Abu Saeed Al-Khudry dit : "J'ai interrogé le Messager de Dieu sur la permission d'écrire ses hadiths, mais il a refusé de me donner la permission."
(7) Le pèlerinage d'adieu du prophète Mohammed est une pierre angulaire dans l'histoire musulmane. Le dernier sermon donné par le Prophète lors de ce pèlerinage a été entendu par des milliers de musulmans. Il y a cependant trois versions de ce sermon dans les livres de hadiths. Cela reflète en soi le degré de corruption des livres de hadiths puisque c'est le discours du prophète Mohammed ayant eu le plus de témoins.
1 -
Première version : "J’ai laissé parmi vous ce qui, si vous vous y tenez fermement, vous préservera de l'égarement : le livre de Dieu et ma famille". (Muslim 44/4, Nu2408; Ibn Hanbal 4/366; Darimi 23/1, nu. 3319).
Il s'agit de la version faite par les Musulmans chiites.
2 -
Deuxième version : "J’ai laissé parmi vous ce qui, si vous vous y tenez fermement, vous préservera de l'égarement : le livre de Dieu et ma Sunna". (Muwatta, 46/3)
Il s'agit de la version faite par les Musulmans sunnites.
3 -
Troisième version : "J’ai laissé parmi vous ce qui, si vous vous y tenez fermement, vous préservera de l'égarement : le livre de Dieu". (Muslim
15/159 ;
7/2803, nu 1218, Ibn Majah, 25/84, Abu Dawud 11/56).
Cette dernière version est la version haïe par les Musulmans sunnites et chiites. C'est la seule version qui est conforme à l'affirmation répétée dans le Coran que le message de Mohammed était seulement le Coran. Beaucoup de Musulmans sunnites et chiites ne savent même pas que cette version du sermon existe. En réalité, ils ne veulent pas le savoir, car la vérité blesse...
Histoire de la documentation des hadiths
L'écriture et la documentation des hadiths est un élément intéressant et important de l'histoire islamique.
Dieu confirme à plusieurs reprises dans le Coran que ce livre est complet, parfait et pleinement détaillé (
6:19,
6:38,
6:114-115,
50:45,
12:111), et s'Il le voulait, Il nous aurait donné des centaines de livres, pas seulement un seul Coran (voir
18:109 et
31:27).
Les hadiths et les califes bien guidés (al-Khulafā’u r-Rāshidūn)
Les quatre califes bien guidés, qui ont gouverné la Umma musulmane (nation) après la mort du prophète Mohammed, ont respecté le commandement du Prophète et interdit l'écriture et la collection de hadiths. Ils ont accepté le fait que le Coran est entièrement détaillé et qu'il est la seule source de la religion (
6:114).
Abu Bakr, à un moment donné, n'était pas sûr de vouloir garder ce qu'il connaissait de hadiths. Il avait recueilli 500 hadiths pendant la longue période passée auprès du prophète Mohammed, mais il ne pouvait plus dormir la nuit, jusqu'à ce qu'il les brûle. Omar Ibn Al-Khattab insista pour que son fils Abdullah détruise les hadiths qu'il avait recueillis. L'histoire islamique mentionne l'histoire d'Omar Ibn Al-Khattab qui avait retenu quatre des compagnons du Prophète en raison de leur insistance à raconter des hadiths ; il s'agissait d'Ibn Masoud, Abu Al-Darda, Abu Masoud Al-Anssary et Abu Tharr Al-Ghaffary. Omar traita Abu Hurayra de menteur et le menaça de le renvoyer au Yémen, d'où il venait, s'il n'arrêtait pas de raconter ces mensonges à propos du prophète Mohammed. Il s'arrêta, jusqu'à ce qu'Omar meurt, et il recommença alors.
On raconte aussi qu'Omar avait voulu écrire un recueil des paroles du Prophète, mais qu'il s'était abstenu de peur que les Musulmans choisissent d'abandonner les enseignements du Coran en faveur des hadiths.
«Je voulais écrire le Sun'an, et je me suis souvenu des peuples qui nous ont précédé, ils avaient écrit d'autres livres à suivre et ont abandonné le livre de Dieu. Et je ne remplaçerais jamais, je le jure, le livre de Dieu avec quoi que ce soit d'autre" Jami 'Al-Bayan 1/67
Ali Ibn Abu Talib, le quatrième calife, dit dans un de ses discours : "Je demande instamment à tous ceux qui ont des écrits tirés du Messager de Dieu de rentrer chez eux et de les effacer. Les peuples avant vous ont été anéantis parce qu'ils suivaient les hadiths de leurs savants et délaissaient le livre de leur Seigneur ". (Sunan Al-Daramy)
Le califat d'Omar Ibn Abdul Aziz, le début de la fin
Abu Hurayra a rapporté plus de hadiths que quiconque, y compris Abu Bakr, Omar, Ali et Aïcha qui ont vécu avec le Prophète toute leur vie. En moins de deux ans au côté du Prophète, Abu Hurayra a rapporté plus de hadiths que tous ces compagnons réunis. Il a relaté 5374 hadiths. Ibn Hanbal a cité 3848 de ses hadiths dans son livre. Les califes bien guidés qui ont gouverné la Umma musulmane après la mort du prophète Mohammed ont respecté la volonté du Prophète de ne rien écrire en dehors du Coran et dénoncé toute tentative d'écrire des hadiths. Leur exemple a été suivi pendant les deux premiers siècles après la mort du Prophète. A ce moment, les mensonges au sujet du prophète Mohammed étaient largement répandus et les gens désertèrent le Coran pour se tourner vers les hadiths ; c'est alors que le calife Omar Ibn Abdel-Aziz émit une ordonnance permettant l'écriture de hadiths, en pensant que les hadiths authentiques seraient enregistrés et que cela mettrait un terme aux mensonges circulant sur le prophète Mohammed. Dans sa décision, il ignora les commandements de Dieu dans le Coran et les enseignements du prophète Mohammed, ainsi que les exemples de ses prédécesseurs et l'opposition de la plupart des savants de son temps. Depuis lors, l'Islam s'est déplacé de la religion de Dieu, le Coran, vers les hadiths infâmes qui ont été initialement interdits par Dieu et Son Prophète.
Les premiers écrits de hadiths
Quant à l'idée que les hadiths aient été écrits dès l'époque du Prophète, c'est historiquement correct, mais le Prophète lui-même et ceux qui régnèrent après lui condamnèrent ces écrits et regardèrent ceux qui écrivaient ces hadiths avec mépris. Les livres de hadiths mentionnent que le prophète Mohammed brûla les hadiths collectés, et il était très en colère contre les gens faisant "d'autre livre que le livre de Dieu". Abu Bakr et Omar Ibn Al-Khattab, ont également brûlé des recueils de hadiths.
Cette interdiction des hadiths se poursuivit jusqu'à ce que Omar Ibn Abdel-Aziz permit la rédaction des hadiths et de la sunna, puis de nombreux livres apparurent contenant des hadiths, par exemple : Ibn Greeg, Malik Ibn Anas, Mohammed Ibn Is'haq. Le plus célèbre d'entre eux est le livre de Malik Ibn Anas, "Al-Muwattaa", qui compte environ 500 hadiths. A la fin du deuxième siècle, les livres dits "Masaned" sont apparus, par exemple : le Musnad d'Ahmed Ibn Hanbal qui contient environ 40 000 hadiths. Dans la première moitié du troisième siècle, les célèbres six livres de hadiths apparurent et ce sont les livres utilisés par la plupart des savants de nos jours : 1 - Sahih Bukhari. 2 - Sahih Muslim. 3 - Sunan Abu Dawud. 4-Sunan Al-Tirmidhy. 5-Sunan Al-Nesaay. 6 - Sunan Ibn Majah.
Dans ces livres une nouvelle religion a été écrite, dominant le Coran. En écrivant ces livres, les auteurs ne se sont pas souciés de savoir si les hadiths contredisaient le Coran ou d'autres hadiths, ou même le bon sens. En réalité, ils ont accompli la promesse de Dieu en 6:112-113 :
C'est ainsi que nous assignons à chaque prophète un ennemi, des diables humains et djinns, s'inspirant des paroles enjolivées et trompeuses. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l'auraient pas fait. Laisse-les, eux et ce qu'ils inventent.
Et pour que les cœurs de ceux qui ne croient pas à l'Au-delà s'inclinent vers cela, pour qu'ils s'y complaisent, et qu'ils acquièrent ce qu'ils accomplissent.
Coran, 6:112-113
Combien de hadiths ?
Le nombre de hadiths recueillis et attribués au prophète Mohammed se compte en centaines de milliers, jusqu'à 700 000. La majorité de ces hadiths sont de purs mensonges et fabrications, et ont été rejetés par les premiers savants musulmans qui pensaient pouvoir deviner quel hadith est authentique et lequel ne l'est pas. Penchons-nous sur quelques-uns des célèbres collecteurs de hadiths et sur ce qu'ils collectés :
(1) Malik Ibn Anas recueillit environ 500 hadiths dans son célèbre livre "Al-Muwattaa".
(2) Ahmed Ibn Hanbal recueillit environ 40 000 hadiths, dans son célèbre "Musnad". Il choisit ces 40 000 hadiths parmi 700 000. En d'autres termes, il pensait que 660 000 hadiths étaient non prouvés, mensongers et/ou des fabrications. Cela représente 94% de mensonges et de fabrications.
(3) Bukhari recueillit environ 600 000 hadiths, en accepta 7275 et considéra 592 725 hadiths comme non prouvés, mensongers et/ou fabriqués. Cela représente près de 99% de ce qu'il a recueilli.
(4) Muslim recueillit 300 000 hadiths, n'en accepta que 4000 d'entre eux et en refusa environ 296 000, soit près de 99% de ces hadiths collectés.
Cela nous donne une idée de l'ampleur de la corruption qui est entrée ou a tenté d'entrer dans l'Islam. Maintenant, nous devons comprendre pourquoi Dieu a promis de préserver, de protéger et de sauvegarder son livre qui est décrit comme le seul authentique hadith, le seul hadith acceptable et le meilleur hadith (
39:23,
45:6).
Abu Hurayra et tant de mensonges
Abu Hurayra vint du Yémen dans la septième année de l'Hégire et se convertit à l'Islam. Il resta aux côtés du prophète Mohammed moins de deux ans. Il a rapporté plus de 5000 hadiths, 5374 pour être exact, tout cela en moins de deux ans passés avec le prophète (comparez cela avec les quelques hadiths rapportés par Aïcha, Abu Bakr ou Omar par exemple, après qu'ils aient passé beaucoup plus de temps aux côtés du prophète). La plupart de ses hadiths rapportés sont appelés hadiths "Ahad", c'est à dire des hadiths rapportés par une seule personne, cette personne étant ici Abu Hurayra lui-même. Certains des compagnons du prophète (Sahaba) ainsi que Aïcha, l'épouse du Prophète, l'ont accusé d'être un menteur, et de rapporter des mensonges sur le Prophète juste pour fabriquer des hadiths et gagner un certain statut. Omar Ibn Al-Khattab, le second calife bien guidé menaça Abu Hurayra de l'envoyer en exil s'il ne s'arrêtait pas de propager des hadiths concernant Mohammed ; il s'arrêta jusqu'à l'assassinat d'Omar puis il recommença. Il continua de propager des hadiths pour faire plaisir au calife des Musulmans, y compris du temps où il vivait dans le palais royal de Mu'awiya en Syrie. Abu Hurayra indiqua à son auditoire qu'il leur racontait des hadiths qui, s'il les avait mentionnés du temps où Omar était vivant, lui auraient valu plusieurs coups de fouet.
Abu Jaafar Al Iskafy mentionna que le calife Mu'awiya avait choisit quelques personnes, incluant Abu Hurayra, pour raconter des histoires et des hadiths fabriqués au sujet de Ali Ibn Abu Talib, cousin du prophète, pour le dégrader. Abu Hurayra vécut dans le palais royal de Mu'awiya et le servit notamment à des fins politiques. Il fabriqua certains des hadiths qui rabaissent et insultent Ali Ibn Abu Talib, le faisant passer pour quelqu'un d'inférieur à Abu Bakr, Omar et Othman, uniquement pour le plaisir de Mu'awiya.
Sous le règne de Mu'awiya, de nombreux hadiths, avec l'aide d'Abu Hurayra, furent inventés pour soutenir l'idée que l'on doit obéir à un imam ou un calife, tout comme Dieu ou le Messager, en contradiction avec la règle du Coran qui stipule que tous les sujets doivent être traités démocratiquement par la consultation (il ne faut pas oublier que Abu Hurayra vivait dans le palais royal du calife à l'époque).
Beaucoup de hadiths qui ont été rapporté par Abu Hurayra contredisent d'autres hadiths, y compris ses propres hadiths, et contredisent le Coran et le sens commun.
Abu Hurayra a rapporté des hadiths d'après Kaab Al Ahbar, qui était un juif converti qui tenta d'expliquer le Coran en utilisant les livres corrompus des Juifs. Il a produit quelques-uns des hadiths les plus scandaleux qui soient, en contradiction avec le Coran, créés à partir de fausses histoires de la Torah.
Les historiens islamiques rapportent qu'Abu Hurayra, après avoir reçu le gouvernement de Bahreïn, devint très riche en deux ans, de sorte qu'Omar le rappela et lui dit : "Toi, l'ennemi de Dieu, tu as volé l'argent de Dieu. J'ai fait de toi l'émir du Bahreïn quand tu n'avais même pas une paire de chaussures. D'où as-tu obtenu tout cet argent (400 000 Dirhams) ? L'histoire indique qu'Omar lui pris 10 000 Dirham. (Abu Hurayra n'a reconnu que 20 000 Dirhams)
Abu Hurayra est celui qui est accusé d'avoir le plus fabriqué de hadiths. Aïcha, l'épouse du Prophète, l'a toujours accusé de raconter des histoires inexactes ou incomplètes et des hadiths fabriqués, qu'elle n'avait jamais entendu le Prophète prononcer. Il était aussi connu pour avoir des préjugés envers les femmes et les chiens. Il a produit quelques-uns des hadiths les plus insultants envers les femmes musulmanes, et même des hadiths qui appellent à la mise à mort des chiens.
Aïcha et Abu Hurayra en désaccord
Dans le livre "Taa'oueel Mukhtalaf Alhadith" par Ibn Al-Qutaiba Dinory, il est rapporté qu'Aïcha (la femme du Prophète) a dit à Abu Hurayra : "tu rapportes des hadiths du prophète Mohammed que nous n'avons jamais entendu de sa bouche". Il a répondu (comme Bukhari l'a rapporté) : "Tu (Aïcha) était occupé avec ton miroir et ton maquillage". Elle (Aïcha) lui répondit : "C'est toi qui était préoccupé par ton estomac et ta faim, tu courais après les gens dans les allées, mendiant de la nourriture, et ils t'évitaient et fuyaient, et finalement tu revenais et t'évanouissais devant ma chambre et les gens pensaient que tu étais fou et t'enjambaient".
Le nombre de hadiths recueillis par Abu Hurayra par rapport à Aïcha, Abu Bakr, Omar et Ali (tiré d'un livre intitulé La Littérature des Hadiths : son origine, développement & caractéristiques spécifiques, par Mohammed Zubayr Siddiqui) sont :
1. Abu Hurayra 5374
4. Aïcha 2210
10. Umar Ibn al-Khattab 537
11. Ali Ibn Abi Talib 536
31. Abu Bakr al-Siddiq 142
Comparez le nombre de hadiths recueillis par Abu Bakr à ceux d'Abu Hurayra tout en gardant à l'esprit qu'Abu Bakr a accompagné le Prophète pendant environ 23 ans, alors qu'Abu Hurayra est resté en compagnie du Prophète pendant moins de 2 ans.
Le "Sahih" de Bukhari : exemple de corruption
Beaucoup de Musulmans parlent des hadiths avec un respect qui correspond et dépasse parfois celui accordé au Coran. Bien que le Coran ne laisse aucun doute quant à ce que les croyants doivent utiliser pour la guidance et le bonheur parfait, ceux qui ne croient pas Dieu dans Ses propres paroles trouvent habituellement refuge dans les hadiths et la sunna, bien que ceux-ci aient été condamnés par le Coran à plusieurs reprises. Dieu décrit le Coran comme le "meilleur" hadith (
39:23), et que l'on ne doit croire en aucun hadith autre que le Coran (
45:6 et
7:185).
L'imam Al-Bukhari, ou Bukhari pour faire court, est juste un des nombreux savants qui ont décidé de recueillir les hadiths et la sunna malgré l'interdiction claire, exprimée par le prophète lui-même et tous les califes qui l'ont suivi, de collecter et d'écrire autre chose que le Coran.
Alors que le Christianisme moderne est en grande partie le produit de la corruption et des inventions de Paul, l'Islam sunnite traditionnel, tel que pratiqué aujourd'hui, est le produit de la corruption de la vraie religion qu'est l'Islam par des gens comme Bukhari.
Dès que les musulmans ont déserté le Coran en faveur des livres de hadiths, leur véritable Islam a été corrompu et leur pratique de l'Islam aujourd'hui n'est que le reflet de l'Islam des savants comme Bukhari, Muslim, Nesaay, Tirmidhy, Abu Daoud et d'autres. Ce n'est plus le vrai message que le prophète Mohammed a délivré.
Non seulement Bukhari enfreignit les règles qui, selon lui, il utilisa pour garantir l'authenticité des hadiths, mais ses sentiments personnels, son alliance politique et la haine des gens comme Ali Ibn Abu Talib affecta son choix des hadith à lister dans son livre et ceux à rejeter. Il se souciait moins du contenu des hadiths. Il a listé de nombreux hadiths qui contredisent le Coran, contredisent d'autres hadiths, contredisent le sens commun, insultent Dieu, insultent le prophète Mohammed, insultent les épouses du Prophète et sa famille. La position que Bukhari a pris en ce qui concerne Ali Ibn Abu Talib par rapport à sa position à l'égard de Mu'aawyiah n'est qu'un reflet de la corruption politique de Bukhari et de son parti pris de lister les hadiths qui rabaissent Ali et ceux qui présentent son ennemi Mu'aawyiah comme un homme pur et vertueux malgré sa corruption affichée et son mépris des lois islamiques de base. Bukhari a rapporté de nombreux hadiths dans son livre de gens qui étaient considérés comme menteurs, corrompus et indignes de confiance. Les érudits musulmans qui lui ont succédé ont eu peur d'exposer la vérité et les imperfections de Bukhari et d'autres savants de hadiths et de la sunna comme lui. Prenons un exemple simple, dans le célèbre livre "Al-Mustadrek", l'auteur affirme que Bukhari a listé des hadiths de 434 personnes qui n'ont pas été acceptées par Muslim dans son livre "Sahih Muslim", car indignes de confiance. D'un autre côté Muslim a accepté pour son livre 625 personnes qui ont été refusées par Bukhari.
La corruption de l'Islam par les hadiths et la sunna a commencé peu de temps après la mort du prophète. Ces recueils de soi-disant hadiths et de la Sunna ont été condamnés par Dieu, et également condamnés par le Prophète et les Sahaba (compagnons du Prophète). Cette corruption atteignit son apogée à la fin du deuxième siècle après l'Hégire lorsque les fameux six livres (références) de hadiths furent écrits.
Le messager dit : "Mon Seigneur, mon peuple a pris ce Coran pour une chose délaissée !"
Coran, 25:30
Des hadiths qui insultent le prophète Mohammed
Les recueils de Bukhari et Muslim sont pleins de hadiths honteux qui insultent Dieu, le prophète Mohammed, les Musulmans, l'Islam et aussi l'intelligence de n'importe quel être humain.
Dans cette section, nous allons montrer certaines des insultes faites envers le prophète Mohammed lui-même par les mêmes personnes qui prétendent préserver ses hadiths. Leurs mensonges et leurs fabrications sont évidents, mais ils oser appeler ces fabrications des hadiths "sahih" (authentiques).
Voici quelques exemples :
(1) Les livres Sahih contiennent de nombreuses règles qui contredisent le Coran. Dans un de ces hadiths, le Prophète est dépeint comme quelqu'un qui a désobéi à Dieu en jouant le rôle de législateur, alors que nous savons que le Coran insiste catégoriquement sur le fait que seul Dieu est législateur (
6:114,
66:1). Un de ces hadiths affirme que le Prophète a ordonné une punition pour l'adultère différente de celle autorisée dans le Coran par Dieu. La punition pour l'adultère dans le Coran est donnée en
24:2 et elle est de 100 coups de fouet. Cependant, le hadith, qui est évidemment un mensonge contre le Prophète, donne une peine de lapidation à mort !
Muslim Livre 17, Numéro 4192 :
"Ubada b. as-Samit a rapporté que le messager de Dieu a dit que la punition de l'adultère dans le cas des personnes mariées est de cent coups de fouet puis d'être lapidées (à mort)."
En réponse à cette contradiction flagrante entre le Coran et les hadiths, les partisans des hadiths affirment qu'il y avait un verset dans le Coran qui autorisait la peine de lapidation, mais qu'il a été mangé par une chèvre et donc retiré du Coran ! Quelle insulte envers Dieu, le Prophète et envers l'intégrité de la révélation divine !
(2) Dans les hadiths, on nous dit que le prophète Mohammed avait l'habitude d'avoir des relations sexuelles avec ses femmes, 9 d'entre elles, en moins d'une heure, le jour ou la nuit. Et qu'il lui a été donné la puissance sexuelle de 30 hommes :
Volume 7, Livre 62, Numéro 6:
"Anas: Le Prophète avait l'habitude de faire le tour (d'avoir des relations sexuelles avec elles) de toutes ses femmes en une nuit, et il avait neuf épouses."
Qu'est-ce que ce mensonge honteux a à voir avec le message d'adorer Dieu seul ! Quel genre d'image est-ce que Bukhari essaye de donner du Prophète par ce hadith ? Est-ce que Bukhari comprend que le cœur du message de Mohammed est principalement lié à sa virilité sexuelle ? Est-ce que Bukhari pense que Dieu a envoyé le prophète pour ça ?
De plus, celui qui accepte ce hadith comme étant authentique contribue en réalité à la publication de tels mensonges grossiers contre le Prophète de Dieu.
(3) Dans Bukhari, nous lisons que le Prophète a interdit la Salât à certains moments de la journée ! Cela semble incroyable, car c'est une interdiction qui n'a aucune référence nulle part dans le Coran. En outre, il est totalement absurde de penser qu'un véritable messager interdirait un acte d'adoration envers Dieu à certains moments de la journée !
Bukhari, Volume 2, livre 26, numéro 695 :
Rapporté par Abdullah, qu'il a entendu le Prophète interdisant l'offrande de prières à l'heure du lever et du coucher du soleil.
(4) Dans Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 93, nous lisons l'histoire d'un collier perdu par Aïcha (l'épouse du Prophète), de sorte que le Prophète a demandé à tous les Musulmans avec lui de chercher le collier perdu. Pendant ce temps, l'heure de la prière vint et ils firent leur prière sans ablutions ! Donc, Dieu décida de donner aux Musulmans le Tayyamum (ablutions sèches).
Un autre hadith honteux considéré comme authentique !
Non seulement ce hadith insulte le Prophète en disant qu'il a observé une prière nulle (sans ablutions), mais il implique aussi que la loi de Dieu, dans ce cas la loi des ablutions sèches, a été décrétée par Dieu seulement pour accommoder l'erreur du Prophète, plutôt que la loi de Dieu soit universelle et totalement indépendante des événements liés à l'homme.
(5) Dans Bukhari, Volume 8, livre 82, numéro 796 (
lien), nous lisons:
"Un groupe de personnes appartenant aux tribus Oreyneh et Oqayelh vint voir le Prophète pour embrasser l'Islam, le Prophète leur conseilla de boire de l'urine de chameau. Plus tard, ils tuèrent le berger du Prophète, alors le Prophète les saisit, leur creva les yeux, coupa leurs mains et leurs pieds, et les laissa sans eau dans le désert pour qu'ils meurent".
C'est l'image qui est donnée par les livres de hadiths du Prophète, un homme que Dieu décrit dans le Coran comme étant de haute moralité. Le hadith le dépeint comme un barbare qui crève les yeux des gens et coupe leurs mains et leurs pieds ! Cela sans mentionner sa prescription de boire l'urine de chameau !
Maintenant savons-nous pourquoi Dieu décrit Son livre (le Coran) comme le meilleur hadith ? Savons-nous pourquoi nous ne devons croire rien d'autre que le Coran (
45:6) ?
Seuls les ennemis de Dieu, les ennemis du prophète Mohammed et les ennemis de l'Islam suivent et défendent les livres de hadiths.
Nous savons peut-être maintenant pourquoi Dieu a dit que ce sont les ennemis du Prophète qui fabriqueront ces livres (
6:112) et que les hypocrites seront ceux qui les accepteront et les défendront. Pas étonnant alors que le messager se plaindra à Dieu le Jour du Jugement que les Musulmans ont déserté le Coran (
25:30).
(6) Un des hadiths les plus souvent utilisés pour attaquer l'Islam et le Prophète est le suivant :
Volume 7, Livre 62, Numéro 64:
Aïcha rapporte que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il a consommé son mariage quand elle en avait neuf, puis qu'elle est restée avec lui pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort).
Inutile de dire que, si cela était vrai, ce serait une énorme insulte envers le Prophète et également un cas de maltraitance d'enfant, pour dire le moins. Cette histoire est sans aucun doute un mensonge contre le Prophète et contre Aïcha.
(7) Le Prophète décrit les femmes comme étant tordues !
Volume 7, Livre 62, Numéro 113:
Rapporté par Abu Hurayra : l'apôtre de Dieu a dit : Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait tordue.
Encore un autre hadith qui est sans aucun doute un mensonge contre le Prophète. Ce hadith a les relents d'une culture du désert, masculine, qui traite les femmes comme des êtres inférieurs et de deuxième classe, et non pas les paroles d'un prophète envoyé par Dieu. Encore un autre mensonge fabriqué contre le Prophète.
(8) Le Prophète déclare : "Les meilleures femmes sont celles qui montent des chameaux" !
Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 19:
Rapporté par Abu Hurayra : Le Prophète a dit : "Les meilleures femmes sont celles qui montent les chameaux, ainsi que les justes parmi les femmes de Quraish. Elles sont les plus tendres envers leurs enfants et les femmes les plus protectrices de la propriété de leur mari".
Celles qui montent les chameaux ? Quel profond critère pour évaluer les femmes !
(9) Peut-être l'un des mensonges les plus flagrants contre le prophète est celui qui prétend que celui-ci aurait permis aux couples de se marier pendant quelques jours pour satisfaire leur convoitise !
Volume 7, Livre 62, Numéro 52:
Rapporté par Jabir bin Abdullah bin Salama et Al-Akwa' :
Alors que nous étions dans une armée, l'apôtre de Dieu est venu vers nous et a dit : "Vous avez été autorisé à faire la Mut'a (mariage), alors faites-le." Salama bin Al-Akwa' a dit: l'apôtre de Dieu a dit : "Si un homme et une femme acceptent (de se marier temporairement), leur mariage doit durer trois nuits, et s'ils veulent continuer, ils peuvent le faire, et s'ils veulent se séparer, ils peuvent le faire"
Ce mensonge est double. Tout d'abord, il dépeint le Prophète comme un législateur en dehors de Dieu, ce qui viole un certain nombre de versets coraniques qui confirment que Dieu est le seul législateur, comme
6:114 et
66:1. Deuxièmement, il donne des excuses aux gens d'approcher le mariage avec une attitude totalement différente de celle conçue par Dieu. Le mot "Mut'a", qui se traduit par "mariage de plaisir", est en réalité une forme très subtile et déguisée de prostitution !
Inutile de dire que tous les obstacles placés par Dieu devant l'homme avant qu'il ne puisse divorcer de sa femme comme : attendre une période de 4 mois avant de divorcer (
2:226), demander un conseiller des 2 familles (
4:35), donner à l'épouse une compensation de divorce (
2:241), ne pas expulser la femme de la maison commune (
65:1), tous ces obstacles sont là pour établir le fait que Dieu considère le mariage comme un lien durable entre l'homme et la femme, et non pas comme une rencontre de 3 jours servant à évaluer la performance sexuelle de l'autre !
On peut se demander ce que retire un couple après trois jours de soi-disant mariage, autre que connaître la performance sexuelle de l'autre !
(10) Un autre mensonge flagrant contre le Prophète se trouve dans le hadith ci-dessous. Tout au long du Coran on nous dit que le Prophète Mohammed ne faisait aucun miracle. Et dans d'autres versets, Dieu parle au prophète et lui dit que si les gens demandent des miracles personnels, alors il doit répondre qu'il n'est rien de plus qu'un messager humain sans miracles (voir
17:90-93).
Toutefois, le hadith suivant présente le prophète comme faiseur de miracles impressionnants:
Bukhari, Volume 5, livre 58, numéro 208:
Anas bin Malik: Les habitants de La Mecque ont demandé à l'apôtre de Dieu de leur montrer un miracle. Alors il leur montra la scission de la lune en deux moitiés entre lesquelles ils ont vu la montagne Hiram.
Des exemples de hadiths qui insultent Dieu
Ci-dessous sont présentés des hadiths qui contiennent des insultes envers Dieu.
Il peut être utile de se rappeler d'abord ce que Dieu Tout-Puissant dit de Lui-même dans le Coran :
Les regards ne l'atteignent pas, c'est Lui qui embrasse tous les regards. Il est le Bienveillant, l'Informé.
Coran, 6:103
... Rien n'est comme Lui, ...
Coran, 42:11Lorsque Moïse demanda à voir Dieu, Dieu lui dit qu'il ne pouvait pas Le voir (
7:143).
Maintenant, lisons quelques-unes des fabrications que Bukhari et Muslim ont dans leurs livres, des fabrications attribuées au Prophète et décrivant Dieu :
(1) Dieu apparaît à Ses fidèles et ils Le voient comme ils voient la pleine lune ! (Bukhari, Volume 9, livre 93, numéro 529).
(2) Dieu descend vers le ciel le plus bas tous les soirs.
(3) Dieu mettra son pied sur le feu de l'Enfer lorsqu'il sera plein (Bukhari, Volume 8, livre 78, numéro 654).
(4) Dieu montre sa jambe pour que les croyants Le reconnaissent.
(5) Dieu rit comme les humains ! (Muslim, Livre 1, Numéro 349).
(6) Dieu a cinq doigts, sur le premier il met le ciel, sur le deuxième doigt il met la Terre, sur le troisième il met les arbres, sur le quatrième il met l'eau et la terre et sur le cinquième il met le reste de sa création.
(7) Dieu a un manoir dans le ciel et Mohammed est autorisé à y entrer trois fois par jour.
Ces mensonges et ces fabrications ne sont pas largement diffusés par les savants du hadith, car ils exposent le vrai Bukhari. Ces hadiths dépeignent également l'Islam au lecteur occidental comme une religion médiévale archaïque qui est la fiction de nomades du désert ! Peut-on les blâmer quand ils lisent de tels hadiths puis qu'ils apprennent que les hadiths constituent l'épine dorsale de l'Islam qui est pratiqué dans le monde d'aujourd'hui ?
(ndt: un autre hadith blasphémateur est celui du voyage nocturne, pourtant fondamental pour les Musulmans puisqu'il explique leurs 5 prières quotidiennes ! lire :
Le hadith du voyage nocturne : blasphèmes et diffamations !)
D'autres mensonges et fabrications "Sahîh"
Dans la section suivante, nous allons lire quelques-uns des mensonges et des fabrications les plus scandaleux que les savants appellent hadiths authentiques (sahih). Ils montrent à quel point ces savants étaient désespérés et confus dans la collecte de tout ce qui avait été attribué au Prophète du moment qu'ils étaient satisfaits de l'Isnad (chaîne de transmission) ! Cela a été fait indépendamment du contenu des hadiths. Que cela rentre en contradiction avec le Coran ou le sens commun ne semble pas avoir eu beaucoup d'importance ! Ce qui suit est juste un échantillon de ces mensonges sahih :
(1) Ne croisez pas vos jambes
Gaber Ibn Abdullah a dit : "Le Messager de Dieu a interdit à un homme de croiser une jambe sur l'autre lorsqu'il est couché sur le dos" Muslim
(2) Croisez les jambes
Ebada Ibn Tamim a dit : "son père lui a dit qu'il a vu le Messager de Dieu couché sur le dos tout en croisant les jambes" Sahih Muslim
(3) Ne pas boire debout
Sahih Muslim, Livre 23, Numéro 5017 :
Abu Hurayra a dit : le Messager de Dieu a dit : "Ne buvez pas en position debout, si quelqu'un a oublié et l'a fait, il doit vomir ce qu'il a bu"
(4) Boire debout
Ibn Abbas a dit : "Le Messager de Dieu a bu de l'eau de Zamzam en étant debout ...." Sahih Muslim.
(5) Uriner en position debout
Sahih Muslim, Livre 2, Numéro 522 :
«Le Prophète a uriné en position debout"
(6) Ne pas uriner en position debout
"Le Prophète n'a jamais uriné en étant debout." Hanbal
(7) L'homme à l'image de Dieu
Sahih Muslim, Livre 40, Numéro 6809 :
Abu Hurayra rapporte que le Messager de Dieu a dit : "Dieu l'Exalté et Glorieux a créé Adam à son image"
Un autre mensonge et fabrication rapporté par Abu Hourayra, et accepté par Muslim dans son recueil.
(8) Adam mesurait 60 coudées de haut et 7 coudées de large
Musnad Ahmad:
Abu Hurayra a dit : le Prophète a dit : "Dieu a créé Adam de 60 coudées de haut et 7 coudées de large"
(9) Les femmes, les chiens et les ânes
Sahih Muslim, Livre 4, numéro 1032 :
"Le Messager a dit que la prière est annulée si un âne, une femme ou un chien noir passe devant celui qui prie" !
Quelle insulte grossière faite aux femmes, ces mots pourraient vraiment venir d'un prophète de Dieu ?
(10) La femme est de mauvais augure
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 30 :
"La femme, la maison et le cheval sont de mauvais augure."
Un autre reflet des préjugés contre les femmes qui était un caractère de ceux qui ont fabriqué les hadiths. Le véritable Islam qui est dérivé du Coran donne le plein respect à la femme et n'utilise jamais de telles descriptions.
(11) Distinction ou pas de distinction entre les messagers ?
Sahih Bukhari, Volume 4, Livre 55, Numéro 608 :
Ibn Abbas a dit : le Prophète a dit : "Personne ne devrait dire que je suis meilleur que Younus (Jonas)" Ibn Matta
Malgré le hadith ci-dessus, nous constatons que les livres de hadiths sont pleins d'histoires qui font du prophète Mohammed quelqu'un de meilleur que tous les autres prophètes et êtres humains. Ces hadiths contredisent le hadith ci-dessus et sont aussi en contradiction avec les enseignements du Coran. Le Coran contient un ordre clair envers tous les croyants de ne faire aucune distinction entre les messagers de Dieu (
2:285). Ceux qui ont eu la prétention de suivre les livres de hadiths ont commodément ignoré les hadiths qui appellent les croyants à ne pas faire de distinction entre les messagers.
(12) Insulte à Dieu
Sahih Bukhari :
"Le Jour du Jugement, Dieu ouvrira sa jambe et montrera sa cuisse au Prophète."
"Dieu va montrer sa jambe aux croyants et ils se prosterneront."
(13) Encore des insultes envers les femmes, et non-sens
Sahih Bukhari et Muslim:
Abu Hurayra a dit : le Messager de Dieu a dit : "Si ce n'était pas pour les Juifs (enfants d'Israël), la nourriture ne se serait jamais détériorée et la viande n'aurait jamais mal tournée (pourriture, décomposition ou gâchée), et si ce n'était pas pour Eve, aucune femme n'aurait jamais trompé son mari".
Encore une fois un blasphème contre Dieu et Son prophète. Insulter les femmes et les chiens est une caractéristique d'Abu Hurayra. Il est impossible qu'un prophète de Dieu ait pu dire une telle absurdité. Pourtant, ce hadith est l'un de ceux considérés comme authentique (sahih) par les savants du hadith ! Il est évident que Abu Hurayra, qui a fabriqué ce hadith, était tellement ignorant qu'il ne savait pas que la nourriture pourrit en raison de germes et que c'était le cas bien avant la création des Juifs. Quant à Eve, le Coran n'a jamais blâmé Eve pour le péché qu'Adam et Ève ont commis ensemble. Blâmer toutes les femmes dans le monde pour un péché qu'Eve aurait soi-disant commis est contre l'enseignement coranique de base qui stipule qu'aucune âme n'est responsable pour les péchés d'une autre (
6:164).
(14) Les femmes et le leadership
Sahih Bukhari:
Abu Bakara rapporte que le Messager de Dieu a dit : "Toute communauté dont le chef est une femme ne réussira jamais"
Un autre mensonge au nom du Prophète qui n'a pas le soutien du Coran. Ce hadith prouve réellement la corruption de l'imam Al-Bukhari lui-même qui a accepté ce hadith de Abu Bakara, un homme connu pour avoir menti et qui a été puni en public par Omar Ibn Al-Khattab.
Ces mensonges sur les femmes peuvent expliquer pourquoi de nombreuses communautés islamiques qui prennent les hadiths comme une deuxième source de loi traitent toujours les femmes comme des êtres inférieurs aux hommes, et pourquoi les femmes dans ces communautés obtiennent rarement des postes politiques élevés. Ce hadith n'a pas le soutien du Coran. Nous lisons dans le Coran l'histoire de la reine de Saba, qui a embrassé l'Islam et qui a mené une grande nation.
(15) Tuez les chiens
Muwatta de Malik, livre 54, numéro 54.5.13:
"Malik rapporta de Nafi à partir de Abdullah Ibn Omar que le Messager de Dieu a ordonné de tuer tous les chiens (autres que les chiens de berger ou chiens de chasse)".
Recueil d'Ibn Hanbal : Le Messager de Dieu a dit : "Tuez tous les chiens noirs, parce que ce sont des démons"
Une autre absurdité et une insulte envers l'Islam et le Prophète...
(16) Satan urine dans vos oreilles
Sahih Muslim et Sahih Bukhari:
Abu Hurayra a dit : "Le Messager de Dieu a mentionné qu'un homme a dormi toute la nuit (qu'il n'a donc pas fait sa prière). Il a dit que Satan avait uriné dans ses oreilles".
(17) Satan rit quand vous bâillez
Sahih Bukhari, Volume 4, livre 54, numéro 509:
Abu Hurayra a dit : le Prophète a dit : "Le bâillement est de Satan. Si vous êtes sur le point de bâiller, vous devriez essayer d'arrêter autant que possible. Si vous bâillez, Satan va rire".
(18) Le diable pénètre par la bouche
Sahih Muslim, Livre 42, Numéro 7130:
"Le fils d'Abou Saïd al-Khudri a rapporté sous l'autorité de son père que le Messager de Dieu a dit : Quand l'un de vous bâille, il doit garder sa bouche fermée avec l'aide de sa main, car sinon le diable y pénètre"
Une autre absurdité d'un hadith sahih !
(19) Satan dort dans le fond de votre gorge
Sahih Bukhari et Sahih Muslim:
Abu Hurayra a rapporté que le Prophète a dit : "Quand quelqu'un se réveille de son sommeil, il/elle doit nettoyer son nasopharynx (arrière de la gorge), (en prenant de l'eau dans la bouche et en se gargarisant avec) trois fois, parce que Satan passe la nuit dans le nasopharynx.
Encore une autre absurdité d'Abu Hurayra acceptée par les savants des livres Sahih !
(20) Satan pète fort
Sahih Muslim et Bukhari:
Abu Hurayra a rapporté que le Prophète a dit : "Lorsque l'appel à la prière est fait, Satan se retourne pour péter très fort pour qu'il n'entende pas l'Adhan (appel à la prière). Quand l'adhan est terminé Satan se retourne..."
On peut se demander, comment quelqu'un peut-il croire que le Prophète qui a été envoyé par Dieu ait pu prononcer de telles paroles, ou qu'est-ce que ces mots ont à voir avec la religion qui enseigne l'adoration de Dieu seul !
(21) Satan et l'âne
Sahih Muslim, Sahih Bukhari :
Abu Hurayra a rapporté que le Prophète a dit : "Lorsque vous entendez un âne braire, cherchez alors refuge auprès de Dieu contre le diable car l’âne a vu un diable. Lorsque vous entendez le chant du coq, demandez à Dieu Ses Bienfaits car le coq a vu un ange."
Une autre absurdité fabriquée ! Une autre insulte au prophète Mohammed par ceux qui prétendent le respecter, tout en lui attribuant des paroles absurdes dans les livres de hadiths dits Sahih.
(22) Les femmes en Enfer
Bukhari, Volume 1, Livre 2, Numéro 28:
Rapporté par Ibn Abbas, le Prophète a dit : "J'ai regardé en Enfer et la majorité de ses habitants étaient des femmes."
Dans Bukhari Volume 1, Livre 6, numéro 301, il est expliqué que la majorité des femmes se retrouvent en enfer parce qu'elles ne respectent pas leurs maris !
Le Coran ne soutient absolument pas l'idée étrange qui implique qu'un critère pour atteindre le paradis est l'obéissance au mari ! Les seuls critères pour atteindre le ciel est la croyance en Dieu, en s'abstenant de l'adoration des idoles et en observant la justice. Les deux hadiths ci-dessus sont évidemment le produit de la culture des Arabes de l'époque et de la manière dont ils traitent les femmes comme des êtres inférieurs qui doivent toujours être subordonnées à leurs maris ! Certains imams prêchent ouvertement aujourd'hui encore ces faux concepts. Beaucoup d'entre eux considèrent la femme comme étant une distraction et une tentation vers le péché !
(23) Les habitants du Paradis sont surtout les pauvres !
Dans Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 124, nous lisons que la majorité des habitants du Paradis sont les pauvres !
Là encore, voilà un autre hadith (considéré comme authentique) qui contredit clairement le Coran. Le Coran enseigne que les habitants du Paradis sont les plus justes. La justice est totalement indépendante de la richesse d'une personne. Car la justice peut être maintenue par de multiples moyens, et pas seulement par des dépenses monétaires. Par ailleurs, le Coran enseigne que Dieu pardonne tous les péchés de ceux qui s'abstiennent de Lui associer quoi que ce soit (
4:48) et qui L'adorent sincèrement. Cela confirme une fois de plus qu'être pauvre ou être riche n'enverra jamais une personne en Enfer, ni ne sauvera une personne de l'Enfer.
(24) Moïse nu
Sahih Bukhari, Volume 1, Livre 5, Numéro 277:
Abu Hurayra a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Les enfants d'Israël avaient l'habitude de prendre un bain en se regardant les uns les autres alors qu'ils étaient complètement nus, tandis que Moïse prenait son bain à l'écart, seul. Ils ont dit, pourquoi Moïse ne prend-il pas son bain avec nous, peut-être qu'il a de grandes testicules ? Un jour, Moïse alla prendre un bain, et mit ses vêtements sur un rocher. Le rocher prit ses vêtements et s'enfuit. Moïse couru nu après le rocher lui criant de lui donner ses vêtements. Les enfants d'Israël regardèrent Moïse nu et dirent : Par Dieu, il a l'air normal. Moïse prit ses vêtements du rocher et la battit"
La question évidente est : comment une personne qui se prétend être Musulmane peut-elle croire que le prophète Mohammed aurait prononcé ces paroles ??
(25) Maudit soit la femme
Sahih Bukhari, Volume 4, livre 54, numéro 460 :
Abu Hurayra a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Si un homme appelle sa femme dans son lit pour un rapport sexuel et qu'elle refuse, et qu'il dorme la nuit en colère contre elle, elle sera maudite par Dieu et les anges jusqu'au matin."
La même absurdité se retrouve dans Bukhari, Volume 7, Livre 62, Numéro 121.
Un autre hadith absurde qui traite les femmes comme des objets de satisfaction plutôt que comme des partenaires dans un lien de mariage. Ce hadith ne se rapproche même pas de loin des enseignements de Dieu dans le Coran où la relation entre un homme et son épouse est construite sur l'amour et le respect mutuels.
Parmi Ses signes, Il a créé pour vous, à partir de vous-mêmes, des épouses pour que vous viviez en tranquillité auprès d'elles, et Il a mis entre vous de l'affection et de la compassion. En cela il y a des signes pour des gens qui réfléchissent.
Coran, 30:21(26) Se lécher les doigts et les assiettes
Sahih Muslim, Livre 23, numéros 5037 à 5044
On pourrait penser que des sujets tels que la croyance et la justice seraient ceux auxquels le plus d'importance aurait été donné dans les Livres Sahih, mais étonnamment, nous trouvons d'autres sujets triviaux d'égale importance.
Dans le Sahih Muslim, nous trouvons pas moins de 8 hadiths qui prônent l'importance de se lécher les doigts après avoir terminé un repas !!!
Hadith 5043 dit :
"Abu Hurayra a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Quand l'un de vous mange, vous devez vous lécher les doigts parce que vous ne savez pas où se trouvent les bénédictions (Baraka)".
On reste sans voix après la lecture de tels déchets et on se demande comment des millions de Musulmans peuvent croire que ces absurdités peuvent être l'essence de notre belle religion.
(27) Satan mange avec la main gauche
Sunan Abu Dawud, Livre 27, Numéro 3768:
Umar Ibn Abu Salamah a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Si l'un de vous mange, vous devriez manger avec la main droite, et boire avec la main droite, parce que Satan mange et boit avec sa main gauche."
(28) Pourquoi les bébés pleurent-ils?
Sahih Muslim:
Abu Hurayra a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Chaque nouveau-né de la descendance d'Adam est touché par Satan lors de sa naissance, c'est pourquoi il/elle commence par pleurer. La seule exception était Jésus et sa mère".
(29) Les jours de la semaine et la création
Sahih Muslim, Livre 39, Numéro 6707:
Abu Hurayra a dit : "Le Messager de Dieu me prit par la main et dit : Dieu a créé la terre le samedi, les montagnes le dimanche, les arbres le lundi, les abominations le mardi, la lumière le mercredi, les animaux le jeudi et Adam vendredi après-midi".
Un autre hadith absurde qui défie toutes les connaissances scientifiques.
(30) Dieu S'établit sur le trône le septième jour
Al-Nesaay:
Abu Hurayra dit : "Dieu a créé les cieux et la terre en six jours puis S'est solidement établi sur le trône le septième jour."
L'addition de ce 7ème jour par Abu Hurayra est juste une histoire qu'il entendit de son ami juif qui l'influença à propager beaucoup de faux hadiths tirés de fabrications de la Torah altérée. Cette fausse déclaration est une manipulation de
7:54.
(31) Pour les épouses, une voie facile vers le Paradis
Al-Tirmidhy:
Um Salma a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Si une femme meurt alors que son mari était satisfait d'elle, elle entrera au Paradis."
Inutile de dire que les critères coraniques d'admission au Paradis sont la croyance en Dieu ainsi que la justice. L'obéissance au mari est un critère que l'on ne trouve nulle part dans le Coran.
(32) Le mari comme un dieu
Sunan Abu Dawud, Livre 13, Numéro 2453:
Abou Saïd Al-Khudari a rapporté que le Messager de Dieu a dit : "Une femme ne doit pas jeûner, sauf avec la permission de son mari."
Encore une fois nous notons la contradiction entre les hadiths et le Coran. Nulle part dans le Coran n'est donné au mari le pouvoir d'autoriser ou d'empêcher sa femme d'observer ses devoirs religieux ! Ces droits sont autorisés par Dieu et sont totalement indépendants de la relation entre un homme et sa femme, ou d'ailleurs, de toutes les relations humaines.
(33) Les péchés des Musulmans sont transférés aux Juifs et aux Chrétiens
Sahih Muslim, Livre 37, Numéro 6666:
"Abu Burda a dit que son père a dit que le Messager de Dieu a dit : "Le Jour Dernier, certains Musulmans viendront avec des péchés aussi haut que des montagnes, mais Dieu leur pardonnera ces péchés et les transfèrera aux Juifs et aux Chrétiens".
Ce hadith fabriqué entre en contradiction avec les enseignements du Coran comme indiqué en
6:164, où chaque âme n'est responsable que de ce qu'elle a fait, et contredit aussi
3:199, où Dieu confirme que certains d'entre les Juifs et les Chrétiens sont des croyants en Dieu et qu'ils recevront leur récompense de leur Seigneur.
(34) Un Musulman mort signifie un Juif en Enfer
Sahih Muslim:
Burda a raconté que son père a dit que le Messager de Dieu a dit : "Chaque fois qu'un Musulman meurt, Dieu met dans le feu de l'Enfer un Juif ou un Chrétien."
(35) Crachez sur votre côté gauche
Sahih Bukhari, Volume 4, livre 54, numéro 513:
Abu Qatada a dit que le Prophète a dit : "Le bon rêve vient de Dieu et le mauvais rêve vient de Satan. Si l'un de vous a un mauvais rêve, vous devez cracher sur votre gauche et chercher refuge auprès de Dieu contre Satan."
Sans commentaire !
(36) Ne crachez pas en face de vous, Dieu est là
Sahih Bukhari, Volume 8, livre 73, numéro 132:
"Abdulla Ibn Omar a dit que le Messager de Dieu a vu une fois un crachat sur le mur de la Qibla, il l'a nettoyé puis est venu aux gens et leur a dit : si vous êtes en train de prier ne crachez pas en face de vous, car c'est là qu'est Dieu quand vous priez."
Évidemment, celui qui a fabriqué ce mensonge contre le prophète a oublié que Dieu n'est pas une personne qui peut être située à un endroit, Dieu est partout.
(37) Crachez sous votre pied gauche
Sahih Bukhari, Volume 2, livre 22, numéro 305:
Anas : Le Prophète a dit : "Quand l'un de vous est en prière, il parle en privé avec son Seigneur et donc il ne doit ni cracher en face de lui, ni sur son côté droit mais à sa gauche sous son pied gauche."
(38) Lorsque vous crachez, frottez le crachat avec votre chaussure gauche
Sahih Muslim:
Abdulla Ibn al-Shakheer a dit que son père a dit : je priais avec le Messager de Dieu et je l'ai vu cracher puis frotter son crachat avec sa chaussure gauche.
Est-ce la raison pour laquelle les savants des hadiths nous disent que sans hadith l'Islam est perdu ? Est-ce parce que les hadiths nous donnent toutes les instructions nécessaires sur la façon de cracher et où cracher ?
(39) Plonger la mouche dans sa nourriture
Sahih Bukhari Volume 7, Livre 71, Numéro 673:
Abu Hurayra a dit que le Messager de Dieu a dit : "Si une mouche tombe dans votre bol, vous devriez l'immerger complètement dans le liquide, parce que dans l'une des ailes se trouve la maladie et dans l'autre aile se trouve la guérison."
Quel grand conseil médicinal pour une hygiène parfaite !
(40) Ne construisez pas de mosquées sur les tombes
Ils ne suivent même pas leurs propres hadiths !
Sahih Bukhari, Volume 2, livre 23, numéro 472:
Abu Hurayra a dit que le Messager de Dieu a dit : "Maudits soient les Juifs et les Chrétiens, ils ont fait des tombes de leurs Prophètes des masjids (lieux de culte)."
Alors, qu'est-ce que les Musulmans ont fait avec la tombe de Mohammed après sa mort ? Tout en prétendant croire en ce qui est écrit dans ces livres de hadiths, ils ont construit une mosquée sur sa tombe. En outre, on trouve dans le Coran qu'il n'est fait mention que d'une seule masjid sacrée (haram), qui est la Kaaba à La Mecque. Cependant, les Musulmans qui ont idolâtré le Prophète contre sa volonté ont élevé sa mosquée pour être la deuxième mosquée sacrée, ils ont maintenant deux mosquées sacrées qu'ils appellent "Al-Haramayn".
(41) Les femmes devraient allaiter les hommes adultes!
Sahih Muslim, Livre 8, numéro 3425:
Aïcha a rapporté que Salim, l'affranchi d'Abu Hudhayfa, vivait avec lui et sa famille dans leur maison. Elle (la fille de Suhayl et l'épouse d'Abu Hudhayfa) vint auprès du Messager de Dieu et dit : "Salim a atteint la puberté, il commence à comprendre ce que les hommes comprennent (puberté), il entre dans notre maison librement, et je pense qu'Abu Hudhayfa se sent gêné par cette situation." Le Messager de Dieu lui dit : "Allaite-le et tu lui seras interdite, et le sentiment d'aversion qu'il éprouve dans son cœur disparaîtra." Elle revint plus tard et dit : "Je l'ai allaité et ce qu'il y avait dans le coeur d'Abu Hudhayfa a disparu."
Ce hadith Sahih (authentique) est aussi rapporté dans le Sunan d'Abu Dawud, le Muwatta de l'Imam Malik et par Ibn Majah.
Le Dr Izzat Attya, chef du département de hadith d'Al-Azhar, qui est l'Université islamique la plus prestigieuse au monde, a émis une fatwa (décret religieux) déclarant qu'il est légitime pour une femme musulmane qui travaille d'allaiter son collègue masculin pour éviter le péché de "khulwa" (être seule en compagnie d'un homme inconnu).
Le savant contemporain des hadiths, largement acclamé, feu Cheikh Al-Alabani, ne voyait rien de mal dans ce hadith. Dans un discours sur bande audio de douze minutes, il déclara : "En ce qui concerne ce hadith, personnellement, je ne vois aucune objection à un homme d'être nourri directement à partir du mamelon. Mais si jamais quelqu'un se sent mal à l'aise avec quelqu'un se nourrissant au sein de sa femme (même s'il ne voit que le mamelon), il pourrait opter pour une autre façon, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'une tasse !
Sheikh Al Obeikan, un conseiller à la cour royale et consultant pour le Ministère de la Justice en Arabie Saoudite, a déclaré que les femmes qui sont en contact régulier avec des hommes, et qui ne sont pas leurs parents, devraient leur donner du lait maternel afin d'en faire leurs proches.
Les remarques de Obeikan ont été suivies par une annonce faite par un autre religieux saoudien, Abi Ishaq Al Huwaini, qui a demandé aux femmes d'autoriser les hommes à téter le lait directement à partir de leurs seins.
D'autres personnalités religieuses ont essayé d'adoucir le caractère scandaleux de ce hadith en disant que la personne du hadith n'avait bu que du lait d'un ustensile et non à partir de la poitrine d'Aïcha !
C'est évidemment une mauvaise excuse car le mot arabe utilisé dans le hadith est "Arde'ee" qui signifie téter/donner le sein, cela ne signifie pas lui permettre de boire dans un ustensile !
Inutile de dire que ce hadith contredit toutes les mesures de la décence dans le Coran. Le Coran ordonne aux femmes de couvrir leurs seins (
24:31) et absolument pas d'allaiter les hommes adultes !
Ce hadith est un mensonge flagrant contre le Prophète, et ceux qui croient un tel hadith sont ceux qui n'ont pas le moindre respect pour l'intégrité du Prophète (malgré le fait qu'ils prétendent le contraire).
Conclusion
Ce ne sont là que quelques exemples pour démontrer les mensonges qui ont été fabriqués contre le prophète Mohammed et la façon dont ces hadiths fabriqués dépeignent le Prophète comme un homme qui aurait publié des enseignements qui contredisent le Coran sur de nombreux sujets. Cela démontre également la prophétie donnée par Dieu dans le Coran sur la manière dont Satan fabriquera de belles paroles et les attribuera aux prophètes de Dieu, et comment les dénégateurs respecteront ces faux hadiths :
C'est ainsi que nous assignons à chaque prophète un ennemi, des diables humains et djinns, s'inspirant des paroles enjolivées et trompeuses. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l'auraient pas fait. Laisse-les, eux et ce qu'ils inventent.
Et pour que les cœurs de ceux qui ne croient pas à l'Au-delà s'inclinent vers cela, pour qu'ils s'y complaisent, et qu'ils acquièrent ce qu'ils accomplissent.
Coran, 6:112-113Les véritables croyants obéiront au commandement de Dieu et ne respecteront aucun autre hadith que le Coran :
Voici les versets de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors en quel hadith, après Dieu et Ses versets, croiront-ils ?
Coran, 45:6(également :
7:185,
77:50 et
31:6)
De tout ce qui précède, nous pouvons maintenant comprendre la raison pour laquelle le Messager de Dieu se plaindra à Dieu, le Jour du Jugement, que les Musulmans ont déserté le Coran :
Le messager dit : "Mon Seigneur, mon peuple a pris ce Coran pour une chose délaissée !"
Coran, 25:30
Article original : The history of hadith Des millions de musulmans du monde entier ont été élevés à croire que les collections de hadiths de Bukhari et Muslim fournissent les paroles authentiques et les enseignements du prophète Mohammed. Ces deux collections ont été étiquetées "Sahih" (authentique). La majorité de ces hadiths présente une chaîne de narrateurs selon une méthode de bouche à oreille qui rapportent les paroles du Prophète (par exemple A dit que B a dit que C ... a dit que G a dit que le Prophète a dit). Souvent, la chaîne s'étend à sept noms, voire plus, mais pour une raison quelconque les partisans des hadiths jugent toujours que ces hadiths sont les paroles authentiques et sincères du Prophète ! Selon une logique extrêmement naïve, il est supposé que chaque personne dans la chaîne était non seulement tout à fait honnête, mais qu'elle avait une mémoire surhumaine pour lui permettre de raconter avec précision des faits qui ont eu lieu cent ou deux cents ans plus tôt ! Comment en sont-ils arrivés à cette conclusion ?
Les partisans des hadiths ont mis au point des critères très simples pour l'évaluation de tout hadith. Pour eux, la validité d'un hadith dépend de l'intégrité du narrateur ! Ils nous diront que le hadith n°374 (par exemple) est un véritable hadith parce qu'il a été vérifié que le narrateur avait bon caractère !
Gardant à l'esprit que ces narrateurs vécurent il y a 14 siècles, nous pouvons demander : ont-ils été vérifiés par les contemporains de leur époque, par les savants du hadith aujourd'hui ou par qui ? Inutile de dire que le fait d'approuver l'intégrité de 6 ou 7 narrateurs qui ont transmis une histoire à travers une chaîne de bouche à oreille, et qui ont tous vécu il y a 14 siècles, et que nous n'avons jamais vu ou entendu parler (à l'exception des livres de hadiths eux-mêmes) est très naïf, pour dire le moins !
Mais ce n'est pas tout, même si l'intégrité de chacun dans la chaîne ne peut être remise en cause, que dire des erreurs qui se produisent seulement par l'effet du bouche à oreille ?
Pour la démonstration de ce concept, lire :
Le 'téléphone arabe'Au vu de ce qui précède, le bon sens implique que nous ne devons pas tenir compte de ce processus absurde. Ces critères auraient du être jetés depuis longtemps. Ils sont totalement douteux et tout simplement inacceptables. Il semble absurde que le critère évident (et en fait le seul fiable) permettant de tester l'authenticité d'un hadith ait été ignoré !
Puisque l'authenticité du Coran, étant la parole non corrompue de Dieu, n'est pas un sujet de discorde parmi les Musulmans, alors il serait plus logique d'évaluer l'authenticité d'un hadith en déterminant si ce hadith est en harmonie avec la vérité coranique ou s'il est en violation de la vérité coranique. Malheureusement, les savants du hadith ne sont pas intéressés de savoir si un hadith contredit le Coran ou non, car si un tel cas de figure survient, ils vont rapidement dire que le verset coranique (qui contredit le hadith) a été abrogé !
Pour plus de détails sur ce grand mensonge contre le Coran, lire :
Le mensonge de l'abrogation dans le CoranDe tout temps, les chercheurs auraient dû vérifier le contenu des hadiths eux-mêmes plutôt que la référence grotesque au caractère des narrateurs !
Il faut souligner ici que vérifier l'authenticité des hadiths n'a pas pour but d'approuver les hadiths comme source de lois religieuses. Le lecteur du Coran doit être bien conscient que Dieu n'autorise que le Coran comme source de lois religieuses :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114Tester l'authenticité des hadiths n'est pertinent qu'à des fins historiques et pour le bénéfice de ceux qui souhaitent faire des recherches sur la vie du Prophète. Après tout, comme nous le verrons plus tard, le Prophète lui-même avait interdit aux gens d'écrire ou de documenter ses hadiths, ce qui rend l'ensemble des collections de hadiths une affaire très douteuse.
En conséquence, et si nous essayons d'appliquer les seuls critères logiques pour tester les hadiths (leur conformité avec le Coran), nous sommes immédiatement confrontés à de graves contradictions entre un grand nombre de hadiths, d'une part, et entre le Coran, d'autre part. Cependant, si nous acceptons que le Prophète de Dieu n'aurait jamais enseigné quoi que ce soit en violation ou en contradiction avec le Coran, alors nous devons conclure que tout hadith qui contredit le Coran, et qui est attribué au Prophète, est en réalité un mensonge et une fabrication dont le prophète est innocent.
Notre point de départ est d'examiner les deux hadiths contradictoires suivants :
Dans le premier hadith il est rapporté que le Prophète dit à son peuple, peu avant sa mort :
«Je vous ai laissé le Coran et ma sunna"
Pourtant, dans un autre hadith, le Prophète dit à son peuple le contraire :
"N'écrivez rien de moi excepté le Coran. Quiconque a écrit autre chose que cela devrait l'effacer" (Ahmed, Vol. 1, page 171 ; également Sahih Muslim)
Conformément au fait d'accepter le Coran comme le meilleur critère pour juger de l'authenticité d'un hadith, penchons-nous sur ces deux hadiths et déterminons lequel des deux est en harmonie avec les enseignements du Coran.
Pour ce faire, il est indispensable de se référer à un certain nombre de versets coraniques :
1 - Le Coran confirme que la seule sunna est la sunna de Dieu. Nulle part dans le Coran il n'est fait mention d'une sunna de Mohammed !!
Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu.
Coran, 33:62, et :
35:43,
48:232 - Le Coran ordonne à tous les Musulmans de ne suivre que le Coran. Cet ordre se retrouve dans de nombreux versets, en voici quelques exemples :
Voici les versets de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors en quel hadith, après Dieu et Ses versets, croiront-ils ?
Coran, 45:6
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? ...
Coran, 6:114
Un Livre qui est descendu sur toi, qu'il n'y ait aucune gêne dans ton cœur à son sujet, afin que tu avertisses par lui, un rappel pour les croyants.
Suivez ce qui est descendu sur vous, de la part de votre Seigneur, et ne suivez aucun allié en dehors de Lui. Vous vous rappelez peu !
Coran, 7:2-3Les versets coraniques ci-dessus confirment les éléments suivants :
a- Que la sunna de Dieu est la seule sunna.
b- Que Dieu nous ordonne de ne suivre que le Coran comme source de loi religieuse.
En conséquence, nous devons conclure que le prophète de Dieu n'a pu en aucun cas prononcer des paroles à l'encontre des commandements et des paroles de Dieu, et qu'il n'a pu affirmer avoir sa propre sunna que les croyants devraient suivre.
Immédiatement, nous devons jeter le hadith qui dit : "Je vous ai laissé le Coran et ma sunna".
Les mots coraniques ci-dessus prouvent de façon concluante que le prophète Mohammed n'a jamais pu prononcer ces paroles. Ce hadith viole le Coran et doit être considéré comme une invention et un mensonge contre le Prophète.
Les mots coraniques ci-dessus confirment également que le deuxième hadith peut être considéré comme authentique, car il est en harmonie avec les paroles du Coran.
Nous savons que, de tous les recueils de hadiths considérés comme "sahih" (authentiques) aujourd'hui, le recueil de Bukhari a été le premier à être documenté. Mais Bukhari est né en l'an 194 après l'Hégire. Pour plus de détails sur l'histoire des hadiths, lire :
L'histoire des HadithsLe but de cet article est de montrer de nombreux exemples de contradictions très claires entre les différents hadiths qui sont décrits par les savants du hadith comme "sahih" (authentique) et le Coran. Cela devrait démontrer au lecteur que le prophète Mohammed est totalement innocent des milliers de hadiths fabriqués qui lui sont faussement attribués.
Remarque importante : il est habituel que les adeptes des hadiths tentent de discréditer quiconque met en doute l'authenticité des hadiths. Immédiatement, ils l'accusent de ne pas accepter le prophète Mohammed comme le messager de Dieu, et de bien d'autres accusations infondées ! Toutefois, s'il peut être prouvé que ces hadiths qu'ils appellent "sahih" contiennent d'innombrables contradictions avec le Coran, alors cette recherche, en réalité, devient une véritable défense de l'intégrité et de la pureté du prophète Mohammed, et non le contraire. Cette recherche vise à démontrer que le prophète Mohammed n'aurait jamais prêché tout ce qui contredit ce que le Coran enseigne, et cela le disculpe automatiquement de tous ces hadiths fabriqués.
Il n'est pas possible de détailler tous les hadiths contradictoires vu leur nombre si important, mais les hadiths suivants sont un bon choix de ces contradictions flagrantes :
Les contradictions des hadiths
Article original : Hadith not from prophet
Interprétations erronées
Il n'y a personne parmi vous qui n'y sera présenté (wareduha). Il s'agit, pour ton Seigneur, d'un arrêt irrévocable.
Coran, 19:71Certains interprétateurs, qui tirent la majorité de leurs convictions des hadiths, même s'ils entrent en contradiction avec la vérité coranique, ont adopté la croyance selon laquelle tous les Musulmans sont destinés à entrer en Enfer un certain temps jusqu'à ce que le prophète Mohammed les en sorte avec son intercession ! Il va de soi que cette affirmation est fondée sur un hadith inventé ainsi que sur une interprétation erronée du verset coranique ci-dessus. Nous allons aussi voir que cette doctrine viole un certain nombre de vérités coraniques.
Tout d'abord, analysons le verset 19:71 pour déterminer la signification exacte de ses mots.
Le mot-clé du verset est le mot "wareduha".
Ce mot a été faussement interprété pour signifier "y entrer", la particule "y" faisant référence à l'enfer. Cette référence à l'enfer est correcte, car si nous lisons les versets précédents :
Par ton Seigneur ! Nous les rassemblerons, eux et les diables. Puis, Nous les ferons venir autour de l'Enfer, agenouillés.
Puis, Nous arracherons de chaque groupe ceux d'entre eux qui étaient les plus arrogants envers le Tout-Puissant.
Puis, c'est Nous qui connaissons mieux ceux qui méritent d'y être brûlés.
Coran, 19:68-70Le contexte est bien l'Enfer. Mais est-ce que le mot "wared" signifie vraiment "entrer" ?
Le mot "wared" dérive de la racine (ورد) qui signifie : s'abreuver, advenir, venir à, arriver dans un lieu, parvenir à, surprendre qqn, avoir lieu, se produire, se présenter, survenir, apparaître, fleurir.
Comme d'habitude, le meilleur moyen de déterminer le sens exact d'un mot coranique est d'examiner d'autres versets dans le Coran où le même mot est employé, et d'essayer de trouver un sens commun qui satisfait tous les versets.
Examinons le verset suivant :
Lorsqu'il arriva (warada) au point d'eau de Madyan, il y trouva une communauté de gens qui donnaient à boire, et il trouva aussi deux femmes se tenant à l'écart. Il dit : "Que se passe-t-il ?". Elles dirent : "Nous ne donnerons à boire que lorsque les bergers seront partis. Notre père est fort âgé".
Coran, 28:23On comprend bien que ce verset, qui parle de Moïse, ne dit pas "quand il fut entré dans l'eau de Madyan" ! Si on interprète le mot "warada" correctement comme "passé par" ou "arrivé" alors on comprend mieux la phrase.
Ainsi, le verset 19:71 indique que tous les croyants doivent arriver devant l'enfer et le voir. Cela est différent d'entrer physiquement en enfer. Le mot "wareduha" est différent du mot arabe "dakhel" qui signifie
entrer et qui est constamment utilisé pour relier les incrédules avec l'enfer, comme :
Votre Seigneur dit : "Invoquez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui sont trop orgueilleux pour M'adorer entreront (Sa Yadkholoon) en Enfer, humiliés".
Coran, 40:60Le choix délibéré des mots de Dieu Tout-Puissant d'utiliser le mot "dakheloon" (qui signifie entrer) quand le sujet est les incrédules, et le mot "wareduha" (parvenir à) quand le sujet est les croyants est évident et très significatif.
Nous devons maintenant nous interroger sur le fait que tous les croyants doivent passer près de l'enfer et le voir.
Nous lisons dans la sourate 39 comment les croyants témoigneront le Jour du Jugement que la promesse de Dieu était véridique :
Ils ont dit : "Louange à Dieu qui a tenu Sa promesse envers nous et nous a fait hériter de la terre. Nous allons nous installer dans le Paradis là où nous voulons". Que la récompense de ceux qui œuvrent est excellente !
Coran, 39:74La promesse de Dieu est double, les croyants qui mèneront une vie pieuse iront au paradis, et les incrédules finiront en enfer. Le Jour du Jugement, tous les humains (croyants et incrédules) verront l'enfer afin de témoigner que la promesse de Dieu est vérité.
Enfin, il est nécessaire de comprendre que le hadith affirmant que Mohammed aurait dit que tous les croyants devront entrer en enfer jusqu'à ce qu'il les sauve par son intercession, est totalement faux et contre la vérité du Coran.
Le concept d'intercession est en totale violation du Coran. Le Coran énonce catégoriquement qu'il n'y aura pas d'intercession le Jour du Jugement. Pour plus de détails sur ce sujet :
Le mythe de l'intercession.
De plus, ce hadith contredit le Coran qui affirme que le prophète Mohammed ne connaissait pas le futur :
Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers. Je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je ne suis qu'un avertisseur clair".
Coran, 46:9Il est difficile de justifier le hadith qui dit que Mohammed a prédit que tous les croyants entreront en enfer un certain temps, alors que le Coran affirme qu'il ne savait pas ce qui allait arriver aux autres ou à lui-même !
(pour d'autres versets qui confirment que Mohammed ne connaissait pas le futur, lire:
6:50,
7:188,
10:20,
11:31,
27:65)
Article original : What is the correct meaning of the word 'waredha' in 19:71
et ceux qui suivent le messager, le prophète "ummy" qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile. Il leur ordonne le convenable, leur interdit le blâmable, leur rend licite les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui ont cru en lui, l'ont assisté, lui ont porté secours et ont suivi la lumière descendue avec lui, voilà ceux qui réussissent.
Coran, 7:157Les Musulmans traditionnels affirment que le Prophète avait le pouvoir d'autoriser les bonnes choses et d'interdire les mauvaises choses. Ils citent le verset ci-dessus pour appuyer leurs dires.
Mais ils manipulent en fait ce verset afin d'élever le prophète au statut de législateur en plus de Dieu.
Bien sûr, si l'on étudie un verset de manière isolée, comme le verset 7:157, il peut sembler au premier abord que le prophète est décrit comme un Législateur. Cependant, si l'on étudie tous les versets en rapport avec ce sujet le résultat est bien différent.
Nous devons ainsi prendre en considération les versets suivants :
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses ? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 66:1
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114Le message de 6:114 est extrêmement clair. Le Coran est la SEULE source de lois. De plus, on apprend en 66:1 que Dieu a réprimandé le prophète pour avoir interdit une chose qui n'avait PAS été interdite par Dieu. Il n'y a donc aucun doute à avoir sur ce sujet : le prophète n'avait pas l'autorité d'interdire d'autres choses que ce qui est interdit par Dieu.
Par conséquent, la signification de 7:157 est maintenant claire, le prophète invite les gens à faire de bonnes actions, il les enjoint à s'écarter du mal et leur interdit les mauvaises choses, tout cela en conformité à ce qui lui est donné dans le Coran par Dieu, et rien d'autre.
On doit toujours garder à l'esprit qu'un messager de Dieu est un intermédiaire à travers lequel les ordres de Dieu sont transmis aux gens. Dieu ne communique pas avec les gens en personne. Dieu a donné le Coran à Mohammed, et le Coran est sorti de la bouche de Mohammed, donc Dieu lui ordonne d'agir en conformité avec les lois du Coran et non selon ses désirs personnels.
Article original : Manipulation of 7:157
... Ce que le messager vous donne, prenez-le, et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en ...
Coran, 59:7Ces paroles coraniques qui font partie du verset 7 de la sourate 59 ont été gravement manipulées par ceux qui souhaitent trouver n'importe quelle justification pour accorder au prophète Mohammed des pouvoirs législatifs. Selon ces savants, ils interprètent ces mots pour dire que nous devons considérer chaque parole prononcée par le prophète comme loi et nous abstenir de tout ce qu'il interdit. Avec cette autorisation, ils ont élevé Mohammed au statut de législateur en dehors de Dieu. C'est une violation nette de nombreux versets coraniques tels que
6:114,
42:21 et
66:1.
Une façon courante de corrompre le sens d'une vérité coranique consiste à isoler un verset, ou une partie d'un verset, des versets qui précèdent ou qui suivent. Ce faisant, un sens totalement trompeur peut être obtenu.
Penchons-nous sur cet exemple très simple :
Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât (prière) alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites...
Coran, 4:43Maintenant, lisons les premiers mots de ce verset sans le reste :
"Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât (prière)"
Ici, nous avons affaire à une manipulation, puisque ces mots coraniques nous ordonnent de ne pas observer nos prières ! Évidemment, cette manipulation a été possible seulement parce que nous n'avons cité qu'une partie d'un verset et omis le reste.
Le même principe peut s'appliquer également quand on cite un verset coranique isolé des versets qui le précèdent ou qui le suivent. C'est exactement le cas du verset 59:7 dont il est question ici.
Il est vrai que les mots utilisés en 59:7 disent que nous devons accepter ce que le messager nous donne et nous abstenir de ce qu'il nous interdit. Mais de quoi est-ce que Dieu parle ici ? Est-ce que ces mots signifient que le messager a le pouvoir de légiférer et que nous devons l'accepter comme législateur ? Que disent les mots précédant le verset 59:7 ? Eh bien, en lisant les versets en entier l'image devient totalement différente de ce que les manipulateurs revendiquent :
Sourate 59, versets 6-7 :
Ce que Dieu a livré au messager provenant d'eux, vous n'y avez engagé ni chevaux, ni chameaux, mais Dieu donne pouvoir à Ses messagers sur qui Il veut. Dieu est capable de toute chose.
Ce que Dieu a livré au messager provenant des habitants des cités est pour Dieu, pour Son messager, et pour les proches, les orphelins, les nécessiteux et les sans-abris, afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d'entre vous. Ce que le messager vous donne, prenez-le, et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en. Craignez Dieu, car Dieu est sévère en punition.
Coran, 59:6-7En lisant ces mots du Coran nous arrivons aux questions importantes suivantes :
1 - Ces deux versets (59:6-7) parlent très clairement du butin de guerre et de rien d'autre. Les mots "Ce que Dieu a livré au messager provenant des habitants des cités" confirment que le sujet est le butin de guerre.
2 - Plus important, la source de ce qui est donné à la population par le messager, "ce que le Messager vous donne", est Dieu et non le messager. Ceci est confirmé par les mots "Ce que Dieu a livré au messager provenant d'eux". Ce qui veut dire que tout ce qui est donné aux croyants, et même si cela est donné par le messager, vient toujours de Dieu. Le butin de guerre est donné au Messager afin qu'il puisse le distribuer conformément aux règles de Dieu.
3 - Nous lisons comment Dieu indique au messager la manière de distribuer ce butin de guerre : "Pour les proches, les orphelins, les nécessiteux et les sans-abris".
4 - Après ces paroles, Dieu dit que les croyants doivent accepter ce que le messager leur donne (du butin) et s'abstenir de ce qui ne leur est pas donné. En d'autres termes, Dieu dit aux croyants d'accepter sans rechigner la façon dont le messager distribue ce butin de guerre.
5 - Les mots "afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d'entre vous" est une preuve concluante que Dieu ne parle pas des hadiths ou de la sunna du messager mais parle de gains importants, à savoir le butin de guerre.
6 - En conclusion, ces deux versets ont été faussement manipulés par ceux qui sont prêt à tout pour justifier de la légalité de la sunna. Comme nous venons de le voir, ils sont même prêts à manipuler les paroles de Dieu, afin de justifier leurs hadiths et la sunna. Et pour justifier cette fausse affirmation ils prennent quelques mots de 59:7, "Prenez ce que le Messager vous donne", et les citent de manière isolé dans le but de tromper.
Article original : Manipulation of 59:7
Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour les mondes.
Coran, 21:107
Les "savants" musulmans citent le verset 21:107 pour soutenir leur affirmation que le Prophète Mohammed aurait reçu un statut particulier, supérieur aux autres messagers, dû au fait qu'il a été envoyé comme "miséricorde envers les mondes".
Cette affirmation nous amène à étudier quatre problèmes distincts :
1. Est-ce que le Coran dit que Mohammed était supérieur aux autres messagers ?
2. Est-ce que la phrase "envoyé en miséricorde" n'est utilisée dans le Coran qu'en rapport avec Mohammed ?
3. Quelle est la signification coranique d'une miséricorde "envoyée aux mondes" ?
4. Quelle est la signification des mots "aux mondes" ?
1. Est-ce que le Coran dit que Mohammed était supérieur aux autres messagers ?
La réponse est non. Quand nous lisons le Coran nous notons deux faits importants :
1. Dieu ordonne à Mohammed de dire qu'il n'est pas différent des autres messagers :
Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers. Je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je ne suis qu'un avertisseur clair".
Coran, 46:9Si Mohammed était supérieur aux autres messagers, est-ce que Dieu lui ordonnerait de dire qu'il n'est pas différent des autres messagers ?
2. Dieu nous dit dans le Coran qu'Il a favorisé certains messagers par rapport à d'autres. Plusieurs noms sont mentionnés, comme Moïse, Jésus et d'autres, mais Mohammed n'est pas l'un d'entre eux, ce qui ne peut donc pas confirmer l'affirmation qu'il serait supérieur aux autres. Le verset suivant est significatif :
Ces messagers, Nous en avons favorisés certains par rapport à d'autres. Il en est à qui Dieu a parlé, et il en a élevé d'autres en degrés. Nous avons donné à Jésus fils de Marie les preuves, et l'avons soutenu par l'Esprit Saint....
Coran, 2:253Ce verset parle de la manière dont Moïse a été favorisé par le fait qu'il parla directement à Dieu ; les mots "élevé d'autres en degrés" peuvent faire référence à Idris (cf
19:57). Et nous avons Jésus qui fut favorisé parmi d'autres messagers puisqu'il était accompagné en permanence par l'Esprit Saint Gabriel.
Le même message est répété en 17:55 sans la mention du nom de Mohammed :
Et ton Seigneur connaît mieux ceux qui sont dans les cieux et la terre. Nous avons favorisé certains prophètes par rapport à d'autres. Nous avons donné à David les Psaumes.
Coran, 17:552. Est-ce que la phrase "envoyé en miséricorde" n'est utilisée dans le Coran qu'en rapport avec Mohammed ?
Puisque les messagers de Dieu sont envoyés pour transmettre un message et une guidance de Dieu, il s'ensuit que tous les messagers de Dieu sont envoyés comme un acte de miséricorde de Dieu envers l'humanité.
Par exemple, dans le verset suivant nous lisons comment Jésus fut aussi envoyé comme un signe de miséricorde de la part de Dieu :
Il dit : "C'est ainsi. Ton Seigneur a dit : 'Cela est insignifiant pour Moi. Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée'".
Coran, 19:21Ainsi, ceux qui affirment que Mohammed avait l'honneur exclusif d'être envoyé comme une "miséricorde" au monde ne montrent que leur ignorance du Coran.
3. Quelle est la signification coranique d'une miséricorde "envoyée aux mondes" ?
Chaque prophète apporte une Écriture venant de Dieu. Cette Écriture contient une guidance pour les gens et c'est cette guidance qui fournit une miséricorde de Dieu. Mohammed transmit le Coran venant de Dieu, et c'est le Coran qui est un acte de miséricorde pour les gens et non la personne de Mohammed en soi.
La même chose s'applique à tous les autres prophètes qui ont transmis une Écriture de Dieu. Le Coran nous apprend que le seul devoir de tous les messagers est de transmettre le message de Dieu (
36:16-17), ainsi toute la miséricorde est comprise dans les Écritures qu'ils délivrent. Toutes les Écritures envoyées par Dieu contiennent une guidance et une guérison pour les âmes, ainsi qu'une miséricorde pour les gens.
Les versets suivants parlent de la miséricorde qui fut envoyée avec la Torah :
Quant à celui qui se fonde sur une preuve venant de son Seigneur, récitée par un témoin de Sa part, et qu'auparavant il y avait le Livre de Moïse, en tant que guide et miséricorde : voilà ceux qui y croient. ...
Coran, 11:17
Quand le courroux de Moïse se fut apaisé, il prit les tablettes, dont la transcription contenait une guidance et une miséricorde pour ceux qui redoutent leur Seigneur.
Coran, 7:154Et les versets suivants confirment que la miséricorde que nous avons reçu (à travers Mohammed ) est le Coran lui-même :
Un jour, Nous susciterons dans chaque communauté un témoin contre eux, choisi parmi eux. Nous t'avons amené comme témoin contre ceux-ci, et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, et comme guidance, miséricorde et bonne nouvelle pour les soumis.
Coran, 16:89
Nous faisons descendre du Coran ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants. Mais cela ne fait qu'accroître la perte des injustes.
Coran, 17:82
4. Quelle est la signification des mots "aux mondes" ?
Les mots du verset 21:107 s'adressent à Mohammed et décrivent la miséricorde envoyée avec lui comme une miséricorde envers "les mondes". Quand on compare cela au verset 19:21 qui parle de la miséricorde envoyée avec Jésus, on constate que les mots "aux mondes" ne sont pas utilisés en 19:21.
Cette distinction n'a pas échappée aux yeux de ceux qui affirment que Mohammed est supérieur à tous les autres messagers puisqu'il a été envoyé comme miséricorde à "tous les mondes", ainsi qu'au fait que la phrase n'a pas été mentionnée dans le Coran en relation avec d'autres messagers.
Cependant, après avoir témoigné de tous les versets coraniques cités dans le chapitre trois ci-dessus, la raison pour cette distinction apparaît clairement. Nous savons maintenant que la miséricorde envoyée avec un messager est contenue dans l’Écriture qu'il transmet et non dans sa personne (
11:17,
7:154,
16:89,
17:82). Nous savons également que toutes les Écritures précédentes ont été envoyées à des peuples spécifiques et pour des époques données. Cependant, le Coran est la dernière Écriture envoyée par Dieu (
33:40), et donc est envoyé à "tous les mondes" et pour tous les temps. Ainsi, la miséricorde dont il est question en 21:107, qui est contenue dans l’Écriture transmise par Mohammed , est correctement décrite comme une miséricorde pour "tous les mondes".
En conclusion, les mots du verset 21:107 confirment la nature de la miséricorde que Dieu envoie à l'humanité, et confirment également que cette miséricorde est envoyée avec tous les messagers et non pas uniquement avec Mohammed . Enfin, cela confirme que la miséricorde contenue dans l’Écriture qu'un messager transmet ne se trouve pas dans la personne du messager.
''Article original :
Manipulation of 21:107
Mohammed n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu est, de toute chose, Connaissant.
Coran, 33:40Ce verset glorieux nous parle de Mohammed. On nous dit qu'il était messager de Dieu et le dernier prophète. La signification de ce verset a été corrompue par de nombreux spécialistes afin d'appeler Mohammed le dernier messager et le dernier prophète. Il est clair que le verset parle de Mohammed comme un "messager" et non pas comme le "dernier messager", et pourtant ils continuent d'insister sur cette interprétation corrompue. Cette corruption de la signification est en grande partie due à l'ignorance de ces savants que Dieu établit une distinction claire dans le Coran entre le terme "messager" et le terme "prophète".
Nous apprenons du Coran que chaque prophète est aussi un messager, mais qu'un messager n'est pas forcément prophète. Seuls les prophètes sont envoyés avec une Écriture à délivrer. Ainsi, Jésus (l’Évangile), David (les Psaumes) et Mohammed (le Coran) ont été prophètes de Dieu, car ils ont transmis des Écritures. Cependant, il y a beaucoup plus de messagers envoyés par Dieu pour confirmer des Écritures existantes et guider avec la permission de Dieu dans le droit chemin. En conséquence, le nombre de messagers excède de loin le nombre de prophètes. Il n'est donc pas pratique que Dieu puisse indiquer dans le Coran les noms de tous les messagers :
Et à des messagers dont Nous t'avons relaté l'histoire précédemment, et à des messagers dont Nous ne t'avons rien relaté...
Coran, 4:164On nous dit aussi dans le Coran que Dieu envoie un/des messager(s) à chaque communauté/nation, et puisqu'il y aura des communautés jusqu'à la fin du monde alors des messagers seront envoyés par Dieu jusqu'à la fin des temps :
A chaque communauté un messager. ...
Coran, 10:47Ces mots sont ensuite suivis par:
Ils disent : "A quand cette promesse, si vous êtes véridiques ?"
Dis : "Je ne détiens pour moi-même ni nuisance ni utilité, sauf ce que Dieu veut. À chaque communauté un terme fixé. Quand vient leur terme, ils ne peuvent ni le retarder d'une heure, ni l'avancer".
Coran, 10:48-49Le verset 48 confirme que la question de futurs messagers ne parle pas de Mohammed car il sera contesté : "A quand cette promesse ?".
Le verset 49 confirme que Mohammed est commandé de répondre qu'il n'a pas le pouvoir de savoir ce que Dieu veut.
En conséquence, et conformément à 33:40, Mohammed n'était PAS le dernier messager. Il était le dernier prophète, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de nouvelle Écriture après le Coran.
Article original : Last messenger
Et dis aux croyantes de baisser de leurs regards, de préserver leur sexe, de ne divulguer de leurs parures que ce qui en est apparent et de rabattre leurs vêtements sur leurs échancrures. Qu'elles ne divulguent leurs parures qu'à leur mari, ou à leur père, ou au père de leur mari, ou à leurs fils, ou aux fils de leur mari, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à d'autres femmes, ou à ce qu'elles possèdent par serment, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds afin de faire connaître ce qu'elles cachent de leurs parures. Repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous réussissiez.
Coran, 24:31Nous devons répondre ici aux questions suivantes :
Voyons-nous les mots arabe "shaar" (cheveux) ou "raas" (tête) dans le verset 24:31 ? La réponse est non.
Y a-t-il d'autres phrases dans le Coran qui s'adressent aux femmes et qui disent clairement "couvrez vos cheveux (shaar) ou votre tête (raas)" ? La réponse est encore non.
Mais les imams et "savants" traditionnels insistent sur le fait que Dieu aurait ordonné aux femmes de couvrir leurs cheveux et ils se réfèrent au verset 24:31 pour appuyer leurs dires.
Le fait que les mots "cheveux" et "tête" ne se trouvent pas dans le verset 24:31 devrait être suffisant à n'importe quel lecteur objectif pour conclure qu'il ne peut y avoir de commandement de couvrir ces parties du corps si ces parties ne sont pas mentionnées en premier lieu.
Néanmoins, les "savants" musulmans ont manipulé les mots du verset 24:31 afin d'imposer aux femmes de se couvrir les cheveux, mais en réalité ils imposent leur culture et clament que c'est islamique !
Ils affirment que le mot "khimar" du verset 24:31 signifie un voile, et ils disent que ce mot seul rend obligatoire pour toutes les femmes de porter un khimar pour couvrir leurs cheveux.
Posons-nous ici trois questions :
1. Quelle est la signification exacte du mot khimar ?
2. Que doit recouvrir le khimar ?
3. Y-a-t'il un ordre en 24:31 envers les femmes pour qu'elles se couvrent les cheveux ?
1. Quelle est la signification du mot khimar ?Le mot arabe khimar signifie "ce qui couvre". Un rideau, une robe, une nappe recouvrant une table est un khimar, une couverture peut être appelée khimar etc. Le mot khamr, qui est utilisé dans le Coran pour désigner des substances intoxicantes, a la même racine que khimar. Les deux signifient "ce qui recouvre". Le khimar recouvre une fenêtre, notre corps, une table et ainsi de suite, tandis que khamr est ce qui recouvre l'esprit. Les traducteurs traditionnels, influencés par les hadiths et leur culture, affirment que khimar en 24:31 n'a qu'une seule signification, et que c'est voile ou hijab, et ils trompent les femmes en leur faisant croire que 24:31 leur ordonne de se couvrir les cheveux ! Le fait que le mot khimar peut désigner n'importe quelle "couverture", et non uniquement un voile sur les cheveux, est un fait qui peut être vérifié en consultant n'importe quel dictionnaire arabe.
2. Que doit recouvrir le khimar ?Le verset dit : "`ala juyoobihinna", "sur leurs juyoob". Le mot juyoob dérive de la racine (جيب) qui signifie "ouverture d'un habit". On trouve ce mot deux autres fois dans le Coran, concernant Moïse : "Introduis ta main dans l'ouverture de ta tunique (jaybika): elle sortira blanche sans aucun mal." (
28:32, et aussi
27:12). Moïse introduit sa main dans son "jayb", dans l'ouverture de son vêtement. On voit clairement que ce mot désigne l'encolure ou l'ouverture d'un vêtement, ou "l'échancrure".
Ainsi, en 24:31 Dieu dit aux femmes d'utiliser leur khimar, qui peut être une robe, une veste, un châle, une chemise, une blouse, un foulard etc. pour recouvrir l'encolure de leurs vêtements. Il est impensable de désigner la tête ou les cheveux avec le mot "juyoob" !
3. Y-a-t'il un ordre en 24:31 envers les femmes pour qu'elles se couvrent les cheveux ?Tout d'abord, nous notons que les mots "tête" et "cheveux" ne se trouvent pas en 24:31.
De plus, nous devons différencier deux choses : Dieu dit aux femmes de ramener leur khimar sur leurs échancrures. Ici, nous avons :
- le sujet du commandement, qui est l'échancrure.
- l'outil, qui est le khimar.
Le commandement n'est obligatoire qu'en relation avec le sujet, et non l'outil. Si l'obligation valait aussi pour l'outil, Dieu aurait dit : "recouvrez vos cheveux et vos échancrures avec votre khimar". Dieu n'est pas à court de mots, et Il n'est pas vague dans les commandements qu'Il nous adresse. Dieu nous tiendra responsables le Jour du Jugement des commandements qu'Il nous a donnés, il n'est donc pas logique de suggérer que Dieu pourrait nous donner des ordres vagues, imprécis ou incertains.
Pour expliquer davantage la différence entre l'obligation entre l'ordre et l'outil, considérons le verset
5:4. Dans ce verset, Dieu nous dit que nous pouvons manger ce qui est attrapé par nos animaux de chasse. Est-ce que cela veut dire qu'il est ordonné à tous les croyants d'utiliser des animaux de chasse pour tout ce qu'ils mangent ?
Bien sur que non, car même si les animaux de chasse sont mentionnés en 5:4 (comme outil), le message est seulement lié au fait que Dieu nous as rendu licite de manger ce qu'ils attrapent.
De la même manière, en 24:31 toutes les femmes sont obligées d'obéir à l'ordre de couvrir leurs échancrures. Aussi longtemps que la femme couvre son échancrure elle aura obéi à l'ordre de Dieu. Elle peut utiliser n'importe quel vêtement (l'outil) pour couvrir son échancrure (le sujet du commandement).
De plus, l'ordre de couvrir l'échancrure prouve aussi qu'il n'y a aucune obligation de couvrir ce qu'il y a au-dessus (le cou, la tête et les cheveux). Si ces parties devaient être couvertes alors pourquoi est-ce que Dieu ne sélectionne que l'échancrure ? Ce raisonnement prouve une fois de plus que l'ordre coranique de couvrir l'échancrure n'impose pas de couvrir ce qu'il y a au-dessus, à savoir le cou, la tête et les cheveux.
Enfin, une remarque doit être faite concernant les mots : "de ne montrer de leurs atours "zinatahhunn" que ce qui en paraît nécessairement"
D'une manière ou d'une autre, les "savants" ont réussi à manipuler ces mots pour impliquer que la femme doit se couvrir de la tête aux pieds.
On peut facilement réfuter cela en analysant cette phrase.
La question immédiate est : quelles sont les parties du corps que les gens (en général) et les femmes (en particulier) couvrent normalement, et qui seraient ainsi décrites comme "nécessairement apparent", ou découvertes ? En général, les gens couvrent :
- les parties intimes. Pour les femmes cela inclut toutes les parties du corps qui ont des connotations sexuelles comme les parties intimes, les fesses, la poitrine, les cuisses etc. C'est dans ce but que Dieu ordonne aux femmes dans le verset
33:59 d'allonger leurs vêtements pour ne pas trop en révéler.
- leur corps afin d'avoir chaud. Sous les climats chauds les gens couvrent ce qui a été énoncé ci-dessus, qui correspond aux habits minimums permettant de préserver son intimité, alors que sous les climats froids, les gens couvrent plus leur corps en fonction de la météo.
Les deux points ci-dessus définissent quelles parties du corps seraient normalement englobées par les mots "ce qui en paraît nécessairement".
Affirmer que ces mots font référence à tout le corps, comme le prêchent certains imams, est encore une manipulation des paroles de Dieu. Si Dieu voulait que la femme couvre tout son corps Il n'aurait pas utilisé des mots comme "échancrure" ou "ce qui en paraît nécessairement" ! Dieu aurait simplement dit "recouvrez tout votre corps". Mais que Dieu précise certaines parties du corps est la preuve qu'Il n'a jamais exigé des femmes de couvrir tout leur corps.
Article original : khomoorehennaLa phrase "Al-Salât `ala an-Nabi wa Al-Taslîm", qui se traduit par "Salât sur le Prophète et taslîm", dérive du verset suivant :
Dieu et Ses anges "Yusallûna `ala an-Nabi". Ô vous qui avez cru, "Sallû `alayhi" et "sallimû taslîman".
Coran, 33:56Le mot Yusallûna est le verbe pluriel dérivé du mot salât, et qui signifie donner la Salât. Il est au pluriel car le sujet est Dieu et les anges.
Puisqu'il s'agit d'un ordre clair venant de Dieu, il est important de comprendre ce qu'il signifie réellement. On remarque que le verset contient deux ordres : la "Salat `ala an-Nabi' et le 'Taslîm'. Ces deux ordres vont être étudiés séparément.
1. La signification de 'Sallu `ala an-Nabi'
Il est essentiel d'étudier l'interprétation de ces mots par les Musulmans, puis de découvrir si cette interprétation est en phase avec celle contenue dans le Coran. Pour cela, la méthode la plus simple est de demander à n'importe quel Musulman la signification de ces mots.
Étrangement, quand on interroge les Musulmans sur leur signification, ils ne sont pas vraiment sûrs ! Le lecteur est invité à essayer de lui-même.
La question à poser à n'importe quel Musulman est :
"Quand vous dites 'Salli `ala an-Nabi', que voulez-vous dire exactement ? Glorifiez-vous le Prophète ? L'implorez-vous afin qu'il intercède en votre nom le Jour du Jugement ? Offrez-vous une prière au Prophète afin que Dieu lui accorde les plus grands bienfaits ? Ou quoi ?"
Malheureusement, cette phrase répétée largement est devenue un certain nombre de choses excepté ce qu'elle signifie réellement ! Une de ces choses est qu'elle est devenue un moyen pour mettre fin aux querelles ! Si deux Musulmans sont engagés dans une vive discussion, vous verrez l'un dire à l'autre :
"Pourquoi tu ne 'te'salli `ala an-Nabi' ?" !
De la même manière, si un Musulman est sur le point de demander une faveur à un autre, il commence souvent par les mêmes mots : "Salli `ala an-nabi", après quoi il aborde réellement ce qu'il voulait demander !
Nous devons nous demander ici si le but derrière le commandement de Dieu en 33:56 est de nous fournir un outil efficace pour mettre fin aux querelles ou pour faciliter la demande de faveurs à quelqu'un d'autre ? Les mots en 33:56 nous informent que Dieu et ses anges donnent la Salât au Prophète, mais il est évident que Dieu n'est pas impliqué dans des querelles, ni que Dieu demande des faveurs à quiconque !
Si le Musulman ordinaire ne s'est pas décidé sur la signification des mots qu'il répète plusieurs fois par jour, quelle est alors l'opinion des savants musulmans ?
D'abord ils disent que Dieu a honoré exclusivement Mohammed en 33:56 puisque Dieu dit que Lui et les anges donnent la Salât sur Mohammed.
Immédiatement, cette affirmation est réfutée par des preuves coraniques. Nous lisons dans le Coran que Dieu et Ses anges donnent aussi la Salât sur tous les croyants et pas uniquement sur le Prophète. En 33:43 Dieu s'adresse aux croyants et dit :
C'est Lui qui 'Yusalli `alaykum' (donne la Salât sur vous), ainsi que Ses anges, pour vous faire sortir des ténèbres à la lumière. Il est Miséricordieux envers les croyants.
Coran, 33:43Nous lisons également :
Ceux-là (les croyants) reçoivent les "Salawât" (pluriel de Salât) et la miséricorde de leur Seigneur, et ceux-là sont les biens guidés.
Coran, 2:157Encore une fois, la même signification qu'en 33:43. Par conséquent, dire que Dieu a honoré exclusivement le Prophète avec ces mots est contraire aux versets coraniques.
Mais cela ne s'arrête pas là, dans la sourate 9 nous trouvons Dieu ordonnant au Prophète de donner la Salât sur les croyants :
Prélève de leurs biens une aumône par laquelle tu les purifies et les épures, et 'Salli `alayhim' (donne la Salât sur eux), car tes 'Salawât' (pluriel de Salât) sont est une quiétude pour eux. Dieu est Audient, Connaissant.
Coran, 9:103Maintenant, si ce verbe "yusalli" (donner la Salât) est accompli par Dieu sur les croyants, et par le Prophète sur les croyants, comment les interprétateurs peuvent dirent que c'est un honneur exclusif accordé par Dieu au Prophète ?
Pour ce sortir de cette situation épineuse, les interprétateurs ont inventé une excuse ridicule. Ils affirment que le mot "Salawât" n'a pas moins de cinq significations différentes !!
1. Ils disent que lorsque Dieu fait la "Salât" sur le Prophète, cela signifie l'honorer exclusivement.
2. Quand Dieu fait la "Salât" sur les croyants, cela signifie leur accorder Sa miséricorde.
3. Quand les anges font la "Salât" sur le Prophète, cela signifie le glorifier constamment.
4. Quand les anges font la "Salât" sur les croyants, ou quand le Prophète la fait sur les croyants, cela signifie implorer pour eux la miséricorde de Dieu.
5. Quand les croyants font la "Salât" sur le prophète, c'est signe qu'ils l'aiment et le suivent.
Quel complet non-sens !!! Comment est-ce que le même mot (Salât) peut-il avoir cinq significations différentes ? Comment Dieu peut-il délivrer un commandement exprimé avec les mêmes mots au Prophète et à tous les croyants, mais les savants nous disent qu'il a des significations différentes ? Croire qu'un seul mot dans le Coran peut être utilisé avec pas moins de cinq significations différentes signifie en réalité mécroire à la description par Dieu du Coran comme étant sans ambiguïté et facile à comprendre (
12:1,
44:58).
Ce qui est encore plus alarmant est qu'aucune de ces cinq significations n'est correcte ! Pour vérifier cela, étudions l'usage du mot "Salât" dans le Coran. Nous trouvons que ce mot est mentionné dans le Coran comme suit :
a. La "Salât" pour Dieu, qui est un acte d'adoration, comme utilisé dans le verset suivant :
C'est Moi Dieu, il n'y a de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la "Salât" pour te rappeler de Moi.
Coran, 20:14b. La "Salât" du Prophète envers les croyants, ou des croyants envers le Prophète comme mentionné dans les versets précédents.
La différence entre les deux usages du même mot est liée à la lettre ou le mot qui suit immédiatement le mot "Salât".
Le mot "Salât" est suivi soit du mot "li" qui signifie "pour" comme en 20:14 :
إِنَّنِي أَنَا اللَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدْنِي وَأَقِمِ الصَّلَاةَ لِذِكْرِي
Ici, il désigne l'acte de la prière, qui est accomplie exclusivement pour Dieu.
Soit le mot "Salât" est suivi du mot "`ala" qui signifie "sur" ou "donné à", comme en
33:56,
33:43 et
9:103Maintenant, si "Salât li" correspond à l'acte d'adoration de Dieu, quelle est la signification de "Salât `ala" ?
Avant d'analyser cette seconde signification, qui a été la cause de toute la corruption, nous devons d'abord clarifier un point vital. Considérons l'exemple suivant :
Un père dit à son fils : "Comme je lave mon visage, tu dois aussi laver ton visage".
La logique de cette simple phrase suggère que puisque le père fait une chose et demande à son fils de faire la même chose, alors cela implique que l'action faite par le père doit être faite par le fils. Il n'est pas logique de prétendre que le père veut dire :
"Quand je lave mon visage je veux dire que je lave mon visage avec de l'eau, mais quand tu laves ton visage mon fils cela veut dire que tu dois laver tes pieds" !!!
En revenant au verset 33:56, il est clair que ce que font Dieu et les anges pour le Prophète (donner la Salât) doit avoir la même signification que ce que doivent faire les croyants pour le Prophète.
Ici, nous sommes au cœur du sujet. Quelle est la signification de la Salât donnée au Prophète ? Qu'est-ce qui doit être fait par Dieu et par les croyants de la même manière ? Ce qui est fait par Dieu doit être fait par les croyants, comme dans l'exemple précédent.
Le seul sens pour les mots "Salât `ala an-Nabi" qui est trouvé dans le Coran et qui peut s'appliquer à Dieu, Ses anges et aux croyants est de "supporter le Prophète". Dieu et Ses anges supportent en réalité le Prophète, et par les mêmes mots Dieu ordonne aux croyants de supporter Son Prophète. Cette signification est confirmée par les versets coraniques suivants :
1. Dieu supporte Son Prophète :
Nous t'avons accordé une victoire claire,
afin que Dieu te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur un droit chemin,
et que Dieu te secoure d'un puissant secours.
Coran, 48:1-32. Dieu ordonne aux anges de supporter le Prophète :
Lorsque tu disais aux croyants : "Ne vous suffit-il pas que votre Seigneur vous renforce de trois mille anges que l'on a fait descendre ?"
Coran, 3:1243. Dieu ordonne aux croyants de supporter le Prophète de Dieu :
Ainsi que pour les émigrés pauvres, ceux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu'ils recherchaient une grâce et un agrément de Dieu, et qu'ils secouraient Dieu et Son messager. Voilà les véridiques.
Coran, 59:8
Si vous ne le secourez pas, Dieu l'a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient dénié l'avaient expulsé, deuxième de deux, lorsqu'ils étaient dans la grotte, et qu'il disait à son compagnon : "Ne t'afflige pas, Dieu est avec nous". Puis, Dieu fit descendre sa sérénité sur lui et le soutint avec des troupes que vous n'avez pas vu. Il rabaissa la parole de ceux qui ont dénié, alors que la parole de Dieu est la plus haute. Dieu est Honorable, Sage.
Coran, 9:40
et ceux qui suivent le messager, le prophète ignorant des Écritures qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l'Injeel. Il leur ordonne le convenable, leur interdit le blâmable, leur rend licite les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui ont cru en lui, l'ont assisté, lui ont porté secours et ont suivi la lumière descendue avec lui, voilà ceux qui réussissent.
Coran, 7:157De ces versets, il est clair que Dieu ordonne aux croyants de faire trois choses en rapport avec Son Prophète :
1. De croire en lui
2. De le supporter
3. De lui obéir et de suivre son message (le Coran)
Ainsi, la véritable signification des mots "Salât `ala an-Nabi" est de supporter le Prophète. Mais puisque le Prophète est maintenant mort alors il n'est plus possible de le supporter personnellement. Le support doit être maintenant dirigé vers son message qui est le Coran.
Il s'ensuit que lorsque Dieu donne la Salât envers les croyants, cela signifie que Dieu les supporte, comme confirmé par ce verset :
C'est Lui qui "Yu'salli alaikom" (vous supporte), ainsi que Ses anges, pour vous faire sortir des ténèbres à la lumière. Il est Miséricordieux envers les croyants.
Coran, 33:43De la même manière, quand Dieu et Ses anges "Yusallû `ala an-Nabi" en 33:56, c'est dans le sens que Dieu supporte le Prophète ainsi que Ses anges.
De la même manière, quand le Prophète donne la Salât envers les croyants (9:103) comme ordonné par Dieu, c'est dans le sens qu'il leur donne son soutien.
Il est important ici d'analyser certains des hadiths liés à la "Salât `ala an-Nabi", et de vérifier leur concordance avec le Coran.
Un des plus célèbres hadiths affirme que le Prophète aurait dit que celui qui prononce les mots "Salli `ala an-Nabi" n'obtiendra pas la "shafaa" (l'intercession) du Prophète le Jour du Jugement. D'autres hadiths indiquent que le Prophète souligna son souhait de voir les croyants prononcer ces mots pour lui. Nous devons ici nous demander si le Prophète a réellement exigé ceci de la part des croyants ? Comme souligné précédemment, la vérification de n'importe quel concept, parole ou rituel doit être basée sur sa concordance avec le Coran.
Pour vérifier ces hadiths, lisons d'abord les versets suivants :
Tu ne leur demandes aucune récompense pour cela. Ce n'est qu'un rappel adressé aux mondes.
Coran, 12:104
Si vous vous détournez, je ne vous ai pas demandé de récompense. Ma récompense n'incombe qu'à Dieu. Il m'a commandé d'être du nombre des soumis."
Coran, 10:72
Dis : "Je ne vous demande aucun salaire, et je ne suis pas de ceux qui imposent.
Coran, 38:86Ces versets affirment que le Prophète n'a jamais rien demandé aux croyants en échange de la transmission du message de Dieu. Il est en fait bien plus respectueux de penser au Prophète comme un homme dont la mission était bien plus noble que de demander quelque chose en échange de sa mission ! D'autres hadiths affirment que le Prophète aurait dit que quiconque ne visitera pas sa tombe ne gagnera pas son intercession !
Un autre des hadiths implique que le Prophète aurait instruit les Musulmans à prononcer une prière spécifique pour lui. Les mots de cette prière sont les suivants :
"Accorde à Sayedna (notre Maître/Seigneur) Mohammed le moyen de s'approcher de Toi, et l'excellence et le rang élevé, et élève-le au rang le plus exalté, comme Tu lui a promis, et accorde-nous son intercession au jour de jugement. Assurément Tu ne manques jamais à Ta promesse"
Cette simple prière de tous les jours contient plusieurs violations des enseignements du Coran :
1. Comme indiqué, l'affirmation que le Prophète aurait demandé aux croyants quelque chose en retour de sa mission est en violation avec les versets coraniques qui commandent au Prophète de ne rien demander en retour. Le seul salaire qu'il recevra sera de Dieu.
2. Il est mal, aux yeux de Dieu, d'appeler quiconque "notre Seigneur", à la place de Dieu.
Ont-ils adopté des maîtres en dehors de Lui ? C'est Dieu qui est le seul Maître, c'est Lui qui fait revivre les morts, et c'est Lui qui est capable de toute chose.
Coran, 42:93. Celui qui utilise ce genre de prière est celui qui n'a soit pas lu le Coran, ou qui l'a lu mais qui n'y croit pas vraiment ! Car la sourate 48 confirme que Dieu a informé le Prophète qu'Il lui a pardonné tous ses péchés, passés et futurs :
Nous t'avons accordé une victoire claire,
afin que Dieu te pardonne tes péchés, passés et futurs, qu'Il parachève sur toi Son bienfait et te guide sur un droit chemin,
Coran, 48:1-2Ce que ce grand signe de miséricorde de Dieu envers son Prophète signifie est que Mohammed est assuré d'avoir la plus haute récompense dans l'Au-delà (puisque tous ses péchés lui sont pardonnés). Par conséquent, toute prière que nous faisons pour lui est complètement inutile. Aucune prière ne pourra élever sa position davantage.
4. Les mots "Tu ne manques jamais à Ta promesse", qui sont adressés à Dieu, sont pour le moins insultants. Prononcer ces mots ne peut que signifier que celui qui les dit n'est pas vraiment sûr si Dieu tiendra Sa promesse et qu'un petit rappel est pratique !
5. De plus, toute prière envers une personne décédée, que ce soit un homme normal ou un prophète de Dieu, est complètement inutile. Pour plus de détails:
Prier pour les mortsAu contraire, quand un vrai croyant lit dans le Coran que Dieu a pardonné au prophète tous ses péchés, il considérera ce sujet comme clos. Il n'aura pas besoin de rappeler à Dieu Sa promesse !
2. La signification de "taslîm"
Maintenant, que signifie le mot "taslîm", qui est le sujet du commandement "sallimû taslîman" (33:56) ?
Malheureusement, les interprétateurs ont aussi trouvé une autre signification déformée. Ils affirment que ces mots sont un ordre de Dieu d'envoyer au Prophète nos salutations ! Ils basent cela sur leur mauvaise interprétation du mot "taslîm", qu'ils interprètent comme voulant dire "salutations" !
Cela est contraire au sens du mot dans le Coran comme on va le démontrer. Afin de faire cela, nous allons passer en revue ce mot ainsi que tous les mots coraniques similaires au mot "taslîm" :
1. Islam : qui signifie la soumission à la volonté de Dieu comme en 3:19 :
Au regard de Dieu, la religion est la soumission (islam). ...
Coran, 3:19
Quiconque cherche une autre religion que la soumission (islam), cela ne lui sera pas accepté, et il sera, dans l'Au-delà, parmi les perdants.
Coran, 3:852. Salam : qui signifie salutations :
Les adorateurs du Tout-Puissant sont ceux qui marchent humblement sur terre et qui, lorsque les ignorants les interpellent, disent : "Salam".
Coran, 25:633. Salm : qui signifie paix :
S'ils inclinent à la paix (salm), incline alors vers elle, et place ta confiance en Dieu. C'est Lui l'Audient, l'Omniscient.
Coran, 8:614. Salîm : qui signifie sans défaut :
le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront utiles,
mais seulement de venir à Dieu avec un cœur sain (salîm)".
Coran, 26:88-895. Istislam : qui signifie se rendre, capituler :
Pourquoi ne vous entraidez-vous pas ?
Mais en ce jour, ils auront capitulé (Mustaslimûn),
Coran, 37:25-266. Sullam : qui signifie une échelle :
Si leur éloignement te pèse trop, et que tu es capable de chercher un tunnel dans la terre, ou une échelle (sullaman) dans le ciel, apporte-leur un signe. Si Dieu l'avait voulu, Il les aurait rassemblés sur la guidance. Ne sois donc pas du nombre des ignorants.
Coran, 6:357. Taslîm : qui signifie reconnaissance et acceptation :
Comme dans le sujet de cette recherche (
33:56)
Il est intéressant de remarquer que le mot "taslîm" ne se retrouve que dans trois versets du Coran, et qu'il signifie dans chacun d'eux soumission :
Mais non, par ton Seigneur ! Ils ne croiront pas tant qu'ils ne te prendront pas pour juge de leurs différends, et qu'ils ne ressentiront ensuite en eux-mêmes aucune gêne pour ce que tu auras décidé, et "Yusallimu Taslîman" (qu'ils se soumettent totalement).
Coran, 4:65
Quand les croyants virent les coalisés, ils dirent : "Voilà ce que Dieu et Son messager nous avaient promis. Dieu et Son messager disaient la vérité". Et cela ne fit que croître leur foi ("iman") et leur soumission ("taslîm").
Coran, 33:22
Dieu et Ses anges "Yusallu `ala al-Nabi" (soutiennent le prophète). Ô vous qui avez cru, "Sallû `alayhi" (soutenez-le) et "Sallimû Taslîman" (soumettez-vous totalement).
Coran, 33:56Un moyen très simple et efficace de prouver que le mot "taslîm" signifie soumission et non salutations, comme les corrupteurs voudraient nous le faire croire, est de remplacer le mot "taslîm" par ces deux mots, "soumission" et "salutations", dans les versets précédents et de voir lequel de ces deux mots a le plus de sens.
Commençons par le mot "salutations" :
- "...Ils ne croiront pas tant qu'ils ne te prendront pas pour juge de leurs différends, et qu'ils ne ressentiront ensuite en eux-mêmes aucune gêne pour ce que tu auras décidé, et qu'ils t'adresseront leurs salutations" !!
- "...Dieu et Son messager disaient la vérité". Et cela ne fit que croître leur foi ("iman") et leurs salutations" !!!
Il est évident que la substitution du mot taslîm par salutations n'a aucun sens dans ces versets. Alors que si on le remplace par le mot soumission, les trois versets ont un sens.
La signification correcte du verset 56 de la sourate 33 est donc :
"Dieu et Ses anges supportent le prophète ; ô vous qui avez cru, supportez-le et soumettez-vous totalement."En réalité, il fait sens que Dieu ordonne aux croyants de supporter Son Prophète et de se soumettre pleinement plutôt que d'être préoccupé par les gens répétant "Salli `ala an-Nabi" sans comprendre ce que cela signifie réellement, et d'envoyer nos salutations au Prophète qui est mort et qui ne peut plus nous entendre (lire
35:14 pour confirmation).
Cependant, les corrupteurs ont inventé le plus absurde des scénarios pour justifier leur besoin de saluer constamment le Prophète. Ils affirment que le Prophète est vivant dans sa tombe, qu'il peut nous voir quand nous visitons sa tombe, qu'il peut nous entendre quand nous le saluons et qu'il répond même à nos salutations !
Comme toujours, cette invention absurde est une nouvelle fois en contradiction avec de nombreux versets coraniques.
Premièrement : En réalité, le Prophète est vivant, mais il n'est pas dans sa tombe mais il est au Paradis. Cela est confirmé par différents versets qui confirment que les vertueux ne sont pas morts mais vivants et prospères au Paradis.
Deuxièmement : Le Prophète ne retourne pas les salutations car le Coran affirme que ceux qui sont morts ne peuvent pas entendre, et donc qu'ils ne peuvent pas nous répondre :
...Tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres d'une pellicule de noyau de datte.
Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation. Et même s'ils entendaient, ils ne pourraient vous répondre....
Coran, 35:13-14Le Coran énonce qu'une barrière sépare les morts des vivants :
...mais derrière eux se trouve une barrière, jusqu'au Jour où ils seront ressuscités.
Coran, 23:100Pour toutes ces raisons, la signification correcte de 33:56, qui est de supporter le Prophète, et de se soumettre, est aussi confirmée par le verset suivant :
... Ceux qui ont cru en lui, l'ont assisté, lui ont porté secours et ont suivi la lumière descendue avec lui, voilà ceux qui réussissent.
Coran, 7:157Ce verset comprend tout ce que Dieu nous a ordonné de faire pour le prophète :
1. De le supporter, ce qui correspond à "Sallu `alayhi" en 33:56
2. De suivre le message qui lui a été révélé, qui est le Coran, et de s'y soumettre totalement, ce qui correspond à "Sallimû taslîman"
Voilà ce que Dieu ordonne aux gens de faire pour leur prophète, qu'ils fassent partie du peuple de Moïse, de Jésus ou de Mohammed.
Dieu ne veut pas de gens glorifiant et commémorant constamment leurs messagers, ce n'est PAS la raison pour laquelle Dieu envoie Ses messagers ! Le Seul et Unique digne de glorification et de commémoration est Dieu, et personne d'autre.
Article original : Glorifying Muhammad (The Truth and the Myth)Avertissement
Avant toute chose, il faut rappeler le verset suivant où Dieu nous rappelle de ne pas dire d'une chose qu'elle est licite (halal) ou illicite (haram), si cela ne trouve pas sa source dans le Coran :
Et ne dites pas, d'après le mensonge proféré par vos langues : "Ceci est licite, cela est illicite", pour forger le mensonge contre Dieu. Ceux qui forgent le mensonge contre Dieu ne réussiront pas.
Coran, 16:116Nous nous baserons donc uniquement sur le Coran pour rechercher ce qui est licite ou non.
Nourriture "halal" ou "haram" ?
Les autorisations
De nos jours la viande halal provoque beaucoup de débats et autres polémiques. Mais il est important de noter que Dieu nous autorise d'abord à manger n'importe quelle nourriture :
Ô vous qui avez cru, mangez des bonnes choses que Nous vous avons attribuées, et soyez reconnaissants envers Dieu, si c'est Lui seul que vous adorez.
Coran, 2:172
Ils t'interrogent sur ce qui leur est permis, dis : "Vous sont permises les bonnes choses, ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce que Dieu vous a appris. Mangez donc de ce qu'ils capturent pour vous et prononcez dessus le nom de Dieu. Prémunissez-vous de Dieu. Dieu est prompt à régler les comptes.
Coran, 5:4
Aujourd'hui, vous sont permises les bonnes choses. La nourriture de ceux à qui le Livre a été donné vous est permise, et votre propre nourriture leur est permise - ainsi que les femmes chastes d'entre les croyantes, et les femmes chastes d'entre les gens à qui l’Écriture a été donnée avant vous, à condition que vous leur donniez leur dot, en hommes vertueux et non en débauchés ou en preneurs d'amantes. Quiconque renie la foi, vaine devient son action, et il sera dans l'Au-delà du nombre des perdants.
Coran, 5:5Les interdits
Puis Dieu expose certaines interdictions :
Il vous a seulement interdit la charogne, le sang, la chair du porc et ce qui a été dédié à un autre que Dieu. Mais si quelqu'un y est contraint, autrement que par désir ou transgression, alors nul péché ne lui sera imputé. Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 2:173
Dis : "Je ne trouve d'interdit, dans ce qui m'a été révélé, à aucun mangeur d'en manger, que la charogne, du sang répandu, ou la chair du porc car c'est une souillure, ou ce qui, par perversité, a été dédié à un autre que Dieu". Mais quiconque y est contraint, autrement que par désir ou transgression, ton Seigneur est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 6:145
Il vous a seulement interdit la charogne, le sang, la chair du porc et ce qui a été dédié à un autre que Dieu. Mais si quelqu'un y est contraint, autrement que par désir ou transgression, alors Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 16:115Le verset ci-dessous détaillant les différents types de charognes :
Vous sont interdits la charogne, le sang, la chair du porc, ce qui a été dédié à un autre que Dieu, ce qui s'est étouffé, ou ce qui est mort à la suite d'un coup, ou mort d'une chute, ou mort d'un coup de corne, ou ce qu'une bête féroce a dévoré, sauf ce que vous sauvez, et ce qu'on a égorgé sur les stèles, ainsi que de procéder au partage par des flèches divinatoires ; cela est perversité. Aujourd'hui, les dénégateurs désespèrent de votre religion ; ne les craignez pas, craignez-Moi. Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, J'ai parfait sur vous Mon bienfait, et Je vous agrée la soumission comme religion. Si quelqu'un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché, alors Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 5:3
Ainsi les Musulmans devraient arrêter de penser qu'ils ne peuvent rien manger excepté de la nourriture halal, mais plutôt qu'ils peuvent tout manger sauf certaines nourritures "haram" (interdites) ; leur pratique de la religion s'en trouverait fortement facilitée.
Ces interdictions sont donc :
1.
la charogne : toute bête trouvée morte : bête étouffée, assommée, morte d'une chute, morte d'un coup de corne ; la bête que les fauves ont commencé à dévorer, sauf si on a le temps de l'égorger
2.
le sang
3.
la viande de porc
4. toute bête
sacrifiée à une autre divinité que DieuMentionner le nom de Dieu
Dieu a spécifié un autre critère très important : mentionner le nom de Dieu sur la nourriture que l'on va manger :
Ils t'interrogent sur ce qui leur est permis, dis : "Vous sont permises les bonnes choses, ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce que Dieu vous a appris. Mangez donc de ce qu'ils capturent pour vous et prononcez dessus le nom de Dieu. Prémunissez-vous de Dieu. Dieu est prompt à régler les comptes.
Coran, 5:4
Mangez donc ce sur quoi le nom de Dieu a été rappelé, si vous êtes croyants en Ses signes.
Coran, 6:118
Qu'avez-vous à ne pas manger ce sur quoi le nom de Dieu a été rappelé ? Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit, excepté ce pour quoi vous êtes contraints. Beaucoup de gens égarent par leurs désirs, dans leur ignorance. Votre Seigneur connaît bien les transgresseurs.
Coran, 6:119
Il est important de souligner que l'on doit prononcer le nom de Dieu sur
toute la nourriture que l'on va manger (fruits, légumes, gâteaux etc...), et
pas uniquement sur la viande. La raison spirituelle à cela est de se rappeler et d'être reconnaissant envers les bienfaits de Dieu :
Mangez donc de ce que Dieu vous a attribué de licite et de bon. Et soyez reconnaissants pour le bienfait de Dieu, si c'est Lui seul que vous adorez.
Coran, 16:114Un rituel d'abattage ?
Les Juifs suivent un rituel d'abattage, les Chrétiens non. Et pourtant leurs nourritures sont permises aux Musulmans:
Aujourd'hui, vous sont permises les bonnes choses. La nourriture de ceux à qui le Livre a été donné vous est permise, et votre propre nourriture leur est permise - ainsi que les femmes chastes d'entre les croyantes, et les femmes chastes d'entre les gens à qui l’Écriture a été donnée avant vous, à condition que vous leur donniez leur dot, en hommes vertueux et non en débauchés ou en preneurs d'amantes. Quiconque renie la foi, vaine devient son action, et il sera dans l'Au-delà du nombre des perdants.
Coran, 5:5Ainsi, on comprend bien que la méthode d'abattage n'est pas importante en Islam, sinon la viande des Chrétiens ne serait pas autorisée, seul compte le fait de prononcer le nom de Dieu sur toute la nourriture au moment où l'on va manger. Comme on ne peut pas abattre une pomme ou un verre de jus d'orange, le seul moyen de se conformer à la loi de Dieu est bien de prononcer le nom de Dieu avant de manger n'importe quelle nourriture.
De plus, à moins d'être un boucher, vous n'êtes pas la personne ayant abattu l'animal qui se trouve dans votre assiette, et puisque le Coran ne tient les personnes responsables que de
leurs propres actes, alors le seul moyen d'être sûr que le nom de Dieu a bien été prononcé est de le faire juste avant de manger.
(ndt : le verset
5:94 nous parle des animaux qu'on tue avec des lances, et le verset
5:4 autorise les animaux tués par les chiens de chasse. Cela confirme encore une fois qu'il n'y a pas de rituel d'abattage)
Le verset 22:36
Certains savants font référence au verset 22:36 pour dire que Dieu a ordonné de prononcer le nom de Dieu avant l'abattage :
Pour vous, Nous avons désigné les bêtes corpulentes comme faisant partie des rites de Dieu. Un bien s'y trouve pour vous. Mentionnez donc sur elles le nom de Dieu, quand elles sont en rang (sawaf) (prêtes à être immolées). Puis, une fois qu'elles seront tombées mortes sur leur flanc, mangez-en et nourrissez le mendiant et le démuni. C'est ainsi que Nous vous les avons assujetties afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 22:36Le mot "sawaf" signifie être ordonné, ou aligné (avant le sacrifice).
1. Ce verset parle du rituel du sacrifice durant le pèlerinage.
La sourate s'intitule Hajj et si l'on commence à lire à partir du verset 27 on voit que le sujet est le pèlerinage et ses rites. Cela signifie que les règles données dans ces versets ne s'appliquent que pendant la période du pèlerinage.
2. Au cours du pèlerinage, lorsque les animaux sont alignés, ceux accomplissant le hajj doivent commémorer le nom de Dieu sur ces animaux.
3. L'ordre de prononcer le nom de Dieu s'applique lorsque les animaux sont alignés, et ce n'est pas nécessairement associé à l'abattage proprement dit. L'abattage peut avoir lieu immédiatement ou quelques heures plus tard. Une autre preuve de cela se trouve dans les mots : "Puis, lorsqu'ils gisent sur le flanc", ce qui indique que la mention du nom de Dieu est un acte indépendant et non associé à l'abattage, il est seulement associé au moment où les animaux sont alignés.
4. Plus important, et pour confirmer que la mention du nom de Dieu sur ces animaux au cours du pèlerinage n'a rien à voir avec le fait de rendre la viande halal, on voit que cet ordre n'est pas différent de l'ordre de Dieu pour tous les pèlerins de se remémorer constamment Dieu au cours du pèlerinage:
Annonce aux gens le Hajj, qu'ils viennent à toi à pied, ou sur toute monture élancée ; ils viendront de tout défilé profond,
Coran, 22:27
pour témoigner de bienfaits pour eux, et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus sur ce qu'Il leur a attribué comme bête de troupeau. Mangez-en et nourrissez le malheureux et le pauvre.
Coran, 22:28
Aucune faute ne vous sera imputée de rechercher quelque faveur de votre Seigneur. Puis, quand vous vous dispersez depuis `Arafât, rappelez-vous Dieu près de Al-Mach`ar Al-Harâm. Et rappelez-vous de Lui pour vous avoir guidés, alors qu'auparavant vous étiez de ceux qui s'égarent.
Coran, 2:198
Puis quand vous avez accompli vos rites, rappelez-vous Dieu comme vous vous rappelez de vos ancêtres, ou d'un rappel plus intense encore. Parmi les gens certains disent : "Notre Seigneur, fais-nous des dons ici-bas", et pour eux il n'y aura aucune part dans l'Au-delà.
Coran, 2:200Comme on peut le voir, il est ordonné de se remémorer le nom de Dieu à chaque étape du pèlerinage, et donc le faire sur les animaux qui vont être sacrifiés s'inscrit dans la même logique. Le but du pèlerinage est de se remémorer le nom de Dieu, comme toutes nos adorations :
Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
Coran, 6:162
Article original : Halal meat
Le Hajj a lieu en des mois connus. Quiconque s'impose le Hajj en ces mois, alors point de rapport sexuel, de méchanceté et de dispute au cours du Hajj. Ce que vous faites de bien, Dieu le sait. Munissez-vous de provisions, mais la meilleure provision est la prémunition. Prémunissez-vous de moi, ô doués d'intelligence.
Coran, 2:197Le lecteur du Coran notera que Dieu nous donne souvent des mot-clés dans différents versets afin de comprendre leur véritable signification. En 2:197, nous lisons les mots arabes "faradha feehinna". Nous avons là deux mots de grande importance :
1. Le premier mot est "faradha". Ce verbe vient du mot "fardh" qui signifie un ordre ou un devoir établi par Dieu envers les croyants. Ainsi la Salât est un "fardh", ainsi que la Zakât et le Hajj. Le verbe "faradha" signifie exécuter ou suivre l'ordre.
2. Le second mot est "feehinna". Ce mot est en fait composé de deux mots arabes : "fee" qui signifie "dans", et "hinna" qui signifie "elles" (féminin pluriel). Ainsi le mot complet signifie "en elles". Le mot "elles" fait référence ici aux mois connus. Maintenant, en plaçant ces mots à l'intérieur du verset, nous obtenons :
"Quiconque s'impose le Hajj en ces mois doit s'abstenir de...."
Dans ces mots Dieu approuve la légalité d'accomplir le Hajj n'importe quand au cours des mois spécifiés.
Ceux qui ont corrompu la loi de Dieu et réduit la période du Hajj aux 10 premiers jours du 12ème mois, ont justifié leurs affirmations en corrompant la signification de certains versets coraniques comme :
... et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus ...
Coran, 22:28
Rappelez-vous Dieu pendant un certain nombre de jours...
Coran, 2:203Ils affirment que les mots "aux jours connus" et "un certain nombre de jours" indiquent que le Hajj ne peut être observé que durant la période des 10 jours et non pas n'importe quand durant les quatre mois.
La réponse à cela est double :
Premièrement
Dieu le Tout-Puissant nous a donné une distinction claire dans les versets qui parlent du Hajj. Quand Dieu parle du Hajj, les mots "mois spécifiés" sont utilisés comme en 2:197, ou les mots "mois sacrés" comme en
9:36. La raison à cela est que la durée du Hajj est de quatre mois complets. Cependant, quand Dieu s'adresse aux croyants, les mots "un certain nombre de jours" sont utilisés, comme en 2:203. Le verset s'adresse aux croyants et parle d'un certain nombre de jours, pour la simple raison qu'un croyant qui part accomplir le Hajj y va pour un certain nombre de jours, il ne reste pas pendant la totalité des quatre mois.
Deuxièmement
Considérons l'exemple du jeûne de Ramadan comme dans les versets suivants :
Le mois de Ramadhân, au cours duquel est descendu le Coran comme guidance pour les gens, en exposant clairement la guidance et le discernement. Donc, quiconque parmi vous témoigne du mois, qu'il le jeûne....
Coran, 2:185Ici, nous lisons "le mois" comme étant la durée du jeûne.
Maintenant, considérons le verset suivant :
Un certain nombre de jours ; et quiconque parmi vous est malade ou en voyage, un nombre équivalent d'autres jours...
Coran, 2:184Ici, le Coran parle du jeûne en utilisant le terme "un certain nombre de jours". Pourtant, personne ne vient affirmer que nous ne devons jeûner que pendant les 10 premiers jours de Ramadan !
L'explication de tout ceci repose dans le fait que l'on peut parler d'un mois ou de plusieurs mois en utilisant le terme "jours", simplement du fait qu'un mois est composé de jours. En parler comme de "jours" ne change pas le fait qu'ils sont toujours des mois. Ceci est similaire à une personne décrivant les années de son enfance en disant "c'étaient les meilleurs jours de ma vie".
Article original : Duration of Hajj
Vous sont interdits la charogne, le sang, la chair du porc, ce qui a été dédié à un autre que Dieu, ...
Coran, 5:3Afin de déduire la loi de Dieu contenue dans un verset coranique, il est essentiel d'accepter d'abord que Dieu est le plus efficace pour transmettre n'importe quel message. En conséquence, nous devons accepter le sens direct et littéral des mots. Souvent, les lecteurs du Coran ont ignoré le simple sens des mots et à la place ont consulté divers livres d'interprétation qui détruisent généralement le sens simple et le remplacent par un sens farfelu, celui qui n'est pas suggéré ni sous-entendu par les mots utilisés dans le verset . Pour justifier cette altération de la parole de Dieu, ces interprètes prétendent que le Coran n'est pas facile à comprendre, et qu'ils sont les seuls capables de déchiffrer ses mystères !
Inutile de dire que cette affirmation est totalement en violation de la description de Dieu du Coran comme étant un livre clair et facile à comprendre :
Alif, Lâm, Râ. Voici les signes du Livre explicite.
Coran, 12:1
Nous ne l'avons facilité dans ta langue qu'afin qu'ils se rappellent.
Coran, 44:58Ayant ce qui précède à l'esprit, nous posons la question suivante : qu'est-ce que Dieu a interdit concernant le porc ? Nous est-il interdit de manger n'importe quelle partie du porc ? ou juste la viande du porc ?
Une ligne directrice qui nous est donnée en 5:3 est l'utilisation des mots :
- Vous sont interdits "al-maytah" (la charogne)
- Et «Lahm Al-Khinzeer» (Lahm est généralement traduit par la chair ou viande)
Les mots ci-dessus confirment que n'importe quoi d'un animal mort est interdit, et pas seulement la viande, car Dieu dit "al-maytah" qui signifie littéralement "la mort". Dieu n'a pas dit "la viande de ce qui est mort". Ainsi, l'ensemble du corps de l'animal mort est interdit.
D'autre part, Dieu dit délibérément "Lahm al-khinzeer" (la chair du porc), et pas seulement "le porc". Cet ajout délibéré de "Lahm" signifie que seule cette partie du porc est interdite et non le porc en entier.
Il est utile de se rappeler une fois de plus que les paroles de Dieu sont très délibérées et précises. Nous ne devons pas ajouter ou soustraire quoi que ce soit à Ses mots. Ni laisser aucun interprète corrompre le sens.
La prochaine étape de notre analyse de 5:3 est de déterminer quelle est la signification exacte du mot "Lahm". La compréhension commune de ce mot est que cela signifie la viande. Mais il est plus important de trouver le sens coranique des mots à partir du Coran lui-même pour arriver à la signification correcte. Des définitions communes de certains mots ne sont pas toujours en harmonie avec la définition coranique. Des exemples de tels mots sont les mots : Ummi, Shaheed, Rajim et bien d'autres.
Le lecteur trouvera de plus amples informations à ce sujet ici :
Interprétations erronéesLorsque nous effectuons une recherche sur la façon dont le mot "Lahm" est utilisé dans le Coran pour comprendre l'interdiction en 5:3, nous devons étudier différents versets où le mot "lahm" est utilisé. Le verset suivant est d'une importance particulière :
Puis Nous avons créé de cette goutte de sperme une adhérence ("`alaqah"), et de cette adhérence Nous avons créé un embryon ("mudhgah"), et de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu ces os de chair ("lahm"). Ensuite, Nous l'avons fait naître en une autre création. Que Dieu soit béni, le Meilleur des créateurs.
Coran, 23:14Les paroles coraniques ci-dessus décrivent les différents stades de développement du fœtus humain.
Nous lisons qu'après que les os soient créés, ils sont recouverts de "Lahm". Cela indique que le mot "Lahm" est utilisé pour tout ce qui couvre les os et pas seulement la viande. Cela comprend la viande, la graisse, les tendons, les cartilages, les veines et les artères et ainsi de suite. Il conviendrait donc de comprendre le mot "Lahm" comme désignant la chair.
Nous lisons aussi que tout ce que nous mangeons de la mer est classé sous la rubrique "Lahm" :
Et c'est Lui qui a assujetti la mer afin que vous en mangiez une chair ("lahm") fraîche, et que vous en extrayiez des parures que vous portez. Et tu vois les bateaux la fendre, pour que vous recherchiez de Sa faveur et afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 16:14Une fois de plus, les fruits de mer ne sont pas composés uniquement de viande, il contient tout le reste comme les œufs de poisson, la peau, l'huile de poisson et ainsi de suite.
La déduction que nous faisons de l'analyse ci-dessus est que tout ce qui couvre les os chez le porc est interdit. Cela comprend la graisse de porc (saindoux) mais pas les os ou la moelle osseuse.
L'interdiction de parties de certains animaux n'est pas inconnue dans le Coran. On nous dit en
6:146 par exemple, comment Dieu n'avait interdit que la graisse des bovins et des ovins (sauf celle qui est portée sur le dos ou dans les viscères, ou mélangée avec les os).
En théorie, les interdictions sont des moyens par lesquels Dieu le Créateur teste l'obéissance de l'être humain. Ce qui est interdit à un peuple peut être licite pour un autre comme nous l'avons vu dans le Coran. Cela indique que le produit de l'interdiction n'est pas toujours interdit pour une raison inhérente à l'objet lui-même. Puisque Dieu a interdit la graisse de certains animaux pour les Juifs, mais l'a autorisé selon la loi coranique, cela ne peut que signifier qu'il n'y a aucun mal physique dans la graisse elle-même. Suite à cela, Dieu aurait pu créer un monde sans porc et sans alcool ou drogues, mais Dieu a créé ces éléments et placé les lois d'interdictions afin de tester l'être humain et son obéissance envers son Créateur.
Article original : The "Lahm" (flesh) of the Pig
Il (Dieu) dit : "Sors d'ici (du Paradis), car tu es banni.
Coran, 15:34
Il (Dieu) dit : "Sors d'ici, car tu es banni.
Coran, 38:77A cause du fait qu'il n'existe aucune législation coranique pour le rituel de la lapidation que les Musulmans pratiquent au cours du Hajj (pèlerinage), le mot coranique "rajeem" a été corrompu par les partisans des hadiths pour signifier "lapidé", alors qu'il veut réellement dire "banni". Ainsi, ils affirment que le rituel de la lapidation est autorisé par le Coran !
Au cours du Hajj, les Musulmans collectent 21 cailloux et les lancent sur 3 stèles différentes (7 cailloux à chaque stèle). En faisant cela, ils sont amenés à croire qu'ils expriment leur rejet de Satan et qu'ils gagnent une force spirituelle pour combattre son influence maléfique. Pour appuyer ces croyances, ils font référence à l'un des hadiths les plus ridicule, qui affirme qu'à chaque caillou lancé sur une stèle Satan ressent la douleur et gémit ! En réalité, le démon est probablement en train de rire et de se réjouir d'avoir fait dévié des millions de Musulmans du seul but du Hajj, qui est de louer et de se commémorer Dieu, en les faisant se préoccuper de son nom ! En réalité, Satan a dérobé deux ou trois jours de leur précieux Hajj pour prononcer son nom !
Le fait qu'ils le lapident et maudissent son nom est totalement insignifiant, simplement à cause des faits suivants :
1. Le Coran nous dit que le démon est fait de feu, il ne peut donc pas être touché par la matière physique (cailloux)
2. Le démon n'attend pas sur ces stèles d'être lapidé !
3. Aucun humain n'a la capacité de voir le démon ou d'être capable de lui infliger du mal.
Ô enfants d'Adam, que le diable ne vous trouble pas, tout comme il a fait sortir du Paradis vos parents, leur enlevant leur vêtement pour leur montrer leur nudité. Il vous voit, lui et sa tribu, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables comme alliés de ceux qui ne croient pas.
Coran, 7:274. Chaque heure et chaque jour du Hajj doivent être dépensés à commémorer le seul nom de Dieu Tout-Puissant, et non de prononcer le nom de Satan. Le Coran souligne que l'unique tâche des croyants au cours du Hajj est de commémorer le nom de Dieu. Les différents versets qui parlent du Hajj dans le Coran soulignent constamment cela :
Annonce aux gens le Hajj, qu'ils viennent à toi à pied, ou sur toute monture élancée ; ils viendront de tout défilé profond,
pour témoigner de bienfaits pour eux, et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus sur ce qu'Il leur a attribué comme bête de troupeau. Mangez-en et nourrissez le malheureux et le pauvre.
Coran, 22:27-28
Rappelez-vous Dieu pendant un certain nombre de jours ;..
Coran, 2:203
Aucune faute ne vous sera imputée de rechercher quelque faveur de votre Seigneur. Puis, quand vous vous dispersez depuis `Arafât, rappelez-vous Dieu près de Al-Mach`ar Al-Harâm. Et rappelez-vous de Lui pour vous avoir guidés, alors qu'auparavant vous étiez de ceux qui s'égarent.
Coran, 2:198
Puis quand vous avez accompli vos rites, rappelez-vous Dieu comme vous vous rappelez de vos ancêtres, ou d'un rappel plus intense encore. Parmi les gens certains disent : "Notre Seigneur, fais-nous des dons ici-bas", et pour eux il n'y aura aucune part dans l'Au-delà.
Coran, 2:2005. Dieu Tout-Puissant nous a prescrit dans le Coran la seule manière de traiter le démon et qui est de chercher refuge auprès de Dieu contre ses incitations, et non pas de lancer bêtement des cailloux !
Et dis : "Mon Seigneur, je cherche refuge auprès de Toi contre les suggestions des diables,
et je cherche refuge auprès de Toi, mon Seigneur, contre leur présence auprès de moi".
Coran, 23:97-98
Article original : Rajeem
Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion.
Coran, 17:46Les mots du verset 17:46 énoncent un message clair, mais celui-ci a également été manipulé par les savants qui trouvent qu'il est difficile de consacrer toute la religion au nom de Dieu seul.
La traduction correcte de 17:46 est :
"quand tu commémores
ton Seigneur, dans
le Coran seul"
Cependant, les savants mentionnés interprètent ce verset en changeant l'ordre des mots-clés :
"quand tu commémores
ton Seigneur seul, dans
le Coran"
En changeant l'ordre des mots, ils changent catégoriquement le sens du verset. Cette manipulation claire peut facilement être exposée à la lumière du Coran. Nous n'avons pas moins de cinq preuves solides pour confirmer le sens exact de 17:46 :
1 - Le mot clé "seul" (wahdahou) est délibérément placé par Dieu après le mot "Coran" et non pas après les mots "ton Seigneur".
Si Dieu avait voulu dire "quand tu commémores ton Seigneur seul dans le Coran", Dieu aurait placé le mot "seul" après "ton Seigneur" et non pas après "Coran".
2 - Le mot clé "seul" (wahdahou) apparaît dans le Coran un total de 6 fois. Dans cinq de ces occurrences le mot "wahdahou" est placé après le mot "Dieu", mais en 17:46 seulement ce mot vient après le mot "Coran". Considérant le mot "Rabbak" (ton Seigneur), Dieu aurait pu mettre en 17:46 le mot "wahdahou" après le mot "Rabbak", (si tel était le sens voulu) tout comme Dieu l'a fait dans les cinq autres occurrences. Mais la position délibérée de ce mot après le mot Coran confirme que Dieu veut dire Coran seul, et non Dieu seul. Les cinq autres occurrences où le mot "wahdahou" vient après le mot Dieu sont :
7:70,
3:45,
40:12,
40:84 et
60:4.
3 - Dieu nous dit dans le Coran que le livre est clair, facile à comprendre et n'a aucune ambiguïté :
Un Coran arabe, sans tortuosité, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 39:28
Alif, Lâm, Râ. Voici les signes du Livre explicite.
Coran, 12:1
Nous ne l'avons facilité dans ta langue, qu'afin qu'ils se rappellent!
Coran, 44:58Dieu étant l'Omniscient, Il sait que ce verset fera l'objet d'une manipulation délibérée, et pour cette seule raison, Dieu ne placera pas le mot "seul" après le mot "Coran" si Dieu veut vraiment dire "ton Seigneur seul".
Seuls ceux qui ont confiance en Dieu et croient que le Coran ne contient aucune ambiguïté auront cette certitude. D'autre part, ceux qui ne croient pas aux paroles de Dieu en
39:28,
12:1 et
44:58 et croient leurs savants et imams qui leur disent que le Coran est très difficile à comprendre, ne verront pas le sens simple de 17:46. C'est une question clé pour comprendre le Coran.
Les hypocrites vont dire des choses comme : "Oh, mais dans la langue arabe, nous pouvons placer les mots dans un ordre différent" ! C'est peut-être vrai, mais la ligne de base est que Dieu connaît toutes les règles de grammaire de la langue arabe, et qu'il est plus important pour Dieu de nous donner un sens direct et simple plutôt que de donner un sens contesté simplement parce que les variations grammaticales de la langue arabe le permettent.
Je tiens à souligner encore une fois que cette compréhension ne peut être atteinte que par ceux qui croient (
39:28,
12:1 et
44:58).
4 - À la suite de ce qui précède, supposons un instant que le sens exact soit :
"quand tu commémores
ton Seigneur seul dans le Coran, ils tournent leur dos par aversion"
Si nous nous arrêtons un instant et considérons ce sens, nous trouvons qu'il est impossible de lire le Coran et de mentionner le nom de Dieu seul ! Le Coran est plein d'autres noms : messagers, anges, etc... Donc, simplement en lisant le Coran, il faut mentionner tous les noms écrits dans le livre (que cela nous plaise ou non),
ils ne peuvent pas être supprimés.
Mais il est possible de mentionner, commémorer et louer Dieu
en utilisant le Coran seul.
Donc, le faux sens qu'ils tentent d'injecter en 17:46 n'est pas possible. Ils pensent qu'ils sont intelligents, ils pensent qu'ils peuvent s'en tirer avec ça, mais Dieu est plus intelligent et leurs corruptions sont naïves et toujours exposées par Dieu.
5 - Si nous lisons 17:46 une fois de plus, nous pouvons voir clairement que depuis le début du verset jusqu'à la fin, le sujet est le Coran:
Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion.
Coran, 17:46
Article original : Manipulation of 17:46
... Nous n'avons établi la Qibla que tu utilisais que pour savoir qui suit le messager et qui s'en retourne sur ses talons. C'était en effet difficile, sauf pour ceux que Dieu guide, et Dieu ne laisse pas votre foi se perdre. Dieu est Bienveillant et Miséricordieux envers les gens.
Coran, 2:143
Vous est permis, les nuits du jeûne, d'avoir des rapports sexuels avec vos femmes. Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. Dieu savait que vous vous trahissiez vous-mêmes, Il accepta donc votre repentir, et vous pardonna. Maintenant, vous pouvez avoir des rapports avec elles, et cherchez ce que Dieu vous a prescrit...
Coran, 2:187Ceux qui insistent à dire que le Coran seul n'est pas suffisant pour pratiquer l'Islam manipulent un certain nombre de versets coraniques pour justifier leur affirmation. Un de ces versets est le verset 2:143. Ils affirment que la Qibla précédente, dont il est question en 2:143 et qui n'avait été établie que comme un test temporaire, n'est pas détaillée dans le Coran, et qu'elle fut inspirée au Prophète. Ils ajoutent que puisque c'était un ordre divin que les gens devaient suivre, alors ils devaient suivre des paroles du prophète en-dehors du Coran. A partir de là, ils justifient le besoin des hadiths et que le Coran seul n'est pas suffisant.
Ils font une affirmation similaire en utilisant le verset
2:187, où l'on apprend que les règles du jeûne ont été assouplies, mais les règles précédentes ne sont pas indiquées dans le Coran.
Avant de répondre à cette affirmation, on peut dire que l'argument qu'ils présentent pour 2:143 est le même que pour 2:187, donc la réponse pour le verset 2:143 servira également pour le verset 2:187.
La précédente QiblaUne des interprétations du verset 2:143 est que Dieu avait établi une Qibla temporaire pour tester les gens de l'époque ; Qibla dont les détails ne se trouvent pas dans le Coran. Il existe d'autres interprétations pour le verset 2:143, mais pour cet article nous supposerons que c'est la bonne interprétation.
Si c'est ce qui s'est passé, alors cela a du avoir lieu avant que la Qibla ne soit changée pour la Masjid al-Haram (
2:144). Cela signifie également que cette Qibla fut établie avant que le Coran en entier ne soit révélé à Mohammed, et sûrement avant que le verset 2:144 ne soit révélé.
Cela signifierait que le prophète aurait reçu une inspiration concernant une Qibla, avant que la Masjid al-Haram ne soit établie en 2:144 comme Qibla finale.
Cela signifierait également que la Qibla temporaire aurait été valable jusqu'à la révélation du verset 2:144, et pas un jour de plus.
Il serait aussi correct de dire que les croyants de cette époque n'ont du suivre l'inspiration donnée au prophète concernant une Qibla différente que jusqu'à la révélation du verset 2:144. Il est très important ici de noter que cela aurait eu lieu avant que le Coran au complet ne soit révélé. La sourate 2, où nous avons le changement de Qibla, était la 87ème sourate à être révélée selon l'ordre chronologique. Il y avait encore 27 sourates à être révélées par la suite.
Ce que cela signifie encore est qu'après le changement de Qibla en 2:144, les détails de la précédente Qibla sont devenus inutiles pour nous aujourd'hui. Voilà le cœur du sujet, et c'est le facteur qui invalide totalement les affirmations de ceux qui rejettent le "Coran seul". Par conséquent, nous sommes capables de pratiquer parfaitement l'Islam aujourd'hui en n'utilisant que le Coran. Tout ce qui est exigé de nous est de suivre la Qibla en 2:144. Les détails de la précédente Qibla, quelque soit la manière dont elle fut inspirée au prophète, ne s'appliquent pas pour nous aujourd'hui.
En conséquence de quoi, la tentative des partisans des hadiths d'utiliser 2:143 pour impliquer que le Coran n'est pas suffisant pour nous est un autre mensonge qui est facilement exposé.
L'inspiration divineConcernant la question du prophète recevant des inspirations divines en-dehors du Coran, nous ne remettons pas en doute cela. Comment pourrions-nous le dénier alors que le Coran le confirme ?
Dieu inspire en réalité à Ses messagers des informations qui sont en-dehors des Écritures. Un exemple que nous avons est quand Dieu inspira une information à Mohammed concernant ses épouses (
66:3). Les détails de cette information ne sont pas donnés dans le Coran.
Dieu inspire Ses messagers en permanence, mais ce n'est pas tout, Dieu inspire également les gens ordinaires et pas juste les messagers. Nous avons l'exemple en
28:7 sur la manière dont Dieu inspira à la mère de Moïse de jeter son bébé dans la rivière et de ne pas s'inquiéter.
Il n'y a donc aucun problème à accepter l'inspiration donnée à Mohammed qui ne se retrouve pas dans le Coran. Mais on doit être concentré sur le fait qu'aucune de ces informations n'est liée à notre pratique de l'Islam aujourd'hui, et nous n'en avons pas besoin.
Les partisans des hadiths demandent alors : si vous acceptez que Mohammed ait reçu des inspirations de Dieu en-dehors du Coran, alors pourquoi ne suivez-vous pas ses hadiths ? La réponse est simple, les hadiths personnels de Mohammed n'ont pas été inspiré par Dieu.
En réponse, ils affirment que chaque parole prononcée par Mohammed fut inspirée par Dieu. Ils manipulent les mots de 53:2-5 pour arriver à cette affirmation. Cependant, si chaque parole prononcée par Mohammed avait été inspirée par Dieu, comment se fait-il donc que nous lisons dans le Coran six occasions où Dieu réprimanda Mohammed pour des erreurs qu'il commit ?
Est-ce que Dieu inspire des erreurs à Ses messagers ?
L'affirmation liée aux versets 53:2-5 est expliquée en détail dans l'article suivant :
L'inspiration divineQuand nous avons la clarté d'esprit de distinguer entre l'inspiration donnée à Mohammed en-dehors du Coran (comme en 66:3), et ses hadiths personnels, on réalise qu'aucun des deux ne s'appliquent à nous aujourd'hui, ni qu'ils forment la moindre part de notre religion.
D'un autre côté, et comme montré ci-dessus, les différentes informations inspirées à Mohammed en-dehors du Coran concernaient uniquement cette époque, et pas nous aujourd'hui.
Concernant les hadiths personnels de Mohammed, une nouvelle fois nous sommes commandés très clairement de ne pas les suivre pour les raisons suivantes :
1. Dieu nous ordonne de ne pas croire ou de suivre d'autre hadith que le Coran (
45:6)
2. Dieu nous dit que le Coran contient tous les détails dont nous avons besoin (
6:114), et que rien n'a été omis du livre (
6:38). Par conséquent, tout ce qui a pu être inspiré à Mohammed et que nous ne trouvons pas dans le Coran ne fait pas partie de notre Islam aujourd'hui, et nous n'en avons pas besoin.
3. Dieu nous ordonne d'utiliser le Coran comme seule source de lois (
6:114)
4. Dieu nous informe que les hadiths sont la fabrication du diable (
6:112)
5. Dieu nous informe que nous ne sommes pas responsables de ce qui a été donné à nos prédécesseurs, ce qui réfute l'affirmation associée avec la Qibla précédente. Les preuves coraniques sont claires :
Cette communauté est révolue. À elle ce qu'elle a acquis, et à vous ce que vous avez acquis. Vous ne serez pas questionnés sur ce qu'ils faisaient.
Coran, 2:134
À chaque communauté, Nous avons donné des rituels à accomplir. Qu'ils ne discutent donc pas avec toi sur ce sujet. Et appelle à ton Seigneur. Tu es sur une guidance droite.
Coran, 22:67
...Pour chacun de vous Nous avons établi une loi et une voie. Si Dieu avait voulu, Il aurait fait de vous une communauté unique. Mais Il vous éprouve dans ce qu'Il vous a donné. ...
Coran, 5:48Conclusion1. Est-ce que Mohammed a reçu une inspiration concernant une Qibla précédente ? Très probablement
2. Est-ce que cette Qibla s'applique à nous aujourd'hui ? Non, notre Qibla est donnée en 2:144
3. Avons-nous besoin d'information concernant cette Qibla afin de pratiquer notre religion ? Non
4. Est-ce que 2:143 justifie de suivre des hadiths ? Jamais ! Même en un million d'années !
La même réponse s'applique au verset 2:187, quelque soient les règles liées au jeûne dans le passé, elles ne s'appliquent pas à nous aujourd'hui ; leurs détails n'ont pas besoin d'être dans le Coran. Nous n'avons pas besoin de ces détails pour pratiquer l'Islam. Le Coran est tout ce dont nous avons besoin pour notre salut.
Article original : Manipulation of 2:143Coran, 2:239
Si vous avez à craindre, alors à pied ou sur votre monture. Puis, une fois en sécurité, rappelez-vous Dieu comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas.
Coran, 2:239Certains des partisans des hadiths (paroles) et de la sunna (pratique) du prophète Mohammed font référence aux mots "Dieu vous a enseigné" du verset 2:239 pour affirmer que Dieu aurait enseigné au prophète différentes choses, comme la manière d'accomplir la Salât (prière).
Ils ajoutent que puisque le Coran ne nous dit pas comme le prophète priait, alors nous devons suivre la sunna du prophète pour apprendre la manière correcte d'accomplir la Salât.
Les manipulations sous-jacentes à ces affirmations sont très facilement exposées en analysant les mots du verset 2:239.
La traduction du verset 2:239 est la suivante :
Si vous avez à craindre, alors (priez) à pied ou sur votre monture. Puis, une fois en sécurité, rappelez-vous (dhikr) Dieu comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas.
Coran, 2:239
PremièrementLa première partie du verset 2:239 parle de la prière et comment elle peut être accomplie tout en marchant ou montant à cheval (dans des circonstances où il y a danger ou bien de la peur). Le mot "prier" entre parenthèses n'est ajouté que pour comprendre de quoi il est question, puisque le verset
2:238 parle de la Salât.
DeuxièmementLa deuxième partie de 2:239 ne parle pas de la prière (salât), elle parle de la commémoration de Dieu (dhikr). Les mots utilisés sont : "izhkuru Allah", qui signifient "rappelez-vous Dieu". Comme on le sait, il y a une différence entre "salât" et "dhikr". La Salât est un rituel ayant des conditions spécifiques (les ablutions, se tourner vers la qibla etc...), et des positions physiques précises (debout, incliné, prosterné), mais le dhikr est juste le fait de se rappeler Dieu, sans conditions ni positions physiques. La Salât doit également être accomplie à des moments spécifiques de la journée alors que la commémoration de Dieu (dhikr) peut s'effectuer à n'importe quel moment.
TroisièmementPuis nous lisons les mots : "kama allamakum". Ils signifient : "comme Il (Dieu) vous a enseigné". La forme grammaticale de ces mots, et particulièrement les lettres "kum" à la fin du 2ème mot, indique que Dieu parle à tous les croyants, et non pas à une seule personne. Si Dieu parlait à une seule personne (c'est-à-dire au prophète) les mots utilisés auraient été "kama allamak".
QuatrièmementLes mots "comme Il vous a enseigné" sont suivis des mots "ma lam takunu taalamun", qui signifient "ce que vous ne saviez pas". Ces mots doivent être compris avec ce qui précède, c'est-à-dire "izkruru Allah" (commémorez Dieu).
Comment Dieu nous a-t-il appris à Le commémorer ?
Le Coran contient de nombreuses explications sur la manière dont Dieu nous a apprit à Le commémorer :
1. Le Coran nous ordonne de nous commémorer Dieu (dhikr) fréquemment :
Ô vous qui avez cru, rappelez-vous de Dieu d'un rappel abondant,
Coran, 33:412. Le Coran nous dit de répéter fréquemment "Allahu Akbar" (Dieu est Grand), selon l'ordre de proclamer la Grandeur de Dieu (
17:111,
29:45,
2:186)
3. "Subhana Rabi Al-Azeem" (Gloire à mon Seigneur le Très Grand). Selon le verset coranique
56:744. "Subhana Rabi Al-Aala" (Gloire à mon Seigneur le Très Haut). Selon le verset coranique
87:15. La Shahâda (témoignage) : "Ash'hadu an la ilaha illa Allah" (Je témoigne qu'il n'y a de dieu que Dieu).
3:18Tout cela fait partie des nombreux moyens par lesquels Dieu nous a apprit dans le Coran à Le commémorer (dhikr).
SixièmementLe nom de Mohammed, ou du prophète, n'apparaît nulle part en 2:239. Par conséquent, quiconque affirme que ce verset parle de ce que Dieu aurait appris à Mohammed est clairement en train de manipuler les paroles de Dieu. Comme indiqué ci-dessus, en 2:239, Dieu parle à tous les croyants et non pas à une seule personne.
SeptièmementLe but de cette manipulation est évidente, elle est d'affirmer que Dieu aurait appris au prophète (indépendamment du Coran) comment prier, et qu'en retour le prophète nous aurait appris (en-dehors du Coran) comment prier ! Bien essayé !
Malheureusement, ce n'est rien de plus qu'un autre cas de déformation des mots du Coran afin d'imposer la légalité des hadiths et de la sunna.
Article original : manipulation of 2:239
Ô gens du Livre, Notre messager est venu à vous pour clarifier les choses pour vous, après une interruption des messagers, afin que vous ne disiez pas : "Il ne nous est venu ni annonciateur ni avertisseur". Mais voilà que vous est venu un annonciateur et avertisseur. Dieu est capable de toute chose.
Coran, 5:19Comme beaucoup d'autres versets coraniques, le verset 5:19 a aussi été manipulé afin d'autoriser l'utilisation des hadiths du messager comme une seconde source de lois religieuses. Les mots "pour vous donner une explication" sont utilisés pour affirmer que nous devrions suivre tous les enseignements du messager que nous trouvons dans les hadiths, car ceux-ci expliqueraient le Coran.
Pourtant, on peut démontrer à la lumière du Coran que cette affirmation est fausse. Pour ce faire, nous devons également lire le message du verset 16:64. Car le verset 5:19 isolé ne donne pas le message complet concernant ce sujet, mais si on ajoute le contenu du verset 16:64, tout devient clair :
Nous n'avons fait descendre sur toi le Livre qu'afin que tu clarifies pour eux ce en quoi ils divergeaient, et comme guidance et miséricorde pour des gens qui croient.
Coran, 16:64Ce verset énonce clairement que le messager ne peut rendre les choses claires aux gens qu'au moyen de ce qui lui est révélé dans le Livre. Ceci est aussi confirmé en 6:114 qui énonce que la seule source de lois est le Livre :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114De plus le messager avait l'interdiction d'ajouter ses propres enseignements au message qu'il recevait de Dieu. S'il l'avait fait il aurait commis un grand péché qui aurait conduit à un châtiment sévère de la part de Dieu :
S'il avait inventé certains propos à Notre sujet,
Nous l'aurions saisi de la main droite,
puis Nous lui aurions tranché l'aorte,
Coran, 69:44-46Ce que cela signifie est que le messager n'est autorisé qu'à délivrer le message du Coran et rien d'autre. Nous devons obéir à tout ce qu'il a prêché à partir du Coran, mais pas à d'autres enseignements qui n'ont aucune référence ou autorisation dans le Coran. Obéir au messager aveuglément dans chaque parole qu'il a prononcé est ce que veulent ceux qui essayent d'en faire une idole, et ils font cela en corrompant d'autres versets coraniques qui disent "Obéissez à Dieu et au messager".
Pour plus de détails sur ce sujet :
Obéir au MessagerDès le moment où ils suivent les propos personnels du messager ou n'importe quels enseignements personnels qui ne sont pas autorisés dans le Coran, ils deviennent coupable d'idolâtrie :
Ou bien ont-ils des associés qui, en matière de religion, leur auraient établi des lois que Dieu n'a pas autorisées ? Sans la parole décisive, il aurait été décidé entre eux. Les injustes auront un châtiment douloureux.
Coran, 42:21
Une affirmation supplémentaire faite par les partisans des hadiths est que le Coran ne contient que les grandes lignes, et que les hadiths permettent d'appliquer les détails spécifiques de la religion.
Inutile de dire que cette affirmation montre un mépris total pour les versets coraniques qui garantissent que le livre contient tous les détails (
6:114), que rien n'a été omis du livre (
6:38), et que le Coran contient les explications de toutes choses (
16:89), mais cela montre aussi un mépris total envers les mots coraniques qui confirment ça :
1. La seule mission du messager est de délivrer le message :
Il n'incombe au messager que la transmission. Dieu sait ce que vous divulguez et ce que vous cachez.
Coran, 5:992. Dieu ordonne au prophète Mohammed d'affirmer spécifiquement aux gens qu'il ne peut pas les guider :
Dis : "Je ne possède aucun moyen pour vous nuire, ni pour vous mettre sur le chemin de la droiture".
Coran, 72:21
sauf en transmettant une communication venant de Dieu, et Ses messages....
Coran, 72:23En vérité, si le messager ne peut pas guider les gens, que dire de l'affirmation qui énonce que les hadiths offrent la guidance !
Article original : Manipulation of 5:19
Sachez que, de tout butin que vous ayez pris ("ghanimtum"), le cinquième appartient à Dieu, au messager, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux et aux sans-abris. Cela si vous croyez en Dieu et en ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur le jour du discernement, le jour où les deux coalitions se rencontrèrent - Dieu est capable de toute chose -
Coran, 8:41Certains affirment que puisque Dieu dit en 8:41 qu'un cinquième de ce que l'on gagne ("ghanimtum") doit être dédié aux destinataires spécifiés dans le même verset, alors cela doit parler de la Zakât et nous devons dépenser un cinquième de nos revenus (20%) comme Zakât.
Pour analyser cette affirmation, nous devons examiner le mot "ghanimtum" et la manière dont il est utilisé en 8:41 et dans d'autres versets coraniques.
La signification littérale de ce mot est : ce que vous avez gagnez.
La question est : est-ce que ce mot en 8:41 fait référence à toutes les choses qu'une personne gagne, comme les revenus, les gains de capitaux, les cadeaux, les héritages etc., ou est-il utilisé en 8:41 selon une signification particulière ?
1. La première observation est que les versets qui précèdent directement 8:41 parlent spécifiquement de la guerre contre les dénégateurs. De plus, la fin du verset 8:41 parle de "deux armées qui se rencontrèrent". Ainsi, les mots en 8:41 sont clairement liés à ce qui est gagné lors de guerres, c'est-à-dire le butin.
2. Le verbe "ghanimtum" n'est utilisé que deux fois dans le Coran. En 8:41 et en
8:69. En 8:69 il est dit aux croyants de se réjouir de ce qu'ils ont gagné de la guerre. Là encore, si l'on regarde les versets précédents, on voit qu'ils parlent directement de la guerre. En 8:67, Dieu dit au prophète qu'il ne peut avoir des prisonniers de guerre que sous certaines conditions, et en 8:68 Dieu dit qu'ils seraient punis s'ils enfreignaient ces règles ; cela continue en 8:69 et nous trouvons le mot "ghanimtum" qui est à l'évidence connecté aux périodes de guerre.
3. La sourate, dans laquelle le mot "ghanimtum" est utilisé deux fois, est appelée Al-Anfal. Ce mot signifie "butin de guerre", ce qui confirme encore que le contexte est lié aux périodes de guerre.
4. Quand Dieu parle de zakât ou sadaqat, Il emploie toujours les mots "aatu az-zakât", qui signifie "donnez la zakât", et "eetaa az-zakât", qui signifie l'acte de donner la zakât. Le mot "ghanimtum" n'est jamais utilisé dans le Coran dans aucun verset où les mots zakât ou sadaqat sont utilisés.
5. Le mot "ghanimtum" est un verbe et le nom est "maghanim". Ce mot est aussi utilisé dans le Coran pour faire référence au butin de guerre comme en
48:19 et
48:20. Ces versets suivent le verset 48:18 qui parle d'une victoire imminente (dans une bataille).
6. Dieu ne se contredit jamais ! En
17:26 nous lisons le mot "haqahu" qui signifie "son droit" (par ex, un paiement obligatoire), cela confirme que Dieu parle de la Zakât. Puis, dans les versets 26-29, Il nous dit de ne pas être trop gaspilleur ou avare quand on paye cela. Cela confirme que Dieu n'a pas établi de taux fixe pour la Zakât.
Comment pouvons-nous être avare ou gaspilleur si tout le monde doit payer 20% ? Les mots "ni avare ni gaspilleur" confirment que le pourcentage n'est pas fixé, mais qu'il est flexible et qu'il est laissé à la discrétion de chaque individu en fonction de ses moyens.
Si Dieu nous dit en 17:26-29 que le taux de la Zakât n'est pas fixé mais laissé à la discrétion de chacun, puis qu'Il nous dit en 8:41 de payer un taux fixe de 20% pour la Zakât, alors Dieu se contredirait Lui-même !
Nous savons que Dieu ne Se contredit jamais, et cela prouve encore que le verset 8:41 n'a rien à voir avec le paiment de la Zakât.
Article original : Misinterpretation of 8:41
La sanction appliquée dans un certain nombre de pays islamiques pour le crime de vol est basé sur une interprétation erronée du verset suivant:
Le voleur et la voleuse, coupez leurs mains, en rétribution de ce qu'ils ont acquis, comme châtiment exemplaire de la part de Dieu. Dieu est Honorable, Sage.
Coran, 5:38La façon dont ces soi-disant Musulmans interprètent ce verset leur fait sectionner la main de quiconque est surpris en train de voler. Mais est-ce la bonne interprétation de la parole de Dieu en 5:38 ?
Pour déterminer le sens exact de 5:38, analysons le mot clé "eqta'u" dans ce verset.
Le mot "eqta'u" (qui est l'impératif du verbe "qata'aa") a été mal interprété par les savants traditionnels pour signifier "sectionner". Mais le mot pour sectionner en Arabe est "batara". En
108:3, nous lisons le mot "abtar" qui parle de celui qui est sans postérité (sa progéniture a été "sectionnée"). En 5:38 Dieu n'a pas utilisé le mot "batara", mais a utilisé le mot "eqta'u". L'acte de couper peut simplement signifier causer une blessure ou une marque. Un exemple est par exemple quelqu'un travaillant dans une cuisine et qui dit : "Je me suis coupé la main", cela ne signifie pas qu'il s'est tranché la main !
Pour confirmer le sens correct, Dieu nous a donné dans le Coran une indication claire dans l'histoire de Joseph. Lorsque les femmes, qui étaient les invités de l'épouse du gouverneur, virent à quel point Joseph était beau, elles se coupèrent leurs mains (
12:31). Le même mot qui utilisé en 5:38 est utilisé en 12:31. Inutile de préciser que ces femmes ne se sont pas tranchées leurs mains !
Nous notons également que la somme du numéro de la sourate et du numéro du verset est identique dans les deux cas. C'est un signe de Dieu confirmant que le même mot dans les deux versets a la même signification:
5 + 38 = 43 et 12 + 31 = 43
Par conséquent, la punition pour le vol selon le Miséricordieux est de marquer ou de faire une blessure à la main de l'auteur afin qu'il soit honteux devant les gens.
Dieu, le Très Miséricordieux, ne décrètera jamais qu'une personne soit punie pour les péchés d'un autre (
6:164). Couper la main du voleur le privera de son gagne-pain. En conséquence, sa famille et les personnes à sa charge éprouveraient des difficultés sans aucune faute de leur part ! La loi de Dieu est juste et la sagesse de Dieu est inégalée.
L'application de la peine appropriée pour le vol donnera au délinquant la possibilité de se repentir et de se réformer, et alors il sera en mesure de reprendre une vie normale après que la blessure de sa main ait guérit.
D'autre part, sectionner la main est une punition définitive qui ne peut être annulée si le délinquant souhaite sincèrement se repentir et se réformer.
En outre, Dieu nous donne dans le verset suivant (
5:39) une preuve concluante pour le sens exact de la peine pour vol. En 5:39 Dieu dit qu'il va "yatoob" (racheter) tous ceux qui se repentent et se réforment. Il n'y a aucune exception donnée en 5:39 et cela comprend ceux qui ont commis un vol. La signification du mot "yatoob" signifie pardonner et restaurer à l'état précédent. Inutile de dire qu'une personne avec une main sectionnée ne peut jamais être restaurée à son état précédent, et qu'il portera la punition de son crime jusqu'à sa mort.
Ceux qui insistent pour affirmer que la punition de vol est de sectionner la main sont donc ceux qui rejettent la miséricorde infinie de Dieu.
En réalité, Dieu prescrit une punition pour le voleur, mais étant le Très Miséricordieux, Dieu ne privera pas un pécheur (voleur) de la capacité de gagner sa vie (si sa main était sectionnée). Tout autre pécheur continue de gagner sa vie, alors pourquoi celui qui a commis un vol devrait être différencié des autres pécheurs par cette punition à vie ?
De plus, si un voleur vous vole un millier d'euros, et qu'on lui sectionne sa main, qu'obtenez-vous ? Le Coran permet de résoudre ce problème, ainsi que les problèmes liés aux systèmes de la justice pénale qui prévalent dans le monde d'aujourd'hui.
L'équivalence est la loi dans le Coran (
2:178-179). Selon la justice pénale coranique, le voleur qui est reconnu coupable de vous avoir volé un millier d'euros doit travailler pour vous jusqu'à ce que vous soyez entièrement remboursé de l'argent que vous avez perdu, plus tout autre dommages et intérêts en compensation du tort qu'à pu vous causer le vol. Dans le même temps, la femme et les enfants innocents du voleur ne sont pas privés de leur homme.
Article original : The Punishment of Theft
Quelque soit le signe ("ayah") que Nous "nansakh" ou que Nous fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est capable de toute chose ?
Coran, 2:106La mauvaise interprétation du mot "nansakh" dans le Coran a joué un rôle majeur dans l'introduction du faux concept d'"abrogation coranique". (pour plus de détails sur ce sujet, lire :
Le mensonge de l'abrogation dans le Coran)
Les interprètes musulmans traditionalistes interprètent le mot "nasakha" comme signifiant abroger, mais par une simple étude des versets coraniques utilisant ce mot, nous pouvons confirmer que cette signification est incohérente avec l'usage coranique. Afin de trouver la véritable signification de ce mot, et comment il est utilisé par Dieu dans le Coran, nous devons examiner tous les versets coraniques où ce mot (et ses dérivés) est utilisé.
Il y a en tout et pour tout quatre versets différents où ce mot est utilisé :
2:106,
22:52,
45:29,
7:154.
Commencons avec le verset 45:29, où le sens est le plus évident des quatre :
Voici Notre Livre. Il parle de vous en toute vérité. Nous enregistrions "nastansikh" ce que vous faisiez".
Coran, 45:29Remplaçons maintenant le mot "nastansikh" avec le mot abroger : "Voilà Notre Livre. Il parle de vous en toute vérité car Nous abrogions tout ce que vous faisiez»."
Il est évident que cette signification est totalement fausse. Les mots "Voilà Notre Livre" confirme que le mot "nastansikh" signifie ici "Nous mettions par écrit" ou "Nous enregistrions", et non pas "abrogions".
Quand le courroux de Moïse se fut apaisé, il prit les tablettes, dont la "nuskhatiha" contenait une guidance et une miséricorde pour ceux qui redoutent leur Seigneur.
Coran, 7:154Là aussi, si nous remplaçons le mot "nuskhatiha" avec le mot "abrogation", le verset ne veut rien dire, car comment l'abrogation des mots des tablettes pourrait guider qui que ce soit ? Par contre, si nous substituons le mot "nuskhatiha" avec le mot "texte", alors le verset prend tout son sens. Par conséquent, le sens correct de 7:154 est : "Il y avait dans leur texte une guidance et une miséricorde".
Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète sans que le diable n'interfère dans ses souhaits. Dieu "yansakh" ce que le Diable propose, et Dieu consolide Ses signes. Dieu est Connaissant, Sage.
Afin de faire, de ce que le diable propose, une épreuve pour ceux qui ont une maladie dans leur cœur et ceux qui ont leur cœur endurci. Les injustes sont dans une profonde dissension.
Coran, 22:52-53Presque toutes les traductions se trompent ici dans l'utilisation du mot "yansakh" et le traduisent comme "abroge", mais la véritable signification ne peut pas être comprise sans lire le verset 22:53.
En 22:53 Dieu nous dit qu'il "yansakh" ce que le diable a fait, puis Dieu nous dit en 22:53 qu'Il a fait du complot du diable un test pour ceux qui doutent dans leur cœur. Réfléchissons maintenant à cette signification. Si le mot "yansakh" signifiait "abroge" ou annule, comment est-ce que le complot du diable pourrait être un test ? Comment est-ce qu'un être humain pourrait être testé par quelque chose qui a déjà été annulé ?
Cela confirme une fois de plus la signification du mot "yansakh" comme "enregistrer". Ainsi, la véritable signification de ces versets est : "Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète sans que le diable n'interfère dans ses souhaits. Dieu enregistre ce que le Diable propose, et Dieu consolide Ses signes. Dieu est Connaissant, Sage.".
Et maintenant, en revenant au verset 2:106, nous sommes capables de confirmer la véritable signification du mot "nansakh" :
"
Quelque soit le signe ("ayah") que Nous "enregistrons" ou que Nous fassions oublier, Nous en apportons un meilleur ou un semblable. Ne sais-tu pas que Dieu est capable de toute chose ?"
Article original : The Misinterpretation of the word "nansakh" as in 2:106
Supporte patiemment ce qu'ils disent et glorifie par la louange ton Seigneur, avant le lever du soleil, avant son coucher et pendant la nuit, et exalte Sa Gloire aux extrémités du jour afin que tu sois satisfait.
Coran, 20:130Les partisans des 5 Salâts par jour trébuchent lors de la lecture du Coran car ils ne peuvent pas trouver les noms de 5 Salâts dans le Coran. En fait, le Coran ne contient que 3 noms de Salâts et ce sont :
- Salat Al-Fajr (prière de l'aube)
- Salat Al-Wusta (prière médiane)
- Salat Al-Isha (prière de nuit)
Il n'est fait aucune mention, ni autorisation, dans le Coran pour des Salâts telle que Salat Al-Asr, Salat Al-Maghrib ou Salat Al-Dhohr. Or, nous savons que le Coran est entièrement détaillé :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114Et aussi que rien n'a été omis de ce livre :
... Nous n'avons rien négligé dans le Livre. Puis, vers leur Seigneur ils seront rassemblés.
Coran, 6:38Malheureusement, la majorité des savants et des imams musulmans prétendent que le Coran ne contient que les grandes lignes de notre religion, et que nous avons besoin des hadiths et de la sunna pour les détails ! Inutile de dire que, si Dieu dit que le Coran est pleinement détaillé (6:114) et que rien n'a été omis (6:38), alors, en réalité, ces Imams ne croient pas Dieu ou le traitent de menteur ! Il n'est donc même pas vraiment utile de répondre à leur affirmation.
D'autres, qui prônent 5 Salâts, mais ne sont pas disposés à ignorer des versets comme 6:114 et 6:38, ont essayé de manipuler certains versets coraniques pour rendre leur réclamation valide. Certains ont fait référence à
103:1 par exemple, où le mot Al-Asr est mentionné, pour dire que cela confirme qu'il y a bien une Salat appelée Al-Asr. Cette affirmation est évidemment totalement fausse puisque rien dans la sourate 103 ne parle de Salât. En 103:1 Dieu fait tout simplement référence à la période de Asr (après-midi) comme un moment de la journée.
En outre, si nous devons instaurer une Salât chaque fois que nous lisons qu'un moment de la journée est mentionné dans le Coran, alors nous devrions également mettre en place une Salât appelée Al-Duha puisqu'il s'agit d'un moment de la journée qui est mentionné en
93:1 ! Mais il est évident que nous aurions tort de faire cela puisque 93:1 parle d'un moment de la journée et non d'une Salat ; la même chose s'applique à 103:1.
D'autres ont essayé de manipuler le verset 20:130 pour affirmer qu'il y a 5 Salâts par jour. Lisons 20:130 :
Supporte patiemment ce qu'ils disent et glorifie par la louange ton Seigneur ("sabih bihamd rabika"), avant le lever du soleil, avant son coucher et pendant la nuit, et exalte Sa Gloire aux extrémités du jour afin que tu sois satisfait.
Coran, 20:130Les partisans des 5 Salâts disent que ce verset nous donne cinq moments pour la Salât !
La manipulation qui est évidente ici est que 20:130 parle de
Tasbeeh et non de
Salât.
Nous sommes invités à faire Tasbeeh (glorifier Dieu) et Hamd (louer Dieu), à tous les moments de la journée (quand nous en sommes capables).
1 - En 20:130 nous sommes invités à louer et glorifier Dieu (Tasbeeh / Hamd) avant le lever et avant le coucher du soleil.
2 - En 30:18 nous sommes invités à louer Dieu dans la soirée et à midi.
3 - En 40:55 nous sommes invités à louer et glorifier Dieu dans la soirée et tôt le matin.
4 - En 52:48 nous sommes invités à louer et glorifier Dieu quand nous nous réveillons.
5 - En 52:49 nous sommes invités à glorifier Dieu dans la nuit et après que les étoiles aient disparu (de la vue).
Les périodes ci-dessus couvrent tous les moments de la journée. En revanche, la Salât est un rituel spécifiquement structuré qui doit être observé à des moments précis de la journée. Chacune des trois Salâts a un intervalle de temps défini et ne peut pas être observée en dehors de ces heures déterminées :
...La Salât est pour les croyants une prescription à des moments déterminés.
Coran, 4:103De plus, le rituel de la Salât, même s'il comporte la louange et la glorification de Dieu, comprend également un certain nombre d'autres actes. Lorsque nous glorifions Dieu nous faisons juste cela, mais lorsque nous observons la Salât, nous devons faire tout ce qui suit:
Wudhu (ablutions), faire face à la Mecque (Qibla), glorifier Dieu en position debout, en s'inclinant et en se prosternant.
Pour louer et glorifier Dieu, nous n'avons pas à faire d'ablutions. Nous pouvons glorifier Dieu en nous tenant debout, assis ou couché. Nous n'avons pas à nous incliner ou nous prosterner pour louer ou glorifier Dieu, et nous n'avons pas besoin de faire face à la Mecque.
La conclusion est que la glorification de Dieu (Tasbeeh) et Sa louange (Hamd) ne sont pas la même chose que la Salât. Les périodes dont il est question en 20:130 ne sont pas des temps pour la Salât, et 20:130 ne parle pas de Salât.
Comme à chaque fois, le Coran nous donne la vérification et les explications pour toutes choses.
Un verset glorieux qui met les points sur les i en faisant une nette distinction entre Salât et Tasbeeh est le verset suivant :
Ne vois-tu pas que Dieu est glorifié par tous ceux qui sont dans les cieux et la terre, ainsi que par les oiseaux déployant leurs ailes ? Chacun connaît sa Salât et son Tasbeeh. Dieu est Connaissant de ce qu'ils font.
Coran, 24:41Ce verset est très important car il prouve que le Tasbeeh et la Salât ne sont pas la même chose. S'ils l'étaient, Dieu n'aurait pas dit : "chacun connaît sa Salât et son Tasbeeh", ce serait une répétition inutile.
Article original : Manipulation of 20:130
Et si vous êtes dans le doute concernant ce que Nous avons fait descendre sur Notre serviteur, apportez donc une sourate semblable à ceci, et appelez vos témoins en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.
Coran, 2:23Pendant de nombreux siècles, les Musulmans arabophones ont affirmé que le défi lancé par Dieu en 2:23 est lié à la production d'un livre qui correspondrait au style poétique du Coran.
Ce défi est donnée en 2:23 et aussi dans le verset suivant:
Dis : "Si les humains et les djinns s'unissaient pour apporter quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne pourraient rien apporter de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres".
Coran, 17:88Mais le défi du Coran est-il vraiment un défi poétique ? Pour répondre à cette question, nous devons d'abord analyser la faisabilité d'un tel défi. Tout d'abord, nous devons savoir s'il est possible de fixer des critères pour analyser le résultat. Quels critères faut-il utiliser pour comparer le style poétique du Coran à celui de n'importe quel autre livre ? Quels sont les facteurs décisifs qui nous amènerait à décider qu'un livre est supérieur à un autre, d'un point de vue poétique ? Est-ce que le nombre de rimes sera le facteur décisif ? Est-ce que le nombre total de mots différents utilisés sera un facteur déterminant ? Devons-nous considérer la diversité ou la fréquence des phrases allégoriques ? Faut-il compter les métaphores ...... Ou quoi ?
Immédiatement, nous sommes confrontés à un dilemme majeur ! Nous nous rendons compte qu'il est assez difficile de comparer deux œuvres du même auteur avec un quelconque degré de praticité, comme Hamlet et Macbeth de Shakespeare, sans parler du Coran avec n'importe quel autre livre ! Il n'est tout simplement pas possible d'avoir des critères probants. Car, bien que l'on puisse dire "J'aime plus Hamlet" ou "J'aime plus Macbeth", à la fin il n'est pas possible de dire lequel est un travail de qualité supérieure. De même, il n'est pas possible de déterminer laquelle des compositions de Mozart est de qualité supérieure. Différentes personnes vont toujours avoir leurs propres favoris.
Il sera bientôt évident qu'en ce qui concerne deux œuvres d'art, que ce soient des romans, des symphonies ou des sculptures, en raison de l'absence de dispositifs et de critères de mesure, il n'est PAS possible de déterminer dans un sens pratique qui est supérieure à l'autre. Tout dépend des goûts personnels de chacun.
Par conséquent, nous constatons que cela a été le verdict de tous ceux qui avaient à donner un avis sur la question de la supériorité poétique du Coran. Tous les Musulmans diront que le Coran est le livre le plus supérieur en ce qui concerne la maîtrise poétique, et tous les non-Musulmans diront le contraire. Qui peut décider de l'issue ? Est-il rationnellement possible d'arriver à un résultat concluant ? La réponse est encore une fois NON.
La question suivante est de savoir si Dieu, dans son infinie sagesse, nous aurait donné un défi dans le Coran en sachant que ce défi ne peut être résolu ? Une fois encore, la réponse est NON.
Il a fallu attendre l'année 1974, quand un chimiste égyptien, le Dr Rashad Khalifa, a découvert le vrai sens du défi du Coran.
Le Dr. Khalifa a découvert que l'ensemble du Coran a été codé avec le chiffre 19 d'une manière si complexe qu'il présente une structure miraculeuse qui est facile à voir, mais impossible à dupliquer.
Les mathématiques, étant la science ultime, ne peuvent être réfutées ou démenties. N'importe quel domaine de la science est basé sur un ensemble de théories en accord avec nos connaissances et nos compréhensions actuelles. Les théories scientifiques sont révisées et réévaluées tout le temps, leur précision dépendant de notre compréhension actuelle ainsi que de l'efficacité des dispositifs de mesure. Mais pas en mathématiques ! Personne n'est susceptible de venir demain ou au siècle prochain et de découvrir que 1 + 2 n'est pas égal à 3 ! Et personne n'est susceptible de venir demain et de découvrir que la somme de deux nombres positifs ne donne pas un nombre positif !
C'est la raison pour laquelle Dieu a choisi les mathématiques pour présenter à l'humanité une preuve visible de Son existence et la preuve que le Coran est Sa Parole. Le défi de Dieu est tout simplement de dupliquer le miracle numérique du Coran. Au sein de la structure numérique du Coran, nous assistons à un mépris total de toutes les lois de probabilités.
(pour plus de détails sur le miracle mathématique du Coran, lire :
Le miracle du Coran)
Article original : Is the challenge in 2:23 of a poetic nature?
Comme le Coran ne contient pas la mention des mots "Sunna de Mohammad", les partisans de la sunna sont obligés de manipuler le sens de certains mots coraniques afin de créer des références coraniques aux "hadiths" et à la "Sunna". Le mot qu'ils utilisent pour appuyer leurs dires est "al-hikma" que l'on trouve dans plusieurs versets comme :
Et quand vous avez divorcé de vos femmes, et qu'elles atteignent leur délai, alors restez ensemble de manière convenable, ou séparez-vous d'elles de manière convenable. Mais ne les retenez pas pour leur porter préjudice, en vue de transgresser ; quiconque agit ainsi se fait du tort à lui-même. Ne prenez pas les signes de Dieu en moquerie. Rappelez-vous les bienfaits de Dieu envers vous, et qu'Il a fait descendre sur vous le Livre, la sagesse (hikma), par lequel Il vous exhorte. Prémunissez-vous de Dieu, et sachez que Dieu est Connaissant de toute chose.
Coran, 2:231Littéralement parlant, "al-kitab" signifie le livre (le Coran) et "al-hikma" la sagesse. Tous les dictionnaires arabe indiquent la même définition. Néanmoins, afin de créer une référence à la Sunna de Mohammed dans le Coran, alors qu'il n'y en a pas, les partisans de la sunna affirment que le mot "al-hikma" fait référence à la sunna de Mohammed !
Au fond, ils disent que Dieu a utilisé le mot "sagesse" non pas pour dire "sagesse" mais pour dire "sunna" ! Devons-nous nous demander si Dieu essaye d'être ambigu ? et si Dieu voulait parler de sunna, pourquoi n'a-t-il pas juste dit "sunna de Mohammed" ?
De plus, est-ce que Dieu nous mentirait ? Il ferait référence à la sunna de Mohammed dans le verset 2:231, mais en même temps il nous dirait que la SEULE sunna est la sunna de Dieu ? (
33:62,
35:43,
48:23)
En étudiant attentivement ces versets coraniques, on peut comprendre que cette interprétation est complètement fausse :
1. Le mot "bihi" qui apparaît à la fin du verset "2:231" (wama anzala AAalaykum mina alkitabi waalhikmati yaAAithukum
bihi) est au singulier, donc il décrit une seule chose et non deux. La traduction doit donc être "par
lequel Il vous instruit" (et non 'lesquels' !). Pour cette raison, les mots "al-hikma" et "al-kitab" doivent désigner une seule chose et non deux, à moins que Dieu ne fasse des erreurs de grammaire !
Si les mots "al-kitab" et "al-hikma" faisaient référence au Coran et à la Sunna, alors le verset devrait se terminer grammaticalement par le mot "bihima" (par lesquels), qui est le duel (pluriel de deux choses).
2. Le Coran nous indique à plusieurs reprises que la seule révélation envoyée à Mohammed était le Coran (voir
6:19 plus bas). Les paroles personnelles (hadiths) du prophète ne sont pas une révélation, elles ne sont que ses propres paroles humaines. Par conséquent, les mots "le Livre et la Sagesse (hikma) qu'Il vous a fait descendre" du verset 2:231 ne peuvent désigner le Coran et la Sunna, car la Sunna n'est pas une révélation. Les mots "qu'Il a fait descendre" indiquent clairement que le mot "al-hikma" ne peut pas faire référence aux hadiths de Mohammed.
3. Le mot "al-hikma" est utilisé tout au long du Coran comme adjectif de "al-kitab" (le livre, le Coran) :
Par le Coran sage (Al-Hakim),
Coran, 36:2
Alif, Lâm, Râ. Voici les signes du Livre sage (Al-Hakim).
Coran, 10:1Et aussi
31:2
4. Le même mot "al-hikma" est utilisé dans le Coran en relation avec les prophètes et messagers qui vécurent avant l'époque de Mohammed. Il est évident qu'avant que Mohammed ne vive, sa Sunna n'existait pas. Donc, dire que "al-hikma" signifie "Sunna de Mohammed" est incorrect. Étudions les versets suivants :
a) voici les paroles de Dieu à Jésus :
Quand Dieu dit : "Ô Jésus, fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait envers toi et envers ta mère. Quand Je t'ai soutenu par l'Esprit Saint, tu parlais aux gens dans le berceau, et à l'âge adulte. Et quand Je t'enseignai le Livre, la sagesse (al-hikma), la Torah et l'Injeel. Et quand tu créas d'argile la forme d'un oiseau, avec Ma permission, tu soufflas dedans, et elle fut oiseau, avec Ma permission. Et tu guéris l'aveugle-né et le lépreux, avec Ma permission, et tu fis revivre les morts, avec Ma permission. Et quand j'écartai les fils d'Israël de toi, quand tu vins à eux avec les preuves. Et dirent ceux qui déniaient parmi eux : "Ceci n'est qu'une magie évidente !".
Coran, 5:110Le mot "al-hikma" ne peut clairement pas désigner ici la Sunna de Mohammed.
b) voici les paroles d'Abraham implorant son Seigneur :
Notre Seigneur, suscite parmi eux un messager, issu des leurs, qui leur récitera Tes signes (Ayat), et leur enseignera le Livre (Kitab), la sagesse (Al-Hikma), et qui les purifiera. Tu es l'Honorable, le Sage".
Coran, 2:129Une nouvelle fois, le mot "al-hikma" ne peut rien signifier d'autre que sagesse. Abraham n'avait aucune connaissance de la "Sunna" de Mohammed.
5. Une preuve supplémentaire que le mot "al-hikma" utilisé dans le Coran signifie sagesse et non Sunna se trouve dans le verset suivant :
Il accorde la sagesse (al-hikma) à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse (al-hikma) est accordée, se voit accorder un bien immense. Mais seuls les doués d'intelligence s'en souviennent.
Coran, 2:269Les mots "à qui Il veut" indiquent que Dieu accorde "al-hikma" à n'importe lequel des croyants et pas juste à Ses messagers. Si l'on suppose que "al-hikma" signifie la Sunna alors on devrait croire que n'importe quel croyant ordinaire pourrait avoir sa propre Sunna personnelle qui devrait être suivie par les autres croyants ! Ce n'est bien sûr pas le cas. Le verset s'explique parfaitement bien si on accepte le sens correct de "al-hikma" qui est la sagesse.
6. Dans la sourate 17, nous trouvons une démonstration claire que le mot "al-hikma" définit la capacité de différencier le bien du mal et la sagesse de choisir ce qui est bien. Si nous lisons les versets de
17:22 à
17:39, nous apprenons que Dieu nous ordonne de n'adorer que Lui, d'honorer nos parents, de donner l'aumône au proche parent, au nécessiteux, au pauvre, au voyageur, sans être gaspilleur ou avare, de ne pas tuer nos enfants par peur de la pauvreté, de ne pas commettre l'adultère, de ne pas abuser de l'argent des orphelins, de tenir nos engagements, de commercer de manière juste et équitable, et de vérifier toute chose avant de le suivre aveuglément et de ne pas agir en vain. Et après nous avoir donné tous ces conseils précieux, Dieu nous informe que ces vertus sont ce que représente la sagesse (
17:39).
Dans ce sens, "al-hikma" n'est pas un recueil de "hadiths" (paroles) d'une seule personne mais plutôt une bénédiction que Dieu donne à Ses serviteurs.
7. Peut-être la raison la plus simple et la plus convaincante de rejeter la signification corrompue de "al-hikma" (de signifier "sunna"), est le fait que Dieu n'est jamais imprécis ou aimant nous fournir des puzzles. Dieu affirme que le Coran est simple, qu'il ne contient aucune tortuosité :
Un Coran arabe, sans tortuosité, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 39:28Assurément, si Dieu avait voulu que nous suivions les enseignements du Coran et de la Sunna, Il aurait fait mention de la "sunna de Mohammed" explicitement dans le Coran. Or, la seule Sunna mentionnée dans le Coran est la Sunna de Dieu :
Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu.
Coran, 33:62La Sunna de Dieu se trouve dans le Coran et les Écritures précédentes.
De plus, si Dieu avait révélé à Mohammed une Sunna supplémentaire, autre que le Coran, comme l'affirment les Sunnites, alors nous nous attendrions à ce que Dieu dise "Nous t'avons révélé le livre (al-kitab) et la Sunna". Mais la seule Révélation approuvée par le Coran est le Coran lui-même :
Nous avons fait descendre vers toi (Mohammed) le Livre, porteur de vérité, confirmant le Livre qui le précédait, prépondérant sur lui....
Coran, 5:48En réalité, Dieu prend un serment de Son prophète de ce qui lui a été révélé. Ce serment ne contient rien d'autre que le Coran :
Dis : "Qu'y a-t-il de plus grand en fait de témoignage ?". Dis : "Dieu est témoin entre moi et vous, ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse par lui, ainsi que tous ceux qu'il atteindra. Allez-vous témoigner qu'il y ait d'autres divinités avec Dieu ?". Dis : "Je ne témoigne pas". Dis : "Il n'y a que Lui, Divinité unique. Je suis innocent de ce que vous Lui associez".
Coran, 6:19Enfin, Dieu ordonne au prophète de gouverner et d'arbitrer entre les gens en se fondant sur le Coran et rien d'autre que le Coran :
Nous avons fait descendre vers toi le Livre porteur de vérité, afin que tu juges entre les gens, selon ce que Dieu t'a montré. Ne sois pas l'avocat des traîtres.
Coran, 4:105Pour conclure, le mot "al-hikma' signifie sagesse dans tous les dictionnaires arabes. Délaisser le sens littéral et direct et accepter un sens manipulé équivaut à rejeter la vérité du Coran.
Article original : The word Al-Hikmah (Wisdom) in the Quran does NOT mean the Hadith and SunnaLe concept de shaheed, interprétré par certains comme signifiant martyr, est totalement non coranique. Selon les "savants" musulmans traditionnels, quiconque est assassiné, noyé ou tué par le feu devient un shaheed (martyr) et va au paradis. Ce concept n'a aucun fondement coranique.
Le Coran souligne le fait que la manière dont l'être humain meurt n'a pas de rapport avec sa destination dans l'au-delà. Les incrédules et les adorateurs d'idoles sont destinés à l'enfer, quelque soit la manière dont ils meurent. D'un autre côté, les croyants qui mènent une vie pieuse vont au paradis, encore une fois quelque soit la manière dont ils meurent.
Cette croyance erronée est la conséquence de la mauvaise interprétation du verset suivant :
Ceux qui ont émigré dans le chemin de Dieu, puis qui sont tués ou meurent, Dieu leur accordera une bonne subsistance, car Dieu est le meilleur des Pourvoyeurs.
Coran, 22:58Les "savants" traditionnels utilisent les mots "qui sont tués" pour indiquer que le fait d'être tué est ce qui rend quelqu'un "shaheed" (martyr), ce qui lui donne le paradis comme récompense. Ils ont oublié que le verset inclut également les mots "ou meurent" (c'est-à-dire d'une mort naturelle). En d'autres mots ils sont toujours destinés au paradis même s'ils meurent naturellement. Ce sont les œuvres de ces croyants qui les font entrer au paradis et non pas la manière dont ils sont morts.
En 22:58 Dieu explique qu'Il accordera à ces croyants une belle récompense, non pas pour avoir été tués, mais pour avoir vécu pour la cause de Dieu.
De plus, le mot "shaheed" dans le Coran ne signifie absolument pas martyr, il signifie "témoin". Un exemple est donné dans le verset suivant :
Un jour, Nous susciterons dans chaque communauté un témoin (shaheed) contre eux, choisi parmi eux. Nous t'avons amené (Mohammed) comme témoin contre ceux-ci, et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, et comme guidance, miséricorde et bonne nouvelle pour les soumis.
Coran, 16:89En 3:98, Dieu Se nomme Lui-même "shaheed", ce qui ne signifie évidemment pas que Dieu est un martyr !
Dis : "Ô gens du Livre, pourquoi déniez-vous les signes de Dieu ? Dieu est témoin (shaheed) de ce que vous faites".
Coran, 3:98Pour la signification correcte du mot shaheed (témoin) lire aussi :
6:19,
34:47,
16:84,
22:78,
4:41,
4:159,
50:21,
2:143.
Article original : The Quranic meaning of the word 'Shaheed'Est-ce que les versets 16:44 et 3:164 autorisent les hadiths comme seconde source de Loi en plus du Coran ?
Les versets 16:44 et 3:164 ont été utilisés pour affirmer que, puisque le messager aurait été mandaté pour expliquer le Coran, nous avons besoin des hadiths qui expliquent le Coran :
(Nous les avons envoyés) avec les preuves évidentes et les Écritures. Et Nous avons fait descendre vers toi le Rappel (le Coran), pour que tu clarifies aux gens ce qui est descendu vers eux et afin qu'ils réfléchissent.
Coran, 16:44
Dieu a fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a suscité parmi eux un messager issu d'eux-mêmes, qui leur récite Ses signes, les purifie et leur enseigne le Livre, la sagesse. Ils étaient auparavant dans un égarement évident.
Coran, 3:164Pour analyser cette affirmation, nous devons traiter deux points :
- Est-ce que ces versets autorisent les hadiths comme une autre source de lois que le Coran ?
- Est-ce que le messager peut réellement guider les gens au véritable sens et message du Coran ?
Est-ce que ces versets autorisent les hadiths comme une autre source de lois que le Coran ?
La signification de "dhikr"
Les partisans des hadiths interprètent faussement le verset 16:44 en le traduisant ainsi : "Nous avons fait descendre le Rappel, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux (le Coran)". Ils affirment donc que le prophète aurait eu une seconde révélation, le "Rappel", permettant d'expliquer le Coran. Ce "Rappel" se trouverait aujourd'hui contenu dans les recueils de hadiths.
Pour traduire correctement ce verset, lisons le précédent :
Nous n'avons envoyé, avant toi, que des hommes auxquels Nous avons fait des révélations - demandez donc aux gens du Rappel si vous ne savez pas -
Coran, 16:43Dieu nous parle des hommes, auxquels Dieu avait fait des révélations, ayant précédé le prophète Mohammed. Il dit aux Musulmans de l'époque de "demander aux gens du rappel" pour confirmer ces paroles (qu'il y a bien eu des prophètes avant Mohammed). Les mots arabe sont "fassaloo ahla adh-dhikri", "ahla" signifiant "peuple", et "adh-dhikri" le "rappel". Qui est donc ce "peuple du rappel" ? Logiquement, en prenant en compte le début du verset, ce sont les gens auxquels des prophètes ont été envoyé, donc les Juifs, Chrétiens etc.
Le "Rappel" correspond donc ici à une révélation de Dieu, à des Écritures Saintes. Et le "peuple du rappel" correspond aux gens qui ont reçu la Bible, les Évangiles etc.
On peut comparer cette appellation au terme "peuple du Livre", "ahl alkitab", utilisé dans de nombreux versets :
2:105,
3:64,
3:70,
4:153,
4:159 etc.
Revenons au verset 16:44, Dieu dit "waanzalna ilayka adh-dhikra", "Nous avons fait descendre le Rappel sur toi". En toute logique le Rappel correspond ici également à une Révélation, à un Livre Saint... donc le Coran puisque Dieu s'adresse au prophète Mohammed. Et pourquoi le Coran ? Pour "expliquer aux gens ce qu'on a fait descendre sur eux", c'est-à-dire expliquer les Écritures antérieures aux Juifs, Chrétiens etc.
Donc la traduction logique et simple du verset est : "Et vers toi, Nous avons fait descendre le Rappel (= le Coran), pour que tu expliques clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux (Bible, Évangile etc...) et afin qu'ils réfléchissent."
Le Messager n'a transmis que le Coran
Les mots du verset 16:44 énoncent donc clairement que le messager ne peut expliciter des choses qu'au moyen de ce qui lui est révélé (le Coran). Cela est aussi confirmé dans le verset 6:114 qui énonce que la seule source de loi est le Coran. De plus, le messager avait l'interdiction formelle d'ajouter ses propres enseignements au message reçu par Dieu. S'il l'avait fait il aurait encouru un châtiment sévère de la part de Dieu (cf
69:44-46).
Tout cela signifie que le messager n'était autorisé qu'à transmettre le message du Coran et rien d'autre. Obéir aveuglément à chaque parole prononcée par le messager est l’œuvre de ceux qui essaient d'en faire une idole, et ils essaient d'y arriver en corrompant les versets coraniques, comme celui qui dit "obéissez à Dieu et au messager". Pour plus de détails sur ce sujet :
Obéir au MessagerUn des messages très clair du Coran est qu'à partir du moment où quelqu'un suit n'importe quel enseignement personnel non autorisé dans le Coran, il devient aussitôt coupable d'idolâtrie et est promis à un châtiment sévère :
Ou bien ont-ils des associés qui, en matière de religion, leur auraient établi des lois que Dieu n'a pas autorisées ? Sans la parole décisive, il aurait été décidé entre eux. Les injustes auront un châtiment douloureux.
Coran, 42:21Est-ce que le messager peut réellement guider les gens au véritable sens et message du Coran ?
Il faut préciser qu'une erreur courante est faite quand un ou deux versets sont pris isolément. Sans regarder tous les versets traitant d'un sujet particulier, on peut arriver à une déduction erronée.
Si nous lisons 16:44 et 3:164 de manière isolée, on peut croire que le messager pouvait expliquer le Coran aux gens et qu'il était l'enseignant du Coran, mais qu'en est-il du verset 55:1-2 qui dit que Dieu est Celui qui enseigne le Coran ?
Le Tout-Puissant.
Il a enseigné le Coran.
Coran, 55:1-2Qu'en est-il également du verset 75:19 où Dieu parle au messager et lui dit ensuite clairement que c'est Lui (Dieu) qui expliquera le Coran ?
A Nous, ensuite, reviendra sa clarification.
Coran, 75:19Il est clair qu'avec ces versets nous avons une vue d'ensemble différente.
Par conséquent, nous devons réussir à tirer une signification commune qui sera en harmonie avec tous les versets coraniques, et non juste 3:164 et 16:44.
Cette signification commune est que le messager a transmis le Coran aux gens et qu'il a passé le restant de ses jours à prêcher le Coran et à ordonner aux gens de le suivre et à leur montrer ce que le Coran attendait d'eux.
Cependant, le messager ne peut guider personne ni garantir que tous les gens comprendront le véritable message du Coran. C'est Dieu, et Dieu seul, qui peut guider les gens et réellement expliquer le message du livre à ceux qui méritent d'être guidés.
Les versets coraniques qui confirment cette vérité sont nombreux, comme :
Tu (Mohammed) ne guides pas celui que tu aimes, mais c'est Dieu qui guide qui Il veut. Il connaît mieux les bien-guidés.
Coran, 28:56Et en 72:21 il est ordonné au messager de proclamer à tout le monde :
Dis : "Je ne possède aucun moyen pour vous nuire, ni pour vous mettre sur le chemin de la droiture".
Coran, 72:21Le messager est un outil et un intermédiaire entre Dieu et les hommes, mais le messager ne peut pas changer ce qui est dans les cœurs ni implanter la croyance dans les cœurs, ni guider quiconque, il ne peut que passer le message :
Obéissez à Dieu, obéissez au messager, et prenez garde ! Si vous vous détournez, sachez qu'il n'incombe à Notre messager que la transmission claire.
Coran, 5:92Cette tâche ne s'applique d'ailleurs pas qu'au messager, elle s'applique à n'importe quel imam, enseignant ou prêcheur. Il y a des milliers de tels enseignants à travers le monde qui donnent des conférences, des leçons et des sermons. Ils essaient tous d'expliquer le Coran, mais est-ce que leur auditoire comprend le message du Livre ?
La réponse est NON !
Le fait que 99% des Musulmans suit aujourd'hui une religion corrompue qui n'a pas grand-chose à voir avec le Coran, et le fait qu'ils commettent du "shirk" (associer des partenaires à Dieu) en faisant du prophète un partenaire de Dieu dans la shahâda et la salât prouve qu'en dépit de leurs nombreux enseignants, ils n'ont pas réellement compris le message de Dieu. Leurs enseignants n'ont pu réellement leur expliquer le Coran.
En conclusion, le messager n'est autorisé qu'à utiliser le Coran seul pour prêcher les gens. Le messager a transmis le message du Livre aux gens et les a invité à accepter et à suivre le Coran, mais il ne pouvait guider quiconque ni garantir que les gens saisissent le véritable message du Coran. Et si le messager ne pouvait guider quiconque (72:21), il en va alors de même pour les hadiths qui offriraient, soi-disant, la guidée !
Article original : Do the words in 16:44 and 3:164 authorise the Hadith as a second source of Law besides the Quran?
Vous avez eu dans le messager de Dieu un bon exemple, pour quiconque espère en Dieu et au Jour Dernier et se rappelle de Dieu abondamment.
Coran, 33:21
Ce verset coranique a été gravement manipulé par ceux qui tentent de justifier leur croyance en la sunna du messager. Et puisque le Coran affirme clairement que la seule sunna est la sunna de Dieu (
33:62,
35:43 et
48:23), ils ont besoin de manipuler certains mots et versets coraniques pour essayer d'appuyer leurs dires.
Selon les avocats des hadiths, ils interprètent les mots du verset 33:21, qui énonce que le messager a établi un bon exemple pour les croyants, pour prêcher que les croyants doivent suivre tout ce que messager a fait ! Cela inclut tous ses actes, de la manière dont il observait ses prières et les autres rites, jusqu'à ses habitudes personnelles comme : avec quelle main manger, de quelle longueur doit être la barbe, avec quel pied entrer aux toilettes, comment il se mouchait le matin et même s'il urinait debout ou assis ! Évidemment, ce n'est pas le message de 33:21, et ce n'est pas la raison pour laquelle Dieu envoie des messagers !
Les partisans des hadiths citent toujours les mots "usswaton hasana" (bon exemple) du verset 33:21, et pourtant ils négligent totalement le reste du verset. Quand on prend en compte tous les mots du verset, on se rend compte que Dieu nous dit que le prophète a établit un bon exemple dans deux domaines en particulier :
1. Le messager a établi un bon exemple pour ceux qui "espèrent en Dieu et au Jour Dernier".
2. Le messager a établi un bon exemple pour ceux qui "invoquent fréquemment Dieu".
Dieu est donc très précis quand il nous dit en quoi le messager a établi un bon exemple. Il n'a pas établi d'exemple dans tout ce qu'il a fait, ni ne doit être suivi aveuglément en tant que personne, mais il a établi un exemple dans deux domaines spécifiques.
Donc pour suivre l'exemple du Prophète, nous devons "espérer en Dieu et au Jour Dernier, et invoquer fréquemment Dieu".
Nous n'avons aucunement besoin de montagnes de recueils de contes fabriqués comme ceux d'Abu Hurayra ou d'autres pour être capable d'espérer en Dieu et au Jour Dernier, ou pour se rappeler constamment de Dieu.
Mais ce n'est pas tout, le Coran continue de nous fournir de solides confirmations que le bon exemple (usswaton hasana) établi par le messager est lié spécifiquement au contexte donné par le Coran.
Examinons les versets coraniques suivants :
Vous avez eu un bon exemple (usswaton hasana) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : "Nous nous désolidarisons de vous et de ce que vous adorez en dehors de Dieu. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'hostilité et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Dieu seul"....
Coran, 60:4
Vous avez eu en eux un bon exemple (usswaton hasana), pour quiconque espère en Dieu et au Jour Dernier. Mais quiconque se détourne, alors Dieu Se suffit à Lui-même et est Digne de louanges.
Coran, 60:6De ces versets coraniques, nous sommes capables d'en tirer les conclusions suivantes :
1. La même phrase, "usswaton hasana" (bon exemple), qui est utilisé en 33:21 en connexion avec Mohammed, est utilisée en 60:4 et 60:6 en connexion avec Abraham et ceux qui étaient avec lui.
2. En 60:4 et 60:6 Dieu nous donne le contexte exact en quoi Abraham et ceux avec lui sont un bon exemple. A savoir, qu'ils dénonçaient les adorateurs d'idoles et leurs actes, et qu'ils espéraient en Dieu et au Jour Dernier. Ce contexte est identique à celui de 33:21.
3. Une observation très intéressante est faite dans le verset 60:4 avec les mots "laqad kanat lakum" qui signifient : "Certes vous avez eu". Le mot "vous" s'adresse à tous les lecteurs du Coran, ce qui nous inclus nous aujourd'hui. Ce que cela signifie est qu'Abraham et ceux avec lui représentent un bon exemple pour tous les lecteurs du Coran. Et puisque nous n'avons aucun hadith et sunna d'Abraham, alors le bon exemple ne peut qu'être déduit du contexte donné dans le Coran (en espérant en Dieu et au Jour Dernier etc.)
4. En définitive, si la phrase "usswaton hasana" de 33:21 constitue un devoir légal pour nous de suivre les hadiths et la sunna attribués à Mohammed (comme le clament les partisans du hadith), alors les même phrases en 60:4-6 imposent que nous cherchions la moindre histoire concernant Abraham et ses compagnons et que nous copions leur sunna !
5. Les mots "et ceux qui étaient avec lui (Abraham)" indiquent que Dieu parle des croyants ordinaires parmi les disciples d'Abraham, et non de ses fils. Quand Dieu parle des descendants d'Abraham dans le Coran, qui étaient également prophètes (Isaac, Ismaël, Jacob), Il y fait toujours référence par leur nom, comme par exemple en
2:125,
2:132,
2:140,
4:163,
12:38. Les fils prophètes d'Abraham ne sont jamais appelés "ceux avec lui" dans le Coran. Qu'est-ce que la phrase "ceux avec lui" nous apprend donc ?
Et bien on remarque que Dieu dit que "ceux avec lui" (les croyants ordinaires) ont aussi établi un bon exemple pour nous. Cela fournit des preuves encore plus concluantes que la phrase "usswaton hasan" (bon exemple) n'est pas une invitation pour nous de suivre les hadiths ou la sunna de quiconque. Autrement nous devrions aussi suivre les hadiths et la sunna des gens ordinaires qui étaient avec Abraham !
6. Les mots de 60:4 et 60:6 confirment également que n'importe quel bon croyant qui suit les bonnes actions indiquées dans ces versets établira un bon exemple, et pas seulement Abraham et ceux avec lui ou Mohammed. Si un tel "bon exemple" peut être établi par n'importe quel croyant sincère, alors cela montre bien la manière dont les sunnites manipulent le verset 33:21 pour dire que nous devons mimer le prophète Mohammed dans toutes ses habitudes personnelles et même essayer de lui ressembler en se laisser pousser la barbe, etc. !
En conclusion, le bon exemple établi par Mohammed (33:21), et par Abraham et ceux avec lui (60:4-6), doit être compris dans le contexte spécifique du Coran ; qui est d'espérer en Dieu et au Jour Dernier, de dénoncer l'idolâtrie, et de se rappeler constamment de Dieu.
''Article original :
Manipulation of 33:21
Pour répondre à cette question, il faut réfléchir au sens du mot "ummy" dans le Coran :
et ceux qui suivent le messager, le prophète "ummy" qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l'Injeel....
Coran, 7:157De nombreuses traductions du Coran ont incorrectement traduit le mot "ummy" en "illettré". Mais une analyse rapide des versets coraniques utilisant le mot "ummy" permet de vérifier facilement que ce mot ne signifie pas illettré, mais désigne quelqu'un n'ayant pas reçu d'Ecriture.
Examinons le verset suivant :
S'ils se disputent avec toi, dis : "J'ai soumis ma face à Dieu, ainsi que ceux qui m'ont suivi". Et dis à ceux à qui l’Écriture a été donnée, ainsi qu'aux "ummy" : "Vous êtes-vous soumis ?". ...
Coran, 3:20Dans ce verset Dieu ordonne à Mohammed de demander à ceux qui ont reçu des Écritures (les Juifs et les Chrétiens) ainsi qu'aux "Ummy" s'ils se sont soumis à Dieu. Si on utilise la mauvaise interprétation utilisée par la plupart des Musulmans aujourd'hui que le mot "ummy" signifie ceux qui ne savent ni lire ni écrire, alors on a la traduction suivante :
"et dis à ceux qui ont reçu des Écritures et à ceux qui ne savent ni lire ni écrire de se soumettre à Dieu"
Il est évident que cette traduction est incorrecte :
1. L'opposé de "ceux qui ont reçu des Écritures" est "ceux qui n'ont pas reçu d’Écriture", et non pas ceux qui ne savent pas lire et écrire !
2. Si l'on suppose que le mot "ummy" signifie réellement illettré alors Dieu ordonne au prophète d'appeler à l'Islam ceux qui ont reçu des Écritures et seulement les illettrés parmi le reste ! Une nouvelle fois, cela n'a aucun sens. Le prophète doit appeler à l'Islam TOUS les êtres humains ; s'il appelle ceux qui ont reçu des Écritures, qui reste-t-il ? Ceux qui n'en ont pas reçu donc les "ummy".
Lisons également le verset 62:2 :
C'est Lui qui a envoyé parmi des "ummy" un messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident,
Coran, 62:2Une nouvelle fois, si l'on suppose que le mot "ummy" signifie illettré, alors cela signifierait que Dieu n'a envoyé Mohammed qu'à ceux qui ne savent ni lire ni écrire !
Il est évident que Dieu envoie un messager avec un Livre (le Coran) à ceux qui n'en avaient pas reçu, et non pas à ceux qui ne savent ni lire ni écrire !
Lisons maintenant les versets suivants qui prouvent encore que le mot "ummy" ne signifie pas illettré :
Il y a parmi eux des "ummiyoon" qui ne savent rien de l’Écriture hormis des prétentions et ils ne font que des suppositions.
Malheur, donc, à ceux qui écrivent l’Écriture de leurs propres mains, puis disent "Ceci vient de Dieu" pour en tirer un vil prix. Malheur à eux à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en retirent.
Coran, 2:78-791. Ce verset explique exactement ce que veut dire "ummiyoon" (pluriel de "ummy"), car ce mot est suivi immédiatement des mots "qui ne savent rien du Livre".
2. Dans le verset 79, Dieu prévient les "ummiyoon" de ne pas écrire de versions déformées des Écritures, sinon le malheur s'abattra sur eux "à cause de ce que leurs mains ont écrit". Comment ces "ummiyoon" pourraient écrire des livres s'ils ne savaient ni lire ni écrire ? Cela prouve de nouveau que "ummiyoon" ne veut pas dire illettrés, mais "ceux qui n'ont pas reçu d’Écriture".
Article original : Does the word 'Ummy' mean illiterate?Quelle est la vérité concernant le sacrifice d'Abraham ? Pour qui était destiné ce sacrifice ? De qui provenait le rêve fait par Abraham ? Avant de répondre à ces questions, nous invitons le lecteur a mettre de côté toutes ses idées préconçues sur cette histoire, et à ne prendre en compte que les vérités coraniques.
1. Est-ce que le rêve d'Abraham venait de Dieu ?
Nous lisons dans la sourate 37 comment Abraham fit un rêve dans lequel on lui ordonnait de tuer son fils Ismaël. Mais rien dans le Coran ne nous indique que ce rêve provenait de Dieu :
Quand il (Ismaël) fut en âge de l'accompagner, il (Abraham) dit : "Ô mon fils, je me vois dans mon sommeil en train de te sacrifier. Vois donc ce que tu en penses. Il dit : "Ô mon père, fais ce qui t'es ordonné. Tu me trouveras, si Dieu le veut, du nombre des endurants".
Quand tous deux se furent soumis, et qu'il l'eut jeté à terre sur le front,
Nous l'appelâmes : "Ô Abraham !
Tu as ajouté foi en la vision". C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants.
C'était là une épreuve claire.
Nous le rachetâmes d'un sacrifice considérable.
Nous avons perpétué son souvenir dans la postérité.
Paix sur Abraham.
C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants.
Il était de Nos serviteurs croyants.
Coran, 37:102-1112. Tuer est un grand péché
Il est clairement décrété dans le Coran que tuer une âme innocente est un grand péché :
Il n'appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n'est par erreur. ...
Coran, 4:92
Quiconque tue un croyant intentionnellement, sa rétribution sera alors l'Enfer, où il demeurera éternellement. Dieu est en colère contre lui, l'a maudit et lui a préparé un immense châtiment.
Coran, 4:933. Dieu ne commande jamais de pécher
Quand ils commettent une infamie, ils disent : "Nous l'avons trouvée pratiquée par nos parents, et Dieu nous l'a ordonnée". Dis : "Dieu n'ordonne pas l'infamie. Dites-vous contre Dieu ce que vous ne savez pas ?"
Coran, 7:284. Le rêve ne venait pas de Dieu
Si l'on prend en considération les 3 faits ci-dessus, nous savons qu'Ismaël était un bon croyant, donc le tuer aurait été considéré comme un péché, et nous savons que Dieu n'ordonne jamais le péché. La vérité apparaît clairement, le rêve qu'Abraham fit ne venait pas de Dieu.
Mais puisque Abraham était un croyant sincère, "Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants", Dieu intervint et sauva Abraham de tomber dans le péché. Dieu intervint quand Abraham échoua à interpréter correctement sa vision, et le sauva de commettre un grand péché en tuant son fils.
5. L'interprétation traditionnelle
Examinons maintenant l'interprétation islamique traditionnelle de cet événement. Ce que les "savants" musulmans affirment est que Dieu ordonna à Abraham de tuer son fils Ismaël pour le tester. En d'autres mots, Dieu voulait savoir si Abraham aimait son fils plus que Lui !
Considérons l'analogie suivante : supposez que vous avez un enfant de 10 ans et que vous lui apprenez toute sa vie que voler est mal et qu'il ne devra jamais voler d'argent, quelqu'en soit la raison. Maintenant, supposez qu'un jour vous décidez de tester votre fils, est-ce que vous lui ordonneriez d'aller voler de l'argent pour vous ? Est-ce que vous ordonneriez à votre fils de faire ce que vous lui avez interdit de faire toute sa vie ? Même si vous voulez voir à quel point il vous aime ? Bien sur que non !
De la même manière, Dieu a décrété dans le Coran (et dans toutes les Écritures) que tuer une âme innocente est un grand péché. Ismaël était innocent et croyant, il ne méritait en aucune façon d'être tué. Dieu n'aurait jamais
testé Abraham en lui ordonnant de faire quelque chose qui a toujours été considéré par Dieu comme un grand péché.
En réalité, Dieu nous teste tous, mais
Il nous teste en nous ordonnant de suivre Ses commandements, et non pas en les rompant !
De plus, le concept de sacrifice à Dieu est un concept corrompu qui s'est glissé dans l'Ancien Testament. Il n'a aucun fondement coranique. Nul part dans le Coran nous ne lisons que Dieu nous demande de faire des sacrifices pour Lui.
Il faut préciser que l'offrande d'animaux, qui fait partie des rites du pélerinage, n'est en aucune manière reliée au rêve d'Abraham. Le verset suivant confirme que le sacrifice d'animaux est un rite authentique du Hajj, et aussi que ce sacrifice n'est pas effectué "pour Dieu" mais pour faire profiter les gens :
Pour vous, Nous avons désigné les bêtes corpulentes comme faisant partie des rites de Dieu. Un bien s'y trouve pour vous. Mentionnez donc sur elles le nom de Dieu, quand elles sont en rang. Puis, une fois qu'elles seront tombées mortes sur leur flanc, mangez-en et nourrissez le mendiant et le démuni. C'est ainsi que Nous vous les avons assujetties afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 22:36
Ni leur chair ni leur sang n'atteindront Dieu, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la prémunition. C'est ainsi qu'Il les a assujetties afin que vous exaltiez Dieu, pour vous avoir guidés. Fais l'annonce aux bienfaisants.
Coran, 22:37En lisant les mots "il y a en eux pour vous un bien", et "ni leurs chairs ni leurs sangs n'atteindront Dieu, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la piété", il devient clair que le rituel du sacrifice au cours du Hajj n'est pas fait car Dieu aurait besoin d'un sacrifice, mais il est fait pour notre propre bien. De telles offrandes, faites aux pauvres et aux nécessiteux, sont réalisées pour que l'on devienne plus pieux.
6. Dieu a-t-il remplacé Ismaël par un mouton ?
Peut-être l'erreur la plus flagrante est le résultat de la mauvaise interprétation du verset 37:107. Selon les interprétations traditionnelles, largement fondées sur les hadiths, il est dit que Dieu sauva Ismaël en le remplaçant par un mouton. Cependant, si l'on examine les versets coraniques correspondants, on ne trouve aucune justification ou preuve pour une telle compréhension.
Nous le rachetâmes d'un sacrifice considérable ("`Azeem").
Coran, 37:107On note que ce verset est constitué des trois mots suivants : Fadaynah, B'Zhabh et Azeem :
1. Fadaynah
Le mot fidya est utilisé dans le Coran pour signifier une concession ou "se racheter" (la racine (فدي) signifiant : racheter qqn avec une rançon, rendre la liberté de qqn moyennant une contrepartie, cautionner, libérer qq, payer la rançon de qqn, se dévouer envers qqn), pas "sacrifice". Pour démontrer l'usage correcte du mot fidya dans le Coran, étudions le verset suivant :
Accomplissez pour Dieu le Hajj et la `Umra. Si vous en êtes empêchés, faites une offrande qui vous soit facile, et ne rasez pas vos têtes avant que l'offrande ne soit parvenue à sa destination. Quiconque parmi vous est malade ou souffre d'une affection de la tête, doit compenser ("fa fidya") par un jeûne, une aumône ou un rite d'adoration. ...
Coran, 2:196On voit bien que le mot "fidya" ne peut pas signifier sacrifice. Ce verset parle des rites durant le Hajj et plus spécifiquement sur le fait d'obéir à l'ordre de Dieu de ne pas se raser la tête avant la fin du rite du sacrifice. Si quelqu'un est malade ou a une blessure à la tête (qui le force à garder sa tête rasée) alors il lui est donné une concession (pas un sacrifice) en jeûnant ou en donnant une aumône, à la place du rite qu'il ne peut pas observer. Nous observons nos rites (ou les concessions correspondantes) en tant qu'acte d'obéissance à Dieu et non pas comme un sacrifice que nous donnons à Dieu !
2. Zhabh
Ce mot signifie égorger (la racine voulant dire: victime sacrificielle, égorgement, sacrifice animal, offrande sacrificielle), cela est confirmé par le verset
2:67. La pensée musulmane traditionnelle décrit un mouton avec lequel Dieu aurait remplacé Ismaël, mais le Coran ne parle d'aucun mouton ou autre animal ! Le seul égorgement dont on nous parle ici est en relation avec Abraham s'apprêtant à sacrifier Ismaël.
Cela nous amène à croire que le mot Zhabh en 37:107 fait référence au sacrifice d'Ismaël qui est sur le point d'avoir lieu, et non pas à un mouton qui n'est mentionné nul part dans ces versets. Ce fait est confirmé par l'usage du mot "athbahuka" en
37:102 pour faire référence au sacrifice d'Ismaël. Donc pourquoi devrions-nous interpréter le même mot en 37:107 pour parler d'un animal imaginaire qui n'est jamais mentionné ?
3. `Azeem
Le mot `Azeem peut avoir les significations suivantes : magnifique, grandiose, formidable, désastreux, pénible.
Quand on considère les trois mots ensemble on trouve une image bien différente de l'interprétation traditionnelle de ce verset. Ces trois mots disent que Dieu effectua une concession en intervenant (fidiyah) pour empêcher le sacrifice (zhabh) désastreux (`azeem) d'Ismaël. La concession repose dans le fait que Dieu est intervenu pour sauver Abraham de pécher et pour sauver Ismaël d'être tué. Dieu n'intervient normalement pas pour empêcher quiconque de commettre un péché, donc l'intervention à ce moment précis est une concession de la part de Dieu. La raison de l'intercession de Dieu est donné en 37:110-111 :
C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants.
Il était de Nos serviteurs croyants.
Coran, 37:110-111
Ce n'est pas différent du moment où Dieu intervint pour sauver Joseph de l'adultère avec la femme de son maître (
12:24). Là aussi, c'est le démon qui chuchota à Joseph de commettre le péché de l'adultère et non pas Dieu, mais Dieu fit une concession (en intervenant) pour empêcher Joseph de pécher. Quand le démon inspire à d'autres êtres humains de commettre l'adultère ou un autre péché, Dieu n'intervient normalement pas. Dieu a donné aux êtres humains le sens du bien et du mal ainsi que la liberté de choisir entre le bien et le mal, et c'est pourquoi Dieu appelle l'intervention pour sauver Abraham une concession.
Article original : Abraham's Sacrifice
Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45
Ce verset est l'un des exemples les plus évident d'un verset coranique corrompu à travers une fausse interprétation.
Le lecteur sincère du Coran acceptera aisément le sens de ces paroles divines sans avoir besoin d'ajouter un mot ici ou là pour changer leur signification.
Avant d'analyser la véritable signification de ce verset magnifique, un rappel doit être fait :
Dis : "Si la mer était une encre pour les paroles de mon Seigneur, la mer s'épuiserait avant que ne s'épuisent les paroles de mon Seigneur, et même si Nous en apportions une quantité équivalente".
Coran, 18:109Ce verset nous explique que Dieu n'est jamais à court de mots. Si la vérité contenue dans n'importe quel verset coranique pouvait être rendue plus claire en insérant des mots supplémentaires, Dieu l'aurait fait. Quand Dieu nous donne une phrase particulière Il ne veut dire que ce que la phrase dit précisément. Ajouter des mots qui restreignent, élargissent ou altèrent le sens des versets est une corruption grave, dont on doit s'écarter.
Il est conseillé au lecteur du Coran d'accepter le sens simple et direct des paroles de Dieu. Le lecteur du Coran doit toujours avoir à l'esprit que Dieu est le plus efficace pour exprimer n'importe quelle idée.
Quand nous lisons le verset
39:45 on note les mots importants : "quand on mentionne ceux qui sont en dehors de Lui". Dieu n'a pas restreint le sens de "ceux qui sont en dehors de Lui". Ce mot peut faire référence à des prophètes, des saints, des idoles, d'autres dieux ou simplement n'importe quoi d'autre que Dieu.
Malheureusement, certains des interprétateurs qui feraient n'importe quoi pour soutenir leurs idoles, ajoutent les mots "d'autres dieux" (donc le verset se lirait "quand on mentionne d'autres dieux que Lui"). En faisant cela, ils impliquent que Dieu ne parle que d'autres dieux. Mais en réalité, et puisque Dieu n'a pas précisé ceux qui sont désignés par "ceux en dehors de Lui", cela peut inclure d'autres dieux, mais aussi des idoles, qui peuvent être des prophètes, des saints, des imams, des hommes etc...
Afin de déguiser leur manipulation délibérée de ce verset, ainsi que bien d'autres, ils affirment que le Coran n'est pas facile à comprendre et qu'ils sont les seuls à être qualifiés pour l'interpréter !
Alors que s'ils arrêtaient "d'interpréter" les paroles de Dieu, et commençaient à accepter leur sens simple et évident, ils pourraient, ainsi que leurs lecteurs, comprendre réellement le Coran.
Il est inutile de préciser que leur affirmation que le Coran est difficile à comprendre est en contradiction totale avec la description divine du Coran. Dieu nous indique que le Coran est clair (
12:1), facile à comprendre (
44:58), simple et sans ambiguïtés (
39:28). (pour plus de détails :
Le Coran - un livre complet, simple et détaillé)
En acceptant le sens évident de 39:45, on réalise que Dieu nous a en fait donné ici un critère pour distinguer ceux qu'Il appelle "`Ibad al-Mukhlaseen", ou les serviteurs purs de Dieu. Ce sont ceux qui se contentent du nom de Dieu SEUL, alors que les impurs ne sont pas satisfaits tant que leurs idoles ne sont pas mentionnées à côté de Dieu (pour plus de détails :
Ceux qui adorent Dieu sincèrement)
Ceux qui idolâtrent Jésus, Mohammed ou n'importe quel autre prophète ne seront pas contents si vous mentionnez Dieu seul.
L'attestation qu'il n'y a de dieu que Dieu (la ilaha illa Allah) est le premier pilier dans toutes les Écritures envoyées par Dieu à l'humanité. Ce premier pilier de l'Islam a été corrompu. La seule attestation autorisée par Dieu dans le Coran se trouve dans le verset
3:18 et elle ne comporte aucun autre nom que celui de Dieu. Beaucoup de Musulmans ne se satisfont pas de dire "il n'y a de dieu que Dieu" (la ilaha illa Allah). Ils insistent pour ajouter le nom de Mohammed en plus de celui de Dieu dans leur attestation. Ils affirment que c'est la "seconde partie" de la shahâda... alors que Dieu n'a autorisé qu'une seule shahâda dans le Coran. (pour plus de détails :
Shahâda)
Le critère absolu donné dans le verset 39:45 permet de distinguer ces Musulmans qui insistent pour prononcer une seconde attestation :
Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45
Article original : Crucial test
Les personnes suivant les hadiths utilisent ce commandement Coranique, "obéissez à Dieu et obéissez au Messager", pour affirmer la légalité des hadiths comme source de jurisprudence. Elles affirment qu'obéir à Dieu consiste à obéir au Coran tandis qu'obéir au Messager consiste à obéir à ses hadiths (paroles personnelles) et à sa sunnah (sa pratique). Elles ajoutent que si l'obéissance au Messager consiste à obéir au Coran, alors Dieu aurait seulement dit "obéissez à Dieu". Ainsi, selon leur compréhension, l'ajout par Dieu de "obéissez au Messager" implique que le Messager avait ses propres enseignements religieux, indépendants du Coran, et que nous devons y obéir.
En se fondant sur le Coran, l'erreur de cette affirmation peut facilement être démontrée. A la lumière du Coran on peut facilement comprendre qu'"obéir au Messager" consiste à obéir au message qu'il délivra (le Coran) et rien de plus.
Pourquoi le Coran dit "d'obéir au Messager" ?
L'ajout de la phrase "obéir au Messager" après "obéir à Dieu" a plusieurs explications :
- Qui parmi les compagnons du Prophète avait entendu les révélations divines directement depuis Dieu ? Personne ! Par conséquent, ils ne pouvaient obéir à Dieu qu'à travers le message délivré par Mohammed, qui est le Coran. Le Coran s'est manifesté par la bouche de Mohammed. Donc Dieu ordonne aux gens d'obéir au messager puisqu'il est celui qui délivre le message de Dieu. De plus, le messager n'a pas juste délivré le Coran et disparu ! Il passa toutes les années depuis la première révélation qu'il lui fut faite, jusqu'à sa mort, à inviter les gens à croire au Coran et à le suivre. Il est donc nécessaire pour Dieu d'ordonner aux hommes d'obéir au messager qui les invite à accepter le message (le Coran).
- Le Coran fut révélé à Mohammed pour qu'il puisse le délivrer à une communauté principalement composée d'adorateurs d'idoles et à quelques disciples des précédentes écritures, comme les Juifs et les Chrétiens. On comprend alors mieux la nécessité de la phrase "obéissez au Messager" : si l'on suppose que le Coran ne contenait pas la phrase "obéissez au Messager", mais uniquement "obéissez à Dieu", alors les Juifs et les Chrétiens auraient tout de suite répliqué : "Mais nous obéissons déjà à Dieu ! Dieu nous a envoyé des écritures et nous y obéissons". L'ordre coranique "obéissez au Messager" approuve le nouveau message (le Coran) qui est délivré à toute l'humanité par le Prophète Mohammed. Le Coran est la révélation finale de Dieu à tous les humains (
33:40). Le Coran a été révélé à toute l'humanité pour avoir la préséance sur toutes les écritures précédentes :
Nous avons fait descendre vers toi (Mohammed) le Livre, porteur de vérité, confirmant le Livre qui le précédait, prépondérant sur lui. Juge donc entre eux selon ce qu'a fait descendre Dieu, et ne suis pas leurs désirs, loin de la vérité qui t'est parvenue. Pour chacun de vous Nous avons établi une loi et une voie. Si Dieu avait voulu, Il aurait fait de vous une communauté unique. Mais Il vous éprouve dans ce qu'Il vous a donné. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Vers Dieu est votre retour à tous, puis Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.
Coran, 5:48La mission du Messager
Obéissez à Dieu, obéissez au messager, et prenez garde ! Si vous vous détournez, sachez qu'il n'incombe à Notre messager que la transmission claire.
Coran, 5:92
Obéissez à Dieu et obéissez au Messager, et si vous vous détournez, alors il n'incombe à Notre messager que la transmission claire.
Coran, 64:12Ces paroles coraniques indiquent clairement que le
seul devoir du Messager est de délivrer le message (le Coran).
Le mot Messager est dérivé du mot Message. Un Messager délivre un Message. S'il n'y avait pas de message, il n'y aurait pas de messager. Ainsi, obéir au Messager signifie obéir au message qu'il délivre.
Note de l'éditeur : voir la liste des
versets concernant le rôle des Messagers
Est-ce obéir à "Mohammed" ou au "Messager" ?
Dieu utilise les mots et expressions les plus efficaces. Tous les mots coraniques sont choisis par Dieu afin de communiquer un sens précis.
On ne lit jamais dans le Coran des expressions telles que "Obéissez à Dieu et obéissez à Mohammed", ou obéissez à Jésus, ou à Moïse. Les mots utilisés sont toujours "obéissez au Messager". Cela souligne le fait qu'il faille obéir au "message" et non aux paroles ou opinions personnelles du messager.
Le seul "message" révélé à Mohammed était le Coran
Face à cette vérité coranique, les partisans des hadiths affirment qu'ils n'ont aucun problème avec le fait que la seule mission de Mohammed était de délivrer le message, mais ils ajoutent aussitôt que les hadiths et la sunna de Mohammed font partie du "message" et qu'ils étaient inspirés par Dieu ! Ils fondent cette affirmation sur une interprétation corrompue des versets
53:3-4. Ils affirment même qu'en plus des hadiths (qui selon eux étaient inspirés), Mohammed aurait reçu une révélation supplémentaire directement de Dieu, en-dehors du Coran, qu'ils appellent "hadiths Qudssi" ou "hadiths sacrés" !
Pour plus d'informations sur la corruption de 53:3-4 :
L'inspiration divineEn suivant le Coran on peut rapidement établir (voir ci-dessous) que Mohammed n'a reçu aucune autre révélation venant de Dieu que le Coran. Oui, le prophète fut inspiré par Dieu pour certains cas personnels, un exemple d'une telle inspiration se trouve en
66:3 où Dieu inspire le prophète concernant la vérité d'un problème domestique. Mais c'était une inspiration de Dieu et non une révélation. La différence entre l'inspiration et la révélation est que Dieu inspire tous les humains (ex: Dieu inspira la mère de Moïse). Dieu inspire aussi les animaux (ex: le verset
16:68 où Dieu nous apprend qu'Il inspire les abeilles). Cela est différent d'une révélation qui est spécifiquement une écriture sainte contenant des lois et des interdits religieux.
Notez ici que les partisans des hadiths considèrent les hadiths et la sunna comme la seconde source de loi islamique en plus du Coran, et en faisant cela ils élèvent les hadiths au statut d'écriture révélée.
On nous dit dans le Coran que le prophète n'a reçu aucune autre révélation venant de Dieu que le Coran :
Dis : "Qu'y a-t-il de plus grand en fait de témoignage ("Akbar Shahada") ?". Dis : "Dieu est témoin entre moi et vous, ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse par lui, ainsi que tous ceux qu'il atteindra. Allez-vous témoigner qu'il y ait d'autres divinités avec Dieu ?". Dis : "Je ne témoigne pas". Dis : "Il n'y a que Lui, Divinité unique. Je suis innocent de ce que vous Lui associez".
Coran, 6:19Ce témoignage que Dieu décrit comme "akbar shahad" (le plus grand témoignage) ordonne à Mohammed de témoigner qu'il a reçu le Coran de Dieu. Ce témoignage ne parle que d'une seule révélation, qui est le Coran. Si Mohammed avait vraiment reçu d'autres révélations (autres que le Coran), n'en trouverions-nous pas mention dans le Coran ? Est-ce qu'Il aurait caché le fait qu'Il aurait donné à Mohammed une autre révélation indépendante du Coran et ordonné d'y obéir ?
De plus, insister jusqu'à dire que chaque mot prononcé par le prophète était une inspiration est encore une fois en total désaccord avec le Coran. On trouve dans le Coran six exemples différents montrant que le prophète commit des erreurs et fut réprimandé par Dieu. Certaines de ces erreurs étaient assez graves, comme le fait que Mohammed ait interdit quelque chose qui avait été rendu licite par Dieu. Interdire ce que Dieu autorise est un grand péché, comme le verset
6:150 le confirme.
Comment est-ce que quelqu'un dont chaque mot serait inspiré par Dieu pourrait commettre la moindre erreur ? Est-ce que Dieu aurait pu inspirer des erreurs à Son prophète ?!
Dieu promet de ne préserver que le Coran et rien d'autre
C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel (le Coran), et c'est Nous qui en sommes gardien.
Coran, 15:9Ces paroles proclament la promesse de Dieu de préserver le Coran. On ne trouve nul part ailleurs dans le Coran le fait que Dieu préserverait les paroles personnelles du messager. En vérité, Dieu n'a pas préservé Ses précédentes écritures saintes (Torah et Évangile), pourquoi préserverait-Il les propos d'un de Ses serviteurs ? Est-ce que Dieu élève Son serviteur au niveau d'un dieu légiférant en plus de Lui lorsqu'Il nous dit que la
seule mission du messager est de délivrer Son message ?
Mais ce n'est pas tout, le Coran nous apprend que tout ce qui ne vient pas de Dieu contiendra en définitive de multiples contradictions et corruptions :
Ne réfléchissent-ils pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre que Dieu, ils y trouveraient de nombreuses contradictions.
Coran, 4:82En dépit de ces paroles claires, les partisans des hadiths affirment que leurs recueils de hadiths, comme ceux de Bukhari et Muslim, sont authentiques (sahih) et sans corruption ! Ne croient-ils pas aux paroles de Dieu des versets 15:9 et 4:82 ?
L'ordre de ne suivre que le Coran et rien d'autre
Dieu ordonne aux croyants de ne suivre que le Coran. Ce commandement se retrouve dans de nombreux versets, dont voici des exemples :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114
Suivez ce qui est descendu sur vous, de la part de votre Seigneur, et ne suivez aucun allié en dehors de Lui. Vous vous rappelez peu !
Coran, 7:3Ces paroles sont limpides, nous devons suivre le Coran et rien d'autre. Le mot "Lui" fait référence à Dieu, ce qui rend également clair le fait que nous ne devons suivre que Dieu et ce qu'Il a révélé (le Coran).
Dieu ordonne-t-il de suivre la Sunna de Mohammed ?
Les partisans des hadiths et de la Sunna utilisent une interprétation tordue du verset 33:21 qui implique que nous devons suivre la méthodologie du messager et que nous devons donc suivre sa Sunna.
Pour exposer cette manipulation, commençons par lire ce verset :
Vous avez eu dans le messager de Dieu un bon exemple, pour quiconque espère en Dieu et au Jour Dernier et se rappelle de Dieu abondamment.
Coran, 33:21On note que Dieu est très spécifique quand il décrit l'aptitude qui fait du prophète un bon exemple. Cet exemple repose dans son rappel constant de Dieu et son espérance en Dieu et au jour dernier.
Malheureusement, les partisans des hadiths et de la Sunna ont réduit ce verset jusqu'à dire qu'il faille manger comme le prophète mangeait, dormir comme il dormait et même rentrer aux toilettes avec le même pied qu'il utilisait !! Ce type de hadith n'est qu'un exemple parmi d'innombrables autres choses ridicules qu'il faut ou ne faut pas faire, et qui remplissent les recueils de hadiths.
Pour rendre cette vérité incontestable, Dieu affirme dans le Coran que la seule Sunna est la Sunna de Dieu. Nul part dans le Coran nous ne trouvons mention de la Sunna de Mohammed !
Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu.
Coran, 33:62
par orgueil sur terre et par mauvaise ruse. Mais la mauvaise ruse n'enveloppe que les siens. Attendent-ils donc une autre sunna que celle des anciens ? Jamais tu ne trouveras de substitut à la sunna de Dieu, et jamais tu ne trouveras de changement à la sunna de Dieu.
Coran, 35:43
Telle est la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant. Tu ne trouveras jamais de changement à la sunna de Dieu.
Coran, 48:23Pour plus de détails :
Le Prophète est un exemple à suivreDieu ordonne-t-il de suivre les hadiths de Mohammed ?
Un certain nombre de versets coraniques expose clairement que le seul Hadith autorisé par Dieu est le Coran :
Voici les versets de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors en quel hadith, après Dieu et Ses versets, croiront-ils ?
Coran, 45:6
Parmi les hommes, il en est qui, sans aucune science, achète des hadiths divertissants pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Pour ceux-là : un châtiment humiliant.
Coran, 31:6Le Coran nous apprend que Dieu a délibérément autorisé les inventeurs de faux Hadiths à les diffuser pour tester les gens ; utiliseront-ils le Coran comme seule source de loi (
6:114) ou suivront-ils d'autres sources qui les exposeront au final comme de faux croyants ?
C'est ainsi que nous assignons à chaque prophète un ennemi, des diables humains et djinns, s'inspirant des paroles enjolivées et trompeuses. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l'auraient pas fait. Laisse-les, eux et ce qu'ils inventent.
Coran, 6:112
Et pour que les cœurs de ceux qui ne croient pas à l'Au-delà s'inclinent vers cela, pour qu'ils s'y complaisent, et qu'ils acquièrent ce qu'ils accomplissent.
Coran, 6:113Est-ce que le Messager a été autorisé par Dieu à délivrer d'autres enseignements que le Coran ?
Dieu indique qu'Il ordonna au prophète Mohammed de ne délivrer aucun autre enseignement, ou il subirait un châtiment sévère de Sa part :
Une descente du Seigneur des mondes.
S'il avait inventé certains propos à Notre sujet,
Nous l'aurions saisi de la main droite,
puis Nous lui aurions tranché l'aorte,
et aucun d'entre vous n'aurait pu Nous en empêcher.
Coran, 69:43-47Ceux qui insistent pour dire que le prophète nous a laissé une seconde source de lois religieuses (hadiths) accusent soit le prophète de désobéir à ces commandements divins, soit ne comprennent pas le Coran.
Dis : "Je ne possède aucun moyen pour vous nuire, ni pour vous mettre sur le chemin de la droiture".
Coran, 72:21Ce verset nous explique que le prophète ne peut guider personne ! C'est une preuve supplémentaire que c'est bien uniquement le message qu'il transmet, le Coran, qui guide, et non ses actes ou paroles personnelles.
Les instructions laissées par le Prophète
Selon
6:114,
69:43-47 et d'autres versets clairs du Coran, le Prophète Mohammed lui-même ordonna aux gens de ne pas écrire ses propres paroles (hadiths). On retrouve cela dans les mêmes recueils de hadiths qu'ils appellent "sahih" (authentiques) comme Muslim :
"N'écrivez rien de moi excepté le Coran. Quiconque écrit autre chose que cela doit l'effacer" (Ahmed, Vol. 1, page 171..... et aussi Sahih Muslim, Livre 42, Numéro 7147)
Pendant les 200 années qui ont suivi la mort du Prophète, et selon ses instructions, l'écriture de ses paroles (hadiths) fut interdite. Puis les premiers recueils, le premier étant le "sahih" Bukhari, furent écrits. Il est intéressant de noter que l'imam Al-Bukhari est né en l'an 194 après l'Hégire, ce qui signifie que nous n'avons aucun écrit de hadiths pendant les 200 années suivant la mort du Prophète.
Même si nous devions suivre les hadiths (ce qui n'est pas le cas), à quel point peut être précise une collection de paroles écrite deux siècles après la mort du prophète ?
La chose étrange ici est que les partisans des hadiths ne montrent aucun désir sincère d'obéir au Coran sur ce sujet, ni aux instructions laissées par le prophète ! Pour aller à l'encontre de l'ordre donné par Mohammed de ne pas écrire ses paroles, ils font une affirmation ridicule. Ils affirment que le prophète n'a ordonné cela (de ne pas écrire ses paroles) que durant la première période de la révélation, et seulement parce qu'il était soucieux que ses paroles ne se mélangent avec le Coran ! Ils ajoutent que ses instructions ont été annulées dans ses dernières années ! Si c'était le cas, pourquoi n'avons-nous pas de hadith qui montre que le prophète a annulé son ordre précédent ? Et, plus important, si cet ordre fut annulé, pourquoi y a-t-il un intervalle de 200 ans jusqu'à la première documentation de hadiths ?
De plus, en affirmant que le prophète avait peur que ses paroles soient mélangées au Coran, ils montrent une nouvelle fois leur ignorance du Coran. Dans la sourate 75 nous sommes assurés que Dieu sécurisera le rassemblement du Coran :
A Nous revient son rassemblement et sa lecture.
Coran, 75:17Cette promesse, plus celle du verset
15:9 de préserver le Coran, réduit à néant l'affirmation des partisans des hadiths (que le prophète était soucieux que ses paroles se mélangent avec le Coran). Soit ils ne croient pas aux promesses de Dieu, soit ils laissent entendre que le prophète avait des doutes personnels sur la capacité de Dieu a tenir Ses promesses !
Est-ce que le prophète a suivi autre chose que le Coran ?
La réponse à cette question est donnée explicitement par le Coran :
Nous avons fait descendre vers toi (Mohammed) le Livre, porteur de vérité, confirmant le Livre qui le précédait, prépondérant sur lui. Juge donc entre eux selon ce qu'a fait descendre Dieu, et ne suis pas leurs désirs, loin de la vérité qui t'est parvenue. Pour chacun de vous Nous avons établi une loi et une voie. Si Dieu avait voulu, Il aurait fait de vous une communauté unique. Mais Il vous éprouve dans ce qu'Il vous a donné. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Vers Dieu est votre retour à tous, puis Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.
Coran, 5:48Dieu ordonne au prophète de suivre ce qui lui a été révélé (le Coran). Cet ordre est même répété dans le verset suivant :
Juge entre eux selon ce qu'a fait descendre Dieu, ne suis pas leurs désirs, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'a fait descendre Dieu vers toi. S'ils se détournent, sache que Dieu veut seulement les affliger pour certains de leurs péchés. En réalité, beaucoup de gens sont dépravés.
Coran, 5:49
En conclusion, pour obéir à Dieu et pour obéir au Messager, nous devons suivre le message du Messager. Donc nous devons suivre le Coran, tout le Coran et rien d'autre que le Coran.
Article original: Obey God and obey the Messenger
Ô vous qui avez cru, obéissez à Dieu, obéissez au messager et aux responsables d'entre vous. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Dieu et au messager, si vous croyez en Dieu et au Jour Dernier. Cela sera bien mieux, et de plus belle incidence.
Coran, 4:59Ce glorieux verset a été le sujet d'une manipulation délibérée par les imams et "savants" musulmans dans de nombreux pays musulmans. Ils ont utilisé les mots "aux responsables d'entre vous" pour affirmer qu'un pouvoir leur a été accordé sur les gens, et qu'ils doivent être obéis inconditionnellement.
La première partie de ce verset est directe et claire, et reprend l'ordre que l'on retrouve dans bien d'autres versets, à savoir obéir à Dieu et obéir au Messager. On a démontré qu'obéir à Dieu et au Messager ne sont qu'une seule même chose puisque la seule tâche du Messager était de transmettre le message de Dieu (
5:92) ; plus de détails ici :
Obéir au MessagerCela nous laisse la tâche de comprendre les mots "aux responsables d'entre vous". Est-ce que ces paroles donnent aux "savants" de la religion le droit de contrôler le peuple et d'être habilités à recevoir l'entière obéissance des croyants ?
La phrase "aux responsables d'entre vous" recouvre un large domaine de gens. Afin de déterminer ceux qui méritent d'avoir une autorité sur nous, il est assez logique d'affirmer que cette autorité doit être en conformité avec la loi de Dieu, en d'autres termes que ce doit être une autorité donnée par Dieu, et non une autorité auto-proclamée.
Voilà quelques exemples d'autorités justes et droites en harmonie avec les enseignements coraniques :
1. Un enfant doit obéir à ses parents qui ont l'autorité sur lui durant ses premières années.
2. Un employé doit obéir à son patron qui a de l'autorité sur lui, mais uniquement dans le cadre de sa profession.
3. Les citoyens doivent obéir aux structures de l'Etat (police, justice etc.). Ils doivent obéir aux lois du pays tant que cela ne viole pas les lois de Dieu.
Maintenant, posons-nous cette question : est-ce que le clergé et les "savants" religieux ont de l'autorité sur les croyants selon le verset 4:59 ?
On peut facilement démontrer avec l'aide du Coran que l'autorité à laquelle Dieu fait référence en 4:59 n'englobe PAS les hommes de religion (imams, "savants" etc.). Ceux-ci n'ont AUCUNE autorité sur les croyants.
Premièrement, le Coran souligne le fait qu'il est interdit de suivre une loi autre que celle de Dieu, qui est la Loi du Coran :
Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114Deuxièmement, le Coran explique dans plusieurs versets qu'il n'y a aucune contrainte en religion :
Nulle contrainte en religion. La droiture se distingue clairement de l'égarement. Quiconque dénie les idoles et croit en Dieu saisit l'anse la plus solide que rien ne peut rompre. Dieu est Audient, Connaissant.
Coran, 2:256Cela signifie que la seule tâche des imams ou "savants" est de prêcher les lois de Dieu, mais jamais de forcer les gens à leur obéir aveuglément.
Le prophète lui-même fut averti clairement par Dieu qu'il ne devait que transmettre le message de Dieu (le Coran), et que le fait que les gens l'acceptent ou le rejettent ne dépendait pas de lui, et qu'il n'avait aucune autorité sur eux :
Si Dieu l'avait voulu, ils ne Lui auraient donné aucun associé. Nous ne t'avons pas désigné comme gardien pour eux, et tu n'es pas garant envers eux.
Coran, 6:107Si le prophète lui-même n'avait pas d'autorité sur les gens, il est insensé que des "savants" affirment ce droit pour eux-mêmes !
Comme d'habitude, les imams corrompus ont déformé le sens du verset 4:59 et tout particulièrement les mots "aux responsables d'entre vous". Ils ont manipulé le sens afin de proclamer que les croyants leur doivent une obéissance aveugle.
Un dernier mot doit être ajouté concernant le statut des "fatwas" religieuses. De tout ce qui précède, il va sans dire que tous les types de "fatwas" (décrets religieux) émises par des "savants" et qui sont considérées comme des lois totalement obligatoires, soi-disant fondées sur des lois scripturales, sont en fait illégales et injustes. N'importe quelle "fatwa" établie par un homme est en violation du droit exclusif de Dieu de légiférer.
Article original : Authority
que seuls les purs atteignent ("yamassuhu").
Coran, 56:79Voilà un autre verset qui a été mal interprété par les savants musulmans. Certains interprètent ce verset pour signifier que personne n'est autorisé à toucher physiquement le Coran, à moins d'être propre physiquement, et d'autres disent qu'il faut avoir accompli ses ablutions !
L'erreur dans cette interprétation est double:
1 - Le mot arabe utilisé dans le verset est "yamassuhu". Ce mot est différent du mot "Yalmasahu".
Le mot "yalmas" signifie toucher physiquement quelque chose.
Mais le mot "yamsas" est totalement différent.
Pour déterminer le sens exact de ce mot, nous devons examiner d'autres versets coraniques qui l'utilisent :
Qu'un bien ("hasana") vous atteigne ("tamsaskum"), ils s'en affligent. ...
Coran, 3:120Ici, Dieu parle de quelque chose de bien ou d'une bénédiction, puis utilise le mot "tamsaskum". Évidemment, une bénédiction ne nous touche pas physiquement, mais elle nous atteint ou vient à notre rencontre.
Si Dieu t'atteint ("yamsaska") d'un malheur, nul autre que Lui ne peut t'en délivrer. Si Dieu t'atteint ("yamsaska") d'un bien, Il est capable de toute chose.
Coran, 6:17Le même sens est répété.
Maintenant, retournons à 56:79, qui parle du Coran et dit que personne ne peut "yamassuhu" sauf les purs.
Comment le Coran ne peut-il atteindre que les purs ? Cela ne peut que signifier que personne ne peut atteindre ses bénédictions à l'exception des purs.
2 - La deuxième question à résoudre est de savoir qui sont les purs ?
Une fois encore, les savants musulmans affirment qu'il s'agit de pureté physique, mais encore une fois il s'agit d'une interprétation erronée.
Pour déterminer le sens coranique correcte de ce mot, nous nous référons aux versets suivants :
Nous avons fait descendre vers toi le Livre, en toute vérité. Adore donc Dieu en Lui vouant exclusivement la religion.
Pour Dieu est la religion pure....
Coran, 39:2-3Les mots clés sont ici Al-Deen Al-Khalis.
Le mot Deen signifie religion, et le mot Khalis signifie pur.
Selon 39:2-3, la religion pure doit être consacrée à Dieu seul. Cela signifie que toutes nos pratiques religieuses doivent être consacrées à Dieu seul. Cette signification est confirmée dans les paroles coraniques suivantes :
Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
"Il n'a pas d'associé. Voilà ce qui m'a été ordonné, et je suis le premier de ceux qui se soumettent".
Coran, 6:162-163Ceux qui consacrent toute leur religion à Dieu seul sont appelés "Ebad Allah Al-Mukhlaseen" dans le Coran (
12:24,
15:40,
37:50,
37:74...).
Pour conclure, le sens exact de 56:79 est :
"Nul ne peut l'atteindre (atteindre ses bénédictions), excepté les purs (purs adorateurs de Dieu)"
Article original : Touching the Quran