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Ce document contient la liste des articles concernant la Soumission à Dieu et sa pratique, se trouvant sur le site Le Droit Chemin.

Dernière modification : 1er juillet 2013


Introduction à l'Islam

(la Soumission à Dieu)

Au regard de Dieu, la religion est la soumission (Islam)
Coran, 3:19

A première vue, en lisant le verset ci-dessus, on peut se demander : et qu'en est-il du Judaïsme et du Christianisme ? Après tout, ces religions ont aussi été autorisées par Dieu !

Cependant, si l'on se débarrasse de toutes les étiquettes (Judaïsme, Christianisme, Islam) et que l'on étudie l'idéologie de ces révélations divines, on peut noter les points suivants :

1- Contrairement à ce que beaucoup croient, le mot Islam n'est jamais utilisé dans le Coran comme un titre pour la religion exclusive au Coran, ni pour une religion exclusive au Prophète Mohammed ! Le mot Islam signifie simplement Soumission à Dieu. Il est donc nécessaire d'arrêter de penser que l'Islam est la religion exclusive au Coran, et de reconnaître à la place que l'Islam est un état spirituel de soumission envers Dieu seul.

2- Tous les prophètes de Dieu étaient soumis envers Dieu Tout-Puissant et appelaient leurs peuples à se soumettre au Seul et Unique Dieu. La seule véritable religion, autant que Dieu est concerné, et après s'être débarrassé de toute étiquette, est la Soumission à Dieu (Islam).

3- On peut aussi dire que toutes les étiquettes que nous connaissons aujourd'hui, comme le Judaïsme ou le Christianisme, sont des fabrications humaines. Par exemple, quand Jésus Christ prêchait l'amour et la soumission à Dieu, il n'a jamais affirmé initier une nouvelle religion appelée Christianisme. En réalité, Jésus proclama qu'il n'était pas venu pour changer la loi (de la Torah) mais pour la confirmer (Mathieu, 5:17-18). Le terme "Christianisme", en tant que religion indépendante du Judaïsme, n'a été utilisé que longtemps après la mort de Jésus.

A la lumière de cela, l'Islam n'est pas la religion du seul Coran, et n'est pas la religion apportée par le prophète Mohammed. Il est écrit dans le Coran que l'Islam (Soumission à Dieu) est aussi vieux qu'Abraham (22:78), et que toutes les pratiques de l'Islam ont été d'abord données à Abraham et ses fils, bien longtemps avant la naissance de Mohammed.

Il vous a établi des lois en matière de religion, ce qu'Il avait recommandé à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons recommandé à Abraham, à Moïse et à Jésus : "Établissez la religion, et n'en faites pas un sujet de division"....
Coran, 42:13

Abraham n'était ni Juif ni Nazaréen, mais un monothéiste soumis. Il n'était pas du nombre des associateurs.
Coran, 3:67

Au regard de Dieu, la religion est la soumission (islam). ...
Coran, 3:19

Ces versets coraniques confirment la vérité que, pour Dieu, il n'y a toujours eu qu'une seule religion. Cette religion fut ordonnée à Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed.

Toutes les Écritures révélées par Dieu à l'humanité n'enseignent qu'une seule et même religion. La Soumission à Dieu seul est aussi décrite comme le Monothéisme (Hanifeyah), lire 3:67, 6:79, 10:105, 98:5.

Le principal commandement divin dans toutes les Écritures est d'adorer Dieu seul en Lui dévouant toute la religion, et en rejetant tous les autres dieux/idoles :

Ancien Testament :

"Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face" (Exode, 20:3)

Nouveau Testament :

"Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul." (Luc 4:8)

Coran :

Sache donc qu'il n'y a de divinité que Dieu ...
Coran, 47:19

La Soumission à Dieu est la religion par laquelle nous reconnaissons l'autorité absolue de Dieu, et atteignons la conviction inébranlable que Dieu seul possède tout pouvoir ; aucune autre entité ne possède de pouvoir qui soit indépendant de Lui. Le résultat naturel d'une telle réalisation est de consacrer nos vies et notre adoration entièrement à Dieu seul.

Le verset coranique ci-dessus (42:13) confirme que la religion qui fut révélée à Mohammed n'est pas différente de ce qui fut révélé aux prophètes précédents.

Dans la religion de l'Islam, Dieu décrète des rites et des pratiques spécifiques, conçus pour enseigner à l'homme d'adorer son Seigneur. Ces actes (prière, pèlerinage etc.) furent d'abord enseignés à Abraham :

Nous fîmes d'eux des chefs qui guidaient par Notre ordre. Nous leur révélâmes de faire le bien, d'accomplir la Salât et de donner la Zakât. Ils étaient Nos adorateurs.
Coran, 21:73

Des millions de Musulmans aujourd'hui croient que c'est Mohammed qui leur a appris comment prier et mener leur autres rituels. Cette croyance est erronée puisqu'elle viole la vérité du Coran. Dans le Coran, nous lisons :

1- Les pratiques de l'Islam furent d'abord données à Abraham et ses fils (prière, pèlerinage, Zakât... lire 21:73, 22:26-29). Cela eut lieu bien avant l'époque de Mohammed.

2- A travers les âges, comme cela arrive généralement, la plupart de ces rituels furent corrompus et l'élément de l'idolâtrie des messagers et des saints s'y est infiltré. Toutes ces pratiques ont ainsi été restaurées dans leur pureté originelle dans le Coran. Dieu a aussi promis que le Coran ne sera jamais corrompu (15:9), donc tous les croyants auront toujours accès à la voie pure d'adoration de Dieu.

3- Mohammed et tous les croyants ont reçu l'ordre de suivre le credo d'Abraham, qui est défini dans tous les versets contenant les mots "Millat Ibrahim" (crédo d'Abraham), à savoir le Monothéisme, et de s'écarter de l'association de partenaires à Dieu (16:123). Lire : Millat Ibrahim.

4- Dieu dit aussi à Mohammed (et à tous les croyants) dans le verset 5:48 qu'avec chaque Révélation, il y a des lois et des rites spécifiques pour ceux qui reçoivent cette Révélation. D'où l'ordre émis en 5:48 que Mohammed devait suivre les rites qui lui étaient donnés dans le Coran, et non pas les rites des peuples précédents.

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Essentiellement, s'il n'y a qu'une seule religion décrétée par Dieu, il ne doit y avoir qu'une Seule "vérité". Doit-on conclure qu'il ne doit y avoir qu'une seule révélation ? La réponse à cette question est que "vérité" et "révélation" ne sont pas des termes absolument équivalents. Car la "vérité" est un terme absolu, indépendant de la forme, alors que les "révélations" sont fonction de l'époque, des gens et du lieu, et nécessitent donc une forme. Mais parler de forme, c'est aussi parler de diversité et donc de pluralité.

Le besoin pour des révélations différentes à des époques différentes et pour des gens différents est justifié par ce qui suit :

1- L'humanité a traversé d'énormes développements à travers les âges, physiquement, mentalement et spirituellement, et il y a toujours eu le besoin de diverses révélations à différentes époques, et pour des gens différents. Bien que les différentes révélations soient unies dans leur message et leur vérité, nous constatons que Dieu n'adresse pas les mêmes révélations à deux peuples différents. Cela étant, on peut dire que les différentes révélations ne se contredisent pas les unes les autres, et bien que différentes par la forme, la religion décrétée par chacune d'entre elle (le Monothéisme) est une.

2- S'il apparaît des contradictions apparentes entre les différentes révélations, elles sont dans les réceptacles humains et non dans le message divin. Ceci est le résultat de l'incapacité humaine à interpréter de telles révélations et, plus important, l'échec à préserver la vérité contenue dans ces révélations, qui tendent toujours à être altérées au fil du temps.

En fin de compte, la contradiction apparente n'est rien de plus que celle existant entre des écrits corrompus et les interprétations des révélations originales, et non pas entre les révélations elles-mêmes.
Inévitablement, à travers la corruption dans le transfert et l'application d'une Écriture, ainsi qu'avec les facteurs sociaux-culturels qui élargissent toujours les fossés entre les factions, on se retrouve avec une multitude de religions corrompues. Ces sous-religions n'ont, sous de nombreux aspects, que peu de ressemblances les unes envers les autres, ou envers la religion originale décrétée par Dieu.

Pour cela, il devient nécessaire pour l'humanité de recevoir une autre révélation qui les remet sur le chemin de la loi de Dieu qui a été gravement corrompue.

3- Nous constatons que jusqu'à l'avènement de la révolution industrielle et l'ère des déplacements rapides, le monde était une vaste étendue de terres et de peuples séparés.
De nombreuses personnes n'avaient jamais entendu parlé des Écritures qui avaient été révélées dans d'autres parties du monde. C'est pourquoi une nouvelle Écriture était révélée aux nouvelles communautés qui n'avaient jamais reçu d'Écriture.

Cependant, après la révélation du Coran, il n'y a plus aucun besoin pour d'autres révélations. Pas parce que le message du Coran serait bien différent de celui de la Torah ou de l’Évangile, mais à cause des raisons suivantes :

a- Une promesse divine a été prise dans le Coran que celui-ci ne sera pas corrompu comme les Écritures précédentes. Par conséquent, si le message reste intact dans une Écriture, il devient inutile d'en révéler d'autres.

b- Avec l'avènement des moyens de transport rapides d'aujourd'hui, le monde entier devient une seule entité. Les gens n'ont pas besoin de voyager pour entendre ou recevoir une information, elle leur est amenée directement grâce aux différents médias qui n'étaient pas disponibles il y a quelques siècles.

Article original : Introduction to Islam


1. Introduction

Dieu avant la religion

Beaucoup d'entre nous, à un moment ou à un autre de notre vie, s'interrogent : d'où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Qu'advient-il de nous après la mort ? La mort est-elle une fin sombre, ou n'est-ce qu'une porte qui mène à un autre type d'existence ? Nous nous demandons souvent : comment tout est apparu ? Y a-t-il une sorte de puissance responsable de la création de cet immense univers et de tout ce qu'il contient, ou est-ce que tout ce qui est autour de nous est simplement le fruit du hasard ?

Y a-t-il un Dieu ? Pour certaines personnes, la réponse affirmative est la seule possible, alors que pour d'autres la foi n'est rien de plus qu'un pari calculé. Le philosophe français Pascal a conclu que la croyance était le plus sage pari parce que le croyant reçoit la félicité s'il a raison ou l'oubli s'il se trompe, alors que l'athée a les alternatives moins attractives que sont l'oubli ou la damnation (L'affaire contre Dieu, Gerald Priestland, page 14).

Pour certaines personnes, le mot "nature" est une sorte de force chargée de façonner la vie, mais peut-il y avoir une justification au fait de se référer à la "nature" comme une force intelligente responsable de la création ainsi que de l'élaboration de la vie ? Ou est-ce que la "nature" est simplement une étiquette abstraite créée par l'homme pour éviter les questions les plus importantes dans notre tentative d'expliquer la cause des choses ?

Si nous voulions voir la création de la terre nous devrions remonter dans le temps 4,5 milliards d'années. La formation de notre galaxie, la Voie lactée, nous ferait remonter encore plus loin dans le temps, il y a 12 milliards d'années, alors que l'âge estimé de l'univers tout entier est de 13,8 milliards d'années.

Si nous comparons l'âge de l'humanité avec l'âge de l'univers, alors on s'aperçoit qu'elle est très insignifiante en termes universels. Le premier Homo Sapiens, qui est notre ancêtre direct, marcha sur ​​terre il y a seulement 15 000 ans ! Il est donc clair que l'école de pensée qui prétend que Dieu n'est pas un être extérieur, mais qu'Il se trouve à l'intérieur de chacun d'entre nous est à la fois naïf et présomptueux. Il est naïf parce que si nous devions prétendre que Dieu existe seulement à l'intérieur de nous alors nous devrions croire qu'avant 15 000 ans il n'y avait pas de Dieu. Même si l'on emploie la théorie darwinienne de l'évolution pour suggérer une sorte de lien entre l'homme et le singe, et par conséquent attribuer à l'humanité un âge plus avancé, on devrait encore dire que Dieu n'existait pas avant 30 millions d'années, c'est-à-dire quand les premiers singes marchèrent sur terre. Il est aussi présomptueux parce que, peu importe à quel point on se prétend intelligent, nous ne sommes qu'une seule espèce de créature sur une seule planète qui tourne autour d'une seule étoile. Cette étoile, qui est le soleil, n'est qu'une étoile parmi 100 milliards d'autres étoiles semblables qui appartiennent à notre galaxie, la "Voie lactée". Il y a des milliards d'autres galaxies dans tout l'univers !

De par l'échec de la science à apporter des réponses adéquates à ces questions, et dans la quête de la vérité, beaucoup de gens cherchent des réponses dans la religion.

Grâce à leur foi adoptée, qu'elle ait été recherchée ou plus communément héritée, ils cherchent à trouver Dieu. Cependant, il est plus logique d'inverser la procédure. Il peut être plus sage de chercher Dieu en premier et seulement ensuite de chercher Sa vraie parole. Après tout, Dieu a toujours existé alors que la mise en place d'une foi ou d'une religion est un évènement lié au temps.

Comparez cette logique au cas du patient et du médecin, comment peut-on croire à un traitement médical et ensuite avoir foi dans le médecin ? Il est naturellement plus logique d'avoir confiance dans le médecin et grâce à cette foi de suivre son traitement. Trouver Dieu et accepter son existence n'est pas nécessairement une question liée à une croyance religieuse particulière. Le sujet de la première partie de cet article est de discuter de l'existence de Dieu d'une manière purement intellectuelle et rationnelle sans se référer à des croyances religieuses. Le sujet du reste de l'article sera alors : si Dieu existe, où se trouve la "vérité" ? Cette recherche peut aussi être effectuée d'une manière purement intellectuelle loin de tout préjugé ou déclaration dogmatique. Jamais l'expression "parce que c'est écrit dans ce livre" ne sera une réponse à la question. Jamais l'expression "aie juste la foi" ne sera une réponse. Ce n'est pas le but de cet article d'injecter dans l'esprit du lecteur une overdose de citations de tout livre saint ou autre et ensuite de vous demander "d'avoir juste la foi". Au contraire, une conclusion ne sera adoptée que si elle est en accord avec les connaissances scientifiques actuelles, et soutenue par une analyse rationnelle.

Afin d'être en mesure de présenter les arguments, il est indispensable de se référer à divers domaines de la connaissance scientifique. Un fait doit être souligné ici, alors que des références sont faites envers certaines théories scientifiques dans la mesure où elles servent la démonstration, ce n'est pas l'intention de ce livre de contester la validité de ces théories.

D'une manière générale, il existe deux types de connaissances scientifiques :

1 - La connaissance scientifique qui est peu susceptible de changer et qui est donc tenue pour acquise (par exemple, l'eau est composée d'hydrogène et d'oxygène, ou que la gravité existe entre deux corps etc...)

2 - La connaissance scientifique qui n'est pas encore confirmée et qui est ouverte au changement (par exemple, quel a été le déclencheur du "Big Bang" ? De quoi est composée la gravité ? Combien d'univers y a-t-il ? Ou, comment une énergie gigantesque peut-elle être piégée dans l'espace minuscule à l'intérieur de l'atome ?)

Tout au long de cet article, il ne sera fait référence qu'au premier type de connaissance.

Il y a ceux qui vont complètement se passer d'une approche intellectuelle de la croyance, insistant sur le fait que pour eux la croyance est dans le cœur et non l'esprit. Alors que l'on doit comprendre et respecter ce point de vue pour la première partie de l'article, à savoir la croyance initiale en Dieu, il est primordial que le processus de sélection d'une foi en laquelle croire ne soit pas laissé au cœur seul, mais c'est une question qui devrait être étudiée à fond en prenant le temps d'examiner et de débattre de tous les points de vue. Cela est nécessaire en raison de l'égarement et des fausses déclarations intentionnelles faites par diverses organisations religieuses. Malheureusement, toutes les grandes religions dans le monde d'aujourd'hui peuvent être accusées de corruption, d'une manière ou d'une autre.

En outre, on a tendance à être plus enclins à penser que même si une croyance spirituelle ou émotionnelle peut sembler d'une grande force, si elle n'est pas soutenue intellectuellement, elle peut souvent être vulnérable aux rejets soudains. On rencontre souvent des gens qui ont subitement acquis une foi très intense pour la perdre complètement après une période de temps. Car, comme ont dit, "ça va, ça vient". D'un autre côté, une approche intellectuelle lente a de meilleures chances de durer car construite sur ​​la raison.

Aujourd'hui, nous vivons dans un âge de raison et non de foi aveugle. Il est donc nécessaire que toute personne intelligente débatte de toute question librement et sans parti pris plutôt que d'être prise au piège par l'influence de l'environnement et de sa culture. Il ne faut pas compter sur l'arrière-plan religieux transmis par les parents ou la société. On entend souvent la phrase "c'est la religion de mon père et de mes aïeux, ils ne peuvent pas tous se tromper !". Mais si un Juif, un Chrétien, un Bouddhiste, un Hindou et un Musulman, qui peuvent différer sur des questions fondamentales, peut dire cela, chacun pensant qu'il a hérité de la vérité, il y a des chances que la plupart, sinon la totalité d'entre eux, ait tort.

Nous n'avons pas le choix quant à la foi dans laquelle nous sommes nés, mais nous avons tous le libre arbitre pour rechercher la "vérité". Il ne faut adopter une foi que lorsqu'on est totalement convaincu que c'est la "vérité". Il y a d'autres personnes qui suivent une certaine foi parce qu'elles disent que cela leur convient ! Il est très ironique de voir qu'elles pourraient adopter une foi qui affecte toute leur vie de la même façon qu'elles font du shopping dans un supermarché ! "Regardez et comparez, puis optez pour la foi qui ne vous demandera pas trop de sacrifices sur votre mode de vie !"

Au lieu de cela, et si l'on est convaincu hors de tout doute qu'une certaine foi est la vraie parole de Dieu, on doit l'accepter entièrement. Il faut suivre ses enseignements, même si cela signifie modifier son mode de vie, et non pas comme c'est le cas malheureusement aujourd'hui au sein de certaines religions bien établies, en ce qui concerne les constantes modifications et remodelages de la foi dans une tentative de se conformer aux valeurs modernes.

Certains peuvent se plaindre qu'une certaine foi ou une autre est trop rigide et ne se conforme pas aux normes modernes, mais ils doivent, s'ils sont honnêtes avec eux-mêmes, s'arrêter un instant et remettre en question la façon dont les normes modernes sont conformes à la vertu et à la moralité.



2. Pourquoi Dieu est Un ?

Le but de cette section est de démontrer comment la science moderne témoigne de l'existence d'un créateur unique, une force suprême de loin supérieure à tout ce que nous connaissons, une puissance responsable de la création de l'univers et de son maintien. De plus, au moment de cette création, on peut démontrer comment les différentes lois qui régissent le comportement de toute chose dans l'univers ont été initiées. Pour arriver à ces conclusions, trois séries de débats sont prises en compte:

Premier débat : l'univers a-t-il eu un commencement ou a-t-il toujours été là ?

Ici, nous nous référons aux lois de la thermodynamique qui régissent le mouvement de la chaleur entre différents corps. La deuxième loi de la thermodynamique stipule que la chaleur se déplace des corps chauds vers les corps froids et non l'inverse. Si par exemple un four chaud est placé dans une chambre froide, le four chauffera la chambre, car la chaleur sera transférée du four chaud à la chambre froide. Jamais la quantité de chaleur présente à l'origine dans la chambre ne provoquera un réchauffement du four. Ce transfert de chaleur entre le four et la pièce se poursuivra jusqu'à ce que le four ait utilisé toute sa source de carburant (par exemple, une bouteille de gaz). Lorsque ce point est atteint, le four va commencer à refroidir jusqu'au moment où les températures du four et de la pièce s'équilibreront.

Pour calculer la durée pendant laquelle le four continuera de chauffer la pièce, nous devons connaître deux choses:

1 - La quantité de gaz restant dans la bouteille.

2 - La vitesse à laquelle le gaz est consommé.

Si par exemple il y a 5000 cc (centimètres cubes) de gaz restant dans le cylindre et que le four utilise jusqu'à 100 cc par heure, avec une simple division nous constatons que le four continuera à chauffer la pièce pendant 50 heures (nous appellerons ce stade : A). Après 50 heures, le four va commencer à refroidir jusqu'à atteindre un point où les températures du four et de la chambre seront égales (nous appellerons ce stade : B).

Appliquons maintenant cela à l'univers dans son ensemble. Nous savons que la quantité totale d'énergie dans l'univers est égale à la somme de l'énergie dans toutes les étoiles, galaxies et tous les autres corps ayant une masse. Il s'agit d'une quantité finie, quelque soit sa grandeur. Ces étoiles vont continuer à rayonner de la chaleur, de la lumière et d'autres types de rayonnement dans le vaste espace de l'univers, de la même manière que le four réchauffe l'espace intérieur de la pièce. Donc, si nous pensons à toutes les étoiles et tous les autres corps actifs dans l'univers comme à des fours, et le vaste espace de l'univers comme à la pièce vide, nous pouvons déduire ce qui suit :

D'après ce que l'on sait de la vie et de la mort des étoiles dans les théories modernes de la cosmologie, on sait qu'elles continuent à émettre de l'énergie jusqu'à ce qu'elles aient consommées toutes leurs ressources ; ou pour être précis, lorsque tout l'hydrogène, qui constitue la grande majorité de la masse des étoiles, a été transformé en hélium et d'autres éléments plus lourds dans un processus de réactions nucléaires continues. Après cette étape, certaines étoiles explosent en donnant des supernovas et elles donnent naissance à des étoiles de seconde génération, mais finalement, quand toute l'énergie est épuisée, l'étoile s'effondre et finit en corps froid.

Puisque la quantité de matière dans l'univers (sous la forme d'étoiles, nébuleuses, quasars, etc.) est finie (première loi de la thermodynamique : la conservation de la matière), ces sources d'énergie vont émettre de l'énergie dans l'univers pendant une période de temps finie. Dans notre exemple du four et de la chambre nous avons calculé que le temps était de 50 heures. Théoriquement, et si nous pouvons calculer la quantité totale d'énergie dans l'univers, et aussi le taux de consommation de l'énergie, nous pouvons aussi calculer la période de temps (bien évidemment pas aussi précisément que dans le cas du four) pendant laquelle les étoiles vont continuer à émettre de l'énergie. Pour la commodité du raisonnement, supposons que l'univers va continuer à rayonner de l'énergie pendant encore 50 milliards d'années. Puisqu'il y a encore beaucoup d'énergie disponible dans l'univers nous sommes encore au stade A.

Maintenant, si nous revenons à notre débat initial, et essayons de décider si l'univers a eu un commencement ou s'il a toujours été là, nous pouvons atteindre rapidement la conclusion que s'il avait toujours été là, ou en termes mathématiques, si l'âge de l'Univers remontait à l'infini, il aurait dû être froid et mort aujourd'hui simplement parce que l'infini est un bien plus grand nombre (si on peut l'appeler ainsi) que 50 milliards d'années... Si l'âge de l'univers est infini, nous devrions être au stade B depuis fort longtemps. L'exactitude du chiffre de 50 milliards est sans importance pour le résultat final, car quelque soit le chiffre que nous choisissons, il sera toujours inférieur à l'infini.

Ce que cela signifie est que l'univers a eu un commencement. Ce commencement, pour la commodité du raisonnement, étant survenu il y a moins de 50 milliards d'années. La naissance de nouvelles étoiles dans l'univers n'affecte pas notre analyse, car elles ne naissent pas du néant, elles sont simplement une conversion de gaz chauds en nouvelles étoiles chaudes, des étoiles de deuxième ou troisième génération. Leur naissance n'est pas un ajout à la quantité totale de matière qui existe déjà dans l'univers. La quantité totale de matière reste constante. Après un certain temps tous les gaz chauds de l'univers seront utilisés et aucune nouvelle étoile ne naîtra.

Cette analyse confirme que l'univers a eu un commencement.

Mais la thermodynamique n'est pas la seule branche de la science à fournir des preuves soutenant l'idée d'un commencement de l'univers, car des découvertes récentes en cosmologie confirment également que l'univers a eu un commencement précis appelé Big Bang. Ce fut d'abord confirmé par la découverte du rayonnement fossile en 1965 par deux astronomes américains, puis plus tard par COBE (Cosmic Background Explorer satellite) qui a prouvé hors de tout doute possible la théorie du Big Bang.

La théorie du Big Bang affirme qu'il y a environ 13,8 milliards d'années, toute la matière de l'univers apparut à partir d'une concentration extrêmement dense de matière et d'espace qui a explosée en donnant naissance à toutes les galaxies et autres corps célestes qui composent l'univers que nous connaissons aujourd'hui.

La théorie du Big Bang fut définitivement confirmée par la découverte que l'univers est en expansion. Cela signifie que si nous remontions le temps, l'univers se contracterait jusqu'à ce qu'il atteigne un point d'où tout a commencé, et cela nous ramène au Big Bang.

Maintenant, si nous acceptons que l'univers a eu un commencement précis, la prochaine étape est de débattre pour savoir si ce commencement a été causé par une puissance intelligente ou par le simple hasard.

Deuxième débat : Est-ce l'univers a été créé ou est-il simplement le résultat du hasard ?

Encore une fois, nous nous référons à la première loi de la thermodynamique (conservation de la matière) qui stipule que "la matière ne peut être ni créée ni détruite".

Ce que cela signifie, c'est que tout ce que nous sommes capables de faire, c'est de convertir une forme de substance à l'autre. Nous ne pouvons pas créer de matière à partir de rien, de même que nous ne pouvons pas transformer de matière en rien. Les arbres sont coupés pour faire du bois et du papier, le sable est utilisé dans la fabrication du verre etc..., mais on ne pourra jamais créer de bois ou du verre à partir de rien.

De même, nous ne pouvons pas détruire complètement le bois ou le verre, car même si nous brûlons du bois, nous ne faisons que le convertir en cendres et en gaz qui se dégagent dans le processus.

Nous avons également montré que toute la matière a eu un commencement, un moment dans le temps où elle est apparue, au moment où l'univers a été créé. En joignant ces déclarations apparemment contradictoires entre elles :

1 - Puisque l'univers a eu un commencement, on peut dire qu'il a été créé.

2 - Les lois de la physique énoncent que la matière ne peut être créée !

La seule logique est alors de dire que l'univers a été créé par une puissance qui est au-dessus et indépendante des lois de la physique telles que nous les connaissons. Cette puissance n'est clairement pas limitée par les lois fondamentales de la physique, mais en est de loin supérieure. Et puisque cette puissance est indépendante de l'univers physique et de toutes ses lois, nous pouvons dire que cette puissance ne peut pas être d'essence physique. Il est également légitime de s'attendre à ce que cette puissance n'a pas eu de commencement puisqu'il a été démontré que le concept d'un commencement, ou plus généralement du concept de temps, n'est qu'une dimension de l'univers physique. Dans sa "Théorie de la relativité", Einstein a déclaré que le temps, l'espace et la matière ont tous été créés lorsque l'univers est né, et qu'avant ce moment le temps n'existait pas. Il n'est pas facile pour l'esprit humain d'envisager le concept de "pas de temps", mais si l'on admet que le temps n'est qu'une dimension du monde physique l'idée devient plus acceptable. Et pour aller plus loin encore, et puisque l'univers a eu un commencement défini avant lequel rien n'existait, alors un tel événement extraordinaire (la création de l'univers) ne peut pas être attribuée au hasard, puisque avant ce moment initial de la création, rien n'existait, même pas le hasard.

La seule explication rationnelle est donc qu'il existe une puissance non-physique supérieure responsable de la création et du maintien de cet univers.

a- L'argument mécanique

L'argument mécanique soutient également le concept d'un créateur. La "troisième loi du mouvement" d'Isaac Newton déclare :

"Pour chaque action il y a une réaction égale à elle et de sens opposé."

Tout ce qui s'est déplacé a été déplacé par autre chose. Si nous remontons dans le temps, retraçant tout à son auteur original, nous arriverions finalement à ce qui n'a pas été déplacé par quelque chose d'autre. Cette analyse nous conduira aussi à la conclusion inévitable d'un Créateur initial.

b- Entropie et désordre

Toute chose en ordre laissée sans surveillance évoluera peu à peu vers le désordre. Si quelqu'un construit une maison et la laisse sans surveillance, en quelques semaines elle sera pleine de poussière. En une trentaine d'années la peinture commencera à tomber des murs. Après deux cents ans certains des murs vont commencer à s'affaiblir et à se fissurer. Si nous laissons la maison sans surveillance pendant un millier d'années, toute la maison sera à plat au sol. En d'autres termes, si on les laisse sans surveillance, toute structure ou tout système organisé finira par évoluer vers le désordre.

Donc, si vous dites que l'entropie est une mesure du désordre, et que la nature tend vers l'entropie maximale pour tout système isolé, alors vous avez un aperçu des idées de la seconde loi de la thermodynamique.

Si nous essayons d'analyser ce qui s'est réellement passé sur terre nous nous rendons compte que c'est tout à fait remarquable. Quand la terre s'est formée, c'était une planète chaude très hostile avec aucune forme de vie que ce soit. Peu à peu, des formes simples de vie ont évolué, menant à des formes plus complexes de créatures vivantes et aboutissant à l'apparition de l'humanité. La tendance s'est inversée, au lieu de choses tombant en ruine, il y a eu un développement permanent vers des formes supérieures d'existence.

Dans le diagramme suivant, le concept d'entropie (2ème loi de la thermodynamique) nous dit que la boîte de droite de molécules vient avant celle de gauche.

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(en haut : si les points représentent des molécules de gaz dans un container fermé, laquelle des configurations est survenue avant l'autre ?)
(en bas : si vous jetez des briques d'un camion, quel type de pile allez-vous le plus surement produire ?)

Il est amusant, et c'est un euphémisme, d'observer l'homme si plein de vanité penser qu'il est le maître de tout simplement parce qu'il possède une certaine intelligence lui permettant de découvrir quelques-unes des lois de l'univers. En réalité, l'homme n'a pas le pouvoir de fixer ou de modifier ces lois. Avec l'aide des sens physiques, l'homme a vue sur un chef-d'œuvre divin, mais compte tenu que l'être humain n'est qu'un simple spectateur dans l'univers immense, il peut en effet être très pompeux !

c- Les lois de probabilités

Les lois de probabilité offrent un autre argument intéressant :

Si on jette deux dés, la chance d'obtenir un double 6 est 1 sur 36. Ce qui veut dire qu'en moyenne, si on jette les dés 360 fois, on obtiendra un double 6 autour de 10 fois (et 100 double six en 3600 lancers, etc.). Maintenant, si on jette les dés 3600 fois et que nous obtenons un double 6 à chaque fois, alors il y a une conception, un système ou une force de contrôle derrière les lancers. Nous ne pouvons pas appeler cela une apparition fortuite.

La science de la génétique apporte la preuve vivante que le hasard ne peut pas être un facteur dans le processus de création à cause des combinaisons très précises nécessaires à la construction des cellules. Ces combinaisons nécessaires défient toutes les lois de probabilités.

À plus grande échelle, il suffit de regarder l'univers pour pouvoir admirer les innombrables exemples de précision et de conception incroyables. Chaque domaine de la science semble témoigner de l'existence d'un créateur. Il ne semble pas difficile d'écarter la possibilité du hasard.

Il y a tellement de symétries dans l'univers qu'il est difficile de les passer toutes en revue, mais une conception en particulier a un attrait spécial. C'est le modèle macro/micro.

d- Le modèle Macro/Micro

Si nous regardons l'univers dans son ensemble, nous constatons qu'il est composé de vastes zones d'espace vide et d'autres zones contenant de la matière sous forme de gaz chauds, ainsi que de matière noire et d'étoiles déjà formées. Ces étoiles se regroupent pour former des galaxies. Notre galaxie, "La Voie Lactée", a en son sein pas moins de 100 milliards d'étoiles. Notre étoile, le soleil, a neuf planètes en orbite autour de lui. Bon nombre de ces planètes ont un certain nombre de lunes, encore en orbite. La force fondamentale qui régit le mouvement de tous ces corps est la gravité. Les lunes tournent autour de leurs planètes, qui tournent toutes autour de l'étoile-mère, qui dans notre cas est le soleil. De même, toutes ces étoiles tournent autour du centre de gravité de la galaxie.

Les galaxies se regroupent pour former des amas de galaxies, et encore une fois les galaxies individuelles tournent autour du centre de gravité de l'amas. Les amas se regroupent pour former des superamas, et ceux-ci obéissent aux mêmes lois. Les superamas sont les plus grandes unités de l'univers que nous connaissons aujourd'hui.

Cependant, si nous procédons dans la direction opposée, on constate une similarité vraiment remarquable. Si nous regardons à l'autre bout de l'échelle, et examinons l'atome qui est la plus petite forme de substance capable d'exister dans une réaction chimique, nous constatons qu'il est composé d'électrons gravitant autour d'un noyau, de la même manière que les étoiles tournent autour du centre de gravité de leur galaxie. Voyons-nous là la marque de fabrique du créateur?

Si l'on cherche, on peut sûrement trouver Dieu. Les signes de Dieu dans sa création sont tout autour de nous. Le premier homme dans l'espace, l'astronaute soviétique Yuri Gagarin, fut très naïf quand il dit lorsqu'il fut en orbite autour de la terre:

"Où est Dieu ? Je ne le vois pas!"

Il semble ironique qu'il ait rencontré la mort dans un accident d'hélicoptère, toujours dans l'air, où il n'a pas pu trouver son créateur ! Sans doute qu'il l'a trouvé maintenant!

Si nous acceptons que la création de l'univers doit avoir été l’œuvre d'une puissance intelligente suprême, nous sommes confrontés à un autre casse-tête et qui est : Combien de dieux y a-t-il ? Est-ce qu'il n'y a qu'un Dieu, ou pourrait-il y avoir plusieurs dieux ?



Troisième débat : Si un "dieu" existe, combien de "dieux" y a-t-il ?

Ici, il est fait référence à quelques définitions de base de certains mots. Les mots absolu et relatif sont assez simple en ce qu'ils signifient. Ce qui est relatif est ce qui peut être comparé ou lié à autre chose. Chaque fois que nous décrivons cet objet nous le décrivons toujours par rapport à d'autres choses. D'un autre côté, ce qui est absolu est ce qui existe en soi et concevable sans lien avec autre chose.

Si nous revenons à notre exemple de la pièce et du four, nous pouvons dire que le four est plus chaud que la pièce mais cela ne signifie pas que le four est chaud dans un sens absolu, car si nous devions placer ce four à l'intérieur d'un volcan actif il semblerait très froid en comparaison. Un athlète est un coureur très rapide par rapport à des piétons, mais est en réalité très lent par rapport à une voiture, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il devienne clair que tout ce que nous voyons dans la vie est relatif, car il y aura toujours quelque chose qui est plus froid, plus grand, plus rapide etc...

Si nous revenons à notre théorie du Big Bang nous nous rendons compte que ce qui l'a produit doit être une puissance qui est au-dessus de toutes les lois de la physique qui régissent l'univers. Lorsque les scientifiques étudient l'évolution de l'univers, ils remontent jusqu'au moment de la création, ou Big Bang, mais quand ils atteignent ce stade, ils constatent que toutes les lois de la physique cessent d'exister. S'ils considéraient la même situation dans une direction opposée, vers l'avant, ils comprendraient que le Big Bang a été le moment où toutes les lois de la physique ont réellement commencé à exister !

Nous avons également noté que la force qui a provoqué le Big Bang, et donc la création de l'univers, ne pouvait pas être lié à cet univers dans un sens physique, car elle est clairement la cause et non l'effet de l'univers. Puisque ce pouvoir suprême est la cause, alors il doit avoir existé auparavant et être indépendant de l'univers. Ainsi nous pouvons dire que rien dans cet univers ne peut être lié à ce pouvoir suprême, et si rien ne peut être comparé ou lié à ce pouvoir, alors, par définition, ce pouvoir est absolu.

Ce Dieu absolu signifie alors que rien n'est comme Lui ou semblable à Lui, mais si nous devions envisager la possibilité de l'existence de plus d'un dieu, d'emblée la question qui se poserait serait : quel Dieu est apparu en premier, quel Dieu est le plus puissant et ainsi de suite, et nous finirions par réduire ces dieux à être relatif puisque des comparaisons entreront en jeu.

Si Dieu est absolu, par définition, il doit être Un.



3. Vérité et Révélation

Thomas d'Aquin (1225-1274), l'un des plus grands théologiens catholiques du moyen âge, a fait une distinction claire entre la vérité qui peut être déduite par la raison (par exemple, l'existence de Dieu et la loi morale) et la vérité qui doit être apportée par révélation (par exemple, la voie du salut). ("Sélections historiques dans la philosophie de la religion", éd. Ninian Smart, page 62).

Fondamentalement, si Dieu est un, alors toute révélation reçue de ce Dieu unique doit contenir la même et "Unique Vérité". Devons-nous en conclure qu'il ne doit y avoir qu'une seule révélation ? La réponse à cela est que "vérité" et "révélation" ne sont pas des termes tout à fait équivalents. Parce que la "vérité" est un terme absolu, elle est indépendante de la forme, tandis que les révélations sont liées au époques, aux gens et aux lieux, et nécessitent donc une forme. Mais parler de forme, c'est parler de diversité et donc de pluralité.

L'humanité a vécu d'énormes changements à travers les âges, physiquement, mentalement et spirituellement, donc il y avait toujours un besoin pour diverses révélations à différentes époques et pour des peuples différents. En raison de ces diversités Dieu n'adresse jamais des révélations identiques à deux peuples différents. Cela étant, on peut dire que les diverses révélations ne se contredisent pas, car même si elles diffèrent dans la forme, la "vérité" en chacune d'elles est unique. En fait, elles se complètent les unes aux autres, une révélation préparant les gens pour ce qui va suivre, chaque révélation étant un nouveau chapitre dans le même livre. Le livre dans son ensemble préconise un seul message, une seule "vérité".

Si des contradictions apparaissent entre les différentes révélations, elles sont dans les réceptacles humains et non dans le message divin. Cela se manifeste par l'incapacité de l'homme à interpréter ces révélations et surtout par l'incapacité à préserver la "vérité" contenue dans les révélations, qui ont toujours tendance à être modifiées et corrompues avec le passage du temps.

Dieu, quand Il parle, s'exprime dans un mode absolu, mais cet absolu concerne le contenu universel plutôt que la forme. Une révélation parle dans une langue absolue, parce que Dieu est absolu, et non parce que la forme l'est. En d'autres termes, le caractère absolu de la révélation est total en soi, mais relative concernant sa forme.

Le langage de toute Écriture sainte est divin, mais en même temps, c'est forcément le langage des hommes. Elle est faite pour les hommes et ne peut être divine que d'une manière indirecte. Est-ce que notre langue, voire notre compréhension, est adaptée pour saisir le but divin ? Puisque la réponse tend à être plus négative que positive, le besoin pour des révélations différentes, en parallèle avec le progrès humain à travers les âges, a toujours été nécessaire.

C'est une chose de croire en un Dieu unique, mais être certain qu'une révélation est authentique, et pas seulement le produit de l'homme, est une question totalement différente. Un regard attentif sur les trois révélations divines, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, suggère que leurs fondateurs étaient de véritables prophètes et qu'ils ont été inspirés par une puissance divine pour les raisons suivantes :

1. Selon les rapports historiques, les fondateurs de ces religions étaient des hommes de faibles moyens. Ils n'avaient aucun statut social ou pouvoir notable et n'avaient aucunes aspirations matérielles. Pourtant, en temps voulu, ils ont réussi à apporter des changements incroyables dans l'histoire et les civilisations du monde. Leurs adeptes sont passés d'une simple poignée à des millions parmi des millions. Cela ne peut que suggérer qu'ils étaient soutenus et appuyés par une grande puissance.

2. Les fondateurs de ces religions ont tous été des hommes très honorés et appréciés pour leur intégrité et la pureté de leurs vies, même par ceux qui, plus tard, devant l'annonce de leurs messages, devinrent leurs ennemis. Il n'est pas concevable que ceux qui ne mentaient pas sur les hommes puissent soudainement mentir à propos de Dieu.

3. Les fondateurs de ces religions ne sont pas connus pour avoir été des savants ou des érudits dans les arts et la culture de leur époque, et pourtant, ce que chacun d'eux enseigna s'est avéré être quelque chose en avance sur son temps. En adoptant cet enseignement, les peuple ont atteint de plus hauts sommets de la civilisation et de la culture et ont été glorieux pendant de nombreux siècles. Seul un véritable professeur de religion rend cela possible. Il est inconcevable qu'une personne dépourvue d'accomplissements ordinaires puisse avoir des pouvoirs extraordinaires au point que son enseignement domine tous les autres enseignements de son époque.

4. Ce que chacun de ces fondateurs a enseigné était contraire à toutes les tendances contemporaines. Si leurs enseignements avaient concordé avec les tendances de leurs époques, on aurait pu rétorquer que ces enseignants ne donnaient qu'une autre forme d'expression de ces tendances. Cela suggère que ces enseignants ne sont pas un produit de leur époque mais qu'ils ont été des réformateurs et des prophètes authentiques comme ils prétendaient l'être à juste titre.

A l'époque de Moïse, à quel point ses enseignements concernant un seul Dieu ont-ils pu paraître nouveaux ? Quand Jésus en son temps fut confronté au matérialisme né de la mondanité des Juifs et de l'influence de Rome, à quel point son insistance sur la pureté spirituelle a-t-elle pu paraître étrange ? A quel point son message de pardon a-t-il pu paraître déplacé à un peuple qui tremblait sous la tyrannie des soldats romains, réclamant une vengeance légitime ? Et quand l'unicité de Dieu a également été prêchée par Mohammed, à quel point cela a-t-il pu sembler inapproprié pour les chefs mecquois pour lesquels les nombreux dieux de la Kaaba étaient à la fois leur vie et leur source de revenus ? A quel point son appel proclamant l'égalité de l'esclave et de son maître a-t-il pu désorienter la structure de la vie tribale de l'époque ? Cela, dans une société qui considère l'esclavage comme un privilège social ?

5. Le cinquième attribut commun entre ces prophètes était les miracles. Ces miracles communs aux trois révélations se présentent comme une preuve supplémentaire à l'appui de l'authenticité de chacun d'eux.



Révélation et pratique

Si nous acceptons la validité de ces révélations et essayons de les comparer depuis l'extérieur, comme le pourrait un érudit, des contradictions pourront paraître, mais nous trouverons que Dieu se tient Lui-même, pour ainsi dire, au centre de chaque révélation.

Les trois révélations divines, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam sont toutes monothéistes : les Écritures originales reçues par les trois prophètes de ces trois religions font toutes la promotion du Dieu unique.

Si la "vérité" contenue dans ces trois religions est une, pourquoi alors semble-t-il y avoir autant de conflits entre les adeptes de ces religions ? Si nous devions tenir un débat entre un Juif, un Chrétien et un Musulman et discuter de questions fondamentales, nous trouverions beaucoup de similitudes, mais nous trouverions aussi de nombreux conflits importants dans des domaines d'importance vitale. Cependant, lorsque nous examinons les Écritures, nous nous rendons compte que beaucoup de ces conflits ne sont pas fondés. Il devient clair que, même si certaines de ces Écritures ont été modifiées, avec des pans entiers supprimés et d'autres parties ajoutées, même dans leur forme actuelle, il existe des preuves substantielles indiquant la singularité de leur source. La "vérité" contenue dans chacune d'elles est unique et identique. En réalité, révélation et pratique sont deux termes différents. La "vérité" incarnée dans la révélation est absolue, mais la pratique de la foi dépend de l'interprétation humaine de cette révélation. Pour cela, il n'est pas surprenant de trouver la pratique d'une même foi changer avec le temps.



Article original : Finding God




Pour des personnes de différents milieux religieux, Dieu est conçu de différentes manières. Pour certains, Dieu est amour, pour d'autres Dieu est une force, une lumière ou un esprit. Beaucoup de gens essaient de créer une image visuelle de Dieu dans leur esprit. Pour eux, cela rend plus facile leur croyance. Pour certains, Dieu est personnifié avec une tête d'éléphant, tandis que pour d'autres Dieu est un vieil homme avec une barbe blanche qui est assis dans les nuages ​​et nous regarde !

Le point de vue coranique de cette question est simple : n'essayez pas de concevoir visuellement Dieu car l'être humain n'est pas capable de voir ou de comprendre la grandeur de Dieu.

Le Coran raconte l'histoire de Moïse quand il a demandé à voir Dieu:

Quand Moïse vint à Notre rendez-vous, et que son Seigneur lui eut parlé, il dit : "Mon Seigneur, montre-Toi que je puisse Te voir". Il dit : "Tu ne Me verras pas, mais regarde la montagne, si elle reste à sa place, alors tu Me verras". Quand son Seigneur se manifesta à la montagne, Il la pulvérisa, et Moïse s'effondra terrassé. Quand il eut repris connaissance, il dit : "Gloire à Toi ! Je me repens à Toi, je suis le premier des croyants".
Coran, 7:143

Cet incident est placé dans le Coran pour démontrer le fait que rien dans l'univers physique n'est capable de résister à la présence de Dieu.

En effet, le Créateur de ce vaste univers et de tout ce qui s'y trouve doit être bien plus grand que tout ce que notre imagination ou notre compréhension est capable de saisir. Nos sens physiques nous sont donnés pour interagir dans notre monde physique. Nous ne sommes pas en mesure d'utiliser un de nos sens physiques pour comprendre Dieu. Nous ne pouvons qu'inventer une image mentale de Dieu dans nos esprits. Pour cette raison, Dieu fait référence dans le Coran à certains de Ses noms et attributs glorieux pour que nous puissions construire une image mentale de Dieu plutôt que d'un visuel. Voici quelques-uns des noms/attributs de Dieu qui sont donnés dans le Coran.



1. Dieu l'Absolu. Dieu l'Unique

Dis : "Lui, Dieu est Un.
Dieu, le Soutien universel.
Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré.
Et nul n'est égal à Lui".
Coran, 112:1-4

Les mots relatif et absolu sont assez simples en ce qu'ils signifient. Est relatif ce qui peut être comparé ou lié à d'autres choses. Chaque fois que nous décrivons cet objet nous le décrivons toujours par rapport à d'autres choses. D'un autre côté, est absolu ce qui existe en soi et est indépendant de toute autre chose.

Nous savons que tout ce qui nous entoure est relatif. Un athlète est un coureur très rapide par rapport à des piétons mais est en réalité très lent par rapport à une automobile, un sauna est très chaud par rapport à notre congélateur, mais il est très froid par rapport à notre four, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il devienne évident que rien dans notre univers physique n'est absolu dans son propre droit. Tout autour de nous est relatif, car il ne peut être décrit que par rapport à d'autres choses. Tout objet aura toujours quelque chose qui est plus grand, plus froid, plus vieux, plus rapide etc. que lui.

Toutefois, Dieu Tout-Puissant a créé l'univers, et Il ne peut donc pas être lié à cet univers dans un sens physique, car Dieu le Créateur est clairement la cause et non l'effet de l'univers. De plus, puisque Dieu est le Créateur de l'univers, alors Il doit avoir existé avant que l'univers n'ait été créé. Par conséquent, Dieu existe indépendamment de l'univers. Par conséquent, il s'ensuit que rien dans cet univers ne peut être comparé à Dieu, et si rien ne peut être comparé à Dieu, alors, par définition, Dieu doit être Absolu.

Un Dieu absolu signifie alors que rien n'est comme Lui ou semblable à Lui, mais si nous devions envisager la possibilité de l'existence de plus d'un dieu, d'emblée les questions qui se poseraient seraient : quel Dieu est venu en premier, quel Dieu est le plus puissant et ainsi de suite, et cela réduirait ces dieux à être relatif puisque des comparaisons seraient faites.

Si Dieu est absolu, par définition, il doit être Un.

S'il y avait dans les deux (le ciel et la terre) des divinités autres que Dieu, ils seraient désorganisés. Gloire à Dieu, Seigneur du trône, au-dessus de ce qu'ils profèrent.
Coran, 21:22



2. Dieu le plus Grand

Ils n'ont pas apprécié Dieu à sa juste valeur, alors qu'au Jour de la Résurrection, la terre entière sera dans Son poing, et les cieux seront enroulés dans Sa main droite. Gloire à Lui ! Il est élevé au-dessus de ce qu'ils Lui associent.
Coran, 39:67

Mais ce n'est pas tout, le Coran parle de sept univers, disposés comme sept sphères les unes dans les autres. Notre univers est le plus à l'intérieur des sept, et donc le plus petit des sept. Tous les corps célestes que l'on voit dans le ciel (planètes, astéroïdes, comètes, étoiles, nébuleuses, galaxies, quasars, etc...) font partie de notre univers (41:12, 55:33, 67:5 et 72:8-12).

Il n'est pas possible d'appréhender la grandeur de Dieu, mais simplement en essayant de visualiser l'immensité de sa création, on obtient une indication modeste de Sa grandeur.

La lumière, qui est l'élément le plus rapide de l'univers, se déplace à une vitesse de 300 000 km par seconde ! Pour que la lumière voyage d'un bout de notre galaxie à l'autre, cela lui prend 100 000 années... et cette immense distance est seulement dans notre propre galaxie ! Notre univers contient des centaines de milliard d'autres galaxies ! Chacune de ces galaxies contient des milliards d'étoiles comme notre soleil !

Si nous essayons simplement de compter les étoiles dans notre propre galaxie, qui sont estimées à plus de 100 000 millions d'étoiles (100 000 000 000), en comptant une étoile par seconde il nous faudra 3170 années pour les compter. Compter les étoiles dans tout l'univers devient impensable. Mais ce n'est que le temps qu'il faut juste pour les compter, alors que Dieu les a créées ! Telle est la grandeur de Dieu.

Si le diamètre de notre galaxie est de 100 000 années-lumière, pouvez-vous imaginer le diamètre de notre propre univers (le 7ème) ? .... Pouvez-vous imaginer le diamètre de l'univers qui nous encercle ? Qu'en est-il du 4ème ou du 3ème, jusqu'au 1er univers extérieur ? Il n'y a aucun mot pour ne serait-ce que tenter de concevoir une telle ampleur.

En 39:67, on nous dit que cette immensité inimaginable des sept univers est "dans la main droite de Dieu". Pouvez-vous imaginer à partir de la limite extérieure de l'univers extérieur, où se trouve la planète Terre ?

Quelle importance a-t-elle ? Sur la poussière infinitésimale appelée Terre, des créatures minuscules comme Marie, Jésus et Mohammed ont vécu. Pourtant, certaines personnes ont pris ces êtres humains impuissants comme des figures divines, et placent leurs noms à côté du nom de Dieu Tout-Puissant !

La grandeur de Dieu est représentée non seulement par le fait qu'Il détient les sept univers dans Sa main, mais aussi par le fait qu'Il contrôle totalement chaque atome, chaque composant subatomique, partout dans le vaste univers (6:59, 10:61 et 34:3).



3. Dieu le Premier. Dieu le Dernier

C'est Lui le Premier et le Dernier, l'Apparent et le Caché. Il est, de toute chose, Connaissant.
Coran, 57:3

C'est un fait très intéressant que dans la science la plus exacte que nous connaissons, à savoir les mathématiques, il n'y a pas de définition de "premier", ni de "dernier" ! Quel est le plus petit/premier chiffre ? Est-ce un ? Non ! Nous pouvons diviser un par deux pour obtenir 1/2. Est-ce 1/8 ou 1/10000 ? Non, car eux aussi peuvent être divisés par deux. Ainsi, aussi petit le chiffre soit-il, il peut toujours être divisé par deux. Aussi étrange que cela puisse paraître, la vérité est que nous ne pouvons pas déterminer de "premier". Les mathématiciens ont conçu le chiffre zéro (​​qui n'est pas un nombre) afin de faire face à ce nombre impossible à obtenir.

Le même casse-tête existe à l'autre extrémité de l'échelle. Quel est le plus grand/dernier nombre ? Ce n'est pas un milliard, ni un milliard de milliard. Pour chacun de ces chiffres, nous sommes toujours en mesure d'en ajouter. Pour obtenir une solution pratique à cette situation les mathématiciens ont inventé le terme infini.

Quand nous essayons de traduire ces valeurs abstraites (premier et dernier) en forme physique, nous constatons que ces valeurs apparemment simples sont en réalité au-delà de notre compréhension.

Ces termes abstraits et incompréhensibles sont ainsi car nos esprits ne sont formés qu'à comprendre les valeurs relatives et non celles absolues. Par exemple, le chiffre 5 est relatif au chiffre 10 puisque 5 est la moitié de 10, et ainsi de suite. Toutefois, le terme infini (ou premier) ne peut être comparé à d'autres chiffres, et par conséquent, ils peuvent être considérés comme des termes absolus.

Il n'est pas étonnant donc d'apprendre que Dieu, étant absolu, ait revendiqué ces concepts pour Lui-même. En effet, Dieu est le Premier et le Dernier, l'Alpha et l'Oméga.



4. Dieu, le seul Législateur

Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ?...
Coran, 6:114

Respecter la Loi de Dieu est un vrai signe d'adoration sincère. Contenue dans toutes les Écritures délivrées par les prophètes de Dieu, c'est la loi prescrite pour différents peuples de différentes époques et lieux. Dans toutes les Écritures se trouve un ordre ferme et clair de Dieu de ne pas respecter de loi religieuse, exceptée celle qui vient de Dieu. Dieu seul est Législateur. Respecter d'autres sources de lois religieuses en dehors de l'Écriture de Dieu revient à respecter d'autres dieux en dehors de Dieu. Ce message est très clair dans plusieurs versets coraniques :

Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114

Nous avons fait descendre vers toi le Livre, porteur de vérité, confirmant le Livre qui le précédait, prépondérant sur lui. Juge donc entre eux selon ce qu'a fait descendre Dieu, et ne suis pas leurs désirs, loin de la vérité qui t'est parvenue. Pour chacun de vous Nous avons établi une loi et une voie. Si Dieu avait voulu, Il aurait fait de vous une communauté unique. Mais Il vous éprouve dans ce qu'Il vous a donné. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Vers Dieu est votre retour à tous, puis Il vous informera de ce en quoi vous divergiez.
Coran, 5:48

Un ordre similaire est contenu dans la Torah pour les enfants d'Israël d'obéir aux commandements de Dieu seul et de ne pas suivre les commandements inventés par l'homme (Lévitique 18:1-5).



5. L'unique Sauveur. L'unique Rédempteur

alors glorifie ton Seigneur par la louange, et demande-Lui pardon. C'est Lui le Rédempteur.
Coran, 110:3

De nombreuses lettres ont été reçues de nos frères et sœurs chrétiens dans lesquelles ils prêchent pour nous que Jésus-Christ est le Sauveur. Avec tout le respect que nous avons pour eux, nous ne pouvons pas accepter leur idée car elle contredit chaque Écriture divine connue, l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran. Tout étudiant sincère des Écritures découvrira que le Seul et Unique Sauveur et Rédempteur est Dieu l'Unique, le Tout-Puissant, le Dieu d'Abraham, de Moïse, de Jésus et de Mohammed.

Pour vérifier cette question, nous commençons par un certain nombre de versets du Nouveau Testament qui confirment que chaque personne est responsable de ses propres actes :

"Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi." (Galates 6:4-7)

et aussi :

"Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même." (Romains 14:12)

"Chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail." (1 Corinthiens 3:8)

Et de l'Ancien Testament:

"A toi aussi, Seigneur ! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses œuvres." (Psaumes 62:12)

"Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ?" (Proverbes 24:12)

"La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui." (Ezéchiel 18:20)

Le concept de la responsabilité de chaque homme envers ses propres actes exprimé à travers la Bible contredit clairement la notion d'"expiation" (Jésus mourant pour expier nos péchés) qui supprime toute responsabilité, puisque tous nos péchés seraient pardonnés simplement par la mort de Jésus !

L’Écriture (y compris le Nouveau Testament) insiste sur le fait que Dieu seul est le "seul vrai Dieu" :

"Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." (Jean 17:3)

Il est de l'autorité de Dieu seul d'exercer le droit envers notre responsabilité. En effet, seul l'Unique qui accepte le repentir et efface les péchés peut faire cela.

Tout au long de l'Ancien Testament, Dieu seul est désigné comme le "sauveur". Voir: 2 Samuel 22:1-3, et Esaïe 43:3-11.

Dans Esaïe, Dieu Lui-même parle, en disant clairement que Lui seul est le Sauveur:

"Car je suis l'Eternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton sauveur .... C'est moi, moi qui suis l'Eternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur." (Esaïe 43:3 et 11)

Dieu répète cette déclaration catégorique dans Osée:

"Et moi, je suis l'Eternel, ton Dieu, dès le pays d'Egypte. Tu ne connais d'autre Dieu que moi, Et il n'y a de sauveur que moi." Osée 13:04

Il y a aussi une notion connexe, l'idée d'un "Rédempteur". Ce mot a été utilisé exclusivement pour Dieu dans l'Ancien Testament, par exemple, Esaïe 44:24 et Ésaïe 60:16

"Et tu sauras que je suis l'Eternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16)

Ce terme décrivant Jésus comme le Sauveur n'a été utilisé que deux fois dans le Nouveau Testament : en Luc 2:11 où certaines versions utilisent le mot "sauveur" et d'autres utilisent le mot "libérateur", et également en Jean 4:42. Outre ces deux occurrences, la seule autre apparition dans les Évangiles fait clairement référence à Dieu, pas à Jésus. Cependant, ces deux occurrences sont très douteuses, car elles sont en complète contradiction avec l'Ancien Testament. Dieu ne change pas Son esprit. Dieu ne S'appelle pas Lui-même le "seul Sauveur", puis décide de changer cela et de dire que Jésus est le Sauveur ! Elles sont également suspectes parce qu'elles sont en contradiction avec d'autres versets du Nouveau Testament où Dieu est désigné comme le seul Sauveur :

"Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse," (Luc 1:46-48)

Ce verset est très significatif. Marie faisait allusion à Dieu et non à Jésus. Marie était la mère de Jésus, et si Jésus était le "sauveur", est-ce que sa mère ne l'aurait pas su ?

Aussi, nous ne pouvons pas ignorer le rappel en Esaïe 46:9 où Dieu parle de lui-même :

"Car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre, Je suis Dieu, et nul n'est semblable à moi." (La ilaha illa Allah).

Dans le Dernier Testament, le Coran, Dieu s'appelle Lui-même le Rédempteur et dit qu'il n'y a pas de sauveur en dehors de Lui :

Sauf ceux qui se repentent, se réforment et clarifient les choses : d'eux J'accepte le repentir, car Je suis le Rédempteur, le Miséricordieux.
Coran, 2:160

Quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes actions, Il leur accordera leurs récompenses en y ajoutant de Sa faveur. Quant à ceux qui ont témoigné du dédain et de l'orgueil, Il les châtiera d'un châtiment douloureux. Ils ne trouveront pour eux, en dehors de Dieu, ni allié ni secoureur.
Coran, 4:173

Ne savent-ils pas que c'est Dieu qui accepte le repentir de Ses serviteurs et qui reçoit les aumônes, et que c'est Dieu le Rédempteur, le Miséricordieux ?
Coran, 9:104

Sans la faveur de Dieu sur vous et Sa miséricorde... Dieu est Rédempteur, Sage.
Coran, 24:10

... Prémunissez-vous de Dieu. Dieu est Rédempteur, Miséricordieux.
Coran, 49:12

alors glorifie ton Seigneur par la louange, et demande-Lui pardon. C'est Lui le Rédempteur.
Coran, 110:3

Le Coran confirme le principe de base des Ancien et Nouveau Testaments, que l'homme ne récoltera que ce qu'il a semé.

et que l'Homme n'obtient que le fruit de ses efforts,
Coran, 53:39

...Chacun n'acquiert que ce qui lui revient, et personne ne porte le fardeau d'un autre....
Coran, 6:164

Nous n'avons qu'un seul Dieu qui peut nous racheter, c'est le même Dieu qui a parlé dans la Bible, l’Évangile et le Coran, nous rappelant qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Lui.

Dis : "Lui, Dieu est Un.
Dieu, le Soutien universel.
Il n'a pas engendré et n'a pas été engendré.
Et nul n'est égal à Lui".
Coran, 112:1-4



6. Le Très Miséricordieux

... Votre Seigneur s'est prescrit à Lui-même la miséricorde. ...
Coran, 6:54

La miséricorde de Dieu est infinie, mais parce que l'homme en comparaison est si petit, l'homme n'est pas capable de comprendre ou d'apprécier la Miséricorde de Dieu.

Avant de présenter quelques-uns des signes de la miséricorde de Dieu, lisons tout d'abord quelques versets coraniques qui parlent de Sa Miséricorde :

Dis : "Si vous possédiez les trésors de la miséricorde de mon Seigneur, vous les retiendriez par crainte de les dépenser. L'Homme est avare !"
Coran, 17:100

Donc s'ils te traitent de menteur, dis : "Votre Seigneur est détenteur d'une immense miséricorde, mais Sa rigueur ne peut être détournée des gens criminels".
Coran, 6:147

..."Notre Seigneur, Tu embrasses toute chose de Ta miséricorde et de Ta science. Pardonne donc à ceux qui se sont repentis et qui suivent Ton chemin, et protège-les du châtiment de la Fournaise.
Coran, 40:7

Et prescris pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus repentants à Toi". Il dit : "Mon châtiment frappe qui Je veux, et Ma miséricorde embrasse toute chose. Je la prescrirai pour ceux qui se prémunissent, donnent la Zakât, et pour ceux qui croient en Nos signes,
Coran, 7:156

Dis : "Mon Seigneur, pardonne et fais miséricorde. Tu es le meilleur des miséricordieux".
Coran, 23:118

Dis : "À qui appartient ce qui est dans les cieux et la terre ?". Dis : "À Dieu !". Il S'est prescrit à Lui-même la miséricorde. Il vous rassemblera au Jour de la Résurrection, pour lequel il n'y a pas de doute. Ceux qui se sont perdus eux-mêmes sont ceux qui ne croient pas.
Coran, 6:12

Le Coran parle de l'infinie miséricorde de Dieu qui est donnée à tous ceux qui croient en Lui. Si grande est la miséricorde de Dieu que Dieu prend sur Lui de décréter la Miséricorde comme l'un de ses attributs. Un des signes de cette miséricorde infinie est évidente dans le verset suivant:

Sauf celui qui se repent, croit et accomplit de bonnes œuvres : à ceux-là, Dieu remplacera leurs mauvaises actions par de bonnes œuvres. Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 25:70

Dans ce verset, on nous dit comment Dieu transforme en bonnes actions les péchés de ceux qui se repentent, croient et mènent une vie juste. En effet, c'est un signe de la Miséricorde divine, une miséricorde qui n'est pas facilement comprise par l'être humain.

Un autre signe de la miséricorde infinie de Dieu est donnée en 46:15 où l'âge de la responsabilité est fixé à 40 ans :

Nous avons recommandé à l'Homme d'être bon envers ses parents. Sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché. Sa gestation et son sevrage durent trente mois, puis quand il atteint sa maturité et atteint quarante ans, il dit : "Mon Seigneur, incite-moi à être reconnaissant du bienfait dont Tu m'as comblé, ainsi qu'à mes parents, et à faire de bonnes œuvres qui te plaisent. Assure pour moi l'intégrité dans ma descendance. Je me repens à Toi et je suis du nombre des soumis".
Coran, 46:15

Puisque Dieu est le Juge le plus juste et le plus Miséricordieux, Il ne considèrera personne comme responsable jusqu'à ce qu'il/elle ait atteint sa maturité. Ceux qui meurent avant 40 ans meurent avant d'avoir atteint leur pleine maturité et ils sont donc exemptés par la miséricorde de Dieu. La première réaction face à cette information est l'objection : "qu'en est-il d'une personne vraiment mauvaise, athée, peut-elle aller au Paradis si elle meurt avant l'âge de 40 ans ?". Nous posons ces questions parce que nous sommes peu pardonneurs, tandis que Dieu est le Très Miséricordieux. Notre tendance est de les "mettre tous en enfer". Les gens qui s'opposent fortement à cette miséricorde divine ne peuvent pas concevoir un âge limite de responsabilité. Ils posent des questions comme : "Et si la personne était vraiment méchante ?". La réponse est : "Est-ce que Dieu sait que cette personne était méchante?" "Oui."
"Est-ce que Dieu sait que cette personne ne mérite pas d'aller au Paradis ?" "Oui."
"Par conséquent, cette personne ne va pas mourir avant l'âge de 40 ans." Aussi simple que cela.

Dieu est le seul qui met fin à notre vie sur cette terre. Il sait exactement qui mérite d'aller au Paradis et qui mérite d'aller en Enfer.

En fin de compte, le plus grand signe de le Miséricorde Infinie de Dieu est associée à notre existence sur la terre. Chaque être humain sur cette planète n'aurait pas été ici sans la Miséricorde Infinie de Dieu. Après notre péché horrible dans notre vie précédente, et notre refus d'accepter l'autorité absolue de Dieu, Dieu aurait pu tous nous bannir ou nous détruire, mais en raison de Sa Miséricorde Infinie, Il nous a donné une deuxième chance de nous racheter et de nous soumettre à l'autorité absolue de Dieu.

Pour plus de détails sur le péché originel, veuillez consulter : Pourquoi sommes-nous ici ?



7. L'initiateur, le Créateur. Le Seigneur de l'Univers

Tel est Dieu, votre Seigneur. Il n'y a de divinité que Lui, Créateur de toute chose. Adorez-Le donc. Il est, de toute chose, Garant.
Coran, 6:102

La théorie de la création de l'univers, qui est connue comme la théorie du Big Bang, déclare que, il y a plusieurs milliards d'années (environ 13,8 milliards d'années), l'espace, la matière et le temps apparurent. L'univers entier a été créé à la suite de ça. Ce moment initial de la création ne peut pas être expliqué par les lois générales de la physique telles que nous les connaissons. L'univers a été créé par une puissance divine qui n'est pas limitée par les lois de la physique.

Cependant, l'échec de certains scientifiques à associer ce moment initial de la création à une force divine provient du fait qu'ils interprètent ce moment initial comme le moment où toutes les lois de la physique se décomposent, plutôt que d'être le moment où toutes les lois de physique sont apparues.

L'expression "sont apparues" est en violation de la loi de conservation de la matière qui stipule que la matière ne peut pas être créée ni détruite. Mais cette loi explique comment les choses se comportent dans l'univers physique que nous connaissons, et puisque la création de l'univers a précédé l'univers physique et toutes ses lois, alors le moment de la création n'est soumise à aucune des lois de l'univers physique. En fin de compte, puisque rien ne vient de rien, alors la création de l'univers doit avoir eu un initiateur.

Dis : "Devrais-je prendre pour allié un autre que Dieu, l'Initiateur des cieux et de la terre, Lui qui nourrit sans être nourri ?"....
Coran, 6:14

C'est Dieu, qui n'est pas limité par les lois de la physique (car Il est celui qui les a mis en place), qui a créé l'univers et tout ce qu'il contient:

Tel est Dieu, votre Seigneur. Il n'y a de divinité que Lui, Créateur de toute chose. Adorez-Le donc. Il est, de toute chose, Garant.
Coran, 6:102

Contrairement à la description biblique de Dieu qui a créé l'univers en 6 jours et se reposa le 7e, le Coran parle de Dieu qui n'a besoin ni de repos, ni sommeil, de Dieu qui dit seulement "sois" et ça est :

C'est Lui qui a créé les cieux et la terre, en toute vérité. Et le jour où Il dit : "Sois !" cela est. Sa parole est la vérité. ...
Coran, 6:73

Dieu, il n'y a de divinité que Lui, le Vivant, l'Immuable. Ni somnolence, ni sommeil ne Le saisissent. À Lui ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre....
Coran, 2:255

Pour plus d'informations scientifiques sur la création de l'univers dans le Coran, lire : La création de l'Univers

En effet, la création de l'univers fut un événement extraordinaire. Les proportions et les mesures de toutes choses ont été méticuleusement réglées par Dieu afin de maintenir un fonctionnement parfait de l'univers. Nous assistons constamment aux signes des arrangements parfaits de Dieu sur terre chaque fois que nous bouleversons l'équilibre de la nature. Un exemple de cela est la production de gaz toxiques qui ont un effet néfaste sur la végétation, qui polluent, détruisent la couche d'ozone etc...

Lorsque nous lançons des astronautes dans l'espace, nous mesurons avec précision la quantité de nourriture, d'eau et d'oxygène dont ils auront besoin tout au long du voyage. De même, Dieu nous a lancé dans l'espace à bord du vaisseau-Terre et Il a conçu toutes sortes de provisions renouvelables pour nous et les autres créatures, une conception parfaite. Pensez, par exemple, à la relation symbiotique entre nous et les plantes, nous utilisons l'oxygène qu'elles produisent dans la photosynthèse, alors qu'elles utilisent le dioxyde de carbone que nous produisons en respirant.

...qui a créé toute chose en déterminant sa valeur.
Coran, 25:2

Les signes de Dieu dans sa création sont infinis, mais ils ne sont reconnus que par les croyants :

Dieu a créé les cieux et la terre en toute vérité. En cela il y a bien un signe pour les croyants.
Coran, 29:44

Cependant, pour ceux qui sont mal à l'aise à l'idée d'accepter un Dieu suprême dont l'autorité est absolue, ils attribueront toujours la création et le maintien de l'univers à des titres abstraits tels que la "nature" ! D'une certaine manière, ils ne voient pas (ou ne veulent pas voir) que la nature n'est pas un créateur, que la nature elle-même est créée :

Mais ils ont adopté en dehors de Lui des divinités qui ne créent rien, et qui sont elles-mêmes créées. Elles ne détiennent pour elles-mêmes ni nuisance ni utilité, et elles ne contrôlent ni la mort, ni la vie, ni la résurrection.
Coran, 25:3

Le défi de la création nous est présenté dans la création de la plus petite des choses dans la nature, mais même en cela nous sommes impuissants:

Ô vous les gens, une allégorie vous est proposée, écoutez-la donc : ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne pourront jamais créer une mouche, même s'ils s'unissaient pour cela. Et si la mouche leur ravissait quelque chose, ils ne pourraient le lui reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont faibles !
Coran, 22:73

Voilà la création de Dieu. Montrez-Moi donc ce qu'ont créé ceux qui sont en dehors de Lui ? Les injustes sont dans un égarement évident !
Coran, 31:11



8. Dieu, le Maître du Jour du Jugement

Louange à Dieu, Seigneur des Mondes
Le Tout-Puissant, Le Miséricordieux
Possesseur du Jour de la Religion
Coran, 1:2-4

Dieu seul possède l'autorité sur le Jour du Jugement. Ceux qui idolâtrent Jésus ont été trompés par Satan à croire qu'il n'y a de salut que par Jésus. D'autres qui idolâtrent Mohammed ont également été dupés par Satan à croire qu'ils sont d'abord destinés à l'enfer et qu'ils ne pourront le quitter pour aller au Paradis que par l'intercession de Mohammed !

Dieu répond à toutes ces personnes avec des mots clairs et sans équivoque :

Qu'est-ce qui t'apprendra ce qu'est le Jour de la Religion ?
Encore une fois, qu'est-ce qui t'apprendra ce qu'est le Jour de la Religion ?
Un jour où aucune âme ne pourra rien pour une autre âme. En ce jour, le commandement est à Dieu.
Coran, 82:17-19

En clair, si Mohammed ou Jésus sont en mesure de sauver qui ils veulent le Jour du Jugement, alors les paroles de Dieu "aucune âme ne pourra rien en faveur d'une autre âme" n'ont aucun sens !

Dieu est en réalité le Maître du Jour du Jugement. Aucune âme n'a la moindre autorité en ce jour. En fait, le Coran affirme que ce jour-là, toutes les âmes (messagers inclus) seront convoquées devant le Tout-Puissant comme d'humbles serviteurs:

Tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ne se rendent auprès du Tout-Puissant qu'en serviteurs.
Coran, 19:93

Ceux qui croient que Mohammed les sortira du feu de l'Enfer se voient répondre par les paroles suivantes :

Celui contre qui se réalise la parole du châtiment : est-ce que tu sauves celui qui est dans le Feu ?
Coran, 39:19

Ces mots devraient rassurer tous les croyants que ni Mohammed, ni aucun être humain n'est capable de sauver celui qui est en enfer. Malheureusement, ceux qui choisissent d'idolâtrer Mohammed et de le considérer comme leur intercesseur le Jour du Jugement, insistent sur le fait d'ignorer les paroles de Dieu en 39:19 et suivent à la place de faux hadiths qui dépeignent Mohammed comme l'intercesseur et le sauveur le Jour du Jugement.

Les paroles du Coran qui se moquent de leur comportement ne semblent pas avoir d'effet sur eux:

Vous êtes venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avons créés la première fois, et vous avez laissé derrière vos dos ce que Nous vous avons accordé. Nous ne vous voyons pas avec les intercesseurs que vous prétendiez être des associés. Il y a eu rupture entre vous et eux ; ce que vous prétendiez vous a abandonnés.
Coran, 6:94



Article original : Most beautiful names




Un des plus anciens conflits entre athées et croyants est la question de savoir si l'univers et tout ce qu'il contient est le fruit du hasard ou le résultat d'une conception intelligente. L'une des conclusions rationnelles pour les croyants, c'est que s'il y a une conception derrière la création, on est en droit de l'attribuer à un concepteur intelligent suprême. Toutefois, les athées insistent toujours pour dire que s'il y a une conception de l'univers alors ce n'est que le fruit du hasard.

En fin de compte, et comme l'indique le Coran, les athées ne croiront pas, peu importe quels signes et preuves leur sont donnés, pour eux la dénégation n'est pas le résultat d'un manque de preuve, mais c'est un problème beaucoup plus profond. Les athées refusent catégoriquement d'accepter qu'il y ait une "puissance" supérieure contrôlant tout dans l'univers (eux inclus). Le coeur du problème est lié à l'égoïsme. C'est pourquoi l'effet des signes de Dieu sur deux personnes peut être catégoriquement différent. Elles peuvent bien être des scientifiques qui ont des connaissances et une formation identiques, cependant, pour l'une les signes peuvent être considérés comme une preuve concluante tandis que pour l'autre, ils n'ont aucune importance ou signification.

Dis : "Regardez ce qui est dans les cieux et la terre". Mais ni les signes ni les avertisseurs ne sont utiles pour des gens qui ne croient pas.
Coran, 10:101

Ces simples mots nous donnent deux précieuses vérités :

1 - Tous les signes dans tout l'univers ne sont pas suffisants pour les dénégateurs.

2 - Ces signes ne convaincront pas les dénégateurs, non pas parce qu'ils ne sont pas fondés, mais parce que les dénégateurs ont déjà décidé de ne pas croire.

Le but de cet article est donc de présenter des domaines de conception délibérée dans l'univers pour tous les lecteurs. Si les dénégateurs décident de voir le 'Concepteur' derrière ces signes, ce sera une bonne chose pour eux. S'ils décident de persister dans leur dénégation, c'est à leur propre détriment.

Sans aucun doute, tous les croyants seront émerveillés par les signes impressionnants de Dieu dans l'univers et dans tout ce qui nous entoure. Voici quelques signes dans la création qui nous touchent et renforcent notre foi :

1. La conception perçue par l'intuition

Peut-être la plus ancienne de toutes, est la conception que nous reconnaissons au moyen de notre intuition. Regarder la beauté dans la nature, la naissance d'un enfant, s'émerveiller de la manière dont toutes les créatures fonctionnent à l'instinct, ou regarder à travers un télescope la complexité de l'univers, tout cela peut inspirer la croyance en un Créateur suprême d'une intelligence incroyable qui a rendu tout cela possible.

Ce genre d'appréciation intuitive pour les signes de Dieu provient de tous les domaines de la science et de tout ce qui nous entoure.



2. La conception structurelle

Le deuxième type de conception est ce qu'on appelle aussi la "conception structurelle". Cela est évident dans le fait que l'on voit souvent des choses de motif identique dans l'univers alors qu'il n'y a aucune raison apparente pour qu'il en soit ainsi. Un exemple évident d'une telle conception est la conception des orbites.

Les orbites dans le monde macroscopique et microscopique

Nous savons que la lune tourne autour de la terre. L'orbite de la lune est minutieusement calculée en fonction de la masse (de la lune et aussi de la terre), de la distance entre la lune et la terre, de la vitesse orbitale de la lune et de l'excentricité orbitale. Si l'une de ces variables était désynchronisée de seulement 0,01% la lune s'écraserait sur la terre ou échapperait à la pesanteur terrestre et se perdrait dans l'espace.

À son tour, la terre utilise la même conception et les mêmes lois lorsqu'elle orbite autour du soleil, qui lui-même tourne autour du centre de la galaxie.

D'un autre côté, la véritable signature de Dieu est estampillée par l'emploi de la même conception en mécanique quantique. A l'intérieur de l'atome, nous trouvons également un noyau central avec des électrons tournant autour de lui.

La même conception structurelle qui est utilisée dans le monde macroscopique est employée dans le monde microscopique.



3. La conception numérique

Le nombre d'or

Le nombre d'or est très intéressant à étudier, et il témoigne une fois de plus d'une conception minutieuse et délibérée dans la création. On a constaté qu'un grand nombre de créations de Dieu sont structurées selon le nombre d'or qui vaut 1,618. Des exemples de cette caractéristique peuvent être trouvés partout dans l'univers.

Il existe de nombreux rapports basés sur le nombre d'or dans le corps humain, en voici quelques-uns :

- Si la distance entre le nombril et le pied est pris comme une unité, la hauteur d'un être humain est équivalente à 1,618.
- La distance entre le bout des doigts et le coude / la distance entre le poignet et le coude,
- La distance entre la ligne des épaules et le haut de la tête / hauteur de la tête,
- La distance entre le nombril et le sommet de la tête / la distance entre la ligne de l'épaule et la partie supérieure de la tête,
- La distance entre le nombril et le genou / distance entre le genou et l'extrémité du pied.
- La longueur des deux premières phalanges de nos doigts / la longueur du doigt (à l'exception des pouces).

Il y a plusieurs proportions basées sur le nombre d'or dans le visage humain, en voilà quelques-unes :

- La largeur totale des deux incisives de la mâchoire supérieure par rapport à leur hauteur donne le nombre d'or.
- La largeur de la première dent du centre à la deuxième donne aussi le nombre d'or.
- La longueur du visage / la largeur du visage,
- La distance entre les lèvres et où se croisent les sourcils / la longueur du nez,
- La longueur du visage / la distance entre la pointe de la mâchoire et où se croisent les sourcils,
- La largeur de la bouche / la largeur du nez,
- La largeur du nez / la distance entre les narines,
- La distance entre les pupilles / la distance entre les sourcils.



4. La conception géométrique

La spirale de Fibonacci

Un autre exemple de conceptions identiques se voit dans le ratio de Fibonacci. En 1202, le mathématicien italien Fibonacci remarqua des schémas constants dans les nombres qui aboutirent au final à non seulement des données intéressantes à propos des suites numériques, mais aussi dans les schémas géométriques.

Image

La figure ci-dessus, qui est basée sur le nombre d'or et la suite de Fibonacci, est une spirale qui a été construite en utilisant ces chiffres. Ce type de spirale est utilisée dans la conception de beaucoup de choses comme les escaliers en colimaçon, les symboles de musique, etc. La chose intéressante est que cette spirale est également vue et revue dans tout ce qui nous entoure. Les bras des galaxies se courbent suivant la même forme de spirale que nous avons ici. La même spirale décrit l'eau quand elle coule par la bonde d'un lavabo. Une vague se courbe avec la même forme, tout comme la queue d'une comète. Les particules subatomiques bouclent dans des champs magnétiques avec la même forme. On retrouve la même forme dans la boucle des cornes d'animaux, la courbe des racines des dents, la boucle d'une toile d'araignée, ou d'une antenne d'insectes. La courbe de Fibbonaci se retrouve dans le tubercule des plantes, dans la disposition des graines de tournesol, ou la forme de pommes de pin. Nous voyons la même boucle dans certains coquillages, dans l'oreille interne d'un être humain, dans les structures internes de tous les tissus du cerveau, de la structure à l'intérieur d'algues etc.

Il est important de noter que cette courbe ne se limite pas à des systèmes biologiques ou à des systèmes astronomiques. De nombreux exemples abondent dans toutes les disciplines de la science.



4. La conception d'"exceptions à la règle"

La création de l'univers a été accompagnée par la création d'un grand nombre de lois immuables. Toutes les lois de la physique continuent à fonctionner de la même manière depuis des milliards d'années. La vitesse de la lumière, la vitesse du son, les lois de la gravité, les réactions chimiques, les lois de la thermodynamique et de nombreux autres domaines de la science fonctionnent suivant des règles immuables. Toutes ces lois immuables ont été fixées par le Créateur de l'univers.

De temps en temps cependant, nous assistons à une rupture d'une règle dans un certain domaine de la physique. Une rupture de règle doit être délibérée et il est réputé que cela survient pour atteindre un objectif visible et vital.

Un exemple de cela est lié à la loi qui régit le poids de différentes formes de matière. Les lois de la physique énoncent que l'état solide d'une substance est plus lourde que l'état liquide de la même substance, qui est à son tour plus lourd que l'état gazeux de la même substance. Par exemple, le fer liquide flotte sur le fer solide, et le fer gazeux est plus léger que les deux. Cette règle s'applique à toutes les substances connues, sauf une. C'est l'eau. L'eau solide (glace) flotte sur l'eau liquide. Ce genre de rupture délibérée d'une règle est un grand signe d'un concepteur intelligent. Le but de cette rupture délibérée d'une loi de la physique a pour but de servir l'humanité. Si l'eau était comme n'importe quelle autre substance, la glace coulerait effectivement au fond des océans. En temps voulu, tous les océans deviendraient une grande étendue gelée. Toute la vie marine serait exterminée. Cependant, et puisque la glace flotte en réalité sur ​​l'eau liquide dans l'Arctique et dans d'autres zones de même froid, elle forme une couche de protection thermique pour l'eau qui est en dessous, laissant l'eau de mer au dessus des températures de congélation et protégeant ainsi la vie marine.



6. La complexité irréductible

Le scientifique David Behe et plusieurs autres auteurs ont introduit un nouveau principe de conception. Il définit cette conception comme suit:

"La complexité irréductible : un système unique composé de plusieurs parties, interagissant entre elles et bien appariées, qui contribuent à la fonction de base, dans lequel l'élimination de n'importe laquelle des parties empêche le système de fonctionner" (David Behe, La boîte noire de Darwin).

Behe est un biochimiste et ses exemples impliquent des systèmes biochimiques dont il démontre qu'ils n'auraient pas pu se produire par hasard parce que tous doivent être intégrés pour que le système dans son ensemble puisse fonctionner. Sur le plan de la physique-chimie on peut étudier les systèmes responsables de la production de molécules.

Dans une machine biochimique complexe composée de plusieurs parties, l'évolution ne peut pas produire ces pièces parce que ces parties individuelles n'ont pas de fonction propre.

Ces composants ne peuvent pas avoir été produits par la sélection naturelle (évolution) parce que l'évolution n'a pas de cerveau pour lui ordonner de produire des pièces non fonctionnelles qui n'ont pas de fonction propre, ni un cerveau pour lui dire que ces pièces ne peuvent avoir de fonction qu'en étant intégrées dans un système complexe plus grand.

En outre, pour qu'une molécule stable puisse exister, une variété de systèmes physiques doivent être opérationnels. La masse des composants d'un atome détermine la force d'attraction de la gravité qui va exister entre les différentes parties de l'atome et les atomes qui constituent la molécule. Les forces électriques de l'atome sont définies en termes de charge électrique et n'ont aucun lien direct avec quoi que ce soit de gravitationnel. Ces forces électriques sont également essentielles et doivent être structurées d'une manière particulière pour que la molécule puisse exister. Les forces magnétiques à l'intérieur des électrons et des protons qui constituent les atomes et les molécules sont également intégrées avec les autres forces. En plus de tout cela il existe des forces nucléaires de liaison qui contiennent toutes les autres forces et permettent aux atomes, et donc aux molécules, d'exister. Toutes ces forces et particules ont été produites au même point dans le temps et dans l'espace après la création de l'univers. Si l'une d'entre elles n'avait pas été au niveau approprié, les atomes et les molécules stables n'auraient jamais vu le jour.

Suggérer qu'une série d'événements fortuits pourraient produire l'ensemble de ces forces et les constantes mathématiques qui les régissent est impossible, car il n'y a pas de séquence temporelle lui permettant de se produire. Des problèmes similaires sont soulevés dans les processus biochimiques d'une grande complexité essentielle à la vie. Behe et d'autres ont montré la nécessité absolue d'une intelligence pour arriver à un système fonctionnel qui permette à ces processus biochimiques d'avoir lieu (John Clayton, Designs).



7. Les probabilités

Au cours des 30 dernières années, les mathématiciens ont entamé des discussions pour savoir si le hasard est un mécanisme viable pour expliquer les complexités observées dans le cosmos. Depuis de nombreuses années, il y a eu des livres et des articles écrits par des experts sur la question du caractère raisonnable de l'explication statistique de l'origine de la vie et d'autres modèles évolutifs.

Le grand nombre de variables qui ont été découvertes pose un problème majeur pour ceux qui veulent croire que le hasard est la cause de tout ce que nous voyons. Le problème réside dans la nature des probabilités. Quand vous lancez une pièce de monnaie, les chances d'obtenir un "face" est de une sur deux, ou 50/50. Si vous lancez une pièce deux fois et que vous voulez deux "faces" à chaque fois, la probabilité est de 1/2 x 1/2 ou 1/4. Cela signifie que si vous lancez la pièce quatre fois de suite, vous obtiendrez deux "faces" à la suite qu'une seule fois. Si vous souhaitez obtenir des «faces» trois fois de suite, ce serait 1/2 x 1/2 x 1/2 ou une chance sur huit essais. La probabilité totale est calculée en multipliant les probabilités individuelles qui composent l'ensemble. Pour obtenir un "face" dix fois de suite, les chances seraient de une sur 1024.

Quand nous commençons à considérer les choses très complexes comme la vie, la structure atomique, les processus chimiques, ou des événements galactiques, les probabilités ne sont pas agréables et simples, comme une sur deux. Non seulement les chiffres ne sont pas aussi simples, mais il y a beaucoup plus de variables impliquées. Quand les scientifiques font ce genre de calculs, ils finissent avec des probabilités qui sont si astronomiques que le hasard devient une explication clairement intenable. Ils arrivent à des probabilités telles que 1 sur 10160 (ce serait une chance sur 1 suivi de 160 zéros). Ce genre de nombre dépasse le nombre d'étoiles possibles dans le cosmos, ou même le nombre de baryons possibles (les briques de base d'un atome). On ne peut pas argumenter qu'après un certain laps de temps l'événement doit se produire ; mais plutôt l'événement ne pourra pas se produire quelque soit le laps de temps possible. En plus de cela, l'événement n'est qu'une étape dans une longue lignée d'étapes pour arriver à l'objectif final souhaité.

Le hasard n'est pas un mécanisme valable pour expliquer la complexité vue dans toutes les parties du cosmos. S'il y a une intelligence qui a utilisé la conception et un dessein pour accomplir la création alors les probabilités ne sont plus appropriées. Une tornade ne passera pas par une usine d'assemblage d'avions pour produire un 747, pas plus qu'une explosion dans une usine d'impression n'aboutira à une pièce de Shakespeare, mais l'intelligence et la créativité oui.

Les leçons que nous pouvons apprendre en étudiant les conceptions de Dieu sont infinies, et elles peuvent nous rapprocher de notre Créateur.



Conclusion

Voici quelques-unes des conceptions que nous sommes en mesure de voir et de comprendre dans l'univers. En aucun cas ce ne sont les seuls motifs, il y en a sans doute des milliers d'autres qui nous sont inaccessibles en raison de notre connaissance limitée de l'univers.

Ce que nous voyons dans ces conceptions merveilleuses est suffisant pour nous indiquer que nous sommes un produit d'une conception, d'une intelligence. Il faut dire aussi que les mêmes conceptions nous parlent de certains des attributs de Dieu : Autorité, Intelligence, Puissance, Créativité, Adaptabilité, et un amour incroyable et un souci pour l'homme.

Une croyance intellectuelle en Dieu repose sur le bien-fondé de l'observation, de la contemplation et des vérifications. Elle ne devrait pas être le produit d'une foi aveugle, ni une collection héritée de croyances non vérifiées.



Article original : God's design in all things

L'homme du "pays plat"

(une adaptation de l'article de John Clayton : "Comprendre ce qu'est Dieu")

Dans une tentative pour répondre aux limites auxquelles l'être humain est confronté dans sa quête pour comprendre la nature de Dieu, l'analogie suivante est empruntée à l'ouvrage "Flatland" d'Edwin Abbott. Abbott était un mathématicien et son analogie était de nature géométrique. Son livre fut écrit au 19ème siècle pour les mêmes besoins que nous utilisons ici. "Flatland" est l'histoire d'un homme qui vit dans un monde à deux dimensions, comme une feuille de papier. Sur la surface du papier il n'y a que la longueur et la largeur, il n'existe pas de chose comme l'épaisseur. Vous et moi sommes des êtres à trois dimensions, nous avons une longueur et une largeur, et souvent une épaisseur considérable :-) Vous ne pouvez pas me placer, moi, un être à trois dimensions, dans une feuille bidimensionnelle de papier. Vous pouvez dessiner une vue de face de moi (un portrait), mais ce n'est pas tout moi. Vous pouvez dessiner une vue de dessus moi qui, parce que je suis chauve, se réduira à deux cercles concentriques, mais ce n'est pas tout moi. Si vous et moi étions amenés à regarder l'homme dans Flatland, nous le verrions comme un profil (voir figure 1 ci-dessous). Il aurait un contour, mais pas d'épaisseur :

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Un jour, l'homme de Flatland est visité par une sphère. La sphère est un objet tridimensionnel comme nous, et il se trouve qu'elle traverse Flatland directement dans le salon de l'homme. Maintenant, si vous réfléchissez à cela un instant, vous vous rendrez compte que pour l'homme de Flatland une chose assez incroyable vient de se produire. Un point apparaît sur ​​le plancher de l'homme sans aucune cause que l'homme dans Flatland puisse comprendre. Un point dans Flatland est de la matière ! Dans la figure 1, l'homme lui-même est constitué d'une série de points. Tout comme une balle de tennis trempée dans de la peinture produirait un point sur le papier, notre point, que l'homme dans Flatland appelle matière, surgit de rien (voir figure 2 ci-dessous). Puis le point devient un cercle qui grandit continuellement en taille (voir figure 3 ci-dessous).

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Une sphère tangente à un plan produit un point sur celui-ci. L'homme de Flatlang ne voit qu'un point.

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Un plan coupant une sphère. L'homme de Flatland voit un cercle.

Le cercle devient si grand qu'il est sur le point de remplir la salle de séjour de l'homme dans Flatland. Il est terrifié parce qu'il ne comprend pas ce qui se passe. Toutes les lois de la science qui stipulent que la matière ne peut pas être créée ni détruite sont violées. Ce qu'il voit est pour lui un véritable miracle. Au moment où il s'apprête à fuir dans la panique, la sphère atteint son équateur, passe son équateur, et sort peu à peu du plan. Qu'arrive-t-il au cercle dans Flatland ? Il commence à rétrécir, et devient de plus en plus petit jusqu'à n'être plus qu'un point sur son sol, puis il disparaît ! Une autre violation des lois de la science ! La matière ne peut pas être détruite et pourtant l'homme dans Flatland a vu cela se produire. L'homme dans Flatland est confronté à des événements miraculeux et fantomatiques qui violent sa science et son sens commun.

Supposons maintenant que l'homme dans Flatland commence à parler à la sphère, et lui dise : "Qu'est-ce que ça fait d'être une sphère ?". La sphère répond : "Je vais vous dire ce que c'est, tracez un cercle sur votre sol". Ce n'est pas une chose facile à faire pour l'homme de Flatland. Sa perception d'un cercle est une ligne courbe constante qui retourne à son origine, mais il ne peut pas voir la totalité du cercle à la fois. Il ne peut voir que le côté du cercle qui lui fait face. La seule façon qu'il aurait de voir un cercle en entier serait d'être à l'intérieur du cercle, et s'il était à l'intérieur, il ne pourrait jamais en sortir. Les gens dans Flatland se suicident en dessinant des cercles autour d'eux dont ils ne peuvent jamais sortir. Pour cette raison il met du temps pour tracer le cercle. La sphère est impatiente devant cela, car il aurait pu le faire en un instant. Enfin, le cercle est achevé et la sphère dit : "Maintenant, je veux que vous fassiez tourner le cercle !". Ce qu'elle a en tête, c'est que l'homme dans Flatland tourne le cercle sur son diamètre pour produire une sphère, mais ce que l'homme dans Flatland fait consiste à faire tourner le cercle autour de sa circonférence, il fait tourner le cercle comme un disque sur un tourne-disque. "Non, non - tournez-la suivant la troisième manière", dit la sphère. "Il n'y a pas de troisième manière, imbécile", crie l'homme dans Flatland, et pour lui, c'est vrai. Il n'y a pas de troisième manière, pas de haut ni de bas dans le sens de l'épaisseur, et absolument aucun moyen pour lui de comprendre de quoi la sphère parle ou de ce qu'est la sphère. L'unique chose qu'il peut comprendre est le monde ou la dimension dans laquelle il vit.

Le but de l'histoire de Flatland est de donner au lecteur une fondation sur laquelle il/elle peut saisir les limites de notre compréhension de Dieu. Quand nous lisons : "Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre" (Genèse 1:1), ou lorsque nous lisons : "Dieu créa les cieux et la terre, en toute vérité. Voilà bien une preuve pour les croyants." (Coran 29:44), nous lisons une description analogue à Flatland. Le concept est que Dieu existe dans une dimension supérieure à la nôtre. Dieu a le même type de relation envers nous que la sphère envers Flatland (et beaucoup plus), Dieu a en effet touché notre petit "Flatland" pour ainsi dire, et en violation de toutes nos lois de la science a créé la matière à partir de rien. Dieu est tellement supérieur à nous, il existe dans une dimension tellement plus élevée que la notre, que ce qui est naturel et ordinaire pour Lui est miraculeux pour nous.

Tout comme l'homme de Flatland qui ne peut comprendre quoi que ce soit en dehors de sa feuille de papier, puisque cela se trouve en dehors de la dimension dans laquelle il existe, il en est de même pour l'être humain, incapable de comprendre la nature de Dieu, parce que la perception et les sens humains, et sa dimension d'existence sont trop limités pour comprendre Dieu.

Ils n'ont pas apprécié Dieu à sa juste valeur. Dieu est Fort, Honorable.
Coran, 22:74



Article original : The man in Flatland


Le sens premier du mot "Al-Ebadah" est l'acte d'adoration. Pour la plupart des gens, l'acte d'adoration est principalement l'acte de la prière. Cependant, le Coran indique que l'acte d'adoration est un concept bien plus profond que juste l'acte de la prière.

La Salât est un rituel spécifique décrété à des heures spécifiques de la journée, alors que l'acte d'adoration est un état ininterrompu de l'esprit, du corps et de l'âme. C'est un niveau spirituel d'existence exalté et une nourriture inestimable pour nos âmes. Sans l'acte d'Adoration, consacré exclusivement à Dieu seul, personne n'est capable d'atteindre le véritable bonheur. Nos corps physiques, en se soumettant simplement à la volonté de Dieu, sont dans un état perpétuel d'adoration. Tous nos organes et tissus corporels sont conçus pour fonctionner selon une manière pré-établie par Dieu et sur laquelle nous n'avons aucun contrôle. Ils sont dans un état perpétuel de soumission à la volonté de Dieu. Cependant, nos âmes ont reçu le libre arbitre. Si nos âmes choisissaient la même route que nos corps ordonnés, l'harmonie s'établirait entre nos corps et nos âmes, et la récompense serait le véritable bonheur. D'un autre côté, si nos âmes sont rebelles, ingrates ou égoïstes, et choisissent de ne pas adorer Dieu, nous ne pourrons jamais atteindre le véritable bonheur, quels que soient les biens matériels que nous possédons.

Le Coran, étant un livre pleinement détaillé, fournit aux croyants la réponse aux questions suivantes : qui devons-nous adorer ? qui ne devons-nous pas adorer ? Et, comment devons-nous adorer?

La plupart des croyants seront plutôt offensés par la première question. Ils répondront : "C'est évident, nous adorons Dieu !". Cependant, le Coran indique que l'être humain adore la plupart du temps ce qui occupe son esprit.



Qui ne devons-nous pas adorer ?

Le Coran énonce que l'être humain est enclin à adorer les choses suivantes :

1. Les biens matériels

Si la seule chose à laquelle vous pensez est l'argent et comment en gagner, si votre esprit est principalement occupé par des questions du genre : "Combien vais-je retirer de cette transaction ?", "Combien ce business va-t-il me rapporter ?" etc..., si tout dans votre vie est évalué selon un point de vue matéraliste, alors on peut dire que vous adorez l'argent. Si vos affaires ou vos biens vous distraient de l'adoration de Dieu, alors vous adorez vos possessions. Les versets suivants préviennent tous de ce type de risques :

a. La parabole suivante, dans la sourate 18, dépeint un homme qui était tellement occupé par son jardin qu'il en vint à l'idolâtrer et à s'en vanter avec arrogance auprès de son ami, en disant qu'il ne cesserait jamais de récolter ses fruits. Puis, Dieu détruisit sa récolte comme punition et leçon pour son idolâtrie :

On limita ses fruits et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, alors que ses treilles étaient ravagées. Et il disait : "Que je souhaite n'avoir rien associé à mon Seigneur !".
Coran, 18:42

b. L'histoire de Salomon et des chevaux qui le distrayèrent de l'adoration de Dieu :

Quand on lui présenta un soir des chevaux de race,
il dit : "J'ai préféré l'amour de ce bien au rappel de mon Seigneur jusqu'à ce qu'ils disparaissent derrière le voile.
Coran, 38:31-32

Salomon ne commit pas d'idolâtrie, mais il laissa les biens de ce monde le distraire de l'adoration de Dieu. Par conséquent, il se repentit. Réalisant que rien n'aurait du le distraire de l'adoration de Dieu, il se débarrassa des chevaux.

c. En réalité les vertueux aux yeux de Dieu sont décrit dans la sourate 24 :

des hommes que ni le commerce, ni le troc ne distraient du rappel de Dieu, de l'accomplissement de la Salât et de l'acquittement de la Zakât, et qui redoutent un Jour où les cœurs et les regards seront bouleversés.
Coran, 24:37



2. Les enfants et les conjoint(e)s

Le Coran prévient que nos enfants et nos conjoint(e)s sont une "fitna" (test) de notre véritable Adoration. Allons-nous devenir si préoccupés par eux que cela nous détournera de l'adoration de Dieu ? Considérez les versets suivants :

a.
... Puis, quand elle s'alourdit, tous deux invoquèrent Dieu, leur Seigneur : "Si tu nous donnes un juste, nous serons certainement du nombre des reconnaissants".
Puis, quand Il leur eut donné un juste, tous deux Lui attribuèrent des associés en ce qu'Il leur avait donné. Dieu est élevé au-dessus de ce qu'ils Lui associent.
Coran, 7:189-190

b.
Ô vous qui avez cru, vous avez de vos épouses et de vos enfants un ennemi. Prenez-y garde....
Coran, 64:14

c.
Vos biens et vos enfants ne sont qu'une épreuve, alors qu'auprès de Lui est une immense récompense.
Coran, 64:15



3. Son propre ego

Le Coran met en garde également contre l'adoration de notre propre ego. Les gens à l'ego démesuré sont les plus enclins à se comporter ainsi. Ils s'idolâtreront eux-mêmes et vivront dans une illusion permanente de vanité. Le Coran avertit avec ces mots :

a.
As-tu vu celui qui a fait de sa passion sa divinité ? Est-ce à toi d'être un garant pour lui ?
Coran, 25:43

b. Le Coran énonce que pour se protéger contre ce danger, nous devons toujours nous comporter avec modestie et humilité. Dieu n'aime pas les vaniteux et les égoïstes :

Ne te renfrogne pas par mépris des gens, et ne marche pas sur terre avec effronterie, car Dieu n'aime pas l'insolent prétentieux.
Coran, 31:18

Le lien étroit entre l'adoration de Dieu seul et le fait d'être humble est donné par le verset 4:36. Il commence par les mots :

"Adorez Dieu et ne Lui associez rien."

et se termine avec les mots :

"Dieu n'aime pas insolents prétentieux." (4:36)

c. Un exemple d'un peuple entier se retrouvant à s'adorer eux-mêmes est narré dans le Coran en relation avec les Juifs. Leur vanité et leur égotisme les a poussés à croire qu'ils sont le peuple élu de Dieu :

Dis : "Ô vous qui pratiquez le Judaïsme, si vous prétendez être les alliés de Dieu, à l'exclusion des autres gens, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques".
Coran, 62:6

De la même manière, leur vanité et leur égotisme les a poussés à proclamer que le Paradis leur est exclusivement réservé !

Dis : "Si la demeure de l'Au-delà, auprès de Dieu, est pour vous seuls, à l'exclusion des autres gens, souhaitez donc la mort si vous êtes véridiques".
Coran, 2:94



4. Les objets

L'exemple le plus connu dans cette catégorie est l'adoration des idoles en pierre et des statues. Malheureusement, aucun groupe religieux n'est innocent de telles transgressions. Le Coran met fortement en garde contre toute association avec des pierres, des autels ou autres monuments (5:90). Dans le monde d'aujourd'hui, il existe des gens qui adorent encore des objets tels que des statues, le soleil, le feu, ou même certains animaux. Tous ces groupes sont promis à un grand châtiment dans l'Au-delà.



5. Les anges, messagers et saints

Il existe une ligne très mince entre l'idolâtrie et l'adoration. Comment appelleriez-vous ceux qui embrassent le sol devant le Pape ? Est-ce qu'ils idolâtrent le Pape ou est-ce qu'ils l'adorent ? Comment appelez-vous ceux qui visitent les tombeaux de "Al-Hussein" ou "El-Sayeda Zeinab" (saints musulmans) et les appellent pour répondre à leurs prières ou pour intercéder en leur nom ! Le Coran énonce catégoriquement qu'invoquer d'autres que Dieu est de l'idolâtrie. Le Coran met en garde spécifiquement contre l'idolâtrie ou l'adoration des messagers de Dieu, les saints ou les anges :

Premièrement

Le Coran énonce qu'aucun véritable messager ne commandera jamais à son peuple de le glorifier ou de l'idolâtrer :

Il ne convient pas à un être humain à qui Dieu a donné le Livre, la loi et la prophétie, de dire ensuite aux gens : "Soyez mes serviteurs, et non ceux de Dieu". Mais plutôt : "Consacrez-vous au Seigneur selon ce que vous enseignez du Livre et ce que vous étudiez".
Et il ne vous ordonnera pas de prendre les anges et les prophètes comme seigneurs. Vous ordonnerait-il la dénégation après que vous vous soyez soumis ?
Coran, 3:79-80

Et aucun messager ne demandera quoi que ce soit en retour pour ses services :

Je ne vous demande pas de récompense pour cela, ma récompense n'incombe qu'au Seigneur des mondes.
Coran, 26:109

Deuxièmement

Le Coran affirme que tous ceux qui sont morts, qu'ils soient saints, messagers ou idoles, ne peuvent nous entendre quand nous les appelons.

...Tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres d'une pellicule de noyau de datte.
Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation. Et même s'ils entendaient, ils ne pourraient vous répondre. Le jour de la Résurrection ils dénieront votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme l'Informé.
Coran, 35:13-14

Le Jour du Jugement, ceux qui ont été idolâtrés désavoueront ceux qui les ont idolâtrés :

Parmi les gens, il en est qui prennent, en dehors de Dieu, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Dieu. Or ceux qui ont cru ont le plus grand amour pour Dieu. Si ceux qui ont été injustes pouvaient voir le châtiment, ils verraient que la force entière appartient à Dieu, et que Dieu est sévère en châtiment.
Quand ceux qui étaient suivis ont désavoué ceux qui les suivaient, à la vue du châtiment, les liens entre eux ont été tranchés.
Les suiveurs dirent : "S'il nous était possible de revenir, alors nous les désavouerions comme ils nous ont désavoués". C'est ainsi que Dieu leur montre leurs actions, source de remords pour eux. Pour eux, il n'y a pas de sortie hors du Feu.
Coran, 2:165-167

Troisièmement

Le Coran nous met en garde fortement contre le fait de prendre les messagers de Dieu comme idoles :

Ceux qui ont dénié pensent-ils pouvoir prendre Mes serviteurs pour alliés, en dehors de Moi ? Nous avons préparé l'Enfer comme résidence pour les dénégateurs.
Coran, 18:102

Dis : "Invoquez ceux que vous supposez en dehors de Lui. Ils ne possèdent ni le moyen de dissiper votre malheur ni de le changer".
Ceux qu'ils invoquent cherchent eux-mêmes le moyen de se rapprocher le plus près de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment à craindre.
Coran, 17:56-57

Quatrièmement

Enfin, les gens qui commettent de telles transgressions auront recours aux excuses les plus extravagantes :

Pour Dieu est la religion pure ("Al Deen Al Khales"). Ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". Dieu jugera entre eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur.
Coran, 39:3

6. Le diable

Différentes sectes partout dans le monde adorent Satan/Lucifer (le diable). Ils participent à toutes sortes d'activités infâmes comme boire du sang, faire des sacrifices humains et des dépravations charnelles. En réalité, c'est attendu de la part des serviteurs du diable. Le Coran énonce que le diable ordonnera à ses partisans de commettre le mal :

Le diable vous promet la pauvreté et vous ordonne l'infamie, alors que Dieu vous promet pardon et faveur de Sa part. Dieu est Immense, Connaissant.
Coran, 2:268

On nous rappelle dans le Coran que Dieu a pris de nous un engagement très clair, de ne pas adorer le diable :

Ne vous ai-Je pas enjoint, ô enfants d'Adam, à ne pas adorer le diable - il est pour vous un ennemi clair -
et à M'adorer ? Voilà un droit chemin.
Coran, 36:60-61

...Quiconque prend le diable pour allié, au lieu de Dieu, perd d'une perte évidente.
Coran, 4:119

Les paroles d'Abraham à son père portait le même avertissement :

Ô mon père, n'adore pas le diable, car le diable est désobéissant envers le Tout-Puissant.
Coran, 19:44

Comment devons-nous adorer Dieu

Si tout ce qui précède représente les différentes tentations qui peuvent nous divertir du "Droit Chemin", et de l'adoration de Dieu seul, que devons-nous faire pour être certain de n'adorer que Dieu ?

Le Coran liste pas moins de dix actes différents. Ce sont des actes spécifiques que nous devons accomplir, et ils servent en même temps de véritables indications de la pureté de notre Adoration. La religion pure ("deen al-khalis"), dont parle le Coran (comme en 39:3) nécessite que chacun des dix actes (ci-dessous) soit dédié exclusivement à Dieu. Prendre chaque acte séparément et en déterminer quelle part est accomplie pour Dieu, et quelle part est dédiée à d'autres (peu importe qui ils sont), nous fournit un moyen clair de déterminer la pureté de notre Adoration.

Prenons l'exemple du deuxième acte, qui appelle à la glorification de Dieu seul. Chaque fois que nous glorifions quiconque autre que Dieu, nous portons en réalité atteinte à la pureté de notre religion (Al-Deen Al-Khalis). Il n'a rien de mal à faire l'éloge d'êtres humains quand cela est justifié, mais seul Dieu est digne de glorification. De la même manière, chacun des dix actes fournira un véritable indicateur de la pureté de notre Adoration.

Acte un : Reconnaissance et Déification

Le premier acte combine la Foi et l'Adoration, tandis que les neufs autres actes sont uniquement des actes d'Adoration. Le premier pré-requis pour l'adoration de Dieu est de reconnaître Son existence. Le Coran fournit une abondance d'informations qui supporte le croyant, l'intelligent comme le simple d'esprit, dans la reconnaissance de l'existence de Dieu. Pour les esprits scientifiques, il y a suffisamment d'information témoignant que la création de l'univers et son maintien sont des phénomènes de précision qui ne peuvent être le fruit du hasard. Le Coran fait référence à de nombreux champs de la science comme l'astronomie, la physique, la géologie, la biologie, la botanique et l'embryologie. Pour les simples d'esprit une sourate entière fournit des faits simples qui témoignent tous de l'existence de Dieu (sourate 55).

Pour plus d'informations sur le contenu scientifique du Coran, lire : Les miracles scientifiques du Coran

Une fois que la "reconnaissance" est assurée, l'étape suivante est la "déification et l'apothéose" de Dieu.

La déification, ou apothéose, signifie établir dans nos cœurs le fait que Dieu seul possède tous les attributs pour être un Dieu et qu'il n'y a aucun autre dieu que Lui. Ces deux faits sont inclus dans les paroles suivantes : "Certes, c'est Moi Dieu" et "point de divinité que Moi" dans le verset 20:14.

La déification est en réalité la reconnaissance que Dieu est notre Créateur et le Créateur de toute chose dans l'univers. La déification de Dieu est de reconnaître Sa Divinité et Son Unicité. Le Coran affirme que s'il y avait d'autres dieux que Dieu, alors l'univers entier serait perturbé :

S'il y avait dans les deux des divinités autres que Dieu, ils seraient désorganisés. Gloire à Dieu, Seigneur du trône, au-dessus de ce qu'ils profèrent.
Coran, 21:22

Il y a ceux qui acquièrent la "reconnaissance" de l'existence de Dieu mais refusent de soumettre leurs esprits à la "déification" de Dieu. Un exemple de ces personnes est donné dans la sourate 23, versets 84-90.

Un autre exemple peut être donné avec les scientifiques qui concèderont qu'il existe une force derrière la création de l'univers mais qui sont trop vaniteux pour accepter que cette force est un Dieu Suprême qui contrôle chaque atome de nos corps et chaque évènement qui se produit dans les cieux et la terre.

Inutile de dire que sans cet acte crucial, personne n'est capable d'accomplir un seul des autes actes d'Adoration. Cet acte est la pierre angulaire et la fondation sur laquelle tous les autres actes d'adoration reposent, et prennent leur source.



Acte deux : Glorification et Exaltation

La conscience de l'immensité de notre univers, qui n'est que le plus profond des sept univers, laisse l'esprit dans un état absolu de crainte révérentielle. En plus de cela, Dieu contrôle chaque atome de notre univers, ainsi que toute chose dans ces univers. De nombreux versets du Coran soulignent qu'il est impossible pour l'être humain de comprendre la grandeur de Dieu :

Ils n'ont pas apprécié Dieu à sa juste valeur, alors qu'au Jour de la Résurrection, la terre entière sera dans Son poing, et les cieux seront enroulés dans Sa main droite. Gloire à Lui ! Il est élevé au-dessus de ce qu'ils Lui associent.
Coran, 39:67

Celui qui a créé sept cieux superposés. Tu ne vois aucune disparité dans la création du Tout-Puissant. Ramènes-y le regard. Y vois-tu la moindre faille ?
Puis, ramènes-y une seconde fois le regard : ton regard te reviendra humilié, épuisé.
Coran, 67:3-4

...Il n'échappe à ton Seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel. Il n'y a rien de plus petit ou de plus grand que cela qui ne soit inscrit dans un livre clair.
Coran, 10:61

Par respect envers notre Créateur Majestueux, on nous ordonne de Le glorifier et de L'exalter constamment. On retrouve cet ordre dans de nombreux versets coraniques :

Glorifie le nom de ton Seigneur, le Suprême,
Coran, 87:1

Glorifie donc Ton Seigneur par la louange et sois de ceux qui se prosternent.
Coran, 15:98

alors glorifie ton Seigneur par la louange, et demande-Lui pardon. C'est Lui le Rédempteur.
Coran, 110:3

La Glorification et l'Exaltation de Dieu sont deux éléments fondamentaux d'adoration, à tel point que tout dans les cieux et la terre glorifie Dieu :

Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre glorifient Dieu, le Souverain, le Saint, l'Honorable, le Sage.
Coran, 62:1

Pour être capables de glorifier Dieu sincèrement, nous devons toujours nous rappeler de freiner notre vanité et d'agir modestement :

Ceux qui sont près de ton Seigneur (les anges) ne sont pas trop fiers pour L'adorer. Ils Le glorifient et se prosternent vers Lui.
Coran, 7:206

Ne te renfrogne pas par mépris des gens, et ne marche pas sur terre avec effronterie, car Dieu n'aime pas l'insolent prétentieux.
Coran, 31:18

Ceux qui sont constamment soumis à la vanité et au narcissisme sont souvent ceux qui négligent de glorifier Dieu.



Acte trois : Adoration et Vénération

L'Adoration de Dieu est en réalité le plus grand des amours. L'amour de Dieu est la force noble qui se cache derrière Son adoration, le respect de Ses Lois et les bonnes actions qui Lui plaisent. Ceux qui sont de véritables croyants aiment le plus Dieu. Les autres, à différents degrés, ont établi des idoles qu'ils aiment autant, si ce n'est plus, que Dieu. Le Coran est très clair sur le fait de n'aimer personne autant que nous devons aimer Dieu :

Parmi les gens, il en est qui prennent, en dehors de Dieu, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Dieu. Or ceux qui ont cru ont le plus grand amour pour Dieu. ...
Coran, 2:165

C'est en fait un devoir pour chaque croyant d'aimer ses frères et d'être tolérants. De plus, Dieu a créé pour nous nos conjoint(e)s avec qui nous partageons de l'amour et de l'affection (30:21), mais cet amour doit être exercé dans son contexte approprié. Quelque soit l'importance de notre amour pour nos enfants, nos partenaires, ou même pour les prophètes que Dieu a envoyé avec la guidance, nous de devons jamais les aimer autant que Dieu. Seul l'amour de Dieu est digne d'être élevé à l'état d'adoration. Il y a souvent une ligne très mince entre l'amour et l'adoration.

Aimez tout le monde et toutes les bonnes choses, mais n'adorez que Dieu.



Acte quatre : Commémoration et Rappel

L'acte de commémoration est accompli à travers les prières quotidiennes (salât), ainsi qu'en-dehors du rituel de la prière.

Objectifs principaux

Le Coran mentionne des bénéfices de grande valeur à l'accomplissement des Prières obligatoires (Salât).

1. La Salât protège contre le mal et le vice :

Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salât. La Salât préserve de l'infamie et du blâmable. ...
Coran, 29:45

2. La Salât aide les croyants à renforcer leur foi et à atteindre la certitude :

Glorifie donc Ton Seigneur par la louange et sois de ceux qui se prosternent.
Adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude.
Coran, 15:98-99

3. La Salât fournit aux croyants une récompense dans l'Au-delà :

Ceux qui récitent le Livre de Dieu, accomplissent la Salât, et dépensent de ce que Nous leur avons attribué, en secret et ouvertement, espèrent ainsi faire un commerce qui ne périra jamais,
afin qu'Il les récompense et leur ajoute de Sa grâce. Il est Pardonneur, Reconnaissant.
Coran, 35:29-30

4. Commémorer Dieu

On nous dit dans le Coran que l'objectif le plus important de la Salât est de commémorer Dieu :

Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salât. La Salât préserve de l'infamie et du blâmable. Le rappel de Dieu est ce qu'il y a de plus grand. Et Dieu sait ce que vous faites.
Coran, 29:45

C'est Moi Dieu, il n'y a de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te rappeler de Moi.
Coran, 20:14

Commémorer Dieu fréquemment

Commémorer Dieu n'est par restreint à nos prières, et on nous encourage également dans le Coran à commémorer Dieu tout le temps en-dehors du rituel de la Salât :

... les hommes et les femmes qui se rappellent abondamment de Dieu : Dieu a préparé pour eux un pardon et une récompense immenses.
Coran, 33:35

Ceux qui se rappellent Dieu, debout, assis, sur le côté, ...
Coran, 3:191

Ô vous qui avez cru, rappelez-vous de Dieu d'un rappel abondant,
Coran, 33:41

Ô vous qui avez cru, que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel de Dieu. Quiconque fait cela : voilà les perdants.
Coran, 63:9

Récompenses

De nombreuses récompenses sont données dans le Coran pour la commémoration de Dieu :

1. Commémorer Dieu accorde un sentiment de sécurité et de tranquillité aux cœurs des croyants :

ceux qui ont cru, et dont les cœurs se rassurent au rappel de Dieu, car c'est par le rappel de Dieu que les cœurs se rassurent".
Coran, 13:28

2. Commémorer le nom de Dieu sur la nourriture la bénit et la rend licite (halal) :

Mangez donc ce sur quoi le nom de Dieu a été rappelé, si vous êtes croyants en Ses signes.
Coran, 6:118

Ne mangez pas ce sur quoi le nom de Dieu n'aura pas été rappelé, car ce serait une perversité. ...
Coran, 6:121

3. Une commémoration fréquente du nom de Dieu donnera au croyant de meilleures chances de succès dans la vie :

... et rappelez-vous souvent de Dieu afin que vous réussissiez.
Coran, 62:10

4. Mais sans aucun doute, la plus grande récompense est d'obtenir le rappel de Dieu envers nous, et de se rapprocher de Lui :

Rappelez-vous donc de Moi, Je me rappellerai de vous. Soyez reconnaissants envers Moi et ne Me déniez pas.
Coran, 2:152

Rappelle le nom de ton Seigneur et consacre-toi totalement à Lui,
Coran, 73:8

Punitions

D'un autre côté, une terrible rétribution attend ceux qui s'abstiennent de commémorer Dieu :

Et quiconque se détourne de Mon Rappel : pour lui, une vie misérable, et Nous le ramènerons, aveugle, le Jour de la Résurrection".
Coran, 20:124

Ce jour-là, Nous avons présenté l'Enfer aux dénégateurs,
ceux dont les yeux étaient couverts d'un voile les détournant de Mon Rappel, et qui n'étaient pas non plus capables d'entendre.
Coran, 18:100-101

Puisque la commémoration de Dieu mène à de grandes récompenses, Dieu n'en rétribuera que les croyants. Ceux qui font preuve d'incrédulité et d'arrogance seront privés par Dieu de tels bienfaits :

...N'obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre rappel, qui suit ses désirs et dont le comportement est outrancier.
Coran, 18:28



Acte cinq : Obéissance

Afin d'obéir à Dieu de la manière qui convient, nous devons d'abord reconnaître que Dieu est le seul Législateur.

La Loi de Dieu est la seule Loi

Le Coran souligne le fait qu'il est interdit de suivre une autre loi que celle ce Dieu, c'est-à-dire la Loi du Coran :

Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? ...
Coran, 6:114

Le Coran énonce que la seule Sunna (méthodologie/système) est celle de Dieu, et qu'elle n'a pas de substitut :

Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu.
Coran, 33:62

Obéir à la Loi de Dieu

Un des commandements les plus fréquents dans le Coran est d'obéir à Dieu et au messager. Le Coran est très clair sur le fait qu'obéir à Dieu et qu'obéir à Son messager ne constituent qu'un seul et même ordre :

1. "Quiconque obéit au messager a obéit à Dieu ..." (4:80)

Cette simple phrase ne peut que signifier que le messager ne prêchait rien d'autre que la Loi de Dieu. Si le messager avait prêché autre chose que le Coran, alors ce verset n'aurait aucun sens, puisqu'on pourrait alors avoir le cas d'une personne obéissant aux ordres du messager, mais pas nécessairement à tout ce qui est dans le Coran. La formulation du verset rend évident que le messager n'avait pas d'autre loi que celle du Coran. Ceux qui insistent pour prendre en compte des enseignements séparés du messager, autre que le Coran, ont essayé d'expliquer le contraire. On peut prouver leurs erreurs à la lumière du Coran.

2. "Obéissez à Dieu, obéissez au Messager, et prenez garde! Si ensuite vous vous détournez... alors sachez qu'il n'incombe à Notre messager que de transmettre le message clairement."

Ce verset confirme ce qui précède. Il n'ordonne pas seulement d'obéir à Dieu et au messager, mais il confirme également que puisque le seul rôle du messager était de transmettre le Coran, alors forcément obéir au messager est équivalent à obéir au message qu'il a transmis (le Coran). Le simple fait que les mots "obéissez au Messager" et les mots "il n'incombe à Notre Messager que de transmettre le message clairement" soient contenu dans le même verset n'est pas accidentel. Rien dans le Coran n'est accidentel. C'est en fait une forte indication pour les croyants que l'obéissance au messager est spécifiquement connecté au message qu'il a délivré (le Coran).

3. "... tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu." (33:62)

Comme indiqué précédemment, affirmer ou croire qu'il y aurait deux Sunnas, une de Dieu et une du Prophète, est en réalité un rejet du Coran.

4. "Nous n'avons envoyé de messager que pour qu'il soit obéi par la permission de Dieu. ..." (4:64)

En tenant compte que le verset parle de messager et non de prophète, et en tenant compte que Dieu a envoyé de nombreux messagers à travers les âges, il est inconcevable de penser que chacun de ces messagers aient pu avoir ses propres Sunna et loi autre que celles de Dieu !

Pour cette raison, et puisque le verset nous dit que tous ces messagers devaient être obéis, alors l'ordre d'obéir au messager ne signifie pas que chacun d'entre eux ait apporté une loi ou une Sunna qui lui soit propre.

5. "Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d'après ce que Dieu a fait descendre ..." (5:48) ( et aussi 4:105)

Ce verset fixe la méthode par laquelle le messager doit arbitrer entre les gens. Cette méthode est le Coran. Dans tout le Coran, il n'y ait jamais fait mention d'une autre autre méthode ou source.

Plus de détails à propos de l'ordre d'obéir à Dieu et au messager sont donnés dans cet article : Obéir au Messager.

Ayant identifié que la Loi de Dieu est contenue dans le Coran et nulle part ailleurs, il est du devoir de chaque Musulman d'y obéir. Adorer Dieu consiste à obéir à Sa Loi, et obéir à Sa Loi consiste à obéir au Coran.

Le Coran est une source de lois complète contenant les rituels de l'Islam, les interdits, le droit civil, le droit commercial, le code de conduite etc. Respecter n'importe laquelle de ces lois, qu'elle soit en relation avec les rites, comme le jeûne du mois de Ramadan ou payer l'aumône obligatoire (Zakât), ou qu'elle soit en relation avec les interdits, comme s'abstenir de manger la viande du porc, respecter n'importe laquelle de ces lois avec l'intention d'obéir à la Loi de Dieu est un acte d'adoration. Par conséquent, pour adorer Dieu seul, il est impératif de suivre la Loi de Dieu et rien d'autre.

L'importance d'obéir à la Loi de Dieu est grandement soulignée dans le Coran, au point qu'il est énoncé dans le livre que celui qui plaide ou qui gouverne par une loi autre que celle de Dieu est classé comme dénégateur.

...Quiconque ne juge pas d'après ce que Dieu a fait descendre, les voilà les dénégateurs.
Coran, 5:44



Acte six : Confiance et Dépendance

Adorer Dieu se fait par l'action et aussi par la conviction. La conviction dans l'acte d'Adoration consiste à confier nos vies à Dieu, dans tous les domaines de notre subsistance et bien-être. Confier nos vies à Dieu est une expression de notre reconnaissance de l'autorité absolue de Dieu, et de notre croyance que personne ne possède de pouvoir indépendamment de Dieu. L'acte de confiance et d'obéissance est à la fois un acte de soumission et d'adoration.

La confiance en Dieu et la dépendance envers Lui sont les traits des croyants résolus. Celui qui accomplit cela est considéré et aimé par Dieu :

...Quiconque place sa confiance en Dieu, Il (Dieu) lui suffit. ...
Coran, 65:3

Dieu : il n'y a de divinité que Lui. Que les croyants placent leur confiance en Dieu.
Coran, 64:13

Et place ta confiance en Dieu. Dieu suffit comme garant.
Coran, 33:3

En réalité, Dieu aime ceux qui Lui font confiance :

... placez votre confiance en Dieu. Dieu aime ceux qui font confiance.
Coran, 3:159

Le fait que personne ne peut adorer Dieu sans placer une confiance absolue en Lui est d'une importance capitale. C'est évident du fait que la première sourate du livre souligne cela :

C'est Toi seul que nous adorons et c'est Toi seul dont nous implorons le secours
Coran, 1:5

Le Coran indique également que le diable n'a pas d'autorité sur ceux qui placent leur confiance en Dieu :

Il n'a aucune autorité sur ceux qui croient et qui placent leur confiance en leur Seigneur.
Coran, 16:99

Mais la confiance en Dieu n'est pas confinée à notre bien-être seulement dans cette vie, le plus haut degré de confiance est de faire confiance à la promesse de Dieu de l'Au-delà. Ce niveau de confiance nécessite beaucoup de patience et une foi inébranlable. En réalité, tout cela sera récompensé :

Ce qui est auprès de vous s'épuisera, tandis que ce qui est auprès de Dieu est durable. Nous récompenserons ceux qui ont été patients, leur récompense équivaudra au meilleur de ce qu'ils faisaient.
Coran, 16:96

Ils ont dit : "Louange à Dieu qui a tenu Sa promesse envers nous et nous a fait hériter de la terre. Nous allons nous installer dans le Paradis là où nous voulons". Que la récompense de ceux qui œuvrent est excellente !
Coran, 39:74



Acte sept : Crainte et Révérence

Plus nous aimons et adorons Dieu, et plus nous devons Le craindre et Le révérer. Peut-être que Dieu a exigé cela des croyants puisqu'Il sait qu'Il nous a créé avec des forces et des faiblesses. Si nous étions parfaits moralement et n'avions aucun défaut, alors l'amour de Dieu aurait été suffisant pour nous diriger dans la direction appropriée, mais puisque nous sommes enclin à être influencés par le bien et le mal, la crainte de Dieu doit servir de force de persuasion.

Une autre raison qui justifie la crainte de Dieu est que Sa colère et Sa rétribution sont immense. Que nous aimions l'idée ou pas, la rétribution de Dieu doit être certainement crainte.

Il est prouvé que le concept de punition et de récompense est la meilleure méthode pour atteindre n'importe quel but. Il y a ceux qui se plaindront en disant que "la foi ne doit pas être construite sur la crainte", mais ils ne sont que menteurs et arrogants. Ils n'ont qu'à regarder n'importe quelle société organisée dans le monde pour voir que la crainte des punitions est la force de persuasion principale pour endiguer le crime. Imaginez si on informait les gens qu'à partir de maintenant il n'y aura plus de punition pour le crime et que l'amour de l'humanité serait suffisant pour tous pour être des citoyens respectant la loi !

Les versets suivants soulignent l'importance de la crainte de Dieu :

ceux qui craignent leur Seigneur, bien qu'Inconnaissable, et qui sont anxieux à propos de l'Heure.
Coran, 21:49

...Tu n'avertis que ceux qui craignent leur Seigneur, bien qu'Inconnaissable, ...
Coran, 35:18

Craindre l'Enfer est équivalent à craindre la rétribution de Dieu :

Et prémunissez-vous du Feu qui a été préparé pour les dénégateurs.
Coran, 3:131

...prémunissez-vous alors du feu qui a pour combustible les gens et les pierres, qui a été préparé pour les dénégateurs.
Coran, 2:24

Bien que la crainte de Dieu sans Le voir est une bonne indication d'une foi solide, c'est fondamentalement plus qu'un acte d'Adoration. Considérons l'exemple suivant :

Un croyant sincère peut avoir la foi dans la capacité d'un ennemi de lui faire du mal, mais il ne sera pas effrayé de lui car il ne l'adore pas. Un croyant a foi en Dieu et n'est effrayé que de Dieu puisqu'il n'adore que Dieu seul. En ce sens, la crainte de Dieu est en fait un acte d'adoration. Le Coran nous ordonne de ne craindre que Dieu :

...Ne les craignez donc pas, mais craignez-Moi afin que je parachève Mon Bienfait à votre égard, et que vous soyez bien guidés.
Coran, 2:150

... Ne craignez pas les gens, mais craignez Moi. ...
Coran, 5:44

Le Coran énonce que la crainte de Dieu est aussi le trait de ceux dotés de science :

...Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Dieu. Dieu est Honorable, Pardonneur.
Coran, 35:28

Pour ceux qui craignent Dieu, il y a la promesse d'une grande récompense :

... Quiconque se prémunit de Dieu, Il lui effacera ses mauvaises actions et l'honorera d'une récompense.
Coran, 65:5

Ceux qui craignent leur Seigneur, bien qu'Inconnaissable, auront un pardon et une grande récompense.
Coran, 67:12



Acte huit : Imploration et Supplication

Implorer et supplier Dieu sont des expressions incontestables de l'Adoration. Le verset suivant montre le lien entre l'Adoration et l'Imploration :

Votre Seigneur dit : "Invoquez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui sont trop orgueilleux pour M'adorer entreront en Enfer, humiliés".
Coran, 40:60

Les mots "appelez-Moi" et "M'adorer" confirment qu'implorer Dieu est en fait une expression essentielle d'adoration. Ceux qui n'implorent pas Dieu ne L'adorent pas. Dieu encourage les croyants à L'implorer afin qu'Il puisse leur accorder Sa miséricorde.

Quand mes serviteurs t'interrogent sur Moi : Je suis proche. Je réponds à l'appel de l'appelant quand il M'appelle. Donc, qu'ils Me répondent et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient guidés.
Coran, 2:186

Les croyants doivent s'adresser à Dieu, ou Tout Miséricordieux, ou en utilisant n'importe lequel des plus beaux noms qui Lui appartiennent :

Dis : "Invoquez Dieu, ou invoquez le Tout-Puissant. Quel que soit le nom par lequel vous L'invoquez, à Lui sont les plus beaux noms....
Coran, 17:110

Puisque l'imploration est une expression d'Adoration, et puisque nous devons adorer Dieu seul, il s'ensuit que nous devons implorer Dieu seul.

Invoquez donc Dieu, en Lui vouant exclusivement la religion, quelque soit l'aversion qu'en aient les dénégateurs.
Coran, 40:14

Les masjids sont dédiées à Dieu, n'invoquez donc personne avec Dieu.
Coran, 72:18

Et n'invoque pas, en dehors de Dieu, ce qui ne peut t'être utile, ni te nuire. Si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes".
Coran, 10:106

Les versets suivants s'adressent spécifiquement à ceux qui implorent les morts (saints, messagers de Dieu etc...) pour de l'aide :

Ceux que vous appelez en dehors de Dieu sont des serviteurs comme vous. Appelez-les donc, et qu'ils vous répondent, si vous êtes véridiques.
Coran, 7:194

...Tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres d'une pellicule de noyau de datte.
Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation. Et même s'ils entendaient, ils ne pourraient vous répondre. Le jour de la Résurrection ils dénieront votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme l'Informé.
Coran, 35:13-14

Le Coran indique que lorsque l'être humain fait face à un grave danger, il implore Dieu seul, mais dès que Dieu le sauve il recommence à associer des partenaires à Dieu :

Quand ils montent en bateau, ils invoquent Dieu en Lui vouant exclusivement la religion. Une fois qu'Il les a sauvés vers la terre ferme, voilà qu'ils Lui donnent des associés.
Coran, 29:65

Cela est peut-être dû au fait que lorsque nous faisons face à un danger imminent, nous n'avons généralement que peu de temps pour réfléchir. A ce moment notre instinct prend le dessus, et par instinct nous reconnaissons tous l'autorité absolue de Dieu, et que Lui seul a le pouvoir de nous sauver.

Malheureusement, pour la majorité des gens, le nom de Dieu en soi n'est pas suffisant :

Il en est ainsi car lorsque Dieu seul était invoqué, vous déniiez, et si on Lui donnait des associés, alors vous croyiez. Le jugement appartient à Dieu, le Très Haut, le Grand.
Coran, 40:12

Pour conclure, les croyants devraient implorer Dieu seul, puisque l'acte d'implorer Dieu est sans aucun doute une véritable expression d'Adoration.



Acte neuf : Appréciation et Gratitude

Le Coran confirme que l'expression d'appréciation et de gratitude envers Dieu est en réalité un acte d'Adoration :

Mangez donc de ce que Dieu vous a attribué de licite et de bon. Et soyez reconnaissants pour le bienfait de Dieu, si c'est Lui seul que vous adorez.
Coran, 16:114

L'acte d'appréciation et de gratitude est en fait une expression multiple :

1. La prise de conscience que tous les bienfaits viennent de Dieu

Les véritables croyants acceptent que toutes les choses qui leur arrivent dans la vie viennent de Dieu seul, et qu'aucun être humain n'a le moindre pouvoir pour leur faire du bien, excepté suivant la volonté de Dieu. Ce message est très clair dans le Coran :

Tout ce que vous avez comme bienfait provient de Dieu. ...
Coran, 16:53

2. L'expression de l'Appréciation et de la Gratitude

Le Coran souligne l'importance d'exprimer son appréciation et sa gratitude envers Dieu. Cela doit être accompagné par un contentement sincère envers son propre destin. Ceux qui se contentent de ce qu'ils ont sont souvent ceux qui trouvent le véritable bonheur. Le bonheur n'est pas d'avoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on a. Le verset suivant établit l'importance de l'appréciation, et sa grande récompense :

Et lorsque votre Seigneur proclama : "Si vous êtes reconnaissants, Je vous accorderai davantage. Mais si vous déniez, Mon châtiment est sévère".
Coran, 14:7

Le Coran énonce que les bienfaits de Dieu sont si nombreux que l'être humain ne pourra jamais tous les compter :

Il vous a donné de tout ce que vous Lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. L'Homme est vraiment très injuste, très ingrat.
Coran, 14:34

De nombreux bienfaits de Dieu sont pris pour acquis. Si l'on considère nos sens, que nous sommes capables de voir et d'entendre, que nous avons un esprit supérieur à toutes les autres créatures avec lesquelles nous pouvons atteindre la souveraineté sur terre ; au moment où nous perdons un de ces sens, comme par exemple la vue, nous savons exactement ce que nous avons pris pour acquis. Tous ces bienfaits sont accordés par Dieu.

Dieu vous a fait sortir des ventres de vos mères, ne sachant rien, et Il vous a donné l'ouïe, la vue et le cœur, afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 16:78

Dieu est Celui qui vous a désignés la nuit pour que vous vous y reposiez, et le jour pour voir. Dieu est le Pourvoyeur de grâce aux hommes, mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants.
Coran, 40:61

3. Proclamer les bienfaits de Dieu

La troisième expression de l'acte neuf est de proclamer constamment les bienfaits de Dieu. Puisque Ses bienfaits sur nous sont trop nombreux pour être comptés, il est logique de proclamer Ses bienfaits à tous ceux que nous connaissons. En faisant cela, nous exprimons à la fois notre gratitude et notre Adoration de Dieu.

Quant au bienfait de ton Seigneur, raconte-le.
Coran, 93:11

Ô vous les gens, rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous. Y a-t-il un autre créateur que Dieu pour vous pourvoir du ciel et de la terre ? Il n'y a de divinité que Lui. Comment pouvez-vous vous détourner ?
Coran, 35:3



Acte dix : Dévotion et Consécration

Cet acte est sans aucun doute la plus haute forme d'adoration. C'est l'acte de ceux qui dédient leurs vies et leur argent pour la cause de Dieu. Ce sont ceux qui font des efforts constants pour prêcher la voie de Dieu. La plus grande des récompenses leur est promise :

Ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le chemin de Dieu avec leurs biens et leur personne, ont les degrés les plus élevés auprès de Dieu. Ceux-là sont les triomphants.
Coran, 9:20

Aucune parole n'est meilleure que les paroles prêchant la voie de Dieu :

Qui profère une meilleure parole que celui qui appelle à Dieu, fait de bonnes œuvres et dit : "Je suis du nombre des soumis" ?
Coran, 41:33

L'ordre de se dévouer pour la cause de Dieu se trouve aussi en 22:67 et 28:87.

La grande valeur de ce genre d'actions est évidente en considérant que ces ordres de consécration et de dévotion sont souvent adressés aux propres messagers de Dieu. Le verset suivant est adressé au Prophète Mohammed :

Ô prophète, Nous t'avons envoyé comme témoin, annonciateur et avertisseur,
appelant à Dieu, par Sa permission, et comme un flambeau éclairant.
Coran, 33:45-46

Le Coran fournit également la méthode optimale pour prêcher et inviter à Dieu :

Appelle au chemin de ton Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation. Argumente avec eux de la meilleure façon. Ton Seigneur connaît le mieux celui qui s'égare de Son chemin et Il connaît le mieux les bien-guidés.
Coran, 16:125



Conclusion

Voilà les dix expressions et signes d'adoration de Dieu. Combien sont régulièrement observés ? Mais ce n'est que la première question, car la question plus importante est combien d'entre eux sont effectués pour DIEU SEUL ? La réponse à ces deux questions variera énormément selon les individus. Si vous voulez tester la pureté de votre Adoration, et voir si vous vous qualifiez pour rejoindre l'élite des adorateurs de Dieu, que Dieu appelle "`Ibad al-Mokhlaseen" (serviteurs purs), alors réfléchissez en toute honnêteté à ces dix signes. Prenez chaque acte et pesez vos actions en relation avec eux.

Par exemple, glorifiez-vous quelqu'un d'autre en dehors de Dieu ? L'idolâtrez-vous au point de le qualifier de parfait (Dieu étant la seule perfection absolue) ?

Aimez-vous quelqu'un d'autre autant que vous aimez Dieu ? Commémorez-vous d'autre nom autant que vous commémorez le nom de Dieu, ou même plus ?

Obéissez-vous à d'autres lois religieuses que la Loi de Dieu dans le Coran ?

Placez-vous votre entière confiance et dépendance en d'autres personnes, croyant qu'elles auront le pouvoir de vous aider ? Ou, d'un autre côté, craignez-vous souvent d'autres personnes, croyant qu'elles auront le pouvoir de vous nuire ?

Invoquez-vous des êtres humains morts (prophètes, saints, etc.) et les implorez-vous pour qu'ils vous donnent ce dont vous avez besoin ?

Croyez-vous que des humains (y compris des messagers) ont le pouvoir de vous sauver le Jour du Jugement, par intercession ou d'autre moyen ? Ou croyez-vous les paroles coraniques qui proclament qu'il n'y aura aucune intercession le Jour du Jugement ? Êtes-vous confortable avec le sentiment que Dieu est tout ce dont vous avez besoin ?

Et enfin, êtes-vous obsédés par votre métier ou les êtres qui vous sont chers au point que vous leur dédiez toute votre vie et devenez négligent envers la seule raison pour laquelle nous avons tous été créés ? Cette raison étant d'adorer Dieu :

Je n'ai créé les djinns et les humains que pour qu'ils M'adorent.
Coran, 51:56

Plus vous atteignez un niveau d'honnêteté élevé en répondant à ces questions, et plus vous serez capable de déterminer si vous adorez Dieu ou non, et, plus important, cela vous indiquera si vous n'adorez que Dieu !



Article original : The concept of Worship

Règle n°1: le sens le plus simple

Comme présenté dans l'article Le Coran - un livre complet, simple et détaillé, il sera tenu compte aux récepteurs du Coran, le Jour du Jugement, d'avoir respecté la loi de Dieu contenue dans le Coran. La loi de Dieu est donnée dans les versets législatifs du Coran. Puisque Dieu est le Juge le plus Juste, ces versets sont présentés dans un langage très clair et simple. Néanmoins, en tant que lecteur, on se retrouve souvent dans la situation où, après avoir lu un de ces versets législatifs, on réalise que l'interprétation qui en a été donnée a un sens complètement différent ! Et si l'on s'interroge sur la raison de cette différence, on nous répond que le Coran est très difficile à comprendre, que ses interprètes compétents ont passé de nombreuses années à étudier la science de l'interprétation coranique, et que donc leur interprétation présente ce que le verset est vraiment censé vouloir dire ! On peut aussi vous répondre que c'est l'interprétation donnée par le prophète lui-même.

Pour 99% des lecteurs ces réponses leur suffiront et cela mettra fin à leurs questions, même si un doute pourra toujours subsister au fond d'eux-mêmes. Malheureusement, moins d'1% des lecteurs chercheront à trouver des réponses satisfaisantes aux questions suivantes :

1. Comment est-ce que Dieu peut dire une chose, et les interprètes affirmer que Dieu veut dire en réalité quelque chose de totalement différent ? Est-ce que Dieu nous donne des puzzles ?

2. Est-ce que l'interprète est plus intelligent que Dieu ? L'interprète pourrait donner la véritable signification, tandis que Dieu ne le pourrait pas ?

3. Comment est-ce que Dieu peut dire une chose, et les interprètes affirmer que le messager de Dieu aurait dit le contraire ? Est-ce que le messager de Dieu aurait prêché un sens différent aux paroles de Dieu ?

4. Comment est-ce que Dieu peut affirmer que le Coran est clair et facile à comprendre (d'après les versets ci-dessous), tandis que ces gardiens autoproclamés de la foi affirment qu'il est difficile à comprendre ?

Alif, Lâm, Râ. Voici les signes du Livre explicite.
Coran, 12:1

Nous ne l'avons facilité dans ta langue qu'afin qu'ils se rappellent.
Coran, 44:58

5. Dieu confirme qu'Il est le seul à pouvoir favoriser quelqu'un de la véritable signification du Coran et de la compréhension du message coranique (cf les versets ci-dessous). Pourtant, les oulémas (savants) autoproclamés nous disent que personne ne peut comprendre le Coran sans leurs interprétations éclairées !

Le Tout-Puissant.
Il a enseigné le Coran.
Coran, 55:1-2

A Nous, ensuite, reviendra sa clarification.
Coran, 75:19

Les croyants sincères choisiront de croire les paroles de Dieu plutôt que les paroles de n'importe quel interprète. Ils accepteront toujours le sens le plus simple des versets coraniques. Un croyant sincère affichera toujours un respect et une confiance absolue dans les paroles de Dieu, plutôt que d'être dupé en acceptant une signification tirée par les cheveux fabriquée par les interprètes. En retour, Dieu leur a facilité la compréhension du Coran. Quant à ceux qui choisissent de croire d'autres que Dieu, Dieu a placé des voiles sur leurs yeux et leurs coeurs qui les empêchent de comprendre le Coran. Il ne leur est pas permis d'accéder à la vérité coranique même si ce sont des professeurs de langue arabe et même s'ils ont passé leur vie la tête immergée dans ce qu'ils appellent "la science de l'interprétation coranique".

Quel pire injuste que celui à qui on a rappelé les signes de son Seigneur et qui s'en est détourné en oubliant ce que ses deux mains ont avancé ? Nous avons placé des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas (le Coran), et mis une surdité dans leurs oreilles. Si tu les appelles à la guidance, ils ne seront jamais guidés.
Coran, 18:57

L'exemple suivant montre un cas où nous avons un verset coranique législatif utilisant des mots très clairs. Les mots de ce verset ne peuvent avoir qu'une seule signification, et pourtant la majorité des Musulmans ont été trompés par le rejet du sens le plus simple, et l'acceptation d'un sens tordu :

Le Hajj a lieu en des mois connus. Quiconque s'impose le Hajj en ces mois, alors point de rapport sexuel, de méchanceté et de dispute au cours du Hajj. Ce que vous faites de bien, Dieu le sait. Munissez-vous de provisions, mais la meilleure provision est la prémunition. Prémunissez-vous de moi, ô doués d'intelligence.
Coran, 2:197

Ces mots énoncent clairement que Dieu a décrété que le Hajj doit être accompli à n'importe quel moment au cours des mois spécifiés. Ce sont les quatre mois que Dieu appelle "Hurum" en 9:36

Pourtant, d'une certaine manière les interprètes ont restreint le hajj aux 10 premiers jours du premier de ces quatre mois. Quand on leur demande pourquoi ils restreignent le hajj à ces 10 jours, alors que Dieu a autorisé la durée des 4 mois, ils répondent avec des explications ridicules comme :

- Dans les temps anciens, les gens voyageaient à dos de chameau, et il fallait des mois pour arriver à la Mecque ! Donc le verset 2:197 ne dit pas vraiment que le hajj peut être accompli n'importe quand durant les 4 mois, mais il signifie que les gens peuvent en formuler l'intention durant les 4 mois !

Tiens donc ! Ok, supposons que cette excuse ridicule soit correcte, alors quelqu'un formulant l'intention le 1er jour des 4 mois (puisqu'ils disent que l'intention doit être formulée au cours des 4 mois), puis montant sur son chameau et arrivant un ou deux mois plus tard, aurait alors manqué son pèlerinage ! (puisque le hajj, selon ces interprètes corrompus, ne peut être observé qu'au cours des 10 premiers jours des 4 mois hurum).

- D'autres nous diront que ce verset coranique (2:197) a été abrogé ou qu'un hadith annule ce verset ! Ce qu'ils disent vraiment, c'est que Dieu n'était pas sûr de ce qu'Il voulait autoriser, donc qu'Il a autorisé une loi, puis qu'Il a changé d'avis et qu'Il l'a annulé (puisque c'est ce qu'implique l'abrogation coranique). D'autres feront l'affirmation scandaleuse que certains hadiths abrogent certains versets coraniques ! Cette affirmation fait du prophète quelqu'un qui aurait l'autorité d'abroger des versets coraniques ! Inutile de préciser que toutes ces allégations sont totalement blasphématoires et sont en contradiction directe avec de nombreux versets coraniques.

Pour plus de détails, lire : Le mensonge de l'abrogation dans le Coran

Pour conclure, seul le sens le plus simple et direct des versets "législatifs" doit être accepté. Nous devons accepter sans aucune réserve que Dieu est le plus compétent et le plus à même d'exprimer n'importe quel sens. Dieu n'a pas besoin des ajouts d'interprètes pour rendre les significations plus claires ! Dieu est le Tout-Puissant. Sa capacité est illimitée ; Il est Souverain sur toutes choses.

À Lui le royaume des cieux et de la terre. Il donne la vie et fait mourir. Il est capable de toute chose.
Coran, 57:2

C'est vraiment une insulte envers Dieu de supposer que les paroles du Coran qui stipulent Sa loi pourraient signifier autre chose que leur sens littéral. Les Paroles de Dieu sont choisies avec une précision optimale afin de transmettre au mieux le sens. Interpréter n'importe quel verset coranique législatif en ajoutant ou soustrayant ne serait-ce qu'un mot est un péché grave. Nous devons détecter de telles tentatives et nous prémunir contre elles.

Les croyants sincères, en découvrant qu'ils ne suivaient pas le sens littéral du Coran, changeront toujours, et sans la moindre hésitation, leurs propres compréhensions plutôt que de manipuler le sens du texte coranique.

Nous devons être particulièrement attentifs aux nombreuses astuces de Satan pour nous tromper. Sur ce sujet particulier, il fabriquera de belles paroles et les attribuera au prophète, pour nous mener à penser que le prophète aurait interprété certains versets d'une manière différente que leur sens littéral :

C'est ainsi que nous assignons à chaque prophète un ennemi, des diables humains et djinns, s'inspirant des paroles enjolivées et trompeuses. Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l'auraient pas fait. Laisse-les, eux et ce qu'ils inventent.
Coran, 6:112

Dans le verset suivant (6:113), on nous apprend que Dieu a permis cela afin d'exposer les hypocrites qui préfèrent suivre des fabrications douteuses plutôt que la certitude des paroles coraniques.

Sans surprise, le verset suivant (6:114) confirme l'ordre de n'accepter aucune autre source de loi que le Coran qui est décrit comme "détaillé".



Règle n°2: les versets apparentés

Lorsqu'on étudie un sujet dans le Coran, on doit examiner attentivement tous les versets qui traitent de ce sujet particulier. Déduire une règle ou tirer une conclusion d'un verset isolé peut souvent être trompeur.

A bien des égards, le Coran ne ressemble à aucun autre livre. Ce n'est ni un livre universitaire ni un livre de poésie. Néanmoins, il contient une mine de connaissances délivrées avec un style poétique. Contrairement à un livre universitaire, qui présente un sujet spécifique en adoptant le schéma habituel comprenant une introduction, une présentation et une conclusion, le Coran diffère en cela dans la mesure où il supprime tous les formats littéraires traditionnels.

Dans n'importe quel autre livre que le Coran, on s'attendrait à trouver un chapitre par sujet majeur. Ce n'est pas toujours le cas avec le Coran, car bien que de nombreuses petites sourates (chapitres) traitent d'un sujet ou d'un incident bien particulier, il n'est pas rare de trouver d'autres sourates qui traitent la plupart des principaux sujets du Coran (ex: la sourate 2). Par conséquent, on trouve souvent le même sujet traité dans plus d'une sourate. De plus, au sein d'un même chapitre, on trouve souvent le sujet qui change radicalement d'un verset à l'autre. (lire: La rhétorique sémitique)



Règle n°3 : message universel

Le Coran, étant la révélation finale de Dieu, s'adresse à toute l'humanité et pour toutes les époques. A moins que le verset coranique à l'étude ne stipule expressément qu'il est confiné à un peuple ou une époque particulière, il s'adresse à tous les peuples de toutes époques. De plus, tous les versets commençant par "Dis", à moins qu'ils ne contiennent une raison de croire qu'ils s'adressent à une personne ou un messager particulier, s'adressent à tous les gens de toutes époques (ex: les 3 dernières sourates du Coran).

Cette règle a été violée et grandement abusée par de nombreux interprètes afin de manipuler le sens des paroles de Dieu. Pour illustrer ce point, prenons l'exemple suivant :

Supposons qu'on nous donne l'information suivante à propos d'une école : "la moitié des élèves sont des garçons".

Si nous voulions corrompre cette simple statistique nous pourrions impliquer que la moitié des élèves qui ont plus de douze ans sont des garçons. Ou nous pourrions affirmer que seulement entre certaines années, par exemple de 1986 à 1988, la moitié des élèves étaient des garçons. Évidemment, ces deux restrictions imposées à la statistique originale sont des corruptions. Le texte original ne contient aucune restriction concernant l'âge des élèves ou la période. Pour lire cette statistique correctement nous devons affirmer que la moitié des élèves, de tout temps et de tous âges, sont des garçons. De la même manière nous devons maintenir la même précision avec le Coran. Un exemple classique de ce genre de corruption est lié au verset suivant :

Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45

Les interprètes corrompus insèrent les mots "d'autres dieux" dans leurs traductions, pour signifier "mais quand d'autres dieux sont mentionnés en dehors de Lui...".

Voilà une manipulation flagrante car le mot utilisé dans le texte coranique est "dunihi" qui signifie "en dehors de Lui", mais restreindre le sens à "d'autres dieux" est une corruption du verset. Quand le verset dit "d'autres que Lui", cela peut vouloir signifier d'autres dieux, mais cela peut également signifier les anges, les prophètes, les saints, les gens etc... Si Dieu avait voulu restreindre le sens à "d'autres dieux" Il aurait sûrement dit : "quand d'autres dieux sont mentionnés". Dieu n'est pas à court de mots !

La règle n°3 signifie également que la Loi de Dieu dans le Coran est destinée à tous les gens de toutes époques, sauf indication contraire. La même religion qui fut décrétée pour Noé et Abraham fut décrétée pour Moïse et Jésus, et est en réalité celle qui fut décrétée pour Mohammed et pour nous aujourd'hui. Cela est confirmé dans le verset suivant :

Il vous a établi des lois en matière de religion, ce qu'Il avait recommandé à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons recommandé à Abraham, à Moïse et à Jésus : "Établissez la religion, et n'en faites pas un sujet de division". ...
Coran, 42:13

Quand certains versets parlent de ou pour des gens spécifiques, Dieu rend cette restriction très claire pour nous. Un exemple de cela peut être trouvé dans les versets qui détaillent certaines des interdictions qui furent imposées aux Juifs comme punition pour leur transgression :

C'est à cause de l'injustice des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes choses qui leur étaient licites, et aussi pour avoir détourné nombre de gens du chemin de Dieu.
Coran, 4:160

Par conséquent, prétendre qu'un verset ne s'applique qu'à certaines personnes, ou pour une certaine période de temps, sans l'existence d'une preuve claire dans le verset indiquant une telle restriction, est une déformation et une corruption des paroles de Dieu, et en réalité un grave péché.



Règle n°4 : l'importance du contexte historique

Une mention spéciale doit être faite ici à propos de ce qui est communément dénommé "Asbâb al-Nuzûl", ou "les Causes de la Révélation" derrière la révélation de certains versets.

De nombreux versets coraniques sont connectés à des incidents particuliers qui eurent lieu à l'époque de la révélation du Coran. Les versets suivant en sont des exemples :

1.
Quand tu as dit à celui que Dieu a comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé : "Garde pour toi ton épouse et prémunis-toi de Dieu", et tu cachais en toi-même ce que Dieu dévoile. Tu craignais les gens, alors que c'est Dieu qui est plus digne d'être craint. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucune gêne pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement de Dieu s'est accompli.
Coran, 33:37

2.
Ô prophète, pourquoi interdis-tu ce que Dieu t'a rendu licite, pour rechercher la satisfaction de tes épouses ? Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 66:1

Il a été dit, en rapport avec le premier de ces versets, que le contexte historique veut que le mariage de Zayd et Zaynab ait été béni par le prophète. Puisque Zayd était un esclave affranchi, et Zaynab de la haute société de la Mecque, leur mariage était le symbole de la fraternité de l'Islam. Mais leur mariage ne fut pas heureux. Zaynab méprisait Zayd à cause de ses antécédents. Zayd voulut divorcer et demanda l'approbation du prophète. Le prophète, après avoir béni le mariage pour ce qu'il représentait, craignit qu'un divorce ne les ridiculise, et il conseilla donc à Zayd de ne pas divorcer. Le prophète craignit ainsi la réaction des gens alors qu'il aurait du craindre Dieu seul.

Le contexte historique du second verset raconte que le prophète était aller visiter une de ses femmes, Hafsa, et qu'il resta avec elle un certain temps et qu'elle lui offrit du miel. Quand il revint à ses autres épouses, Aïcha et Sawda, elles furent jalouses et l'accusèrent de passer plus de temps avec elle. Elles dirent qu'elles avaient aussi du miel à lui offrir. Elles lui causèrent tellement de troubles qu'il proclama qu'il ne goûterait plus jamais de miel (il se l'interdit donc).

Il faut dire que ces évènements historiques, qu'ils soient authentiques ou non, ne sont pas décrits dans le Coran car ils ne contribuent pas au message du Coran. De plus, le contexte historique d'un verset coranique ne doit jamais altérer ou invalider la loi inhérente au verset. Ces deux versets proclament les lois suivantes :

Verset 1 (33:37)

1. Tous les croyants ne devraient craindre personne sauf Dieu seul.

2. Il n'est pas interdit à un homme de marier la femme divorcée de son fils adoptif.

Verset 2 (66:1)

1. Le prophète, et en réalité n'importe quel être humain, ne peut interdire ce que Dieu a permis.

Des manières d'interpréter de manière corrompue le contexte historique de ces deux versets sont par exemple :

1. Que le verset 66:1 ne s'applique qu'au miel, et que le prophète est autorisé à interdire d'autres choses !

2. Que l'interdiction de marier la femme divorcée d'un fils adoptif ne s'applique qu'à l'époque du prophète, et non de tous temps !

Peut-être que Dieu, connaissant toutes les corruptions futures, a délibérément évité toute mention de ce que le prophète s'était interdit en 66:1, afin d'indiquer aux véritables croyants que la nature de l'interdit en soi n'est pas important. Cela aurait pu être du miel, du lait ou des cacahuètes ! Ce qui est importe est que le prophète n'avait pas l'autorité d'interdire quoi que ce soit rendu licite par Dieu. Ceci est tout à fait conforme à la vérité coranique :

... Il n'incombe au messager que la transmission claire.
Coran, 24:54

Le Coran énonce qu'aucun prophète ne peut apporter de loi de son propre chef. La seule loi et Sunna sont celles de Dieu :

Telle était la sunna de Dieu envers ceux qui ont vécu auparavant, et tu ne trouveras pas de substitut à la sunna de Dieu.
Coran, 33:62

L'utilisation correcte du contexte historique, connu sous le terme "Asbâb al-Nuzûl", est de mieux comprendre les circonstances entourant la révélation de certains versets. C'est une corruption flagrante que d'utiliser "Asbâb al-Nuzûl" pour imposer des restrictions de toute nature ou pour altérer ou annuler la loi contenue dans ces versets. De plus, c'est une incompréhension totale de laisser entendre qu'un incident isolé lié à un moment particulier dans le temps (par ex, le divorce de Zayd et Zaynab) pourrait avoir été la raison d'une législation par Dieu. Il est plus réaliste d'affirmer que la loi de Dieu est établie bien avant la survenue d'un incident historique, et que Dieu a permis à de tels incidents de se produire, pour être mentionnés dans le Coran et servir d'exemple. Ayant cela à l'esprit, le terme "Asbâb al-Nuzûl" (les raisons historiques de la révélation) devient erroné, puisque ce terme implique qu'avant de tels incidents ces lois n'étaient pas nécessaires ! Un verset coranique, contenant la Loi de Dieu, n'est jamais révélé pour accommoder un incident historique. Au lieu de cela, Dieu ordonne aux incidents historiques de survenir afin de servir d'exemples pour affirmer Sa Loi.

En utilisant le verset 1 de la sourate 66, il serait erroné de supposer que la loi de Dieu, qui énonce que Dieu est le seul Législateur, ne fut établie qu'en réponse à l'incident de 66:1, mais il est plus sensé de conclure que Dieu a décrété que cet évènement survienne, et qu'il soit délibérément mentionné dans le Coran, afin que les croyants lisant le Coran des centaines d'années plus tard soient assurés que le seul Législateur est Dieu. L'interdiction n'appartient qu'à Dieu seul. L'importance de ce sujet est mis en avant par le fait que la sourate elle-même est intitulée "L'interdiction".



Règle n° 5 : Le Coran contient tous les détails

Croyez-le ou non, certains sceptiques posent des questions du genre :

"Si le Coran contient toutes choses, comme vous le dites, alors pourquoi je ne peux y trouver la recette pour cuisiner un gâteau ?"

La réponse à cette question est assez simple. La raison pour laquelle le Coran ne contient aucune information concernant des recettes de cuisine, ou sur comment conduire une voiture etc., est donnée dans le Coran. Le but du Coran (ou de toute Écriture) est définie très clairement, et c'est de nous fournir les moyens pour atteindre le salut. Par conséquent, puisque notre manière de cuisiner ou de conduire une voiture n'affecte pas notre destin le Jour du Jugement, leurs détails ne sont pas inclus dans l'Écriture. Ainsi, le Coran est tout ce dont nous avons besoin pour atteindre le salut.

Le Coran, comme toute autre Écriture, est un manuel permettant de savoir comment aller au Paradis et comment corriger nos erreurs initiales. Le Coran contient tous les détails dont nous avons besoin dans ce but précis.

Pour comprendre le sens du verset 6:38 (que le Coran contient toutes choses), nous devons aussi lire d'autres versets :

Premièrement

On nous dit en 2:38 que l'offre de Dieu de racheter l'humanité implique l'envoi d'une guidance ("Huda"), et que ceux qui accepteront cette guidance, qui est connectée en 2:39 aux "Ayat Allah" (signes/versets de Dieu), seront rachetés, tandis que les autres finiront en Enfer :
Nous avons dit : "Descendez d'ici, vous tous, et quand il vous viendra une guidance de Moi, ceux qui suivront alors Ma guidance n'auront rien à craindre et ils ne seront pas affligés".
Ceux qui ont dénié et traité de mensonge Nos signes : voilà les compagnons du Feu, où ils demeurent éternellement.
Coran, 2:38-39

Deuxièmement

Nous lisons également que Dieu a envoyé la guidance ("huda") à travers le Coran :

Tâ, Sîn. Voici les signes du Coran, d'un Livre explicite,
une guidance et une bonne nouvelle pour les croyants,
Coran, 27:1-2

Alif, Lâm, Mîm.
Voici les signes du Livre sage,
une guidance et une miséricorde pour les bienfaisants,
Coran, 31:1-3

La guidance fut envoyée aux précédentes générations à travers les Écritures passées (3:4).

Troisièmement

Ayant confirmé le but exact du Coran (et de toutes les autres Écritures), qui est de définir les moyens d'atteindre le salut, Dieu énonce ensuite que le Coran contient toutes choses. Il est logique de comprendre la nature complète du Coran en relation avec sa fonction, qui est de fournir la guidance et les moyens du salut.

Quatrièmement

Le verset qui nous indique que le Coran est pleinement détaillé est le 6:114, et les premiers mots en sont :

Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114

Puis Dieu continue en décrivant le Coran comme étant "détaillé".

Par conséquent, on nous donne la signification exacte de l'attribut "détaillé" du Coran. Le Coran est pleinement détaillé du fait qu'il contient toute la loi de Dieu que nous devons suivre pour pratiquer l'Islam, et atteindre le salut.

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Comparons cela à la situation suivante :

Vous étudiez à l'école pour un examen de physique, et votre professeur vous donne un livre et vous dit qu'il contient tout ce dont vous avez besoin pour réussir l'examen. Vous ne pouvez pas vous plaindre un jour que vous n'avez pas trouvé dans ce livre la manière de cuisiner une pizza !

Le professeur n'a jamais affirmé que le livre contenait l'information permettant de cuisiner une pizza, il a seulement dit qu'il contenait toutes les choses nécessaires pour réussir l'examen.

De plus, vous ne pouvez pas emprunter un livre de la classe de l'année précédente et le suivre, puisque les questions que vous aurez à l'examen seront basées sur le livre que le professeur vous a donné. Vous avez votre "minhaj" (règles) et ils ont les leurs (voir minhaj en 5:48).

De la même manière, puisque Dieu a défini pour nous la fonction du Coran (ou de n'importe quelle Écriture) comme étant l'ensemble des règles à suivre pour atteindre le salut (2:38-39), alors nous devons comprendre la nature complète du Coran suivant la fonction qui lui est attribuée, et non dans un sens absolu.

Une fois de plus, tout ceci confirme le fait que pour atteindre le salut et racheter nos âmes dans l'Au-delà, nous avons seulement besoin des règles et des lois qui ont été établies pour nous, et non les règles et les rites qui furent décrétés pour nos prédécesseurs. En 5:48, on nous apprend que le Coran est notre "minhaj", et non les rites ou les Écritures données à ceux qui nous ont précédés.



Article original : Useful hints for reading the Quran

Croire au Coran implique de croire aux six vérités suivantes :

1. Le Coran est la parole de Dieu.
2. Le Coran est parfait, sans contradictions.
3. Le Coran est facilement compréhensible et sans ambiguités.
4. Le Coran est simple, sans tortuosités.
5. Le Coran est complet.
6. Le Coran est détaillé, sur tous les sujets de la religion.


Tous les Musulmans seront sans doute d'accord sur la première vérité, que le Coran est la parole de Dieu. Par contre, concernant les cinq autres, ils ajouteront beaucoup de "si" et de "mais" ! Malheureusement, c'est la grande majorité des Musulmans qui trouvera à redire aux cinq autres vérités.
Examinons en détail ces six vérités.

1. Le Coran est la parole de Dieu

Une caractéristique remarquable du Coran est son contenu extrêmement riche d'informations scientifiques. La plupart de ces données scientifiques n'ayant été découverte par l'homme qu'au cours du siècle dernier, cela prouve que le Coran n'a pas pu être écrit par un être humain. Quand le Coran a été révélé au prophète Mohammad il y a 14 siècles, il n'y avait aucun être humain ayant la connaissance d'un tel savoir scientifique.

Les données scientifiques du Coran couvrent plus ou moins tous les domaines de la science : la physique, l'astronomie, la chimie, la biologie, la botanique, la géologie, les mathématiques, l'embryologie, l'anatomie etc...

Pour plus de détails : Les miracles scientifiques du Coran

Le Coran contient également des aspects mathématiques étonnants. Un exemple est le nombre de récurrence de certains mots. Quelques-uns de ces mots, liés entre eux (dans leur sens), sont répétés le même nombre de fois. Par exemple, les mots "Anges" et "Satan" sont répétés tous deux 88 fois, les mots "foi" et "mécréance" sont répétés 25 fois, les mots "paradis" et "enfer" sont répétés 77 fois ; le mot "jour" (yawm) est répété 365 fois au singulier, alors que sa forme plurielle et duelle ("jours") (ayyaam et yawmayn) sont toutes les deux répétées 30 fois. Le mot "mois" (chahar) quant à lui est répété 12 fois.
Une autre donnée fascinante concerne les mots "terre" et "mer". Le mot "terre" (barr, yabas) apparaît 13 fois dans le Coran et le mot "mer" (bahr) 32 fois, totalisant 45 références. Si l'on calcule le pourcentage de références au mot "mer" par rapport à ce total (donc si on divise 32 par 45) on trouve 71,1%. Ce qui est extraordinaire, c'est que ce chiffre correspond exactement à la proportion des mers et océans sur notre planète ! (cf: wikipedia, "Environ 71 % de la surface terrestre est couverte par des océans d'eau salée qui forment l'hydrosphère avec les autres sources d'eau comme les lacs ou les nappes phréatiques." ; et ce graphique)

Pour plus de détails : Les faits mathématiques du Coran



2. Le Coran est parfait, sans contradictions

Alif, Lâm, Ra. Un Livre dont les signes ont été consolidés, puis qui ont été détaillés, de la part d'un Sage bien informé.
Coran, 11:1

Aucun verset coranique n'en contredit ou en invalide d'autres. Cependant, un grand nombre de "savants" musulmans ont ignoré cette vérité. A travers un concept qu'ils ont inventé, et qu'ils ont appelé "al Nasekh" (l'abrogeant) et "al Mansoukh" (l'abrogé), ils affirment que certains versets coraniques en annulent d'autres.
Pour plus d'informations concernant ce grand mensonge à l'encontre du Coran : Le mensonge de l'abrogation dans le Coran



3. Le Coran est facilement compréhensible et sans ambiguités

Alif, Lâm, Râ. Voici les signes du Livre explicite.
Coran, 12:1

Nous ne l'avons facilité dans ta langue qu'afin qu'ils se rappellent.
Coran, 44:58

Bien que Dieu nous confirme que le Coran est clair et facile à comprendre, les mêmes "savants" qui défendent le mensonge de l'abrogation nous disent que le Coran est difficile à comprendre, et que personne d'autre qu'eux n'est qualifié pour l'interpréter ! Ils vont même jusqu'à interdire son interprétation à quiconque ne possède pas de diplôme d'une de leurs écoles islamiques ! Alors que leurs interprétations sont bien plus ambigües que ce qu'ils affirment du Coran !
Ils soutiennent que, puisque le Coran est ambigu, il y a besoin d'avoir des "hadiths". Pour eux, les "hadiths" offrent les explications nécessaires pour comprendre le Coran !
En plus des nombreuses autres contradictions que l'on peut mettre en évidence dans les affirmations de ces "savants", l'affirmation que les hadiths du prophète expliquent le Coran est en violation directe avec le verset suivant :

Dis : "Je ne possède aucun moyen pour vous nuire, ni pour vous mettre sur le chemin de la droiture".
Coran, 72:21

S'il est ordonné au prophète de dire qu'il ne peut pas nous guider, comment est-ce que ses paroles (hadiths) le pourraient ?

De manière générale, le Coran contient cinq types de versets :

1. Légiférants : ce sont les versets qui parlent des rites, des interdits et des lois de Dieu.
2. Avertisseurs : ce sont les versets qui avertissent de ne pas désobéir à Dieu. Ces versets parlent de péchés, d'avertissement contre eux et de la punition encourue.
3. Narratifs : les versets qui racontent les histoires des précédents prophètes, des communautés passées etc.
4. Informatifs : les versets qui contiennent des informations scientifiques (ex: les versets qui parlent de l'univers, de la géologie ou de l'embryologie etc.)
5. et des versets qui contiennent des paraboles, qui amènent à réfléchir

Le Jour du Jugement, les croyants devront rendre des comptes concernant les deux premiers types de versets (légiférants et avertisseurs), quelque soit l'écriture sainte qu'ils suivaient.
Le Coran n'a pas été révélé que pour les intellectuels ou les érudits, mais aussi pour les gens du commun qui peuvent ne pas être aussi intelligents. Pour cette raison, et puisque Dieu est le Plus Juste, Dieu s'est délibérément assuré que les versets légiférants, pour lesquels on devra rendre des comptes, soient clairs et simples.
Et ces versets sont clairs et simples, non pas grâce aux interprétations des "savants" (comme ils l'affirment), mais grâce aux paroles claires de Dieu (12:1 et 44:58).
Dieu fait la distinction entre les versets clairs (en particulier ceux établissant des lois) et ceux qui peuvent être interprétés de plus d'une manière :

C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre ; il s'y trouve des versets clairement établis, qui constituent la base du Livre, et d'autres aux sens multiples. Ceux qui ont dans leur cœur une déviance suivent ce qui a de multiples sens, cherchant le trouble en recherchant leur interprétation, alors que personne ne connaît leur interprétation, à part Dieu. Et ceux bien enracinés dans la science disent : "Nous y croyons, tout vient de notre Seigneur". Mais seuls les doués d'intelligence s'en souviennent.
Coran, 3:7

Si les versets du Coran établissant des lois étaient complexes et nécessitaient une grande intelligence pour les comprendre, et les suivre, alors ce serait du favoritisme envers les gens intelligents. Mais grâce à la justice et l'équité de Dieu, nous trouvons que les versets légiférant sont clairs et simples. Ainsi, personne ne subira d'injustice. Le Coran explique cela dans de nombreux versets comme :

Dieu n'inflige aucune injustice, fût-ce du poids d'un atome. Si c'est une bonne action, il la démultiplie, et accorde de Sa part une immense récompense.
Coran, 4:40

Un exemple de verset légiférant qui est très simple à comprendre est le verset spécifiant les étapes de l'ablution :

Ô vous qui avez cru, lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes, et essuyez vos têtes et vos pieds jusqu'aux chevilles. ...
Coran, 5:6

Cet ordre simple de Dieu est formulé avec des mots simples et directs. Il n'est pas possible de trouver des mots différents qui rendraient le sens plus clair.



4. Le Coran est simple, sans tortuosités.

Un Coran arabe, sans tortuosité, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 39:28

Les interpréteurs qui déforment constamment les paroles de Dieu et affirment qu'elles signifient autre chose que leur sens simple et évident, sont coupables de démentir ce quatrième attribut du Coran. Les exemples de ce type de corruption sont innombrables. Pour en voir certains : Interprétations erronées
Voici l'exemple classique de ce genre de corruption : Dieu a décrété que le pèlerinage doit être observé dans les mois connus, qui sont les quatre mois que Dieu appelle "ashhurun maAAloomatun" :

Le Hajj a lieu en des mois connus. Quiconque s'impose le Hajj en ces mois, alors point de rapport sexuel, de méchanceté et de dispute au cours du Hajj. Ce que vous faites de bien, Dieu le sait. Munissez-vous de provisions, mais la meilleure provision est la prémunition. Prémunissez-vous de moi, ô doués d'intelligence.
Coran, 2:197

Il est très clair à partir de ces mots coraniques que Dieu a choisi quatre mois pour effectuer le Hajj, et non pas les 10 premiers jours du mois islamique de Zhu Al-Hijja !
Les mots arabes "Mann farada feehhinna al-Hajj" ou "quiconque se décide d'y accomplir le Hajj" sont explicites. Le mot "farada", qui signifie observer ou exécuter, vient du mot "fard" qui signifie "obligation religieuse". Ainsi le mot "farada" signifie "exécuter l'obligation" (le Hajj). Le mot "d'y" fait référence aux quatre mois. Ensemble, ces mots confirment que Dieu a décrété pour nous que nous pouvons observer le Hajj n'importe quand durant les quatre mois.

Cependant, les "savants" ont utilisé la plus ridicule des raisons pour déformer le contenu de cette loi coranique. Afin de contourner la loi coranique et de défendre leurs hadiths et leur sunna, ils ont affirmé que ce verset parle de l'époque d'il y a 14 siècles quand le voyage pour le pèlerinage sur des chameaux et des ânes prenaient des mois à accomplir ! Ainsi, ils affirment que ce verset parle de l'intention du Hajj et non de son exécution. En d'autres mots, les gens peuvent se préparer et se décider à faire le hajj n'importe quand durant les quatre mois !
Selon leur interprétation de 2:197, les quatre mois sont donnés pour accommoder l'intention de faire le hajj. Prenons l'exemple d'un homme qui prononce cette intention le premier jour des quatre mois. Ensuite, il prépare son âne et commence son voyage. A cette époque, le voyage pouvait prendre plus d'un mois, en fonction de l'origine des gens. Donc, cet homme, qui a débuté son voyage le premier jour des quatre mois, arrive un mois après avoir commencé son voyage. Quand il arrive à la Mecque, il aura en fait raté le hajj, puisque selon les mêmes "savants" il ne peut être observé que durant les 10 premiers jours des quatre mois !
Un tout petit de sens commun permet de s'apercevoir immédiatement de l'absurdité de cette interprétation ridicule de 2:197 :
- Est-ce que ces interpréteurs ne réalisent pas que la loi coranique est établie pour tous les peuples de tous les temps, et non pas que pour ceux qui voyageaient sur des chameaux et des ânes il y a 14 siècles ?
- Est-ce qu'ils ne voient pas l'emploi délibéré de Dieu du mot "Farada" (observer) dans ce verset ? Ne voient-ils pas les mots "feehin al-hajj", "quiconque y observe le hajj" ? Dieu n'a pas dit "quiconque y débute son voyage" ! Les mots "observer" et "y" constituent une décision claire et directe que le hajj peut être observé au cours de ces mois, et non pas que le voyage à dos d'âne peut commencer dans ces mois !

Malheureusement, ces soi-disant savants l'emportent avec leurs interprétations corrompues car la majorité des gens est trop paresseuse pour vérifier la vérité coranique par eux-mêmes, et ils se reposent sur les "savants" en croyant qu'ils sont plus dignes de confiance que le Coran !




5. Le Coran est complet

Le Coran énonce catégoriquement que la Parole de Dieu est complète dans le Coran.

La parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et justice. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.
Coran, 6:115

L'affirmation des partisans des hadiths que Dieu aurait révélé à Son prophète des paroles ou des enseignements en-dehors du Coran (qu'ils appellent hadith Qudsi) est en violation manifeste de ce verset. Elle est aussi contraire aux versets 17:73 et 69:43-47 où Dieu avertit clairement le Prophète de ne jamais attribuer d'autres paroles à Dieu que le Coran :

Ils ont presque réussi à te troubler en ce que Nous t'avons révélé afin que tu forges le mensonge contre Nous. Ils t'auraient alors pris pour ami.
Et si Nous ne t'avions pas affermi, tu te serais presque incliné un peu vers eux.
Nous t'aurions alors fait goûter le double de la vie et le double de la mort, puis tu n'aurais trouvé pour toi aucun secoureur contre Nous.
Coran, 17:73-75

Une descente du Seigneur des mondes.
S'il avait inventé certains propos à Notre sujet,
Nous l'aurions saisi de la main droite,
puis Nous lui aurions tranché l'aorte,
et aucun d'entre vous n'aurait pu Nous en empêcher.
Coran, 69:43-47

Le Coran nous apprend que la seule révélation reçue par Mohammed était le Coran : 4:105, 5:48, 6:19, 6:92, 6:155, 29:47, 16:89, 39:2, 76:23



6. Le Coran est pleinement détaillé

Les versets suivants confirment que le Coran est pleinement détaillé et qu'il contient tous les détails dont a besoin un croyant afin de suivre l'Islam :

Nulle créature sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. Nous n'avons rien négligé dans le Livre. Puis, vers leur Seigneur ils seront rassemblés.
Coran, 6:38

Chercherai-je un autre juge que Dieu, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre détaillé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu de ton Seigneur avec la vérité. Ne sois donc pas parmi les sceptiques.
Coran, 6:114

La parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et justice. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.
Coran, 6:115

Dans leurs histoires se trouve une leçon pour les doués d'intelligence. Ce n'est pas un hadith inventé mais une confirmation de ce qui le précédait, une explication de toutes choses, une guidance et une miséricorde pour des gens qui croient.
Coran, 12:111

Un jour, Nous susciterons dans chaque communauté un témoin contre eux, choisi parmi eux. Nous t'avons amené (Mohammed) comme témoin contre ceux-ci, et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, et comme guidance, miséricorde et bonne nouvelle pour les soumis.
Coran, 16:89

En dépit des mots très clairs "explication de toute chose", "explicite", "détaillé", les interpréteurs corrompus continuent d'affirmer que le Coran n'inclut pas tous les détails de la religion ! Ils prétendent que le Coran n'a mentionné que les grandes lignes de la religion alors que les détails des rites quotidiens se trouvent dans les hadiths et la sunna !

Ces fausses affirmations ne font qu'exposer leur ignorance du Coran, et leur incrédulité aux paroles de Dieu.

En conclusion, croire au Coran nécessite de croire aux six vérités exposées ici, et pas seulement de croire que c'est la parole de Dieu. Par conséquent, ceux qui insistent à prétendre que le Coran n'inclut pas tous les détails de la religion ou ceux qui croient que le Coran est ambigu et ne peut être expliqué qu'avec les hadiths ne croient pas au Coran, et ne croient pas en Dieu. Il n'y a pas de "si" ou de "mais" concernant cette question.



Article original : A Complete, and "Fully Detailed" Scripture
par R. Khalifa

Sur lui : dix-neuf.
Nous n'avons assigné comme compagnons du Feu que des anges. Nous n'avons fixé leur nombre que comme épreuve pour les dénégateurs, pour que ceux à qui le Livre a été donné soient convaincus, pour que la foi de ceux qui croient augmente, pour que ceux à qui le Livre a été donné, ainsi que les croyants, n'aient pas de doute, et pour que ceux qui ont une maladie dans le cœur, ainsi que les dénégateurs, disent : "Qu'a donc voulu dire Dieu par cette allégorie ?". C'est ainsi que Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut. Personne ne connaît les troupes de ton Seigneur, à part Lui. Ce n'est là qu'un rappel pour les humains.
Non ! Par la lune !
Et par la nuit quand elle se retire !
Et par le matin quand il rayonne !
C'est l'un des plus grands,
un avertissement pour les humains,
pour qui d'entre vous veut avancer ou reculer.
Coran, 74:30-37

Présentation

Un schéma mathématique vraiment impressionnant a été découvert dans le Coran en 1974 par le Dr Rashad Khalifa. Pendant 14 longs siècles les Musulmans ont considéré le défi présenté par Dieu de produire une sourate semblable à celles du Coran (2:23) comme lié à l'excellence littéraire du Coran. Mais suite à cette nouvelle découverte scientifique, une nouvelle signification pour ce défi a fait surface et étonne les mathématiciens du monde entier.

On a constaté que les versets, les mots, les lettres et tous les paramètres de l'Écriture originale ont été codés à l'aide du nombre premier 19. La complexité incroyable de cette structure délibérée fait apparaître ce phénomène comme surhumain.

La découverte du miracle établit deux faits majeurs :

1 - La structure mathématique de l'ouvrage ne ​​peut être reproduit aujourd'hui avec l'aide d'un ordinateur, alors encore moins par un homme vivant dans le désert il y a 1400 ans. Cela confirme que le livre n'a pas été écrit par un homme, mais est la véritable parole de Dieu.

2 - Il confirme également que le Coran a été préservé pendant 14 siècles, sans aucune perte de texte original. Plus important encore, le code du Coran s'est avéré être un détecteur de tout ajout ou modification du texte original (voir : Deux faux versets).

Le miracle du Coran a été découvert par le Dr Rashad Khalifa dans l'accomplissement de la prophétie contenue dans le Coran :

Quand Dieu reçut l'engagement des prophètes : "Je vous donnerai une part du Livre et de la sagesse, puis un messager viendra, confirmant ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui et le secourir". Il dit : "Consentez-vous et acceptez-vous cette charge ?". Ils dirent : "Nous consentons". Il dit : "Soyez-en donc témoins, et Je suis, avec vous, parmi les témoins".
Coran, 3:81



Une Ecriture mathématiquement encodée

Avant de détailler les caractéristiques de la conception mathématique, il est d'abord nécessaire de démontrer le sens d'un "livre mathématiquement encodé". Supposons que vous êtes invité à écrire un petit livre, et que ce livre doit être codé avec le chiffre 19 comme suit :

  • Le chapitre 1 doit contenir exactement 741 fois la lettre S, (741 = 19 x 39)
  • Le chapitre 2 doit contenir exactement 247 K et 646 B (247 = 19 x 13 et 646 = 19 x 34)
  • Le chapitre 3 doit contenir 893 fois les lettres T, N et U combinées. (893 = 19 x 47)
  • Le chapitre 4 doit contenir 475 fois les lettres D et F combinées (475 = 19 x 25)
  • Le nombre total de chapitres doit être de 38 (38 = 19 x 2)
  • Le nombre total de phrases doit être exactement de 1254 (1254 = 19 x 66)

Notez que tous les chiffres ci-dessus sont des multiples de 19.

Les 6 conditions ci-dessus sont quelques conditions simples qui permettraient de décrire le livre comme "mathématiquement encodé". Il faut souligner que la profondeur et la complexité du schéma dans le Coran est bien plus complexe que ces 6 conditions.

En conséquence, et étant donné ces conditions, vous devrez alors essayer d'écrire ce livre hypothétique, en comptant soigneusement et en gardant la trace de ces lettres et le nombre de phrases afin de se conformer aux spécifications qui vous ont été données. Mais en plus de vous conformer à ces spécifications, vous devrez également écrire des mots et des phrases qui ont un sens. Si vous y passez suffisamment de temps, vous devriez être capable de produire un livre qui remplit les conditions ci-dessus.

Mais qu'en sera-t-il si les conditions requises ne sont pas seulement au nombre de 6 mais de plusieurs dizaines ? Pouvez-vous composer un tel livre ? Pourriez-vous composer un livre même avec l'aide des meilleurs ordinateurs ? Est-il possible qu'un tel livre contenant des dizaines de conditions de ce genre, qui sont tous des multiples de 19, ait pu être écrit par un homme qui vivait dans le désert il y a 1400 ans ?

La Découverte

Pendant de nombreux siècles, les savants musulmans ont essayé de comprendre la signification des 14 lettres qui sont placées au début de 29 chapitres (appelés sourates en Arabe) du Coran. Ces lettres de l'alphabet Arabe, qui sont placées par deux, par trois et plus ont toujours rendu perplexes les spécialistes. Beaucoup sont venus avec une tentative d'explication ou une autre, mais personne n'avait la moindre explication concrète ou vérifiée.

Puis, un chercheur égyptien et expert en informatique, Rashad Khalifa, a entré le Coran dans un ordinateur dans le but de rechercher une conception qui pourrait expliquer ces lettres. Le résultat de ses recherches approfondies a été la découverte d'un système mathématique complexe qui imprègne tout le Coran et régit tous ses paramètres.

Cette conception est si vaste que le Dr Khalifa n'a découvert que la pointe de l'iceberg. Jusqu'à ce jour, de nouvelles découvertes sont dévoilées tout le temps. Certaines des caractéristiques de ce schéma mathématique sont simples et faciles à comprendre pour toute personne sans compétences mathématiques. De même, certains aspects de cette conception exigent un degré élevé de compétences en mathématiques.



La conception

Les faits simples

1 - Il y a 114 chapitres dans le Coran, 114 = 19 x 6.

2 - Le nombre total de versets dans le Coran est de 6346 = 19 x 334.

3 - Il y a 30 chiffres différents mentionnés dans le Coran (ex: 1 Dieu, 2 frères, 7 cieux etc...), Si l'on ajoute ces 30 chiffres, nous obtenons un total de 162146 = 19 x 8534.

4 - La première déclaration dans le Coran : "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" se compose de 19 lettres arabes. Connue sous le nom de "Bismillah", elle précède chaque chapitre, sauf le chapitre 9.

5 - Bien que manquant au chapitre 9, exactement 19 chapitres plus tard, la Bismillah se produit deux fois. Le chapitre 27 présente cette déclaration au début et également dans le verset 30. Cela rend le nombre total d'apparitions de la Bismillah dans le Coran égal à 114 = 19 x 6.

6 - Comme il y a 19 chapitres entre la Bismillah manquante et la supplémentaire, la somme de ces numéros de chapitre est un multiple de 19. Mais ce total, 342, est aussi le nombre exact de mots entre les deux occurrences de la Bismillah dans le chapitre 27, 342 = 19 x 18.

7 - Si l'on regarde les quatre mots de la Bismillah séparément, ce sont 1 - Ism 2 - Allah 3 - Al-Rahman 4 - Al-Raheem, nous constatons que chaque mot se répète dans tout le Coran un certain nombre de fois, tous multiples de 19.

8 - La première révélation qui a été donnée au prophète Mohammed est composée de 19 mots.

9 - Le nombre total de lettres qui composent les 19 mots de la première révélation est 76 = 19 x 4.

10 - Bien qu'ils aient été la première révélation, ces versets sont placés au début du chapitre 96. Ce chapitre est en-dessous des 19 derniers chapitres.

11 - Le chapitre 96 se compose de 304 lettres arabes = 19 x 16.

12 - Le dernier chapitre révélé (chapitre 110) dispose de 19 mots, et son premier verset est de 19 lettres.

13 - Le nom "Dieu" en arabe, "Allah", apparaît dans le Coran 2698 fois = 19 x 142.

14 - Si vous ajoutez les numéros des versets où Dieu apparaît, le total est de 118123 = 19 x 6217.

15 - Le principal message du Coran est qu'il n'y a qu'un "Seul" Dieu. Le nombre de fois où le mot "Seul" est utilisé à référence à Dieu est de 19.

16 - Le mot 'Coran' apparaît dans 38 chapitres différents = 19 x 2.

17 - Le mot "Coran" apparaît dans le Coran 58 fois, avec l'un d'eux, en 10:15, se référant à "un autre Coran". Cette occurrence particulière, par conséquent, doit être exclue. Ainsi, la fréquence du mot "Coran" de Dieu est 57 = 19 x 3.

18 - Dans les 114 chapitres du Coran, 29 d'entre eux commencent par des initiales coraniques. Entre le premier de ces chapitres (chapitre 2) et le dernier (chapitre 68) il y a 38 chapitres non paraphés = 19 x 2.

19 - Dans ce même groupe de chapitres, du chapitre 2 au chapitre 68, il y a 19 séries alternées de chapitres paraphés et non paraphés.

20 - Le nombre total de versets qui composent ce groupe de chapitres est 5263 = 19 x 277.

21 - Dans ce groupe de chapitres il y a aussi 2 641 occurrences du mot "Allah" = 19 x 139. Bien sûr, cela laisse 57 = 19 x 4, occurrences de ce mot en dehors de ce groupe.

22 - Si vous ajoutez les numéros de chapitre et de verset des 57 occurrences de "Allah" en dehors de la section paraphée, le total est de 2432 = 19 x 128.

23 - Il y a eu un grand nombre de découvertes liées aux numéros des chapitres et des versets. Beaucoup d'entre eux sont très complexes et interdépendants. Un des exemples les plus simples est le suivant : Si l'on ajoute les numéros attribués à tous les chapitres, ainsi que les numéros attribués à tous les versets, plus le nombre de versets dans le Coran, le total est de 346199 = 19 x 19 x 959.

24 - Si l'on regarde les chapitres paraphés séparément et ajoutons les numéros de chapitre, les numéros de verset et le nombre de versets, le total est 190133 = 19 x 10007. Bien sûr, il s'ensuit que le total des chapitres non paraphés, 156066, est aussi divisible par 19.

Ce ne sont que quelques caractéristiques du motif du Coran. Comme dit précédemment, il existe un grand nombre d'autres faits, la plupart d'entre eux plus complexes que ceux présentés ci-dessus. Des découvertes supplémentaires continuent d'être faites au fur et à mesure que le travail de M. Khalifa est poursuivi par les croyants.

L'extrait qui suit est tiré de l'annexe 1 du Dr. Khalifa dans sa traduction du Coran :

Contexte Historique

En 1968, j’ai réalisé que les traductions anglaises du Coran ne présentaient pas le véritable message du Testament Final de Dieu. Par exemple, les deux traducteurs les plus en vogue, Yusuf Ali et Marmaduke Pickthall, n’ont pas réussi à faire fi de leurs traditions religieuses corrompues concernant le critère très important du Coran se trouvant dans le verset 39:45.

Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45

Yusuf Ali a omis le mot crucial "SEUL" dans sa traduction, et a altéré le reste du verset en insérant le mot "(dieux)". Ainsi, il a complètement anéanti ce critère - le plus important du Coran. Il a traduit le verset 39:45 comme suit :

"Quand Dieu, le Seul et Unique, est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l’Au-delà sont pétris de dégoût et d’horreur, mais quand des (dieux) autres que Lui sont mentionnés, vois, ils sont pleins de joie." (39:45) (selon A. Yusuf Ali)

L'expression "Quand Dieu, le Seul et Unique, est mentionné", n’est pas la même que "Quand Dieu seul est mentionné". On peut mentionner "Dieu, le Seul et Unique", et mentionner également Mohammed et Jésus, et personne ne sera contrarié. Par contre si, "Dieu SEUL est mentionné ", vous ne pouvez mentionner personne d’autre, et là beaucoup de gens – ceux qui idolâtrent Mohammed ou Jésus – seront contrariés. Ainsi, Yusuf Ali ne pouvait se résoudre à présenter la vérité du Coran, si elle exposait sa croyance corrompue. Marmaduke Pickthall a traduit "SEUL" correctement, mais a anéanti le critère en insérant entre parenthèses sa croyance personnelle. Il a traduit le verset 39:45 comme suit :

" Et quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l’Au-delà sont rebutés, et quand ceux (qu’ils adorent) à côté de Lui sont mentionnés, vois ! Ils sont heureux". (39:45) (selon Marmaduke Pickthall)

Lorsque j’ai vu la vérité de la parole de Dieu à ce point déformée, j’ai décidé de traduire le Coran, au moins pour le bien de mes propres enfants. Parce que j’étais chimiste de profession, malgré mes connaissances religieuses de base (mon père était un leader Soufi reconnu en Égypte), j'ai fait le serment devant Dieu de ne pas passer d’un verset au suivant avant de l'avoir totalement compris. J’ai acheté tous les livres disponibles sur les traductions coraniques et les exégèses (Tafsir) que j’ai pu trouver, je les ai mises sur une grande table et j’ai commencé ma traduction. La première sourate, la Clef, fut achevée en quelques jours. Le premier verset dans la Sourate 2 est "A L M". La traduction de ce verset prit quatre ans et coïncida avec la révélation divine du "secret", le grand Miracle mathématique du Coran. Les livres des exégèses coraniques s'accordaient tous à dire que "personne ne connaît le sens ou la signification des Initiales Coraniques A L M, ou n'importe laquelle des autres initiales". J’ai décidé de recopier le Coran dans un ordinateur, d'analyser le texte dans son entier et voir s’il n’y avait pas de corrélation entre ces Initiales Coraniques. J’ai utilisé un terminal à temps partagé, connecté par téléphone à un très grand ordinateur. Pour tester mon hypothèse, j’ai décidé d'observer les Initiales Coraniques ayant une seule lettre telle que "Q" (Qaaf) des Sourates 42 et 50, "S" (Saad) des Sourates 7, 19, et 38, et "N" (Noun) de la Sourate 68. Comme cela est détaillé dans mon premier livre, MIRACLE OF THE QURAN : SIGNIFICANCE OF THE MYSTERIOUS ALPHABETS (Islamic Productions, 1973), de nombreuses tentatives pour éclaircir le mystère avaient échoué.



Les Initiales Coraniques

Comme mentionné précédemment, et malgré les nombreux efforts déployés pour trouver la signification des initiales du Coran, le secret est resté caché jusqu'en 1974 où la découverte eu lieu. Maintenant, en regardant en arrière, il est aisé de voir que ces initiales contenaient des signes de Dieu. Après tout, dans de nombreuses sourates commençant par les lettres paraphées, nous lisons les mots suivants immédiatement après les initiales : "Ces (lettres) sont la preuve du livre".

La première initiale examinée par le Dr Khlalifa était la lettre 'Q' (qaaf).

L'initiale "Q" (Qaaf)

Il y a plusieurs phénomènes particuliers liés à l'initiale "Q". Elle peut être considérée comme représentant le Coran. Cela est particulièrement vrai car il y a deux chapitres commençant par Q, chacun avec 57 (19 x 3) Q entre eux. Ainsi, le total de Q dans les deux chapitres est de 114 (19 x 6), le même nombre que le nombre de chapitres dans le Coran.

Le fait que deux chapitres commençant par Q contiennent exactement 57 Q est tout à fait remarquable parce que le premier d'entre eux (chapitre 42) est plus de deux fois plus long que le deuxième (chapitre 50).

Il y a un autre phénomène remarquable dans la somme du nombre de chaque chapitre avec le nombre de versets dans ce chapitre. Le chapitre 42 a 53 versets; 42 plus 53 = 95 = 19 x 5. Si nous regardons l'autre chapitre commençant par Q, le 50, il dispose de 45 versets ; 50 plus 45 est également égal à 95.

L'initiale "N" (noon)

Cette initiale préfixe un seul chapitre, le numéro 68. Le nombre total d'occurrences de N dans ce chapitre est de 133 = 19 x 7.

L'initiale "Š" (Saad)

Š préfixes trois chapitres différents, le 7, le 19 et le 38. Les occurrences totales de Š dans ces trois chapitres confondus est de 152 = 19 x 8. La plupart du temps les initiales se produisent ensemble dans les séries.

Les initiales "Y.S." (Ya Seen)

Ces deux initiales se trouvent au début du chapitre 36. Le nombre de fois que ces deux lettres apparaissent dans ce chapitre est de 285 = 19 x 15.

Les initiales "H.M." (Haa Meem)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans l'ouverture des sept chapitres consécutifs de 40 à 46. Le nombre total d'apparition de ces deux lettres dans tous ces chapitres est de 2147 = 19 x 113.

Les initiales "Á.S.Q." (Ayn Seen Qaf)

Le chapitre 42 est le seul chapitre ayant un ensemble d'initiales (HM) dans le premier verset et un autre (Á.S.Q) dans le deuxième verset. Le nombre de fois que les lettres de ce deuxième ensemble d'initiales apparaissent dans le chapitre 42 est de 209 = 19 x 11.

Les initiales "Á.L.M." (Alef Lam Mim)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans six sourates. Les numéros de ces sourates sont 2-3-29-30-31-32. Les occurences totales des trois initiales dans chacune des six Sourates est un multiple de 19.

Sourate 2, total de A + L + M = 9899 (19x521)

Sourate 3 = 5662 (19x298)

Sourate 29 = 1672 (19x88)

Sourate 30 = 1254 (19x66)

Sourate 31 = 817 (19x43)

Sourate 32 = 570 (19x30)

Les initiales "Á.L.R." (Alef Lam Ra)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans cinq sourates. Les numéros de ces sourates sont 10-11-12-14-15. Les occurences totales des trois initiales dans chacune des six Sourates est un multiple de 19.

Sourate 10, total de A + L + R = 2 489 (19 x 131)

Sourate 11 = 2489 (19 x 131)

Sourate 12 = 2375 (19 x 125)

Sourate 14 = 1197 (19 x 63)

Sourate 15 = 912 (19 x 48)



De cette brève présentation, il est facile de voir que la substitution ou la suppression de tout mot contenant l'une des initiales dans un chapitre paraphé casserait le code dans ce chapitre. Plus les initiales deviennent complexes, plus la difficulté d'écrire des phrases lisibles et compréhensives augmente.

Les motifs exposés dans les chapitres paraphés, en plus des paramètres simples évoqués plus haut, nous montre un réseau impressionnant de codage qui imprègne le tissu même du Coran. Tout cela nécessite clairement un contrôle divin.

Pourquoi 19 ?!

Le numéro 19, qui est le huitième nombre premier, possède des propriétés mathématiques uniques :

1. Il s'agit d'un nombre premier.

2. Il englobe le premier chiffre (1) et le dernier chiffre (9), et proclame donc l'attribut de Dieu donné en 57:3 : "l'Alpha et l'Oméga".

3. Il a la même représentation dans toutes les langues de l'Écriture. 1 et 9 sont les seuls chiffres qui ont la même forme dans toutes les langues de l'Ecriture (Hébreu, Araméen et Arabe)

4. Il possède de nombreuses propriétés mathématiques particulières. Par exemple, 19 est la somme des premières puissances de 9 et 10, et la différence entre les secondes puissances de 9 et 10.

5. La valeur alphanumérique du mot "un" dans toutes les langues bibliques - l'araméen, l'hébreu et l'arabe - est 19.

Le chiffre 19 proclame donc le Premier Commandement dans toutes les Écritures : il n'y a qu'UN seul Dieu.



Note historique

La découverte capitale que "19" est le dénominateur commun du Coran est devenu une réalité en Janvier 1974, date coïncidant avec Zul-Hijjah 1393 de l'hégire. Le Coran a été révélé en 13 AH (Avant l'Hégire). Cela donne un nombre d'années à partir de la révélation du Coran jusqu'au dévoilement de son miracle égal à 1393 + 13 = 1406 = 19 x 74. Comme indiqué plus haut, le dévoilement du Miracle a eu lieu en Janvier 1974. La corrélation entre 19 x 74 années lunaires et 1974 années solaires ne pouvait pas échapper à l'attention. Cela devient particulièrement troublant compte tenu du fait que "19" est mentionné dans la sourate 74 !



Voilà les faits simples du miracle dévoilé par la Volonté de Dieu par l'intermédiaire du Dr Rashad Khalifa. Dans son "annexe 1", le Dr Khalifa a présenté de nombreux autres faits concernant ce miracle impressionnant. Il faut dire aussi que le miracle du Coran est si complexe et global que de nouvelles découvertes sont dévoilées chaque jour.

L'"annexe 1" complet peut être lu ici : appendice 1

Des informations plus détaillées concernant les comptes des initiales peuvent être vues dans les pages suivantes :

- Comment Compter les Initiales Coraniques ?

- Le compte actualisé des initiales ALM et ALR

- Le compte actualisé des initiales ALMR et ALMS



Article original : Miracle of the Quran



Une caractéristique remarquable du Coran est son contenu d'une abondante richesse en informations scientifiques. Une grande partie de cette information a seulement été découverte par l'humanité au cours du siècle dernier. Cela indique certainement que le Coran n'a pas pu être écrit par un être humain. Quand le Coran a été révélé au prophète Mohammed il y a 14 siècles, il n'y avait tout simplement pas d'être humain ayant accès ou ayant la connaissance d'une telle connaissance scientifique.

Les informations scientifiques dans le Coran s'étendent sur plus ou moins tous les principaux domaines de la connaissance telles que la physique, l'astronomie, la chimie, la biologie, la botanique, la géologie, les mathématiques, l'embryologie, l'anatomie etc...

Voici quelques articles qui détaillent quelques informations scientifiques dans le Coran :






Une des plus anciennes questions que l'on se pose au sujet de l'univers est : "comment a-t-il commencé ?". Cette question a toujours intrigué l'humanité. La réponse à cette question dépendait de la foi et des connaissances de l'époque.

Aux premiers jours des philosophes grecs, l'univers était pour eux la fabrication des dieux et des déesses, mais la manière dont ils effectuaient l'acte de création n'était pas questionnée, car ces questions étaient considérées comme divines et, par conséquent, mis en dehors de la compréhension de l'homme. La représentation grecque a incorporé une image scientifique merveilleuse de l'univers car, tandis qu'ils décrivaient les mouvements des planètes avec une précision mathématique, ils croyaient qu'elles étaient, comme les étoiles, faites d'une matière céleste qui ne pourrirait jamais.

Dans la Chine ancienne, l'univers entier, et tout ce qui est sur la terre et dans le ciel, était considéré comme faisant partie d'un organisme géant. Cependant, ils avaient envisagé un univers qui était âgé de plusieurs millions d'années et, à cet égard, ils étaient proches du point de vue d'aujourd'hui.

La civilisation occidentale a grandi sous l'influence des idées grecques et aussi celle des enseignements chinois ; elle insiste sur le fait qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui est le créateur et le pourvoyeur de l'univers. Un Dieu, qui est aussi le Dieu unique de la foi musulmane. La Bible ne contient aucune information scientifique d'importance concernant l'univers. Galilée avait l'habitude de dire que la Bible enseigne la manière d'aller au ciel, et non comment va le ciel. L'Eglise, dans ses tentatives permanentes de garder les masses sous son contrôle, ne permettait pas de spéculation sur ces questions divines. Le malheur de Copernic, à la suite de sa déclaration affirmant que c'était le soleil et non la terre qui était le centre de l'univers sphérique, est bien connue.

Même après le début de la période moderne scientifique, lorsque Newton a travaillé sur les mouvements des planètes dans leurs moindres détails et inventé également l'idée de la gravitation universelle, les gens considéraient encore la création de l'univers comme un acte divin, qui se trouve au-dessus de toute spéculation.

Avec la grande quantité d'informations recueillies par l'observation de l'espace lointain, au siècle dernier, ainsi que le développement de la théorie quantique et de la théorie de la relativité, les scientifiques sont enfin en mesure d'étudier le commencement de l'univers.

Aujourd'hui, la spéculation et la recherche scientifique en cosmologie se trouvent en dehors du domaine de la religion, à tel point que certains scientifiques ne considèrent pas la création de l'univers comme un acte divin. Toutefois, ces chercheurs oublient que lorsqu'ils remontent le temps jusqu'au commencement de l'univers, ils admettent que la science devient incapable de fonctionner, car à ce moment initial toutes les lois de la physique semblent se décomposer.

L'échec de certains scientifiques à attribuer ce moment initial de la création à un créateur divin provient du fait qu'ils considèrent ce premier moment comme le moment où toutes les lois de la physique se décomposent, plutôt que d'être le moment où toutes les lois de la physique apparaissent.

La création de l'univers est un sujet auquel est accordé une grande attention dans le Coran. Les informations importantes et variées contenues dans le Coran au sujet de pratiquement chaque étape et aspect de la création continue d'étonner les scientifiques d'aujourd'hui en raison de son accord très précis avec les connaissances actuelles. Comment un livre écrit au 7ème siècle peut-il contenir une telle quantité d'informations scientifiques qui devaient être découvertes 14 siècles plus tard ? Une grande partie de cette information n'a été découverte qu'au cours des soixante dernières années ! Des observateurs neutres et impartiaux considèrent qu'il s'agit là d'une preuve valable qu'un tel livre n'a pas pu être écrit par un être humain pour la simple raison que, à l'époque, aucun être humain ne possédait une telle connaissance.



Toutes les preuves disponibles aujourd'hui suggèrent une origine explosive à l'univers qui a créé à la fois l'espace, le temps et la matière. C'est ce qu'on appelle le Big Bang. La théorie du Big Bang qui a remplacé avec succès la théorie de «l'état ​​stable» a été élaborée dans les années 1920 par deux scientifiques tout à fait indépendamment l'un de l'autre, le météorologue russe Alexandre Friedmann et le mathématicien belge Georges Lemaître. (Deep Space, Colin A. Ronan, p. 156)

Le Big Bang lui-même résulte d'une singularité extrêmement dense. La création de l'univers est une création de matière, d'espace et de temps intimement liés entre eux. La matière et l'espace étaient unis puis ont été séparés dans l'explosion. Ceci est décrit de façon très précise dans le Coran :

Ceux qui ont dénié n'ont-ils pas vu que les cieux (espace) et la terre (matière) étaient joints et que Nous les avons alors disjoints ? Et qu'à partir de l'eau Nous avons fait toute chose vivante ? Ne croiront-ils donc pas ?
Coran, 21:30

Puis les Américains George Gamow, Ralph Alpher et Robert Horman indiquèrent que l'ensemble de l'évènement s'était produit à une température très élevée, donc que c'était un Big Bang chaud. Ce point de vue a été confirmé par la découverte ultérieure du rayonnement fossile. La formation de galaxies s'est réalisée à partir de condensations, sous l'attraction gravitationnelle, de gaz chauds qui étaient principalement de l'hydrogène, mais contenant également de l'hélium et quelques autres éléments légers. Avec le passage du temps, et avec la formation des galaxies, le gaz s'est peu à peu condensé en étoiles individuelles. L'univers dans ses débuts n'était donc qu'un ensemble de gaz chauds. Ceci est confirmé dans le Coran dans le verset suivant :

Il s'est ensuite orienté vers le ciel qui était fumée, ...
Coran, 41:11

Notez que le verset ne dit pas nuages ​​ou gaz, mais fumée, ce qui est une description très précise car la fumée est un gaz chaud, tandis que les nuages ​​et le gaz peuvent être chauds ou froids.

Une fois que ces étoiles se sont formées, un système devait être conçu pour régir leur mouvement. L'énergie cinétique emmagasinée dans le mouvement de ces corps aurait du les envoyer très loin en ligne droite et les disperser dans l'espace. Aucune planète n'aurait jamais tourné autour de son étoile mère, ce qui s'applique également à la terre et, par conséquent, la vie n'aurait pas évolué sur terre, parce que toute la vie sur terre dépend du soleil.

La gravité a été l'invention divine brillante, travaillant comme un facteur qui équivaut à la force centrifuge pour induire des orbites précises pour tous les corps célestes. La vitesse, la masse et la distance de deux corps doivent être réglé très précisément pour créer une orbite.

Si vous lancez une balle de tennis vers le ciel, elle montera en raison de l'énergie cinétique emmagasinée dans le lancer mais, finalement, la gravité de la terre prendra le relais et elle retombera au sol. Mais, si vous lanciez la balle à une vitesse très élevée (disons 10 km par seconde), elle échapperait à la pesanteur de la terre et la quitterait définitivement. C'est ce qu'on appelle la vitesse de libération. C'est la vitesse requise pour un corps en mouvement afin de lui permettre d'échapper à la gravité d'une planète ou d'une étoile.

Quand un satellite artificiel est placé en orbite autour de la terre, ce qui se passe est que, à distance requise, tandis que le satellite s'échappe de l'attraction gravitationnelle de la Terre, sa vitesse est réduite, ce qui réduit son énergie cinétique et, avec quelques ajustements directionnels, son énergie cinétique peut égaler la gravité de la terre. Tous ces ajustements doivent être exécutés très précisément à une distance et vitesse précises sinon on ne peut obtenir d'orbite correcte.

Quand on regarde les orbites complexes sans fin et la précision mathématique de l'univers, on ne peut qu'être emerveillé. Toutes les planètes tournent autour des étoiles, qui à leur tour tournent autour du centre de gravité de leurs propres galaxies.

Les orbites des corps célestes sont mentionnées dans le verset :

C'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune ; tous évoluent dans une orbite.
Coran, 21:33

Notez que le dernier verset dit «tous» et non «les deux», ce qui indique que la référence au soleil et la lune est symbolique, c'est-à-dire que tous les autres corps célestes obéissent aux mêmes règles.

L'étape suivante voit ces étoiles massives nouvellement formées commencer à rétrécir sous l'effet de leur propre gravitation. En conséquence, les régions centrales deviennent plus denses et donc chaudes. Lorsque la matière au centre de l'étoile est suffisamment chaude, ou pour être précis d'au moins sept millions de degrés K., des réactions nucléaires commencent. Ces réactions, qui sont similaires à celles qui ont lieu dans une bombe à hydrogène, se poursuivent tout au long de la vie de l'étoile. Ces réactions sont nettement différentes d'une combustion ordinaire (comme dans la combustion du bois). Ce qui se passe réellement à l'intérieur d'une étoile est que l'hydrogène est transformé en hélium avec une émission énorme d'énergie.

C'est précisément ce dont parle le Coran avec ces mots:

... celui-ci ressemble à un astre de grand éclat ... dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche....
Coran, 24:35

Le verset mentionne une étoile, son carburant, et une réaction qui n'est pas la combustion (le feu). Sans dire "réactions nucléaires" le verset est une description très précise de ce qui se passe à l'intérieur d'une étoile.

Ces réactions nucléaires font que les étoiles émettent tous types de rayonnement dans l'espace, des rayons X et des rayons gamma dans les ondes courtes jusqu'aux ondes radio de plus grande longueur d'onde. La gamme de ces ondes qui se trouve entre l'ultra-violet et l'infra-rouge est ce que nous appelons la lumière visible.

D'autre part, les planètes n'émettent pas de lumière propre, mais elles reflètent la lumière. Cette différenciation entre la lumière naturelle et la lumière reflétée est soulignée par les mots:

Est béni Celui qui a placé dans le ciel des constellations et qui y a placé un luminaire (le soleil) et une lune éclairante.
Coran, 25:61

Et aussi:

C'est Lui qui a fait du soleil un flamboiement et de la lune une lumière,...
Coran, 10:5

En 1965, une découverte très importante fut réalisée, et ce fut de découvrir le rayonnement fossile qui a confirmé la théorie du Big Bang. Mais la théorie du Big Bang, ainsi que la détection du décalage vers le rouge du spectre des galaxies lointaines, a donné naissance à un nouveau concept qui dit que l'univers est en expansion.

Une autre confirmation de la théorie de l'univers en expansion a été obtenue à partir de l'analyse du spectre des galaxies lointaines. Lorsque vous entendez une voiture de police ou une ambulance s'approcher puis s'éloigner, vous remarquez un changement dans le son de sa sirène. À l'approche du véhicule, le hurlement de la sirène devient plus aigu que quand il s'éloigne. Pourtant, en réalité, la sirène émet le même son tout le temps. Pour le conducteur du véhicule le son de la sirène ne change jamais. Pourquoi cela ? La raison en est que les ondes sonores émises par la sirène changent de fréquence, ce qui provoque un changement dans la hauteur du son. Ce principe, qui est appelé effet Doppler d'après son découvreur, s'applique à toutes les ondes et pas seulement celles du son. Lorsqu'il est appliqué aux ondes lumineuses, on a constaté que lorsque la source de lumière se rapproche, sa lumière est déplacée vers l'extrémité bleue du spectre, tandis que la lumière provenant d'une source s'éloignant est déplacée vers l'extrémité rouge du spectre. En analysant les lumières que nous recevons des galaxies lointaines, on a constaté qu'elles se décalaient toutes vers le rouge, donc que les galaxies s'éloignent toutes de nous. Ce décalage vers le rouge signifie que l'univers est en expansion.

Cette conclusion est littéralement mentionnée dans le Coran:

Le ciel, Nous l'avons construit par Notre force, et Nous l'étendons constamment.
Coran, 51:47

Notez que le mot «étendre» est utilisé au présent et non au passé, ce qui est encore en accord avec le fait que l'expansion de l'univers est un processus continu.

Au moment de la révélation du Coran (7e siècle), on croyait encore que toutes les étoiles dans le ciel, dont notre soleil, étaient éternelles et faites d'un matériau qui ne se détériore ou décompose jamais. Personne ne connaissait la nature des réactions qui ont lieu au cœur des étoiles car c'est du domaine de la théorie atomique du 20ème siècle, et pourtant cela a été mentionné dans le Coran. Ces réactions atomiques ont lieu à l'intérieur d'une étoile pour un temps fini, puis l'étoile finit par manquer d'énergie quand elle a épuisé toutes ses ressources. Lorsque ce stade est atteint, une étoile comme notre soleil va subir une série de changements drastiques. Tout d'abord, elle va grandir pour devenir une géante rouge. La planète la plus proche, Mercure, serait engloutie et la chaleur intense dégagée par le soleil dans cette phase de géante rouge ferait s'évaporer toutes les mers et les océans de la terre, signalant la fin de la vie terrestre. Finalement, l'étoile s'effondre et perd de son éclat pour finir en naine blanche. Ici, le Coran utilise ces mots scientifiques très précis :

Quand les étoiles sont effacées,
Coran, 77:8

Il est aussi fait référence à la durée de vie limitée des étoiles :

...(Il) a assujetti le soleil et la lune, chacun évoluant vers un terme fixé....
Coran, 13:2

La sourate 81, dans ses versets d'ouverture, décrit la fin des temps comme suit :

Quand le soleil est enroulé,
quand les étoiles deviennent ternes,
Coran, 81:1-2

quand les mers sont répandues,
Coran, 81:6



en construction...



Les théories qui expliquent la formation des planètes ont radicalement changé au fil des ans. Aujourd'hui, la plupart des astronomes croient que la Terre et les autres planètes se sont formées initialement à partir d'une nébuleuse qui entourait le Soleil. Ceci est censé s'être produit il y a cinq milliards d'années. Des études de matières radioactives sur terre montrent que cela n'a pas pu se produire beaucoup plus tard que cela, car si c'était le cas, ces matières se seraient aujourd'hui transformées en plomb. Cette estimation de l'âge de la terre est également confirmée par des études sur les âges des roches terrestres. Les roches les plus anciennes, à Isua au Groenland et sur ​​le fleuve Limpogo en Afrique du Sud, ont été formées il y a au moins 3,8 milliards années ("Nouveaux points de vue sur une ancienne planète", Tjeerd H. Van Andel.)

Cette théorie est connue sous le nom de "Hypothèse Nébulaire Moderne" après modification de l'ancienne "Hypothèse Nébulaire". Mais puisque la nébuleuse était composée principalement d'hydrogène et d'hélium, cette hypothèse ne semble pas offrir d'explication satisfaisante quant à la façon dont les éléments les plus lourds se sont formés sur terre, ainsi que sur les autres planètes intérieures rocheuses (Mercure, Vénus et Mars). Certes, les planètes gazeuses extérieures (Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus) sont très similaire dans leur composition avec le soleil. La majeure partie de leur masse, comme le soleil, se compose d'hydrogène et d'hélium, et donc leur formation est en ligne avec l'hypothèse de la nébuleuse. C'est la présence des éléments plus lourds sur les planètes rocheuses qui n'est toujours pas expliquée de manière satisfaisante.

Le Coran présente une information tout à fait remarquable concernant la formation de ces éléments plus lourds. Cette information semble expliquer l'énigme qui est restée non résolue par l'"Hypothèse Nébulaire".

Dans le Coran, il est dit que le fer fut introduit sur ​​terre à un stade plus avancé de sa formation.

... Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel se trouve une violence terrible...
Coran, 57:25

Les mots "fait descendre" indiquent clairement l'existence préalable de la terre. Cette information surprenante confirme l'hypothèse de la nébuleuse et résout le casse-tête restant. Le fait remarquable est que non seulement le Coran est en accord avec une théorie moderne, mais que la théorie moderne dépend elle-même du Coran pour sa validité !

La formation des éléments lourds pose des questions encore plus intéressantes. Les atomes de ces éléments, comme pour les autres éléments, sont constitués d'un noyau autour duquel un certain nombre d'électrons sont en orbite. Le noyau contient un certain nombre de protons, qui sont chargés positivement, et d'un certain nombre de neutrons qui sont neutres. Mais puisque des charges identiques se repoussent les unes les autres alors que des charges contraires s'attirent, on pourrait s'attendre à ce que le noyau se décompose, chaque proton essayant de s'éloigner de tout autre proton. Alors, qu'est-ce qui les maintient ensemble ? La gravité, en raison de la masse des protons et des neutrons, est bien insuffisante. On pense qu'il existe une force de liaison forte, mille fois un million multiplié par lui-même six fois, plus forte que la gravité. En termes numériques, il s'agit de 10 suivi de 39 zéros ! Cette force de liaison augmente avec le poids de l'élément, à tel point où l'on estime que la force à l'intérieur d'un seul atome de fer est plus grande que l'énergie libre qui était disponible lorsque le système solaire s'est formé ! Là encore, cela semble suggérer que ces éléments plus lourds, en particulier le fer, ne peuvent pas avoir été formés sur terre, et cela est donc en ligne avec les informations contenues dans le Coran.

Ces particules sub-atomiques sont également mentionnées dans le Coran :

...Il ne Lui échappe ni le poids d'un atome dans les cieux ou sur terre. Il n'y a rien de plus petit ou de plus grand que cela (l'atome) qui ne soit inscrit dans un livre clair.
Coran, 34:3

Ce verset coranique indique clairement que l'atome n'est pas la plus petite forme de matière, mais qu'il existe des particules plus petites que l'atome. Cela peut sembler évident aujourd'hui, mais c'était loin d'être le cas au 7ème siècle.

L'hypothèse nébulaire moderne, comme les théories précédentes, a également eu des difficultés à déterminer comment les planètes ont reçu suffisamment de moment angulaire, c'est-à-dire suffisamment d'énergie pour les mettre en orbite autour du soleil à la vitesse qu'elles affichent. Quand un satellite artificiel est placé en orbite, une série d'ajustements précis doivent être exécutés afin d'induire un équilibre entre les différentes forces (gravité, force centrifuge, vitesse, etc.) Cet équilibre est essentiel afin de placer le satellite en orbite. Sans ces ajustements très précis, si le satellite est laissé sans guide, il retombera sur terre ou sera perdu à jamais dans l'espace.

Lorsque nous pensons aux orbites des planètes, les orbites du nombre infini d'étoiles et de toutes les galaxies, nous nous rendons compte qu'elles sont toutes le résultat d'équilibres incroyablement précis. Ces équilibres très précis sont des indications claires de l'existence d'un pouvoir suprême directeur qui est responsable de la création ainsi que du maintien de l'Univers. Le Coran parle de ces équilibres délicats :

Quant au ciel, Il l'a élevé. Et Il a établi la balance,
Coran, 55:7

La terre, après avoir été formée, a été sujette à des spécifications très précises, celles qui sont nécessaires pour le développement et le soutien de la vie sur terre. Voici quelques exemples :

1 - Si la taille de la terre était plus petite que sa taille actuelle, par exemple de la taille de la lune, sa gravité aurait été beaucoup plus faible. Il en résulterait que la terre n'aurait pu conserver son atmosphère ou sa vapeur d'eau, et donc la vie n'aurait pas été possible. Si la taille de la terre, d'un autre côté, était plus grande que sa taille actuelle, par exemple de la taille de Saturne ou de Jupiter, la gravité aurait été trop forte. Cela aurait comprimé l'atmosphère et la pression de l'air aurait été beaucoup plus élevée. Cela empêcherait également la vie sur terre.

2 - Si le soleil était plus proche de la Terre, la température terrestre serait plus élevée, provoquant l'évaporation des océans et des rivières et l'extermination de toute vie. Si le soleil était beaucoup plus loin, la terre gèlerait à mort.

3 - Si la lune était plus proche de la terre, les marées s'élèveraient plus haut provoquant des vagues gigantesques qui détruiraient la vie sur les îles et les zones côtières. Si la lune était plus loin, les marées seraient insignifiantes et cela conduirait à la stagnation de la mer, dont le résultat serait de graves dommages pour la vie marine. Les mesures très précises de ces variables, distance, masse, vitesse, etc. sont mentionnées dans le verset suivant :

Le soleil et la lune (évoluent) selon un calcul minutieux.
Coran, 55:5

4 - Le mouvement de rotation terrestre est responsable de la nuit et du jour, sans laquelle une moitié de la terre serait en permanence sous la lumière du soleil et chaufferait excessivement pendant que l'autre moitié serait plongée dans l'obscurité totale et mourrait de froid.

La rotation de la terre est également mentionnée dans le Coran:

... Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit, ...
Coran, 39:5

L'utilisation du mot "enrouler" était autrefois considérée comme purement poétique, mais les connaissances en astronomie d'aujourd'hui confirment que le mot "enrouler" est scientifiquement très précis dans la description du mouvement de rotation de la terre.

5 - Aujourd'hui, nous savons que la Terre est de forme ovale, avec un renflement à l'équateur. Il y a treize siècles, on pensait que la terre était plate. On ne savait pas alors que la terre était ronde, et encore moins ovale.

Le Coran déclare que la terre est ovale :

Et quant à la terre, après cela, Il l'a fait comme une "deheya"
Coran, 79:30

Le mot "deheya" en Arabe signifie un œuf, d'où la forme ovale. Mais le verset comprend également un autre fait scientifique remarquablement précis. Les mots "après cela" indiquent clairement que la terre a acquis sa forme ovale à un stade ultérieur de sa formation. La science moderne va témoigner que le bombement de la Terre à l'équateur est le résultat de la rotation continue de la Terre sur son axe, et a donc dû se produire quelque temps après sa formation. La terre tourne sur son axe à une vitesse de mille kilomètres à l'heure.

6 - La Terre tourne autour du soleil une fois par 365,25 jours. Elle tourne ainsi tout en étant inclinée sur son axe selon un angle de 33 degrés. En conséquence, les saisons se produisent, rendant la vie possible sur Terre. Si la Terre n'était pas inclinée sur son axe les pôles auraient été immergés en permanence dans une obscurité froide empêchant le dégel saisonnier de la glace polaire. L'accumulation de glace finirait par entraîner le non-déplacement des pôles glacés et l'eau ne serait plus libérée.

La rotation de la terre autour du soleil n'était pas connue au 7ème siècle. A cette époque, on pensait encore à la terre comme une planète immobile au centre de l'univers. En raison du mouvement apparent du soleil et des étoiles dans le ciel, on pensait qu'ils se déplaçaient autour de la terre.

7 - Si la croûte terrestre avait été plus épaisse, tout l'oxygène aurait été absorbé dans la terre. Sans oxygène aucune vie ne serait possible. De même, si les océans étaient beaucoup plus profond, tout l'oxygène et le dioxyde de carbone auraient été absorbés par les océans avec des résultats similaires.



L'atmosphère terrestre

L'atmosphère de la Terre, si essentielle à la vie sur la planète, s'étend jusqu'à mille kilomètres dans l'espace. Voici quelques-unes de ses nombreuses fonctions :

1 - L'atmosphère agit comme un bouclier protecteur qui absorbe et disperse continuellement les météores qui tombent dans le champ gravitationnel de la Terre. Si l'atmosphère était plus mince que son épaisseur actuelle, ces météores trouveraient leur chemin vers la surface de la terre, provoquant des incendies et des dégâts considérables. Le Coran affirme cette fonction :

Nous avons fait du ciel une voûte protégée. ...
Coran, 21:32

Les mots "Samaa" et "Samawaat" sont utilisés dans le Coran dans des sens différents. Le mot "Samawaat" (cieux), qui est le pluriel de "Samaa" (ciel), est toujours utilisé pour désigner les cieux ou l'univers dans son ensemble. Le mot "Samaa" est généralement utilisé pour désigner notre ciel immédiat ou l'atmosphère de la terre.

Comme exemple de ces deux usages, nous lisons :

a.
Dieu a créé les cieux ("Samawat") et la terre en toute vérité. En cela il y a bien un signe pour les croyants.
Coran, 29:44

Ici, le mot "Samawat" (au pluriel) signifie cieux ou univers.

b.
C'est Lui qui, du ciel ("Samaa"), a fait descendre de l'eau dont une partie vous sert de boisson et une autre fait pousser des plantes que vous faites paître à vos troupeaux.
Coran, 16:10

Ici, le mot "Samaa" (au singulier) est utilisé pour désigner notre ciel immédiat.

2 - L'atmosphère contient des gaz nécessaires au maintien de la vie de tous les animaux et végétaux, à savoir l'oxygène et le dioxyde de carbone.

Une autre connaissance scientifique, que l'on retrouve dans le Coran des siècles avant sa découverte par l'homme, se rapporte à la composition de l'atmosphère. On sait maintenant que plus on monte dans le ciel, moins d'air nous allons trouver, et donc moins d'oxygène vital pour la respiration. Une personne volant à de grandes hauteurs dans une montgolfière sentira une forte contraction des poumons entraînant une douleur.

...Et quiconque Dieu veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s'il s'élevait dans le ciel. ...
Coran, 6:125

A l'époque de la révélation du Coran au 7ème siècle, personne n'aurait pu savoir que s'élever dans le ciel provoque une contraction et une douleur dans la poitrine, simplement parce que c'était bien avant l'invention des machines volantes.

3 - L'atmosphère agit comme un climatiseur qui aide à réguler la température à la surface de la terre afin de rester dans les limites nécessaires à la vie.

4 - L'atmosphère agit comme un support pour le mouvement des nuages ​​pour fournir de la pluie dans tous les coins de la planète et pour maintenir tous types de végétation.

C'est Dieu qui envoie les vents qui soulèvent un nuage que Nous poussons ensuite vers une contrée morte, et par lui Nous redonnons la vie à la terre après sa mort. C'est ainsi qu'est la résurrection.
Coran, 35:9

Ne vois-tu pas que Dieu pousse les nuages ? Puis Il les réunit et en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de ses profondeurs. Il fait descendre du ciel des montagnes de grêle. Il en frappe alors qui Il veut et l'écarte de qui Il veut. Peu s'en faut que l'éclat de son éclair n'emporte le regard.
Coran, 24:43

Les météorologues ont découvert que ces cumulo-nimbus, desquels tombe la grêle, atteignent une hauteur variant entre 25 000 et 30 000 pieds (7600 à 9100 mètres), une hauteur rappelant celle des montagnes.

Ce verset peut nous amener à nous poser la question suivante : pourquoi est-il dit, dans ce verset, "son éclair" en parlant de la grêle ? Cela signifie-t-il que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair ? Voici ce que le livre Meteorology Today (La météorologie d'aujourd'hui) dit à ce sujet. Il dit qu'un nuage devient électrifié lorsque les grains de grêle traversent une partie du nuage où circulent des gouttelettes très froides et des cristaux de glace. Lorsque les gouttelettes heurtent les grains de grêle, elles gèlent à leur contact et libèrent en même temps de la chaleur latente. Cela fait en sorte que la surface des grains de grêle reste plus chaude que celle des cristaux de glace environnants. Lorsque les grains de grêle entrent en contact avec les cristaux de glace, un phénomène important se produit: des électrons circulent de l'objet le plus chaud à l'objet le plus froid. C'est alors que les grains de grêle deviennent négativement chargés. La même chose se produit lorsque des gouttelettes très froides entrent en contact avec des grains de grêle et que de minuscules éclats de glace chargés positivement se détachent. Ces particules positivement chargées, qui sont plus légères, sont alors transportées dans la partie supérieure du nuage par les courants d'air ascendants. La grêle, qui est restée avec une charge négative, descend dans la partie inférieure du nuage; cette partie devient donc négativement chargée. Ces charges négatives sont alors déchargées sous forme d'éclairs. Nous pouvons conclure de cette explication que la grêle est la cause principale de la formation de l'éclair.

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5 - L'atmosphère agit comme un milieu dans lequel le son peut voyager. Sans l'atmosphère, nous ne pourrions entendre aucun son. C'est parce que le son, contrairement à la lumière, ne se déplace pas dans le vide.

6 - Sans l'atmosphère n'y aurait pas de pression d'air. Sans pression d'air le sang exploserait hors de notre corps.

7 - L'atmosphère de la Terre agit comme un miroir de haute altitude qui renvoie ce qui est utile à la surface de la terre, comme :

a- Le rayonnement infra-rouge est réfléchi, ce qui fournit de la chaleur.

b- La vapeur d'eau qui monte et forme des nuages ​​est retournée sous forme de pluie utile.

c- Les ondes de télécommunication (radio, TV, etc.) sont réfléchies permettant à quelqu'un, par exemple à Londres, de recevoir des signaux transmis depuis Tokyo. Le Coran affirme cette fonction de l'atmosphère:

"et le ciel qui renvoie"

8 - L'atmosphère contient la couche d'ozone qui est si vitale pour notre existence.



La couche d'ozone

Le soleil, comme n'importe quelle autre étoile, irradie dans une large gamme de longueurs d'onde. Les ondes visibles, que nous appelons la lumière visible, ne sont qu'une partie de ce rayonnement, et cette lumière se trouve entre les rayonnements ultra-violets et infra-rouges. Le soleil rayonne aussi dans des longueurs d'onde plus longues que ce que l’œil humain peut voir, qui est l'infra-rouge et les régions des ondes radio, et également dans des longueurs d'onde plus courtes que ce que nous pouvons voir, dans l'ultra-violet, les rayons X et les rayons gamma.

Ces ondes courtes (rayons X et gamma) sont complètement bloquées dans les couches supérieures de l'atmosphère de la terre alors que la plupart des rayons ultra-violets sont absorbés par la couche d'ozone. Seule une petite quantité de rayons ultra-violets peut pénétrer, et ce sont ces rayons qui nous causent des coups de soleil, et au-delà, peuvent provoquer des cancers de la peau.

La couche d'ozone (l'ozone est une forme d'oxygène) se trouve à environ 50 kilomètres au-dessus de la surface de la terre et fonctionne comme un bouclier naturel pour nous protéger des rayons nocifs du soleil.

La composition détaillée de l'atmosphère de la terre et la découverte de la couche d'ozone a eu lieu bien des siècles après que le Coran fut révélé, néanmoins, il est fait mention dans le Coran de cette couche protectrice qui nous protège contre les rayons nocifs du soleil :

jusqu'à ce qu'il atteigne l'endroit où le soleil se lève. Il trouva qu'il se levait sur un peuple à qui Nous n'avions pas donné de protection contre lui.
Coran, 18:90

Cinq implications sont tirées de ce verset :

1 - Le mot "bouclier" implique qu'il y a quelque chose de nocif provenant du soleil parce que, dans le cas contraire, il n'y aurait pas besoin d'un bouclier.

2 - Dans les premières interprétations du Coran le mot "bouclier" avait été interprété comme désignant des montagnes ou des collines, mais les montagnes et les collines ne nous protègent pas contre les rayons ultra-violets du soleil à moins que nous ne vivions toute notre vie à l'intérieur de celles-ci !

3 - La formulation de ce verset indique que les personnes citées comme n'ayant pas de bouclier sont en fait l'exception et que pour le reste de l'humanité, il existe un bouclier.

4 - Les mots "Nous n'avions pas donné de bouclier" indiquent que le bouclier est naturel (fabriqué par Dieu) et non un produit de l'homme. Ceci élimine automatiquement la suggestion de maisons et d'autres abris artificiels.

5 - Le verset indique la présence d'un peuple, et donc des zones qui ne sont pas protégées. Ceci est en accord avec les connaissances actuelles au sujet de l'existence des trous dans la couche d'ozone. Il est généralement admis que ces trous ont toujours existé. La question a soudainement acquis un caractère alarmant parce que la taille de ces trous s'est agrandie fortement en raison de la pollution de l'homme de la planète.

Le seul phénomène qui est en mesure d'accueillir ces cinq implications est la couche d'ozone.



Si l'on trace les premières étapes du développement de la terre, nous constatons que la nébuleuse a fait que la terre était très chaude dans les phases initiales. Au fur et à mesure de son refroidissement, les éléments les plus lourds comme le fer sont tombés au centre, tandis que les composés plus légers comme le granit et les oxydes ont fait surface. Le refroidissement a continué et une croûte mince s'est formée. La couche immédiatement sous la croûte a finalement commencé à se solidifier donnant des bosses et des dépressions au-dessus, ce qui a conduit à la formation de montagnes et de vallées. Lorsque la surface s'est encore plus refroidie, en-dessous de 100 degrés Celsius, l'eau liquide (qui avant cela était encore emprisonnée à l'intérieur de la terre) a commencé à se former et à remplir les dépressions qui sont aujourd'hui les océans et les mers.

La connaissance que toute l'eau était autrefois prise au piège à l'intérieur de la terre, puis qu'elle en est sortie, est mentionnée dans le Coran:

Il a fait sortir d'elle (la Terre) son eau et son pâturage,
Coran, 79:31

Un fait géographique intéressant, relatif à l'altitude des terres, est mentionné dans le verset suivant :

Les Romains ont été vaincus,
dans la terre la plus basse ...
Coran, 30:2-3

On sait maintenant que la zone près de la mer Morte, qui fut le théâtre de ces batailles, est le point le plus bas sur la terre, en-dessous du niveau de la mer !

La mer Morte est également mentionnée dans le Coran dans un contexte différent et qui est en rapport avec l'histoire de Lot.

Lot, qui était le neveu d'Abraham, était un croyant et disciple d'Abraham. Quand Abraham a quitté son domicile en Chaldée et a migré vers la Syrie et la Palestine, Lot accepta un exil volontaire pour le suivre. Les habitants de Lot qui se livraient à une grave immoralité se moquèrent de lui en disant:

... "Apporte-nous le châtiment de Dieu, si tu es du nombre des véridiques".
Coran, 29:29

Le Coran raconte l'histoire en indiquant que Dieu s'est engagé à détruire les gens de cette ville à l'exception de Lot et des croyants qui le suivraient :

Nous ferons descendre du ciel une calamité sur les habitants de cette cité, car ils sont dépravés".
Nous avons laissé de cela (des ruines de cette cité) un signe comme preuve pour des gens qui comprennent.
Coran, 29:34-35

La punition était une pluie de soufre, qui a complètement recouvert les villes, avec peut-être un tremblement de terre ou des éruptions volcaniques. Aujourd'hui, l'ensemble des voies sur le côté est de la mer Morte, où les villes étaient situées, est couvert de sels sulfuriques et est mortel pour la vie animale et végétale. La mer Morte elle-même est appelé «Bahr Lout» en Arabe, ce qui signifie "la mer de Lot". C'est une scène de désolation qui se dresse comme un symbole permanent de destruction.



Les montagnes qui se sont formées, lors du refroidissement de la croûte terrestre, jouent un rôle majeur (comme les théories géologiques modernes l'indiquent). Elles contribuent à fixer les continents en place. Ces continents flottent pratiquement sur ​​des couches fondues qui se trouvent en dessous. En général, l'épaisseur de la croûte terrestre est d'environ cinq kilomètres. Toutefois, l'épaisseur directement en dessous des montagnes s'étend jusqu'à 35 kilomètres. Car sous chaque montagne se trouve une racine en forme de montagne inversée. Ces montagnes renversées font le travail de chevilles en fixant la terre. Cela est indiqué de façon très précise dans le Coran :

N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ?
Et des montagnes des piquets ?
Coran, 78:6-7

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Comme des piquets, les montagnes ont de profondes racines enfoncées dans le sol. (Anatomy of the Earth (Anatomie de la Terre), Cailleux, p. 220.)

Les montagnes jouent également un rôle important au niveau de la stabilisation de la croûte terrestre. Elles font obstacle aux secousses de la terre. Dieu dit dans le Coran :

Et Il a introduit dans la terre des ancrages afin qu'elle n'oscille pas avec vous, ...
Coran, 16:15

De même, la théorie moderne de la tectonique des plaques considère que les montagnes agissent en tant que stabilisateurs de la terre. Dans le domaine de la tectonique des plaques, ce n'est que depuis la fin des années 1960 que l'on commence à comprendre le rôle que jouent les montagnes comme stabilisateurs de la terre.

La théorie géologique moderne affirme également que la superficie des terres sèches n'est pas stable. Cela est dû à deux facteurs :

1 - Le déplacement des sommets du paysage à cause de l'eau qui ruisselle, des vents ou de la glace. Les rivières, par exemple, déplacent des millions de tonnes de terre dans les mers. De forts vents érodent les sommets des montagnes tandis que le dégel de la glace déplace des matériaux énormes sur son passage.

2 - La superficie des terres diminue également en raison de l'érosion, c'est-à-dire de la submersion des terres côtières sous le niveau de la mer.

La diminution de la superficie des terres fermes est mentionnée dans le Coran :
... Ne voient-ils pas que Nous venons à la terre et que Nous la réduisons par ses extrémités ? ...
Coran, 21:44

L'eau qui s'est condensée dans les premiers stades du développement de la terre et a formé les mers et les océans s'est mélangée avec de la poussière pour former de la boue. De la boue sont nés les organismes vivants les plus simples sous la forme de bactéries et d'organismes unicellulaires. De cette origine commune des plantes et des animaux se sont développés deux types d'organismes microscopiques. Le premier type a donné naissance à toutes les plantes tandis que le second type a donné les animaux. On pense que le premier de ces organismes primitifs est apparu il y a environ 2,7 milliards d'années. Tous ces organismes proviennent de l'eau, puis ils ont progressivement évolué vers des êtres vivants plus complexes qui se sont déplacés sur la terre. Ce fait est également mentionné dans le Coran :

... Et qu'à partir de l'eau Nous avons fait toute chose vivante...
Coran, 21:30

Il est également intéressant de noter qu'on a découvert que tous les liquides de notre corps (sang, salive, les larmes, la sueur etc.) contiennent le même pourcentage de sel que l'on trouve dans les océans.

Aujourd'hui, lorsque les tissus humains sont analysés, on trouve qu'ils contiennent exactement les mêmes dix-huit éléments les plus abondants dans la croûte terrestre. Ce sont :

l'oxygène, le silicium, l'aluminium, le fer, le calcium, le sodium, le potassium, le magnésium, l'hydrogène, le chlore, l'iode, le manganèse, le phosphore, le plomb, le cuivre, l'argent, le carbone et le zinc.

Le Coran stipule très précisément ce fait avec les mots suivants :

Nous avons créé l'Homme d'un extrait ("sulalah") d'argile.
Coran, 23:12

Le fait que nous sommes créés à partir d'argile est en effet mentionné dans l'Écriture précédant le Coran, cependant, c'est le mot "sulalah", qui signifie littéralement "un échantillon représentatif actif", qui inclut le fait biologique qui coïncide avec les connaissances modernes.



Article original : Life on earth

L'une des sciences qui bénéficie d'une attention particulière dans le Coran est l'embryologie, et plus spécifiquement le développement de l'embryon/foetus dans le ventre de la mère. Une grande partie de l'information détaillée donnée dans le Coran n'a été découverte que bien longtemps après sa révélation. De nombreux scientifiques ont écrit à propos de cet incroyable contenu scientifique du Coran, dont l'un est Keith L. Moore, Ph.D., FIAC, au département d'anatomie de l'Université de Toronto, Canada.

Ce qui suit sont des extraits de «L'humain en développement» par l'auteur :

Des déclarations faisant référence à la reproduction et au développement humain sont dispersées à travers le Coran. Ce n'est que récemment que la signification scientifique de certains de ces versets a été appréciée pleinement. Le long délai pour interpréter correctement ces versets résulte principalement de l'inexactitude des traductions et commentaires et d'un manque de prise de conscience de la connaissance scientifique.

... Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres. ...
Coran, 39:6

Nous ne savons pas quand on s'est rendu compte que les êtres humains se développaient dans l'utérus, mais la première illustration connue d'un foetus dans l'utérus fut dessinée par Léonard de Vinci, au 15eme siècle. Au 2ème siècle après JC, Galien a décrit le placenta et les membranes foetales dans son livre "sur la formation du foetus". Par conséquent, les médecins du 7ème siècle après JC savaient vraisemblablement que l'embryon humain se développait dans l'utérus. Il est peu probable qu'ils savaient qu'il se développait par étapes, même si Aristote avait décrit les étapes du développement de l'embryon de poussin au 4ème siècle avant JC. La découverte que l'embryon humain se développe par étapes n'a pas été discutée et illustrée avant le 15ème siècle.

Après que le microscope ait été inventé au 17ème siècle par Leeuwenhoek, des descriptions furent faites des premiers stades de l'embryon de poulet. La description des étapes des embryons humains n'a pas été réalisée avant le 20ème siècle. Streeter (1941) développa le premier système d'étapes qui est maintenant remplacé par un système plus précis, proposé par O'Rahilly (1972).

"Les trois ténèbres" peuvent se référer à: (l) la paroi abdominale antérieure, (2) la paroi utérine, et (3) la membrane amniochoriale. Bien qu'il existe d'autres interprétations de cet énoncé, celui présenté ici semble le plus logique d'un point de vue embryologique.

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Figure 1 : Dessin d'une coupe sagittale de l'abdomen et du bassin d'une femme montrant un foetus in utero. Les "voiles de ténèbres" sont: (1) la paroi abdominale antérieure, (2) la paroi utérine, et (3) la membrane amniochorale.

puis Nous en fîmes une "nutfah" (petite goutte) dans un "qarar makeen" (endroit bien protégé).
Coran, 23:13

La goutte, ou nutfah, a été interprétée comme étant le sperme ou les spermatozoïdes, mais une interprétation plus significative serait le zygote qui se divise pour former un blastocyste qui s'implante dans l'utérus ("endroit protégé"). Cette interprétation est corroborée par un autre verset dans le Coran qui stipule que "l'être humain est créé à partir d'une goutte mélangée". Le zygote se forme par l'union d'un mélange de sperme avec l'ovule ("La goutte mélangée").

Puis Nous avons créé de cette goutte une adhérence ("`alaqah") ...
Coran, 23:14

Le mot "`alaqah" se réfère à quelque chose qui s'accroche (comme une sangsue). Il s'agit d'une description appropriée de l'embryon humain des jours 7 à 24 lorsqu'il s'accroche à l'endomètre de l'utérus, de la même façon qu'une sangsue s'accroche à la peau. Tout comme la sangsue tire le sang de son hôte, l'embryon humain tire le sang de l'endomètre maternel. Il est remarquable de voir comment l'embryon de 23-24 jours ressemble à une sangsue (Fig. 2). Comme il n'y avait pas de microscopes ou de lentilles disponibles au 7ème siècle, les médecins n'auraient pas su que l'embryon humain avait cette apparence de sangsue. Au début de la quatrième semaine, l'embryon est tout juste visible à l’œil nu, car il est plus petit qu'un grain de blé.

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Figure 2 : En bas, un dessin d'une sangsue. En haut, un dessin d'un embryon humain âgé de 24 jours. Notez l'apparence de sangsue de l'embryon humain à ce stade.

... et de cette "`alaqah" Nous avons créé une "mudhrah"...
Coran, 23:14

Cette déclaration vient également du verset 23:14. Le mot arabe "mudhrah" signifie "substance mâchée ou morceau de chair mâchée". Vers la fin de la quatrième semaine, l'embryon humain ressemble quelque peu à un morceau de chair mâchée (Fig. 3). L'apparence mâchée est due aux somites qui ressemblent à des traces de dents. Les somites représentent l'ébauche des vertèbres.

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Figure 3 : en bas, photographie d'un morceau de gomme qui a été mâché. En haut, un dessin d'un embryon humain de 28 jours montrant plusieurs somites en forme de perles qui ressemblent à des traces de dents.

... puis, de cette "mudhrah" Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. ...
Coran, 23:14

La suite du verset 23:14 indique qu'après l'étape de chair mâchée, les os et les muscles se forment. Ceci est en accord avec le développement embryologique. D'abord les os se forment comme des modèles de cartilage et ensuite les muscles (chair) se développent autour d'eux à partir du mésoderme somatique.

... Ensuite, Nous l'avons fait naître en une autre création. ...
Coran, 23:14

Ces mots de la suite du verset 23:14 impliquent que les os et les muscles résultent en la formation d'une autre créature. Cela peut se rapporter à l'embryon humain qui se forme vers la fin de la huitième semaine. A ce stade, il a des caractéristiques humaines distinctes et possède les ébauches de tous les organes et parties internes et externes. Après la huitième semaine, l'embryon humain est appelé foetus. C'est peut-être la nouvelle créature à laquelle fait référence le verset.

...Et Il vous a donné l'ouïe, la vue et le cœur. ...
Coran, 32:9

Ces mots en 32:9 indiquent que les organes des sens de l'ouïe, de la vue et du toucher se développent dans cet ordre, ce qui est vrai. Les ébauches des oreilles internes apparaissent avant le début des yeux, et le cerveau (le site de la compréhension) se différencie en dernier.

... et Nous déposerons dans les matrices ce que Nous voulons jusqu'à un terme fixé. ...
Coran, 22:5

Ces mots en 22:5 semblent impliquer que Dieu détermine quel embryon restera dans l'utérus jusqu'au terme final. Il est bien connu que beaucoup d'embryons avortent au cours du premier mois de développement, et que seulement environ 30% des zygotes qui se forment et se développent en fœtus survivent jusqu'à la naissance. Ce verset a aussi été interprété pour signifier que Dieu détermine si l'embryon se développera en garçon ou fille.

L'interprétation des versets du Coran faisant référence au développement humain n'aurait pas été possible au 7ème siècle après JC ou même il y a une centaine d'années. Nous pouvons maintenant les interpréter parce que la science de l'embryologie moderne nous permet de nouvelles connaissances. Il y a sans doute d'autres versets du Coran en matière de développement humain qui seront compris dans l'avenir à mesure que nos connaissances augmentent.



D'autres informations scientifiques du Coran concernant le sexe de l'embryon, et qui n'ont été confirmées que récemment, affirment que le sexe de l'embryon est déterminé par le sperme du mâle et non par l'ovule de la femme.

Le sexe de l'embryon est déterminé par les chromosomes. Après la fécondation, lorsque l’ovule et le spermatozoïde fusionnent, il y a création d’une nouvelle cellule qui comprend à nouveau un chromosome de chaque. Les chromosomes sexuels sont X et Y. Les femmes n’ont que des chromosomes X, donc XX alors que les hommes ont toujours un chromosome X et un chromosome Y, donc XY. Le spermatozoïde peut donc contenir un chromosome X ou Y.

Un ovule fécondé peut ainsi présenter les combinaisons XX ou XY. XX pour une fille et XY pour un homme. C’est donc l’homme qui détermine le sexe de l’enfant.

C'est précisément ce que les mots coraniques disent:

36 L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer?
37 N'était-il pas une goutte de sperme ("maneye") éjaculé ?
38 Et ensuite une adhérence ("alaqah"). Puis Dieu l'a créée et formée harmonieusement;
39 puis en a fait ("hors de celui-ci") alors les deux éléments de couple: le mâle et la femelle?
40 N'est-Il pas capable de faire revivre les morts?
Coran, 75:36-40

Les mots-clés en rapport avec notre enquête sont les deux premiers mots de 75:39. Ce sont les mots arabes "fajaala minhu" qui se traduisent par "et hors de celui-ci".
Est-ce que le mot "minhu" ("de lui") se réfère à "alaqah" dans le verset 38, ou à "maneye" dans le verset 37 ?
Le mot arabe "alaqah" est féminin alors que le mot arabe "maneye" (sperme) est masculin. Mais puisque le mot "minhu" est dans la forme masculine il ne peut que faire allusion au mot "maneye" (sperme).
En d'autres termes, le sexe de l'embryon est déterminé par le sperme du mâle.

Donc, le sens exact est : à partir du sperme éjaculé Dieu crée une alaqah (quelque chose qui s'accroche) et aussi, à partir du sperme, le sexe de l'embryon est déterminé.

Cette information scientifique qui a été révélée il y a plus de 14 siècles dans le Coran, ne fut découvert que très récemment avec la naissance de la science moderne de la génétique.



Article original : Embryology in the Quran



par R. Khalifa

Sur lui : dix-neuf.
Nous n'avons assigné comme compagnons du Feu que des anges. Nous n'avons fixé leur nombre que comme épreuve pour les dénégateurs, pour que ceux à qui le Livre a été donné soient convaincus, pour que la foi de ceux qui croient augmente, pour que ceux à qui le Livre a été donné, ainsi que les croyants, n'aient pas de doute, et pour que ceux qui ont une maladie dans le cœur, ainsi que les dénégateurs, disent : "Qu'a donc voulu dire Dieu par cette allégorie ?". C'est ainsi que Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut. Personne ne connaît les troupes de ton Seigneur, à part Lui. Ce n'est là qu'un rappel pour les humains.
Non ! Par la lune !
Et par la nuit quand elle se retire !
Et par le matin quand il rayonne !
C'est l'un des plus grands,
un avertissement pour les humains,
pour qui d'entre vous veut avancer ou reculer.
Coran, 74:30-37

Présentation

Un schéma mathématique vraiment impressionnant a été découvert dans le Coran en 1974 par le Dr Rashad Khalifa. Pendant 14 longs siècles les Musulmans ont considéré le défi présenté par Dieu de produire une sourate semblable à celles du Coran (2:23) comme lié à l'excellence littéraire du Coran. Mais suite à cette nouvelle découverte scientifique, une nouvelle signification pour ce défi a fait surface et étonne les mathématiciens du monde entier.

On a constaté que les versets, les mots, les lettres et tous les paramètres de l'Écriture originale ont été codés à l'aide du nombre premier 19. La complexité incroyable de cette structure délibérée fait apparaître ce phénomène comme surhumain.

La découverte du miracle établit deux faits majeurs :

1 - La structure mathématique de l'ouvrage ne ​​peut être reproduit aujourd'hui avec l'aide d'un ordinateur, alors encore moins par un homme vivant dans le désert il y a 1400 ans. Cela confirme que le livre n'a pas été écrit par un homme, mais est la véritable parole de Dieu.

2 - Il confirme également que le Coran a été préservé pendant 14 siècles, sans aucune perte de texte original. Plus important encore, le code du Coran s'est avéré être un détecteur de tout ajout ou modification du texte original (voir : Deux faux versets).

Le miracle du Coran a été découvert par le Dr Rashad Khalifa dans l'accomplissement de la prophétie contenue dans le Coran :

Quand Dieu reçut l'engagement des prophètes : "Je vous donnerai une part du Livre et de la sagesse, puis un messager viendra, confirmant ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui et le secourir". Il dit : "Consentez-vous et acceptez-vous cette charge ?". Ils dirent : "Nous consentons". Il dit : "Soyez-en donc témoins, et Je suis, avec vous, parmi les témoins".
Coran, 3:81



Une Ecriture mathématiquement encodée

Avant de détailler les caractéristiques de la conception mathématique, il est d'abord nécessaire de démontrer le sens d'un "livre mathématiquement encodé". Supposons que vous êtes invité à écrire un petit livre, et que ce livre doit être codé avec le chiffre 19 comme suit :

  • Le chapitre 1 doit contenir exactement 741 fois la lettre S, (741 = 19 x 39)
  • Le chapitre 2 doit contenir exactement 247 K et 646 B (247 = 19 x 13 et 646 = 19 x 34)
  • Le chapitre 3 doit contenir 893 fois les lettres T, N et U combinées. (893 = 19 x 47)
  • Le chapitre 4 doit contenir 475 fois les lettres D et F combinées (475 = 19 x 25)
  • Le nombre total de chapitres doit être de 38 (38 = 19 x 2)
  • Le nombre total de phrases doit être exactement de 1254 (1254 = 19 x 66)

Notez que tous les chiffres ci-dessus sont des multiples de 19.

Les 6 conditions ci-dessus sont quelques conditions simples qui permettraient de décrire le livre comme "mathématiquement encodé". Il faut souligner que la profondeur et la complexité du schéma dans le Coran est bien plus complexe que ces 6 conditions.

En conséquence, et étant donné ces conditions, vous devrez alors essayer d'écrire ce livre hypothétique, en comptant soigneusement et en gardant la trace de ces lettres et le nombre de phrases afin de se conformer aux spécifications qui vous ont été données. Mais en plus de vous conformer à ces spécifications, vous devrez également écrire des mots et des phrases qui ont un sens. Si vous y passez suffisamment de temps, vous devriez être capable de produire un livre qui remplit les conditions ci-dessus.

Mais qu'en sera-t-il si les conditions requises ne sont pas seulement au nombre de 6 mais de plusieurs dizaines ? Pouvez-vous composer un tel livre ? Pourriez-vous composer un livre même avec l'aide des meilleurs ordinateurs ? Est-il possible qu'un tel livre contenant des dizaines de conditions de ce genre, qui sont tous des multiples de 19, ait pu être écrit par un homme qui vivait dans le désert il y a 1400 ans ?

La Découverte

Pendant de nombreux siècles, les savants musulmans ont essayé de comprendre la signification des 14 lettres qui sont placées au début de 29 chapitres (appelés sourates en Arabe) du Coran. Ces lettres de l'alphabet Arabe, qui sont placées par deux, par trois et plus ont toujours rendu perplexes les spécialistes. Beaucoup sont venus avec une tentative d'explication ou une autre, mais personne n'avait la moindre explication concrète ou vérifiée.

Puis, un chercheur égyptien et expert en informatique, Rashad Khalifa, a entré le Coran dans un ordinateur dans le but de rechercher une conception qui pourrait expliquer ces lettres. Le résultat de ses recherches approfondies a été la découverte d'un système mathématique complexe qui imprègne tout le Coran et régit tous ses paramètres.

Cette conception est si vaste que le Dr Khalifa n'a découvert que la pointe de l'iceberg. Jusqu'à ce jour, de nouvelles découvertes sont dévoilées tout le temps. Certaines des caractéristiques de ce schéma mathématique sont simples et faciles à comprendre pour toute personne sans compétences mathématiques. De même, certains aspects de cette conception exigent un degré élevé de compétences en mathématiques.



La conception

Les faits simples

1 - Il y a 114 chapitres dans le Coran, 114 = 19 x 6.

2 - Le nombre total de versets dans le Coran est de 6346 = 19 x 334.

3 - Il y a 30 chiffres différents mentionnés dans le Coran (ex: 1 Dieu, 2 frères, 7 cieux etc...), Si l'on ajoute ces 30 chiffres, nous obtenons un total de 162146 = 19 x 8534.

4 - La première déclaration dans le Coran : "Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux" se compose de 19 lettres arabes. Connue sous le nom de "Bismillah", elle précède chaque chapitre, sauf le chapitre 9.

5 - Bien que manquant au chapitre 9, exactement 19 chapitres plus tard, la Bismillah se produit deux fois. Le chapitre 27 présente cette déclaration au début et également dans le verset 30. Cela rend le nombre total d'apparitions de la Bismillah dans le Coran égal à 114 = 19 x 6.

6 - Comme il y a 19 chapitres entre la Bismillah manquante et la supplémentaire, la somme de ces numéros de chapitre est un multiple de 19. Mais ce total, 342, est aussi le nombre exact de mots entre les deux occurrences de la Bismillah dans le chapitre 27, 342 = 19 x 18.

7 - Si l'on regarde les quatre mots de la Bismillah séparément, ce sont 1 - Ism 2 - Allah 3 - Al-Rahman 4 - Al-Raheem, nous constatons que chaque mot se répète dans tout le Coran un certain nombre de fois, tous multiples de 19.

8 - La première révélation qui a été donnée au prophète Mohammed est composée de 19 mots.

9 - Le nombre total de lettres qui composent les 19 mots de la première révélation est 76 = 19 x 4.

10 - Bien qu'ils aient été la première révélation, ces versets sont placés au début du chapitre 96. Ce chapitre est en-dessous des 19 derniers chapitres.

11 - Le chapitre 96 se compose de 304 lettres arabes = 19 x 16.

12 - Le dernier chapitre révélé (chapitre 110) dispose de 19 mots, et son premier verset est de 19 lettres.

13 - Le nom "Dieu" en arabe, "Allah", apparaît dans le Coran 2698 fois = 19 x 142.

14 - Si vous ajoutez les numéros des versets où Dieu apparaît, le total est de 118123 = 19 x 6217.

15 - Le principal message du Coran est qu'il n'y a qu'un "Seul" Dieu. Le nombre de fois où le mot "Seul" est utilisé à référence à Dieu est de 19.

16 - Le mot 'Coran' apparaît dans 38 chapitres différents = 19 x 2.

17 - Le mot "Coran" apparaît dans le Coran 58 fois, avec l'un d'eux, en 10:15, se référant à "un autre Coran". Cette occurrence particulière, par conséquent, doit être exclue. Ainsi, la fréquence du mot "Coran" de Dieu est 57 = 19 x 3.

18 - Dans les 114 chapitres du Coran, 29 d'entre eux commencent par des initiales coraniques. Entre le premier de ces chapitres (chapitre 2) et le dernier (chapitre 68) il y a 38 chapitres non paraphés = 19 x 2.

19 - Dans ce même groupe de chapitres, du chapitre 2 au chapitre 68, il y a 19 séries alternées de chapitres paraphés et non paraphés.

20 - Le nombre total de versets qui composent ce groupe de chapitres est 5263 = 19 x 277.

21 - Dans ce groupe de chapitres il y a aussi 2 641 occurrences du mot "Allah" = 19 x 139. Bien sûr, cela laisse 57 = 19 x 4, occurrences de ce mot en dehors de ce groupe.

22 - Si vous ajoutez les numéros de chapitre et de verset des 57 occurrences de "Allah" en dehors de la section paraphée, le total est de 2432 = 19 x 128.

23 - Il y a eu un grand nombre de découvertes liées aux numéros des chapitres et des versets. Beaucoup d'entre eux sont très complexes et interdépendants. Un des exemples les plus simples est le suivant : Si l'on ajoute les numéros attribués à tous les chapitres, ainsi que les numéros attribués à tous les versets, plus le nombre de versets dans le Coran, le total est de 346199 = 19 x 19 x 959.

24 - Si l'on regarde les chapitres paraphés séparément et ajoutons les numéros de chapitre, les numéros de verset et le nombre de versets, le total est 190133 = 19 x 10007. Bien sûr, il s'ensuit que le total des chapitres non paraphés, 156066, est aussi divisible par 19.

Ce ne sont que quelques caractéristiques du motif du Coran. Comme dit précédemment, il existe un grand nombre d'autres faits, la plupart d'entre eux plus complexes que ceux présentés ci-dessus. Des découvertes supplémentaires continuent d'être faites au fur et à mesure que le travail de M. Khalifa est poursuivi par les croyants.

L'extrait qui suit est tiré de l'annexe 1 du Dr. Khalifa dans sa traduction du Coran :

Contexte Historique

En 1968, j’ai réalisé que les traductions anglaises du Coran ne présentaient pas le véritable message du Testament Final de Dieu. Par exemple, les deux traducteurs les plus en vogue, Yusuf Ali et Marmaduke Pickthall, n’ont pas réussi à faire fi de leurs traditions religieuses corrompues concernant le critère très important du Coran se trouvant dans le verset 39:45.

Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45

Yusuf Ali a omis le mot crucial "SEUL" dans sa traduction, et a altéré le reste du verset en insérant le mot "(dieux)". Ainsi, il a complètement anéanti ce critère - le plus important du Coran. Il a traduit le verset 39:45 comme suit :

"Quand Dieu, le Seul et Unique, est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l’Au-delà sont pétris de dégoût et d’horreur, mais quand des (dieux) autres que Lui sont mentionnés, vois, ils sont pleins de joie." (39:45) (selon A. Yusuf Ali)

L'expression "Quand Dieu, le Seul et Unique, est mentionné", n’est pas la même que "Quand Dieu seul est mentionné". On peut mentionner "Dieu, le Seul et Unique", et mentionner également Mohammed et Jésus, et personne ne sera contrarié. Par contre si, "Dieu SEUL est mentionné ", vous ne pouvez mentionner personne d’autre, et là beaucoup de gens – ceux qui idolâtrent Mohammed ou Jésus – seront contrariés. Ainsi, Yusuf Ali ne pouvait se résoudre à présenter la vérité du Coran, si elle exposait sa croyance corrompue. Marmaduke Pickthall a traduit "SEUL" correctement, mais a anéanti le critère en insérant entre parenthèses sa croyance personnelle. Il a traduit le verset 39:45 comme suit :

" Et quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l’Au-delà sont rebutés, et quand ceux (qu’ils adorent) à côté de Lui sont mentionnés, vois ! Ils sont heureux". (39:45) (selon Marmaduke Pickthall)

Lorsque j’ai vu la vérité de la parole de Dieu à ce point déformée, j’ai décidé de traduire le Coran, au moins pour le bien de mes propres enfants. Parce que j’étais chimiste de profession, malgré mes connaissances religieuses de base (mon père était un leader Soufi reconnu en Égypte), j'ai fait le serment devant Dieu de ne pas passer d’un verset au suivant avant de l'avoir totalement compris. J’ai acheté tous les livres disponibles sur les traductions coraniques et les exégèses (Tafsir) que j’ai pu trouver, je les ai mises sur une grande table et j’ai commencé ma traduction. La première sourate, la Clef, fut achevée en quelques jours. Le premier verset dans la Sourate 2 est "A L M". La traduction de ce verset prit quatre ans et coïncida avec la révélation divine du "secret", le grand Miracle mathématique du Coran. Les livres des exégèses coraniques s'accordaient tous à dire que "personne ne connaît le sens ou la signification des Initiales Coraniques A L M, ou n'importe laquelle des autres initiales". J’ai décidé de recopier le Coran dans un ordinateur, d'analyser le texte dans son entier et voir s’il n’y avait pas de corrélation entre ces Initiales Coraniques. J’ai utilisé un terminal à temps partagé, connecté par téléphone à un très grand ordinateur. Pour tester mon hypothèse, j’ai décidé d'observer les Initiales Coraniques ayant une seule lettre telle que "Q" (Qaaf) des Sourates 42 et 50, "S" (Saad) des Sourates 7, 19, et 38, et "N" (Noun) de la Sourate 68. Comme cela est détaillé dans mon premier livre, MIRACLE OF THE QURAN : SIGNIFICANCE OF THE MYSTERIOUS ALPHABETS (Islamic Productions, 1973), de nombreuses tentatives pour éclaircir le mystère avaient échoué.



Les Initiales Coraniques

Comme mentionné précédemment, et malgré les nombreux efforts déployés pour trouver la signification des initiales du Coran, le secret est resté caché jusqu'en 1974 où la découverte eu lieu. Maintenant, en regardant en arrière, il est aisé de voir que ces initiales contenaient des signes de Dieu. Après tout, dans de nombreuses sourates commençant par les lettres paraphées, nous lisons les mots suivants immédiatement après les initiales : "Ces (lettres) sont la preuve du livre".

La première initiale examinée par le Dr Khlalifa était la lettre 'Q' (qaaf).

L'initiale "Q" (Qaaf)

Il y a plusieurs phénomènes particuliers liés à l'initiale "Q". Elle peut être considérée comme représentant le Coran. Cela est particulièrement vrai car il y a deux chapitres commençant par Q, chacun avec 57 (19 x 3) Q entre eux. Ainsi, le total de Q dans les deux chapitres est de 114 (19 x 6), le même nombre que le nombre de chapitres dans le Coran.

Le fait que deux chapitres commençant par Q contiennent exactement 57 Q est tout à fait remarquable parce que le premier d'entre eux (chapitre 42) est plus de deux fois plus long que le deuxième (chapitre 50).

Il y a un autre phénomène remarquable dans la somme du nombre de chaque chapitre avec le nombre de versets dans ce chapitre. Le chapitre 42 a 53 versets; 42 plus 53 = 95 = 19 x 5. Si nous regardons l'autre chapitre commençant par Q, le 50, il dispose de 45 versets ; 50 plus 45 est également égal à 95.

L'initiale "N" (noon)

Cette initiale préfixe un seul chapitre, le numéro 68. Le nombre total d'occurrences de N dans ce chapitre est de 133 = 19 x 7.

L'initiale "Š" (Saad)

Š préfixes trois chapitres différents, le 7, le 19 et le 38. Les occurrences totales de Š dans ces trois chapitres confondus est de 152 = 19 x 8. La plupart du temps les initiales se produisent ensemble dans les séries.

Les initiales "Y.S." (Ya Seen)

Ces deux initiales se trouvent au début du chapitre 36. Le nombre de fois que ces deux lettres apparaissent dans ce chapitre est de 285 = 19 x 15.

Les initiales "H.M." (Haa Meem)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans l'ouverture des sept chapitres consécutifs de 40 à 46. Le nombre total d'apparition de ces deux lettres dans tous ces chapitres est de 2147 = 19 x 113.

Les initiales "Á.S.Q." (Ayn Seen Qaf)

Le chapitre 42 est le seul chapitre ayant un ensemble d'initiales (HM) dans le premier verset et un autre (Á.S.Q) dans le deuxième verset. Le nombre de fois que les lettres de ce deuxième ensemble d'initiales apparaissent dans le chapitre 42 est de 209 = 19 x 11.

Les initiales "Á.L.M." (Alef Lam Mim)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans six sourates. Les numéros de ces sourates sont 2-3-29-30-31-32. Les occurences totales des trois initiales dans chacune des six Sourates est un multiple de 19.

Sourate 2, total de A + L + M = 9899 (19x521)

Sourate 3 = 5662 (19x298)

Sourate 29 = 1672 (19x88)

Sourate 30 = 1254 (19x66)

Sourate 31 = 817 (19x43)

Sourate 32 = 570 (19x30)

Les initiales "Á.L.R." (Alef Lam Ra)

Cet ensemble d'initiales se trouve dans cinq sourates. Les numéros de ces sourates sont 10-11-12-14-15. Les occurences totales des trois initiales dans chacune des six Sourates est un multiple de 19.

Sourate 10, total de A + L + R = 2 489 (19 x 131)

Sourate 11 = 2489 (19 x 131)

Sourate 12 = 2375 (19 x 125)

Sourate 14 = 1197 (19 x 63)

Sourate 15 = 912 (19 x 48)



De cette brève présentation, il est facile de voir que la substitution ou la suppression de tout mot contenant l'une des initiales dans un chapitre paraphé casserait le code dans ce chapitre. Plus les initiales deviennent complexes, plus la difficulté d'écrire des phrases lisibles et compréhensives augmente.

Les motifs exposés dans les chapitres paraphés, en plus des paramètres simples évoqués plus haut, nous montre un réseau impressionnant de codage qui imprègne le tissu même du Coran. Tout cela nécessite clairement un contrôle divin.

Pourquoi 19 ?!

Le numéro 19, qui est le huitième nombre premier, possède des propriétés mathématiques uniques :

1. Il s'agit d'un nombre premier.

2. Il englobe le premier chiffre (1) et le dernier chiffre (9), et proclame donc l'attribut de Dieu donné en 57:3 : "l'Alpha et l'Oméga".

3. Il a la même représentation dans toutes les langues de l'Écriture. 1 et 9 sont les seuls chiffres qui ont la même forme dans toutes les langues de l'Ecriture (Hébreu, Araméen et Arabe)

4. Il possède de nombreuses propriétés mathématiques particulières. Par exemple, 19 est la somme des premières puissances de 9 et 10, et la différence entre les secondes puissances de 9 et 10.

5. La valeur alphanumérique du mot "un" dans toutes les langues bibliques - l'araméen, l'hébreu et l'arabe - est 19.

Le chiffre 19 proclame donc le Premier Commandement dans toutes les Écritures : il n'y a qu'UN seul Dieu.



Note historique

La découverte capitale que "19" est le dénominateur commun du Coran est devenu une réalité en Janvier 1974, date coïncidant avec Zul-Hijjah 1393 de l'hégire. Le Coran a été révélé en 13 AH (Avant l'Hégire). Cela donne un nombre d'années à partir de la révélation du Coran jusqu'au dévoilement de son miracle égal à 1393 + 13 = 1406 = 19 x 74. Comme indiqué plus haut, le dévoilement du Miracle a eu lieu en Janvier 1974. La corrélation entre 19 x 74 années lunaires et 1974 années solaires ne pouvait pas échapper à l'attention. Cela devient particulièrement troublant compte tenu du fait que "19" est mentionné dans la sourate 74 !



Voilà les faits simples du miracle dévoilé par la Volonté de Dieu par l'intermédiaire du Dr Rashad Khalifa. Dans son "annexe 1", le Dr Khalifa a présenté de nombreux autres faits concernant ce miracle impressionnant. Il faut dire aussi que le miracle du Coran est si complexe et global que de nouvelles découvertes sont dévoilées chaque jour.

L'"annexe 1" complet peut être lu ici : appendice 1

Des informations plus détaillées concernant les comptes des initiales peuvent être vues dans les pages suivantes :

- Comment Compter les Initiales Coraniques ?

- Le compte actualisé des initiales ALM et ALR

- Le compte actualisé des initiales ALMR et ALMS



Article original : Miracle of the Quran



par R. Khalifa

ndt: les informations ci-dessous ne peuvent pas toutes être confirmées par le Coran ; néanmoins, nous laissons cet article sur notre site car nous le trouvons très intéressant

La raison pour laquelle nous avons été amenés dans ce monde est donnée dans le Coran. Bien que cette information ne soit pas présentée dans le Coran en ordre chronologique, ni regroupée dans une seule sourate, divers versets coraniques donnent des éléments d'information qui ensemble forment une image complète.

Le Coran confirme que nous vivions tous dans le Royaume de Dieu avant que nous soyions amenés dans ce monde. Bien que ce soit notre première et unique vie sur la planète terre, ce n'est pas notre première existence. Nous étions tous vivant avant que la terre ne soit même créée. Nous avons été mis à mort et avons été réincarné dans cette vie sur terre :

Béni soit Celui dans la main de qui est la royauté. Il est capable de toute chose.
Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver et savoir qui de vous est le meilleur en action. C'est Lui l'Honorable, le Pardonneur.
Coran, 67:1-2

Puisque les mots dans le Coran ne sont pas placés par hasard, et que Dieu est le Plus précis pour exprimer et transmettre toute vérité, nous ne pouvons pas négliger l'ordre dans lequel sont placés les mots "Celui qui a créé la mort et la vie...". La position du mot "mort" avant le mot "vie" indique que nous avons été mis à mort avant que nous soyons amenés à cette vie sur terre, et donc nous avons été en vie avant d'arriver dans ce monde.

A un certain moment, au cours de notre existence précédente, une querelle surgit dans la société céleste :

Dis : "Ceci est une immense nouvelle,
mais vous vous en détournez.
Je n'avais aucune connaissance de l'assemblée suprême quand elle se querellait.
Coran, 38:67-69

Une des créatures de haut rang, Satan, entretint des pensées hautaines selon lesquelles les pouvoirs que Dieu lui avait donnés le qualifiaient pour être un dieu en plus de Dieu. Il défia ainsi l’autorité absolue de Dieu. Non seulement l’idée de Satan était un blasphème, mais elle était également fausse – seul Dieu, et personne d’autre, détient les qualifications et l’habilité pour être un dieu. A la suite du blasphème de Satan, une division se produisit dans la Société Céleste. Il y avait ceux qui étaient d'accord avec Satan (qu'il est capable d'être un dieu). Il y avait aussi ceux qui n'étaient pas sûrs, et ensuite il y avait ceux qui n'avaient aucun doute que Dieu seul a les qualifications nécessaires pour être un dieu.

En conséquence, Dieu rassembla tous ceux qui avaient pris le parti de Satan et aussi ceux qui n'étaient pas sûrs, et leur offrit une seconde chance de se repentir et de se soumettre à son autorité absolue :

Nous avons proposé le dépôt de confiance aux cieux, à la terre et aux montagnes et ils ont alors refusé de s'en charger et s'en sont gardés, alors que l'Homme s'en est chargé. L'Homme est vraiment très injuste, très ignorant.
Coran, 33:72

Alors que la grande majorité des créatures coupables a profité de cette occasion pour se repentir et revenir au respect de l'autorité absolue de Dieu, une infime minorité n'a pas su profiter de cette offre et a préféré avec arrogance prendre la responsabilité de découvrir par soi-même si Satan peut en effet être un dieu comme il le prétendait. Selon 33:72, nous (les humains) sommes parmi eux !

Par conséquent, toutes les créatures de Dieu furent classées en quatre catégories:

1. Les anges: les créatures qui n'ont jamais douté de l’autorité absolue de Dieu et qui ont rejeté l'affirmation de Satan.
2. Les animaux: les créatures qui ont douté mais ont ensuite accepté l’invitation de Dieu à se repentir.
3. Les djinns: les créatures qui étaient d’accord avec Satan, qu’il est capable d’être un "dieu".
4. Les humains: les créatures qui ne se sont pas décidées ; ils échouèrent à faire un choix ferme concernant l’autorité absolue de Dieu. Ils rejetèrent également la seconde offre de Dieu et préférèrent découvrir par eux-mêmes si Satan peut être un dieu.


Le Plus Miséricordieux

Les anges s’attendaient à ce que Dieu bannisse les créatures qui n'ont pas soutenu Son autorité absolue (2:30). Mais Dieu est le Plus Miséricordieux ; Il décida de nous donner une chance de dénoncer notre erreur, et informa les anges qu’Il savait ce qu’ils ne savaient pas (2:30). Dieu savait que certaines créatures méritaient une chance d’être rachetées. Pour en finir avec la revendication de Satan qu'il peut être un dieu, Dieu a conçu un plan pour exposer l'incompétence de Satan. Si vous prétendez être capable faire voler un avion, le meilleur moyen de tester vos prétentions est de vous donner un avion et de vous demander de le faire voler. C’est précisément ce que Dieu a décidé de faire en réponse à la prétention de Satan. Dieu créa sept immenses univers, puis informa les anges qu’Il désignait Satan pour chuchoter à l'oreille des gens et de tenter de les égarer (4:60). Satan et ses descendants (les démons), inviteront également l'homme à commettre toutes sortes de vice (2:268, 24:21). L'ego et l'arrogance de Satan inviteront finalement l'homme à l'adorer (36:60). Puisque l'être humain a échoué à respecter l'autorité absolue de Dieu dans la vie précédente et qu'il n'était pas sûr que Dieu seul puisse être un dieu, l'homme est amené dans cette vie à témoigner pour lui-même si Satan peut vraiment être un dieu, et il est amené dans cette vie dans l'espoir qu'il se rachète et revienne à respecter l'autorité absolue de Dieu. Tous ceux qui suivront les traces de Satan et n'adoreront pas Dieu seul seront condamnés, tandis que ceux qui se repentent et suivent les commandements de Dieu et respectent l'autorité absolue de Dieu seront rachetés. Le plan de Dieu a fait appel à la création de la mort (67:1-2), puis à amener les humains et les djinns dans ce monde dans le seul but qu'ils rectifient leur erreur et qu'ils adorent Dieu.

Je n'ai créé les djinns et les humains que pour qu'ils M'adorent.
Coran, 51:56

Ainsi, tous les êtres humains et les djinns recommencent sans préjugés, et exercent leur pleine liberté de respecter l'autorité absolue de Dieu ou la théorie polythéiste de Satan. Pour prendre cette décision cruciale, chaque être humain reçoit un message de Dieu préconisant Son autorité absolue. Cela est donné à l'homme sous la forme d’Écritures qui sont envoyées avec la guidance et qui tracent la voie du salut. Celui qui accepte la guidance et se soumet à Dieu sera alors racheté dans le Royaume de Dieu. Celui qui le refuse finira en enfer:

Nous avons dit : "Descendez d'ici, vous tous, et quand il vous viendra une guidance de Moi, ceux qui suivront alors Ma guidance n'auront rien à craindre et ils ne seront pas affligés".
Ceux qui ont dénié et traité de mensonge Nos signes : voilà les compagnons du Feu, où ils demeurent éternellement.
Coran, 2:38-39

L'être humain recevra également un message du diable poussant ses principes polythéistes. Pour nous donner une longueur d'avance, le Très Miséricordieux a réuni tous les êtres humains devant Lui, avant de nous envoyer dans ce monde, et nous avons témoigné que Lui seul est notre Seigneur et Maître :

Quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam, et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-je pas votre Seigneur ?", ils dirent : "Oui, nous en témoignons". Afin que vous ne disiez pas au Jour de la Résurrection : "Nous étions ignorants de cela".
Coran, 7:172

Le lecteur est invité à se demander s'il se souvient d'avoir fait un tel témoignage directement à Dieu. Le fait qu'aucun de nous ne se souvient d'un tel événement confirme le fait que nous avons eu une existence antérieure et que nous sommes maintenant oublieux de cette existence. En fait, au moment où nous sommes introduits dans cette vie sur terre les souvenirs de notre existence précédente sont effacés. Le fait que nous avons tous fait une telle promesse à Dieu se reflète dans notre instinct naturel. L'instinct est une force motrice intégrale de chaque être humain. Nos instincts viennent au premier plan lorsque nous sommes confrontés à un grave danger ou dans des situations "proches de la mort". Dans de tels moments, qui peut être une fraction de seconde, notre instinct de survie prend le dessus et nous supplions Dieu qu'Il nous sauve, à ce moment-là nous savons que seul Dieu est capable de nous sauver.

Après avoir mis à mort tous ceux qui doutaient et rejetaient l'autorité absolue de Dieu, leurs âmes ont été placées dans un dépôt spécial. Dieu a ensuite créé les organes appropriés pour accueillir les âmes des djinns et des humains au cours de la période de test. Le premier corps de djinn fut créé de feu, et Satan fut affecté à ce corps (15:27). Le premier corps d'être humain fut créé à partir de matériaux terrestre et d'argile (15:26), et Dieu attribua la première âme humaine à ce corps. Le plan divin fit appel aux anges pour servir les humains sur terre - les protéger, conduire le vent et la pluie, distribuer des vivres, etc. Ce fait est mentionné dans le Coran allégoriquement : "Ton Seigneur confia aux Anges, 'prosternez-vous devant Adam'." Satan, à cause de son arrogance, refusa naturellement d'avoir quelque chose à voir avec le fait de desservir la race humaine (2:34, 7:11, 17:61, 18:50, 20:116).

Alors que le corps d'Adam est resté sur terre, la vraie personne, l'âme, a été admise au Paradis dans l'univers extérieur. Dieu donna à Adam certains commandements, représentés par l'arbre défendu, et Satan fut nommé compagnon d'Adam pour lui délivrer son message satanique. Le reste appartient à l'histoire.

Chaque fois qu'un être humain naît, une personne est affectée au nouveau bébé depuis le dépôt des âmes. Dieu attribue les âmes en accord avec Sa connaissance (28:68). Chaque âme mérite d'être attribuée à un certain corps, et de vivre dans certaines circonstances. Dieu seul sait quelles âmes sont bonnes et quelles âmes sont mauvaises. Nos enfants sont affectés à nos maisons en conformité avec le plan de Dieu.

Une âme djinn indépendante est également affectée comme compagnon au nouvel être humain pour représenter le point de vue de Satan. Alors que le corps physique de tout djinn est conçu à partir de parents djinns, l'âme djinn est celle d'un individu indépendant. Les djinns sont les descendants de Satan (7:27, 18:50).

Le djinn attribué reste avec l'être humain de sa naissance à sa mort, et sert de témoin principal le Jour du Jugement (50:23). Un débat a lieu en continu dans nos têtes entre l'âme humaine et l'âme djinn jusqu'à ce que les deux soient convaincues du même point de vue.



Le péché originel

Contrairement à la croyance commune, le "péché originel" n'est pas la violation de la loi de Dieu par Adam quand il manga de l'arbre interdit. Le péché originel est notre incapacité à respecter l'autorité absolue de Dieu pendant la Querelle Céleste.

Si la personne humaine convainc son compagnon djinn de dénoncer le péché originel, et de respecter l'autorité absolue de Dieu, les deux créatures sont rachetées pour le royaume éternel de Dieu, le Jour du Jugement. Mais si le compagnon djinn convainc l'être humain de respecter les vues idolâtres de Satan, les deux créatures sont exilées à jamais du royaume de Dieu.

Pour promouvoir son point de vue, Satan et ses représentants préconisent l'idolâtrie de créatures impuissantes telles que Mohammed, Jésus, Marie ou les saints. Puisque nous sommes ici à cause de nos tendances polythéistes, la plupart d'entre nous sommes des proies faciles pour Satan.

Le but de Satan et de ses descendants est de répandre la haine, l'animosité et la violence entre les personnes, ce qui a pour conséquence la domination de la haine, de la vengeance, des meurtres, de la misère et de la guerre, et ce qui expose son incompétence à être un dieu :

Le diable vous promet la pauvreté et vous ordonne l'infamie, alors que Dieu vous promet pardon et faveur de Sa part. Dieu est Immense, Connaissant.
Coran, 2:268

Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Mais le diable ne promet que des illusions.
Coran, 4:120

Le diable ne veut que jeter parmi vous l'hostilité et la haine, à travers les boissons enivrantes et les jeux d'argent, et vous détourner du rappel de Dieu et de la Salât. Allez-vous donc y mettre un terme ?
Coran, 5:91

Ô vous qui avez cru, ne suivez pas les pas du diable. Quiconque suit les pas du diable : celui-ci ordonne l'infamie et le blâmable. Sans la faveur de Dieu sur vous et Sa miséricorde, aucun d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Dieu purifie qui Il veut. Dieu est Audient, Connaissant.
Coran, 24:21

D'un autre côté, les êtres humains qui dénoncent Satan, respectent l'autorité absolue de Dieu, et s'abstiennent d'idolâtrer des créatures impuissantes et mortes comme Jésus et Mohammed, sont restaurées dans la protection de Dieu - ils jouissent d'une vie parfaite dans ce monde et pour toujours.

Parce que notre vie dans ce monde est une série de tests visant à exposer nos idées polythéistes, le culte des idoles est la seule offense impardonnable (4:48, 4:116). Le monde est divinement conçu pour manifester notre décision de soutenir l'autorité absolue de Dieu, ou bien les vues idolâtres de Satan (67:1-2). Seuls ceux qui sont totalement certains de l'autorité absolue de Dieu sont rachetés (26:89).

Soutenir l'autorité absolue de Dieu dans nos cœurs ne peut être considéré comme sincère que si cela est accompagné par notre action. L'action se traduit par l'obéissance à la loi de Dieu en tout temps, même lorsque ce n'est pas facile. Par l'obéissance à la loi de Dieu en tout temps, nous déclarons notre soumission à Dieu et notre acceptation de son autorité absolue. Par exemple, le jour et la nuit changent constamment pour tester notre volonté de faire respecter les lois de Dieu en se levant tôt pour observer la prière de l'aube et en jeûnant pendant les jours les plus chauds et les plus longs.



Article original : Why we are here



par R. Khalifa

Le Coran est tout ce dont nous avons besoin pour le Salut

Les paroles du Coran proclament haut et fort :

"Nous ne descendons que par ordre de ton Seigneur. À Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre cela. Ton Seigneur n'oublie rien.
Coran, 19:64

Dieu n'a pas oublié, par exemple, de nous dire comment dormir (18:109, 31:27). Pourtant, ceux qui ont inventés ces fausses doctrines que sont les Hadiths et la Sunna ont mis au point des enseignements religieux dictant à leurs adeptes toutes sortes de pratiques ridicules, comme la façon de dormir, de quel pied entrer dans les toilettes, comment couper ses ongles et même comment éternuer !

La Mosquée Sacrée de la Mecque et la "Mosquée Sacrée" illégale de Médine embauchent certaines personnes pour rechercher les visiteurs épuisés et les battre avec un bâton s'ils s'endorment du mauvais côté !

Le Coran proclame qu'il est complet, parfait et pleinement détaillé (6:19, 6:38, 6:114-115, 50:45), et que les règles religieuses qui ne sont pas spécifiquement instituées dans le Coran constituent une religion autre que l'Islam, c'est-à-dire la Soumission (42:21, 17:46).

Les véritables croyants respectent le Coran, tout le Coran, et rien que le Coran. Ce principe est confirmé par le code mathématique du Coran. Le verset 46 de la sourate 17 proclame que nous devons respecter le Coran SEUL. Le mot "SEUL" apparaît dans le Coran 6 fois : en 7:70, 17:46, 39:45, 40:12 & 40:84 et 60:4. Tous ces faits se rapportent à Dieu, sauf 17:46. Lorsque nous additionnons les numéros des sourates et des versets qui font référence à "Dieu seul", nous obtenons 361, 19x19. Cela prouve que 17:46 se réfère au "Coran SEUL".



Hadiths & Sunna : des innovations sataniques

Voici les signes de Dieu que Nous te récitons en toute vérité. Alors en quel hadith, après Dieu et Ses signes, croiront-ils ?
Coran, 45:6

Dans leurs histoires se trouve une leçon pour les doués d'intelligence. Ce n'est pas un hadith inventé mais une confirmation de ce qui le précédait, une explication de toutes choses, une guidance et une miséricorde pour des gens qui croient.
Coran, 12:111

Parmi les hommes, il en est qui, sans aucune science, achète des hadiths divertissants pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Pour ceux-là : un châtiment humiliant.
Coran, 31:6

Telle est la sunna de Nos messagers que Nous avons envoyés avant toi. Tu ne trouveras aucun changement en Notre sunna.
Coran, 17:77, 33:62, 48:23, 6:114

Le Coran nous informe que certains ennemis du Prophète, décrits comme des "démons djinns et humains", vont fabriquer des mensonges et les attribuer au Prophète (6:12, 25:31). C'est précisément ce qui s'est passé après la mort du prophète Mohammed ; les Hadiths (paroles) et la Sunna (actions) ont été inventés et attribués au Prophète. Les Hadiths et la Sunna sont des innovations sataniques, car ils :

1 - défient les affirmations divines que le Coran est complet, parfait, très détaillé, et doit être la seule source de guidance religieuse (6:19, 6:38, 6:114 et 45:6-7),

2 - blasphèment contre le Prophète et le dépeignent comme un tyran vicieux qui n'a pas suivi le Coran, et

3 - ils créent de fausses doctrines fondées sur la superstition, l'ignorance et des traditions absurdes indéfendables.

Dieu a interdit au prophète Mohammed, en des mots très forts, d'émettre des enseignements religieux en dehors du Coran (69:38-48).

Certains Musulmans font des compromis : "Si un hadith est d'accord avec le Coran, nous l'acceptons, et s'il contredit le Coran, nous le rejetons". De telles paroles prouvent que ces gens ne croient pas aux affirmations de Dieu disant que le Coran est "complet, parfait et pleinement détaillé".

A partir du moment où ils cherchent la guidance à partir d'autre chose que le Coran, peu importe à quel point cela semble "juste", ils tombent dans le piège de Satan (voir 63:1), car ils ont rejeté le commandement de Dieu de ne suivre aucun hadith (45:6) et ils montrent qu'ils ne sont pas convaincus que le Coran seul soit suffisant.



Article original : Quran all we need




Le fondement de la foi est la "Shahâda" ('témoignage'). Cette base de l'Islam est clairement énoncée dans le Coran, tout comme elle fut révélée aux communautés des précédentes Ecritures. L'attestation de foi dans la Torah (Ancien Testament) se lit : « Écoute Israël, l'Éternel est notre Dieu, l'Éternel est Un. » (Deutéronome (6:4))

L'attestation donnée dans le Coran affirme la même vérité :

Dieu témoigne qu'il n'y a de divinité que Lui, ainsi que les anges et les doués de science, opérant avec équité. Il n'y a de divinité que Lui, l'Honorable, le Sage.
Coran, 3:18

La véritable attestation de foi ne cite aucun nom excepté celui de Dieu.

L'Attestation de foi coranique

Tout d'abord, la seule Attestation de foi autorisée par Dieu dans le Coran est : "Dieu témoigne qu'il n'y a de divinité que Lui, ainsi que les anges et les doués de science, opérant avec équité. Il n'y a de divinité que Lui, l'Honorable, le Sage" (3:18). Les mots "qu'il n'y a de divinité que Lui" ("La Ilaha Illa Allah"), sont les paroles que Dieu Lui-même prononce, ainsi que les anges et les doués de science.

Pourtant, la majorité des Musulmans ne se satisfont pas aujourd'hui de la shahâda donnée en 3:18 et ils y ajoutent les mots : "et j'atteste que Mohammed est son messager".

Ajouter des mots ou des noms à l'Attestation donnée par Dieu implique en fait que l'Attestation donnée par Dieu dans le Coran est incomplète, ou que Dieu aurait oublié la seconde moitié ! Inutile de dire que Dieu n'oublie pas, ni que Dieu fait des erreurs !

On nous ordonne clairement dans le Coran de ne suivre que le Coran et rien d'autre (lire : 10 raisons de ne suivre que le Coran). Par conséquent, toutes les personnes qui prononcent la shahâda qui inclut le nom du prophète Mohammed ne suivent pas le Coran.



L'Attestation de foi est un acte d'adoration

De nombreuses personnes n'ont pas conscience que la prononciation de la Shahâda est en réalité un acte d'adoration, et non juste une énonciation de fait. Donc, lorsque nous prononçons la Shahâda nous accomplissons un des actes d'adoration de Dieu. Le Coran énonce très clairement que tous nos actes d'adoration ne doivent être dédiés qu'au nom de Dieu seul :

Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
"Il n'a pas d'associé. Voilà ce qui m'a été ordonné, et je suis le premier de ceux qui se soumettent".
Coran, 6:162-163

Les mots "mes rites d'adoration" sont très clairs, ils doivent tous être dédiés au nom de Dieu seul. Le verset coranique suivant confirme ce point :

Dis : "Je ne suis qu'un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre divinité est une divinité unique. Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe personne dans l'adoration de son Seigneur".
Coran, 18:110

La Grandeur de Dieu est bien au-delà de la compréhension humaine, à tel point que nous ne devons associer quoi que ce soit ou qui que ce soit avec le nom de Dieu.

Adorez Dieu et ne Lui associez rien. Agissez avec bonté envers les parents, les proches, les orphelins, les nécessiteux, le voisin apparenté, le voisin étranger, l'ami proche, le sans-abri, et ce que vous possédez par serment. Dieu n'aime pas l'insolent prétentieux,
Coran, 4:36

Notez les mots de ce verset : "ne Lui associez rien". Et en 18:110 nous avons les mots "qu'il n'associe personne dans l'adoration de son Seigneur".

Ces paroles sont claires, elles soulignent que nous ne devons jamais placer le nom de quelque chose ou de quelqu'un à côté du nom de Dieu, et ne jamais prononcer d'autre nom que le nom de Dieu quand nous effectuons un acte d'adoration pour Dieu.

Le verset suivant nous indique également que nous devons dédier toute notre religion (shahâda, salât, hajj etc.) à Dieu seul :

Nous avons fait descendre vers toi le Livre, en toute vérité. Adore donc Dieu en Lui vouant exclusivement la religion.
Pour Dieu est la religion pure. Ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". Dieu jugera entre eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur.
Coran, 39:2-3

Il est aussi intéressant de remarquer que tous ceux qui font la louange du nom de Mohammed, jour et nuit, disent cela car, puisque Dieu aimerait tellement Mohammed, cela les rapprocherait de Dieu ! Malheureusement, en faisant cela, ils montrent qu'ils appartiennent à cette catégorie de gens :

...Ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". Dieu jugera entre eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur.
Coran, 39:3

En réponse de cette affirmation, Dieu dit "Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur".



La différence entre l'Attestation de foi et les croyances

Selon la définition coranique (2:285), le concept d'Al-Iman (Croyance/Foi) inclut la foi en :

1. Dieu
2. Les Anges
3. Les Écritures
4. Les Messagers

Ces quatre croyances sont requises afin de qualifier une personne de croyante. Mais aucun témoignage n'est requis pour les croyants, excepté pour Dieu. Aucun témoignage n'est requis pour les anges, les Écritures ou les messagers.

Certains essaient de justifier l'ajout du nom de Mohammed dans leur Témoignage en disant que lorsque le Coran a été révélé et Mohammed envoyé par Dieu, les Juifs et les Chrétiens le rejetèrent comme messager de Dieu, et donc ils attestent que Mohammed est le messager de Dieu pour proclamer leur reconnaissance, contrairement aux Juifs et aux Chrétiens qui le rejetèrent.

Mais cet argument n'est pas valide. Il est vrai que les Juifs et les Chrétiens rejettent le prophète Mohammed, mais ils rejettent aussi le Coran en tant que paroles de Dieu. Donc, si ces Musulmans sont sincères en voulant proclamer leur foi en ce que les Juifs et les Chrétiens ont rejeté, alors ils devraient (suivant la même logique et les mêmes motifs) prononcer une attestation supplémentaire qui dirait : "... et le Coran est la parole de Dieu". Le font-ils ?

Pourquoi est-ce que les Musulmans ne prononcent pas ce témoignage de leur acceptation du Coran ? En réalité, leur motif déguisé est d'idolâtrer Mohammed au-dessus de tous les autres messagers et de placer son nom aux côtés de Dieu.

En fait, Dieu nous invite à croire au Coran, à croire en Mohammed, ainsi qu'aux anges, aux Écritures et à tous les autres messagers. Comme mentionné ci-dessus, Dieu ne nous ordonne pas de témoigner de ces croyances. Le seul Témoignage approuvé par Dieu est dédié au seul nom de Dieu Tout-puissant. La raison des croyances (croire en Dieu, aux anges, aux Écritures et aux messagers) est un attribut des cœurs. Mais la prononciation de la shahâda est un acte d'adoration.



L'Attestation de foi ne doit contenir que le nom de Dieu

La quatrième raison au fait que la véritable Attestation de foi doit contenir le seul nom de Dieu est que Dieu nous ordonne dans le Coran de ne pas faire de distinction entre ses messagers :

Le messager a cru en ce qu'on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, ainsi que les croyants. Tous ont cru en Dieu, en Ses anges, en Ses Livres et en Ses messagers. "Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers". Ils dirent : "Nous avons entendu et obéi. Nous implorons Ton pardon, Notre Seigneur. Vers toi est la destination finale".
Coran, 2:285

Mohammed est en réalité le messager de Dieu, mais le sont aussi Abraham, Moïse, Jésus, David et tous les autres. Nous ne devons pas préférer Mohammed car le Coran nous dit qu'il est seulement un serviteur de Dieu et qu'il n'est pas différent des autres messagers de Dieu.

Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers. Je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je ne suis qu'un avertisseur clair".
Coran, 46:9

Ceux qui insistent pour élever Mohammed au-dessus des autres messagers de Dieu, et qui ajoutent des titres préférentiels comme "Sayedena Mohammed" (Notre Seigneur Mohammed), "Sayed al Khalq" (le Seigneur de toute la création), "Ashraf al-Mursaleen" (le plus Honorable de tous les Messagers) et "habib Allah" (le bien-aimé de Dieu) etc... sont ceux qui, dans leur idolâtrie aveugle de Mohammed, ont rejeté les paroles de Dieu dans le Coran, comme :

Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers. Je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je ne suis qu'un avertisseur clair".
Coran, 46:9

Dis : "Je ne suis qu'un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre divinité est une divinité unique. Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe personne dans l'adoration de son Seigneur".
Coran, 18:110

Et il ne vous ordonnera pas de prendre les anges et les prophètes comme seigneurs. Vous ordonnerait-il la dénégation après que vous vous soyez soumis ?
Coran, 3:80

Il est très intéressant de voir comment Dieu ordonne les phrases dans le Coran ! Les paroles ci-dessus qui confirment que Mohammed n'était qu'un humain comme n'importe qui, sont suivis dans le même verset par les mots "qu'il n'associe personne dans l'adoration de son Seigneur".

De plus, ceux qui prononcent une shahâda pour Mohammed disent qu'ils font cela pour témoigner de son rôle de messager, mais alors pourquoi ne disent-ils pas :

"Il n'y a de dieu que Dieu et Moïse est Son messager" ?

Moïse était aussi un messager de Dieu, pourquoi n'attestent-ils pas chacun des autres messagers ?

Un petit conseil au lecteur : n'allez jamais dans une mosquée faire l'attestation d'un autre messager... les Musulmans présents vous lapideraient probablement à mort !



L'Attestation de foi des hypocrites

Le Coran parle d'un autre témoignage. Celui-ci n'est prononcé que par les hypocrites :

Quand les hypocrites sont venus à toi, ils ont dit : "Nous attestons que tu es le messager de Dieu". Dieu sait que tu es Son messager, et Dieu atteste que les hypocrites sont des menteurs.
Coran, 63:1

Nous pouvons faire ici une observation très importante. Cette observation est évidente quand on examine trois verbes importants du verset :

1. Les hypocrites disent "Nous attestons que tu es le messager de Dieu"

2. "Dieu sait que tu es Son messager"

3. "Dieu atteste que les hypocrites sont des menteurs"

On note que le verset débute par le verbe attester, et qu'il finit de la même manière, pourquoi Dieu utilise alors le verbe "sait" quand il parle de Mohammed comme messager ? Pourquoi Dieu n'a-t-il pas dit "Dieu atteste que tu es Son messager" ? Puisque rien dans le Coran n'est le fait de coïncidences, nous devons être intrigués par le choix délibéré de Dieu du verbe "savoir".

Il est clair que Dieu nous indique que l'Attestation qu'Il nous a autorisé n'inclut pas l'attestation pour Mohammed. Si Dieu avait dit "Dieu atteste que tu es Son messager", alors cela aurait constitué une partie intégrante de la shahâda, et nous aurions été obligés de répéter la même chose.

Le fait que Dieu refuse de dire qu'Il atteste que Mohammed est Son messager, et dit à la place "Dieu sait que tu es Son messager" confirme que la seule Attestation valable autorisée par Dieu est pour le seul nom de Dieu (3:18), et que toutes les autres attestations sont fausses et ne sont que des actes d'idolâtrie.



Tester sa sincérité

Le Coran nous donne un critère important pour distinguer les croyants sincères des hypocrites. En 39:45, on nous dit que ceux qui ne croient pas ne seront pas capables de prononcer le nom de Dieu seul, et qu'ils devront ajouter le nom de leur(s) idole(s) pour être satisfaits :

Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45

L'Attestation de foi est un de ces critères où les croyants sincères sont testés sur la pureté de leur foi. Les croyants sincères n'auront aucun problème pour prononcer la véritable Attestation qui est donnée dans le Coran (3:18) et qui ne contient aucun nom excepté le nom de Dieu. D'un autre côté, ceux qui ont établi des idoles aux côtés de Dieu ne seront jamais satisfaits de l'Attestation coranique en soi. Ils ne seront pas capables de prononcer la Shahâda sans y ajouter un témoignage supplémentaire pour Mohammed.

Article original : The correct Testimony (Shahada)



L'origine de la Shahâda corrompue : Abû Hurayra

La profession de foi récitée par les Sunnites tire son origine des hadiths rapportés par Abû Hurayra. Le hadith ci-dessous est tiré du livre Mishkat-ul-Masabih - traduction de Maulana Fazlul Karim - Tome 1, Chapitre 1, n°27 (publié par Book House, Lahore, Pakistan). Il y a plusieurs versions de ce hadith, et les collections de Tirmidhi peuvent aussi être consultées. Le hadith se rapportant à la shahâda dit :

"Un jour Abû Hurayra partit vers les gens et leur dit que le messager l’avait autorisé à aller leur dire de réciter la Shahâda « ash hadu anlaa ilaha illallahu wa ash hadu anna muhammadan rasulullah ». Ou d’après une autre version « muhammadan abduhu wa rasuluhu ». La première personne à qui Abû Hurayra donna la Shahada était Saidina Omar (futur second calife). Quand Omar l’eût entendu, il empoigna Abû Hurayra à la poitrine et le jeta par terre. Puis Omar mis son pied sur le cou d’Abû Hurayra et lui demanda comment il osait proférer un tel blasphème. Abû Hurayra s’écria alors et nomma le messager comme étant son garant. Quand Omar le secoua de nouveau, Abû Hurayra sortit une paire de babouches en cuir et les montra à Omar. Il raconta que les babouches lui avaient été données par le prophète comme preuve de ce qu’il disait. En reconnaissant les babouches du prophète, Omar se calma. Dès lors, tout le monde commença à réciter joyeusement la Shahâda".

Cette fable incroyable est la base de la shahâda d’Abû Hurayra, qui a été malheureusement adoptée par des millions de musulmans !

Dans le Coran, Dieu dit que les croyants sont gentils les uns envers les autres et fermes avec les mécréants (5:54). D’où l’abondance dans les livres de hadiths d’histoires faisant état de l’amitié entre les compagnons du prophète et de la gentillesse des uns envers les autres. De sorte que même de nos jours, certains sunnites se saluent avec accolades et embrassades, tout cela symbolisant la fraternité entre compagnons. Mais dans ce hadith particulier, on a un compagnon envoyant violemment un autre compagnon à terre pour lui avoir apporté quelque chose d’aussi important que la shahâda !

Dans une autre partie de ce même hadith, on rapporte qu’Omar aurait été demander au messager (Mohammed) de confirmer que c’est bien lui qui a envoyé Abû Hurayra avec ses babouches pour réciter la shahâda. Quand le messager a dit oui, Omar aurait désapprouvé et déclaré que la shahâda rendrait les gens "paresseux" !

A propos des croyants et des compagnons du prophète, et Omar était l’un d’entre eux, le Coran dit :

La seule parole des croyants, quand on les appelle à Dieu et à Son messager, pour que celui-ci juge entre eux, est : "Nous avons entendu et nous avons obéi". Voilà ceux qui réussissent.
Coran, 24:51

La fable ridicule d’Abû Hurayra contredit non seulement le verset ci-dessus, mais aussi le verset 6:51 où Dieu ordonne au messager (et de façon implicite aux compagnons ainsi qu’à tous les musulmans) :

Avertis par ceci (le Coran) ceux qui craignent d'être rassemblés devant leur Seigneur, qu'il n'y aura pour eux, en dehors de Lui, ni allié ni intercesseur, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 6:51

Au lieu de cela, Abû Hurayra a prétendu que le prophète Mohammed lui avait donné ses babouches pour prêcher la shahâda !

Le Coran précise que c’est Mohammed en personne qui transmettait le message. Nulle part il n’est dit que Mohammed aurait chargé quelqu’un d’autre de transmettre une partie du message dont il avait la charge. Pourquoi alors – selon ce hadith - Mohammed aurait-il délégué la transmission de la shahâda à Abû Hurayra ?

La base de la foi islamique peut-elle reposer sur cette fable absurde d’Abû Hurayra ? Certainement pas !

La shahâda d’Abû Hurayra contredit les véritables enseignements du prophète Mohammed. Le Coran a été révélé par Dieu à Mohammed qui a ensuite fait passer le message aux compagnons puis au reste du monde. En plus d’être la révélation de Dieu, le Coran représente aussi ce que le prophète Mohammed a dit et enseigné. Toute personne qui rejetterait ce simple fait ne peut s’appeler ‘musulman’.

Qu’est-ce que Dieu a commandé à Son messager Mohammed d’enseigner ?

Les masjids sont dédiées à Dieu, n'invoquez donc personne avec Dieu.
Coran, 72:18

Cependant, la shahâda d’Abû Hurayra (que les sunnites récitent durant leur Salât) ajoute le nom du messager à celui de Dieu !

L’être humain a une faiblesse majeure : il lui est difficile de croire en un Dieu invisible. Même le prophète Moïse avait ce problème lorsqu’il demanda à voir Dieu physiquement (7:143). Les êtres humains cherchent quelque chose de tangible, raison pour laquelle les Chrétiens ont d’abord élevé Jésus au rang de fils de Dieu, puis de Dieu Lui-même (9:30).

Similairement, les Sunnites idolâtrent le prophète Mohammed et lui ont donné un statut divin en ajoutant son nom dans leur shahâda. En conséquence, ils devraient plutôt être appelés « Mohammediens ». Leur rappeler leur idolâtrie ne fait que déclencher leur colère. Peut-être ne savent-ils pas que c’est le prophète Mohammed lui-même qui a enseigné ce verset :

Quand Dieu seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l'Au-delà se crispent par aversion, et quand on mentionne ceux en dehors de Lui, voilà qu'ils se réjouissent.
Coran, 39:45

Les Mohammediens se mettent en colère lorsqu’on mentionne Dieu, sans aucun associé. Car Dieu Seul ne leur suffit pas ! Raison pour laquelle ils ne peuvent se résoudre à ne suivre que la parole de Dieu (6:114, 16:89) et à vouer leur culte exclusivement à Dieu (72:18, 98:5). Ils ne sont satisfaits que lorsqu’ils donnent des associés à Dieu, dans leurs pratiques.

La shahâda d’Abû Hurayra est imprégnée de cette idolâtrie - à travers la formule ‘et j’atteste que Mohammed est le Messager de Dieu’.





Dieu Suffit Comme Témoin

Cela vous surprendra peut-être, mais Dieu n’a jamais demandé à un musulman de témoigner sur Mohammad ! Au contraire, Dieu dit dans le Coran :

Tout bien qui t'atteint vient de Dieu, et tout mal qui t'atteint vient de toi-même. Et nous t'avons envoyé aux gens comme Messager. Et Dieu suffit comme témoin.
Coran, 4:79

Mais Dieu témoigne de ce qu'Il a fait descendre vers toi, Il l'a fait descendre en toute connaissance. Et les Anges en témoignent. Et Dieu suffit comme témoin.
Coran, 4:166

C’est exactement ce que Mohammad a enseigné à tous les croyants. Il n’y a nul besoin de témoigner sur lui (Mohammad) parce que Dieu témoigne déjà de sa mission et le témoignage de Dieu est amplement suffisant. Raison pour laquelle ce que les hypocrites disent (63:1) n’est que futilité. Comprenez-vous le verset 4:166 ? Ce verset dit que même le témoignage des Anges - qui ont un rang éminemment élevé dans la création - est inutile puisque Dieu témoigne déjà.

Quelle est la valeur de votre témoignage face au témoignage de Dieu ? Le Coran répond en ces termes :

Dis: «Qu'y a-t-il de plus grand en fait de témoignage?» Dis: «Dieu est témoin entre moi et vous; et ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu'il atteindra. ...
Coran, 6:19

Donc, ces versets nous enseignent un fait capital dont Dieu témoigne directement: Mohammad était un messager de Dieu, dont la mission était de prêcher le Coran à l’humanité.

Dieu ne demande pas aux gens de témoigner de ce fait; les gens doivent juste accepter ou refuser ce fait. De même, Dieu décourage également les tentatives de témoignages sur d’autres messagers.

Tu n'étais pas sur le versant ouest (du Sinaï), quand Nous avons décrété les commandements à Moïse; tu n'étais pas parmi les témoins.
Coran, 28:44

Il est clair que les gens ne sont pas appelés à ‘témoigner’ de la mission des messagers de Dieu.



Article original : La shahada




Importance de la prière (salât)

Le Coran liste plusieurs bénéfices obtenus par ceux accomplissant la salât.

La salât préserve du mal et des vices

Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salât. La Salât préserve de l'infamie et du blâmable. Le rappel de Dieu est ce qu'il y a de plus grand. Et Dieu sait ce que vous faites.
Coran, 29:45



La salât renforce notre foi et nous permet d'atteindre la certitude

Glorifie donc Ton Seigneur par la louange et sois de ceux qui se prosternent.
Adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort).
Coran, 15:98-99



La salât (ainsi que l'aumône) est le meilleur investissement pour l'au-delà

Ceux qui récitent le Livre de Dieu, accomplissent la Salât, et dépensent de ce que Nous leur avons attribué, en secret et ouvertement, espèrent ainsi faire un commerce qui ne périra jamais,
afin qu'Il les récompense et leur ajoute de Sa grâce. Il est Pardonneur, Reconnaissant.
Coran, 35:29-30



Par-dessus tout la salât est la commémoration de Dieu

C'est Moi Dieu, il n'y a de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te rappeler de Moi.
Coran, 20:14



Les pré-requis pour la salât

Intention

Le premier pré-requis est d'avoir l'intention consciente d'observer la salât ; cela ne peut être le cas si l'on est intoxiqué :

Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites, ...
Coran, 4:43

La salât n'est pas acceptée si l'on est sous l'influence de drogues ou d'alcool. Non pas à cause du péché que cela peut représenter, mais plutôt du fait qu'une personne droguée ou ivre ne sait pas ce qu'elle dit.



Ablutions

Ô vous qui avez cru, lorsque vous vous levez pour la Salât, lavez vos visages et vos mains jusqu'aux coudes, et essuyez vos têtes et vos pieds jusqu'aux chevilles. Si vous êtes en état de djunub, alors purifiez-vous. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient des toilettes, ou si vous avez touché aux femmes, et que vous ne trouviez pas d'eau, ayez recours à une bonne terre, et essuyez vos visages et vos mains. Avec cela, Dieu ne veut vous imposer aucune gêne, mais Il veut vous purifier et compléter Son bienfait sur vous, afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 5:6

Les ablutions décrites dans le Coran sont donc composées de 4 étapes simples :
1. se laver le visage,
2. se laver les mains jusqu'aux coudes,
3. passer ses mains mouillées sur sa tête,
4. passer ses mains mouillées sur ses pieds jusqu'aux chevilles.

Ce qui empêche de prier

Ô vous qui avez cru, n'approchez pas de la Salât alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites, ou en état de djunub, sauf si vous êtes en voyage, jusqu'à ce que vous vous soyez lavés. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient des toilettes, ou si vous avez touché aux femmes, et que vous ne trouviez pas d'eau, ayez recours à une bonne terre, et effleurez-en vos visages et vos mains. Dieu est Indulgent, Pardonneur.
Coran, 4:43

"djunub" est traduit par certains par "impuretés", alors que son sens est : "côté, flanc, voyageur venant de loin, étranger, hôte, éloignement, distance". C'est donc simplement un mot désignant ce qui "éloigne" de la prière. Pour savoir ce qu'il englobe, il suffit de lire la suite du verset : si l'on revient des toilettes, ou que l'on a eu des relations sexuelles, alors il faut se laver (logiquement les parties génitales).
Ce lavage avec de l'eau n'est pas obligatoire quand on est malade ou en voyage, lorsque nous n'avons pas accès facilement à de l'eau ; dans ce cas on peut simplement faire "tayammum".

Dévotion

Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
Coran, 6:162

"Il n'a pas d'associé. Voilà ce qui m'a été ordonné, et je suis le premier de ceux qui se soumettent".
Coran, 6:163

C'est Moi Dieu, il n'y a de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te rappeler de Moi.
Coran, 20:14

Selon ces commandements coraniques, les croyants doivent dévouer et dédier leur salât (ainsi que que tous les autres rituels) à Dieu, et uniquement à Dieu. Nous ne devons absolument pas rajouter d'autres noms que Dieu dans notre salât.

Nous avons fait descendre vers toi le Livre, en toute vérité. Adore donc Dieu en Lui vouant exclusivement la religion.
Coran, 39:2

Pour Dieu est la religion pure. Ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". Dieu jugera entre eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur.
Coran, 39:3

Un autre signe de dévotion envers Dieu est l'humilité dans la salât :

ceux qui sont humbles dans leur Salât,
Coran, 23:2



Direction (Qiblah)

Une des conditions coraniques pour la salât est que tous les croyants doivent se tourner vers la Mosquée Sacrée (Ka`aba) :

D'où que tu sortes, tourne donc ton visage en direction de la Masjid Al-Harâm. Et où que vous soyez, tournez vos visages dans sa direction, afin que les gens n'aient pas d'arguments contre vous, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. Ne les craignez donc pas, mais craignez-Moi afin que je parachève Mon Bienfait à votre égard, et que vous soyez bien guidés.
Coran, 2:150



Les positions de la Salât

Le Coran nous donne trois positions devant être observées au cours de la salât : debout, incliné, prosterné.

Quand tu (Mohammed) te trouves parmi eux, et que tu les diriges dans la Salât, qu'un groupe d'entre eux se tienne debout avec toi, tout en gardant leurs armes...
Coran, 4:102

... tenez-vous devant Dieu avec dévotion.
Coran, 2:238

Mohammed est le messager de Dieu. Ceux qui sont avec lui sont durs envers les dénégateurs, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant de Dieu faveur et agrément. Les traits de leur face proviennent de l'effet de la prosternation....
Coran, 48:29

La salât se termine avec la prosternation :

... Quand ils se sont prosternés, qu'ils passent derrière vous et qu'un autre groupe, n'ayant pas encore prié, vienne prier avec toi, en prenant leurs précautions et en gardant leurs armes. ...
Coran, 4:102

Ces 3 positions ne sont pas requises en période de peur, d'urgence :

Si vous avez à craindre, alors à pied ou sur votre monture. Puis, une fois en sécurité, rappelez-vous Dieu comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas.
Coran, 2:239

Un nombre de "rakâts" à respecter ?

Les hadithistes affirment que chaque salât a un nombre précis de "rakâts", c'est-à-dire de "répétitions" de mouvements, à respecter ; par exemple, ils affirment qu'il faut faire 2 rakâts pour Fajr, ou 4 pour `Isha. Et comme ils ne croient pas que le Coran est détaillé, c'est la première question qu'ils nous opposent : "Si ce que vous dites est vrai, à savoir que le Coran est détaillé, alors montrez-nous où se trouvent les nombres de rakâts dans le Coran !" (sauf que ce n'est pas nous qui affirmons que le Coran est détaillé, mais Dieu...)

Mais ce concept de rakât n'est pas coranique ! Nulle part dans le Coran nous ne trouvons ce terme, qui signifierait de répéter nos mouvements. Nous sommes donc libres de répéter, ou non, les mouvements debout/incliné/prosterné. Il n'y a pas besoin de se demander où se trouvent dans le Coran les nombres inventés par les hadithistes, puisque le concept global de rakât ne vient pas du Coran !





Les paroles de la Salât

Les paroles devraient venir du Coran

Récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut modifier Ses paroles. Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun abri.
Coran, 18:27

Ce verset ne parle pas d'une activité spécifique, ainsi la récitation du Coran peut se faire à n'importe quel moment, y compris dans la salât.

Récite ce qui t'est révélé du Livre et accomplis la Salât. La Salât préserve de l'infamie et du blâmable. Le rappel de Dieu est ce qu'il y a de plus grand. Et Dieu sait ce que vous faites.
Coran, 29:45

Ce verset parle de deux activités, la récitation du Coran et la salât. Le fait que Dieu nous parle de ces deux activités dans le même verset est une bonne indication d'utiliser le Coran au cours de la salât.

Ils ne sont pas tous semblables. Parmi les gens du Livre se trouve une communauté droite qui récite durant la nuit les signes de Dieu en se prosternant.
Coran, 3:113

Ce verset va un peu plus loin en nous parlant de personnes droites qui récitent les écritures en se prosternant. Comme la prosternation est une étape de la salât, c'est une indication encore plus forte d'utiliser les écritures (dans notre cas le Coran) au cours de la salât.

C'est Moi Dieu, il n'y a de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te rappeler de Moi.
Coran, 20:14

Nous apprenons ici que le but de la salât est de se souvenir de Dieu (dhikr). Le même mot, dhikr, est mentionné dans le verset suivant :

Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes (dhakarta) ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion.
Coran, 17:46

(dhikr est le nom, dhakarta est le verbe)
On nous apprend ici que les vrais croyants se souviennent de Dieu en utilisant le Coran seul. Et puisque le souvenir de Dieu est le but de la salât, alors notre commémoration de Dieu dans la salât ne doit se faire qu'avec le Coran.



Quelles paroles utiliser ?

On doit d'abord préciser qu'excepté les paroles des éléments 2 et 6 (ci-dessous) qui sont mentionnées clairement dans le Coran en rapport avec la Salât (17:111), les autres phrases (ci-dessous) ne sont en aucun cas les seules que nous pouvons utiliser dans notre Salât. On peut prononcer celles-ci et ajouter d'autres paroles du Coran qui glorifient Dieu.

Réciter les paroles ci-dessous au cours de la salât remplit un certain nombre d'objectifs. L'élément 1 (la Fatiha) est la seule sourate du Coran contenant uniquement une prière adressée à Dieu. Les éléments 3 et 4 sont des paroles qui glorifient Dieu et que Dieu nous ordonne de réciter ; les inclure dans la salât ou en-dehors est donc conseillé. Tandis que l’élément 5 comprend l'essence du monothéisme, et doit donc être une déclaration à prononcer le plus souvent possible, donc quoi de mieux que durant notre salât ?

Avant de débuter la salât nous devons chercher refuge auprès de Dieu contre le démon, les mots arabes étant : "A`uzu billahi min As-Shaytan Ar-Rajeem", car nous récitons des paroles Coraniques dans la salât, et que le verset suivant nous indique de chercher refuge auprès de Dieu toutes les fois où nous lisons le Coran :

Lorsque tu lis le Coran, cherche refuge auprès de Dieu contre le diable banni.
Coran, 16:98

Et puisqu'on nous ordonne dans le verset 6:162 de dévouer chaque parole de notre Salât au seul nom de Dieu, cette phrase doit être prononcée avant la salât et non au cours de la salât.

Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
Coran, 6:162

1. Bien qu'il n'y ait aucun ordre spécifique de lire la Fatiha dans la salât, puisque c'est l'ouverture du livre et qu'elle contient exclusivement une prière dédiée à Dieu, elle est parfaite à réciter au cours de notre salât.
En gardant à l'esprit que Dieu nous informe qu'Il ne veut aucune difficulté dans la pratique de notre religion, il convient de lire les passages relativement longs (comme la Fatiha) en position debout plutôt que lors de l'inclinaison ou la prosternation afin de ne pas imposer de fardeau aux malades ou aux personnes âgées.
2. La phrase "Allahu Akbar" est prononcée fréquemment durant la salât selon l'ordre de Dieu de proclamer Sa grandeur, comme en 2:185 et 17:111
3. La phrase "Subhan Rabi Al-Azeem" (Gloire à mon Seigneur le Très Grand), selon 56:74, "Glorifie donc le nom de ton Seigneur, le Très Grand!"
4. La phrase "Subhan Rabi Al-Aala" (Gloire à mon Seigneur le Très Haut), selon 87:1, "Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut,"
La glorification de Dieu est encouragée à tout moment et spécialement après la prosternation : "et célèbre Sa gloire, une partie de la nuit et à la suite des prosternations" (50:40).
5. La shahâda (l'attestation de foi) est la déclaration de notre foi monothéiste: "Ashhadu an la illaha ila Allah" (cf. 3:18)
6. Dans les versets 17:110 et 111 nous lisons les paroles suivantes :

Dis : "Invoquez Dieu, ou invoquez le Tout-Puissant. Quel que soit le nom par lequel vous L'invoquez, à Lui sont les plus beaux noms. Dans ta Salât, ne hausse pas la voix, ni ne l'abaisse pas trop, mais cherche le juste milieu entre les deux".
Coran, 17:110

Dis : "Louange à Dieu, Celui qui ne s'est pas donné de fils, qui n'a aucun associé en la royauté et qui n'a besoin d'aucun protecteur contre la faiblesse". Et exalte Sa grandeur.
"Al-Hamdu lillah alazee lam yatakhez waladan, wa lam yakun lahu shareek fee al mulk, wa lam yakun lahu waleyon min al zol"
Coran, 17:111

Le verset 110 nous ordonne d'utiliser un ton modéré dans notre salât, puis Dieu nous ordonne : "Et dis: Louange à Dieu...". Les mots "Et dis" au début du verset 111 indiquent que le sujet est toujours la salât (le sujet du verset 110). Ainsi nous devons prononcer ces paroles au cours de notre salât.

Il est intéressant de noter que les 3 phrases du verset 111 ont des significations importantes :
- "Louange à Dieu qui ne S'est jamais attribué d'enfant" : ces paroles nous purifient de l'affirmation des Chrétiens qui ont donné un fils à Dieu.
- "qui n'a point d'associé en la royauté" : ces paroles nous purifient des Musulmans qui ont fait de Mohammed un partenaire de Dieu dans tout ce qu'ils disent ou font (Coran, 12:106)
- "qui n'a jamais eu (besoin) de protecteur contre la moindre faiblesse" : ces paroles nous purifient des religieux juifs qui affirment que les mains de Dieu sont liées et qu'Il n'est pas capable de faire certaines choses (Coran, 5:64)

Ainsi, en prononçant ces paroles, et en étant conscient du danger et de la corruption de ces groupes, nous purifions nos âmes et maintenons la pureté de notre religion.

7. Le verset 17:110, cité ci-dessus, nous indique d'invoquer Dieu par n'importe lequel de ses noms. On peut donc utiliser des formules de glorification telles que "Subhan Rabi Al-Khāliq" (Gloire à mon Seigneur, le Créateur), ou "Al-Hamdu lillah Ar-Razzāq" (Louange à Dieu, Celui qui accorde la subsistance), en utilisant les noms de Dieu que l'on trouve dans le Coran : liste des noms de Dieu.



Terminer la Salât

Puisque la conclusion de la salât faite par les Musulmans aujourd'hui ne se conforme pas aux enseignements coraniques, ce sujet mérite une analyse particulière.

Les Musulmans disent traditionnellement à la fin de leur salât : "As-Salamu alaykum wa Rahmatu Allah wa Barakatu" (Paix sur vous ainsi que la miséricorde et les bienfaits de Dieu). Cette phrase est prononcée deux fois, en tournant la tête à droite puis à gauche.

Mais si l'on réfléchit à la validité de ces paroles, on fait immédiatement face aux questions suivantes :

1. A qui nous adressons-nous quand nous prononçons ces paroles ?
Ce ne peut pas être à Dieu puisqu'on ne peut Lui dire : "que la miséricorde et les bienfaits de Dieu soient sur Vous" !
Certains diront que ces paroles sont adressées aux autres croyants qui prient à nos côtés. Mais cette explication est fausse puisque ces paroles sont aussi prononcées quand ils prient tout seuls !
D'autres disent que ces paroles sont adressées aux deux anges qui enregistrent nos actions. Mais il faut alors se demander pourquoi nous adressons-nous aux anges ? Après tout, notre salât ne leur ait pas dédiée ! Le Coran est très clair sur le fait que la salât ne doit être dédiée qu'à Dieu et personne d'autre :

Dis : "Ma Salât, mes rites d'adoration, ma vie et ma mort, appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes".
Coran, 6:162

Diriger nos paroles dans notre salât à d'autres que Dieu va à l'encontre des enseignements du Coran et doit donc être totalement rejeté.

2. Si ces paroles ne sont pas adressées à Dieu et doivent donc être rejetées, quelles sont alors les phrases à prononcer pour terminer notre salât ? Une nouvelle fois, la réponse se trouve dans le Coran, car il offre une explication à toutes choses (Coran, 16:89). En fait, Dieu nous a donné dans le Coran les paroles exactes à prononcer à la fin de la salât :

Ceux qui ont cru et fait de bonnes actions, leur Seigneur les guidera par leur foi. Sous eux couleront des rivières dans les jardins du délice.
Coran, 10:9

Là, leur invocation sera : "Gloire à Toi, Ô Dieu", et leur salutation y sera : "Paix (salam)", et la fin de leur invocation sera : "Louange à Dieu, Seigneur des mondes".
Coran, 10:10

Ces versets parlent des croyants qui seront récompensés dans les jardins du paradis. Nous apprenons que les dernières paroles de leurs prières sont "Al-Hamdu lillah Rabi Al-Alameen" (Louange à Dieu, Seigneur de l'Univers). Il est donc totalement logique de suivre leur exemple et de terminer nos prières en louant Dieu le Très-Haut, plutôt qu'en saluant les anges !







Le nombre de prières et leur moment

Chaque prière doit être effectuée en son temps :

Quand vous avez accompli la Salât, rappelez-vous Dieu, debout, assis ou sur le côté. Quand vous êtes en sécurité, accomplissez la Salât. La Salât est pour les croyants une prescription à des moments déterminés.
Coran, 4:103

Il convient donc de rechercher dans le Coran les moments exacts de chaque prière.



Salât al-Fajr et Salât al-`Isha

Les noms de ces prières apparaissent dans le verset suivant :

Ô vous qui avez cru, que ceux que vous possédez par serment vous demandent permission, ainsi que ceux des vôtres qui n'ont pas encore atteint la puberté, à trois moments : avant la Salât al-Fajr, quand vous enlevez vos vêtements à midi, ainsi qu'après la Salât al-`Isha : trois moments d'intimité. En dehors de ces moments, aucune faute ne vous sera imputée, ni à vous ni à eux, d'aller et venir les uns chez les autres. C'est ainsi que Dieu vous expose clairement les signes. Dieu est Connaissant, Sage.
Coran, 24:58

Les moments de ces prières sont indiqués dans le verset suivant :

Accomplis la Salât aux deux extrémités du jour, aux moments proches de la nuit. Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est un rappel pour ceux qui se rappellent.
Coran, 11:114

Les "extrémités du jour" (tarafayi alnnahari) correspondent au lever et au coucher du soleil. Mais cela est insuffisant pour connaître le moment des salâts en question, car le lever et le coucher du soleil sont des évènements qui durent moins de deux minutes. D'où l'ajout des mots "wa zulafan min al-layl".
Plusieurs interprétations ont été données pour les mots "zulafan min al-layl". Les plus courantes sont "à certaines heures de la nuit" ou "durant la nuit". Mais ces interprétations ne sont pas précises et ne correspondent pas à l'usage coranique du mot "zulafan".
La racine du mot "zulafan" est "zulfa". Le mot "zulfa" est utilisé dans le Coran pour signifier "la proximité" ou "proche de" comme dans :

Pour Dieu est la religion pure. Ceux qui prennent des alliés en dehors de Lui : "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage de Dieu". Dieu jugera entre eux sur ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas celui qui est menteur et dénégateur.
Coran, 39:3

Par conséquent, la phrase "zulafan min al-layl" signifie les moments de la nuit "proches". La question évidente est : proche de quoi ? Rien ne peut être décrit comme "proche" en termes absolus. Le mot "proche" ne peut avoir de signification qu'avec un point de référence. Par exemple, on ne peut pas dire "ma maison est proche", mais "ma maison est proche de l'école". Maintenant, relisons le verset 11:114 et voyons ce que Dieu veut dire par "proche" ; les seuls autres points de référence donnés dans le verset sont "les extrémités du jour", qui sont le lever et le coucher du soleil. Donc, les mots "zulafan min al-layl" ne peut que désigner les moments de la nuit proches du lever et du coucher du soleil.
Il devient donc évident que les parties de la nuit qui sont proches du lever du soleil correspondent à la période de Fajr (l'aube), c'est-à-dire l'heure (environ) avant le lever du soleil durant laquelle la lumière du soleil apparaît dans le ciel. De la même manière, la partie de la nuit qui est proche du coucher du soleil correspond à la période de `Isha (soir), c'est-à-dire l'heure (environ) après le coucher du soleil durant laquelle il y a encore de la lumière dans le ciel.
En conclusion, le verset 11:114 ne parle que de deux salâts, et définit la période de ces deux salâts : les parties de la nuit précédant le lever du soleil et suivant le coucher du soleil.
(pour plus de détails sur la définition du jour et de la nuit dans le Coran : lien)

Note : "zulfa" est également utilisé en 26:90 ("On rapprochera alors le Paradis pour les pieux"), 67:27 ("Puis, quand ils verront (le châtiment) de près...") et 50:31 ("Le Paradis est amené proche de ceux qui se prémunissent, et non pas loin (ba`îd)"). Dans ce dernier verset Dieu utilise le mot zulfa suivi par son contraire pour confirmer le sens. Nous savons que le mot "ba`îd" signifie loin, donc le mot qui est utilisé comme son contraire dans le même verset et qui est Zulfa ne peut que signifier PROCHE.





Salât al-Wusta

La troisième salât mentionnée dans le Coran est la salât al-Wusta :

Soyez assidus aux Salâts, et à la Salât al-Wusta, et tenez-vous devant Dieu avec dévotion.
Coran, 2:238

Le mot "wusta" (2:238) est un dérivé du mot "wasat" qui signifie milieu. Les mots "as-salât al-Wusta" signifient donc "la salât médiane". Tout comme le mot "zulufan" (proche) du verset 11:114, et le fait qu'il ne pouvait avoir de signification qu'en relation avec un point de référence, le mot "wusta" ne peut pas avoir de signification de manière absolue. Pour être décrite comme "médiane", il faut deux points de référence, et les seuls points de référence donnés dans le Coran en connexion avec la salât sont le lever et le coucher du soleil (les "extrémités du jour" du verset 11:114). Donc la salât médiane débute lorsque le soleil est à mi-chemin entre le lever et le coucher, donc à midi.
La période exacte de la prière médiane (salât al-wusta) est donnée dans le verset 17:78 :

Accomplis la Salât du déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit ; et le Coran à l'aube, car le Coran à l'aube fait l'objet de témoignage.
Coran, 17:78

La période commence à midi quand le soleil commence à descendre de son point le plus élevé ("duluk as-shams") et se termine lorsque l'obscurité de la nuit débute ("ghasaq al-layl"), c'est-à-dire au coucher du soleil. C'est le moment où la période de la salât al-wusta se termine. (pour plus d'explications sur "duluk" et "ghasaq" lire : Le 'duluk' du soleil (verset 17:78))



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Pourquoi pas 5 prières par jour ?

- Certains affirment que le mot "zahira" dans le verset 24:58 fait référence à la salât qu'ils appellent du même nom (salât az-zohr). Mais si on regarde en détail ce verset, on voit que le mot "salât" n'est utilisé que pour deux salâts (Fajr et `Isha), et que Dieu ne parle que du moment de la journée appelé zahira. S'il y avait une salât appelée salât az-zohr, ne devrions-nous pas lire les mots "salât az-Zahira/Zohr" dans le verset 24:58, de la même manière que Dieu a mentionné salât al-Fajr et salât al-`Isha par leurs noms ?

- Certains ont également essayé de manipuler différents versets coraniques qui parlent de la période de "`Asr" (l'après-midi) comme 103:1, mais une nouvelle fois si on lit le verset on ne trouve aucune mention du mot salât. `Asr n'est qu'une période de temps à laquelle Dieu fait référence. Le Coran parle aussi d'autres périodes de la journée comme "duha" (le matin) dans le verset 93:1, mais ici aussi aucune référence à une salât n'est faite.

- Une autre manipulation est faite par certains en changeant la signification du mot coranique "tasbeeh" (glorification) pour désigner la salât. Le Coran nous invite à glorifier Dieu à différents moments de la journée (voir: quand glorifier Dieu). L'acte de "tasbeeh" est différent de l'acte de la salât. Le tasbeeh (glorifier Dieu) peut se faire à n'importe quel moment et n'a pas de pré-requis, tandis que la salât s'effectue à des moments spécifiques et suivant des règles précises comme les ablutions, se tourner vers la Qibla etc.

Pourquoi pas 2 prières par jour ?

- Certains affirment que le mot Wusta du verset 2:238 signifie "meilleure", et ne désigne pas une salât. Mais cette affirmation est incorrecte car si l'on dit qu'une salât est "meilleure" que les autres alors on doit se demander pourquoi est-elle meilleure ? Et quelle salât est meilleure que les autres ? Et si une salât est meilleure, est-ce que les autres ne sont pas bonnes ?
Leur traduction du verset 2:238 : "observez la prière et n'oubliez pas la meilleure de ces prières", est absurde.
Si l'on suit les règles de la salât telles que décrites par le Coran : les ablutions, la qibla, se tenir debout avec respect devant Dieu, ne commémorer que Dieu au cours de l'inclinaison et de la prosternation en utilisant les paroles du Coran, alors il n'y a pas de meilleure salât. Si l'on manque une de ces règles, alors notre salât n'est pas valide. En d'autres mots, il ne peut y avoir de "meilleure" salât, soit la salât est correcte soit elle est incorrecte.

- Dans le même verset (2:238) Dieu dit "observez les Salawaat", le mot "salawaat" est le pluriel de salât, mais ce qui est important est qu'il existe en Arabe un mot différent pour désigner deux choses que si nous parlons de plus que deux choses.
En Français, si nous disons "les garçons" cela peut vouloir désigner deux garçons ou plus que deux garçons, mais en Arabe le mot sera différent si nous parlons de deux choses, que si nous parlons de 3 ou plus de choses.
Nous avons donc, concernant le mot salât :
salat = 1 prière
salatayn = 2 prières
salawaat = n'importe quel nombre de prières supérieur à deux

Le mot utilisé dans le verset 2:238 est "salawaat" ; s'il n'y avait que 2 salâts par jour, Dieu aurait dit "as-salatayn".

- Ceux qui insistent encore pour dire qu'il n'y a que 2 salât par jours, disent que Dieu a utilisé le mot salawaat (plus que 2 prières) car Il parle de toutes les prières que l'on fait dans sa vie, pas uniquement celles que l'on fait en un jour. Mais ceci est également faux.
Quand Dieu parle de toutes les prières que nous faisons, Il dit "As-Salât". Le mot "As-Salât" est le singulier, mais ce mot est utilisé pour désigner le concept général de la prière. Voici quelques exemples :

Accomplissez la Salât et donnez la Zakât. Et tout le bien que vous avancez pour vous-mêmes, vous le retrouverez auprès de Dieu. Dieu est Clairvoyant sur ce que vous faites.
Coran, 2:110

Dis à Mes serviteurs qui ont cru, qu'ils accomplissent la Salât et dépensent de ce que Nous leur avons attribué, secrètement et ouvertement, avant que vienne un jour où il n'y aura ni commerce ni amitié.
Coran, 14:31

Il est évident que dans ces versets coraniques Dieu ne nous commande pas de n'observer qu'une seule prière, mais plutôt toutes nos prières, c'est-à-dire qu'Il parle du concept de la salât en général, et le mot utilisé est "As-Salât" (singulier).

Par conséquent, si Dieu avait voulu parler du concept des prières en général, Il aurait utilisé le mot "As-Salât" et non "as-salawaat" (dans le verset 2:238). L'usage délibéré du mot "as-salawaat" confirme que Dieu parle des prières que nous devons observer en un jour, et le pluriel "as-salawaat" confirme qu'il y a plus que deux prières.
Cela prouve encore que le mot Wusta du verset 2:238 est un nom de salât, et non la description d'une meilleure salât.

Pourquoi pas 0 prière ?

Certains affirment que le mot salât dans le Coran ne désigne pas un rituel physique : article



Le nombre de prières dans la Torah

En totale harmonie avec le concept des trois prières quotidiennes, nous trouvons que ces trois prières sont aussi confirmées dans la Torah :

L'Ancien Testament contient au moins trois versets faisant référence aux temps des prières. Même si nous ne pouvons faire confiance aux traductions de la Bible, il est frappant de voir la cohérence des passages concernant les Prières avec les trois prières coraniques :

"Pour moi, je crie vers Dieu, et Yahweh me sauvera. Le soir, le matin, au milieu du jour, je me plains, je gémis, et il entendra ma voix." (Psaumes 55:17-18) ("crier" vers Dieu signifie prier avec passion, implorer Dieu)

"Après le départ du garçon, David se leva du côté du midi, puis se jeta le visage contre terre et se prosterna trois fois. Les deux amis s'embrassèrent et pleurèrent ensemble, David surtout fondit en larmes. " (1 Samuel 20:41)

"Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant." (Daniel 6:10)

Notez comment le premier verset (Psaumes) donne les moments exacts des 3 prières, comme confirmé par le Coran (matin, midi, soir).



Article original : al-salat



Autres thèmes liés à la Salât

L'appel à la prière

Quand vous appelez à la Salât, ils la prennent en raillerie et en jeu. Cela parce que ce sont des gens qui ne comprennent pas.
Coran, 5:58

La prière du vendredi

Ô vous qui avez cru, quand on appelle à la Salât le jour du Vendredi, empressez-vous au rappel de Dieu et laissez tout commerce. Cela est mieux pour vous, si vous saviez !
Coran, 62:9

La prière en cas de danger

Quand vous parcourez la terre, aucune faute ne vous sera imputée de raccourcir la Salât, si vous craignez que ceux qui ont dénié ne vous troublent. Les dénégateurs sont pour vous un ennemi évident.
Coran, 4:101

Si vous avez à craindre, alors à pied ou sur votre monture. Puis, une fois en sécurité, rappelez-vous Dieu comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas.
Coran, 2:239




Le Coran définit le concept de Zakât (l'aumône obligatoire) et définit les règles relatives à son paiement. Cet article présente tous les aspects de ce devoir religieux.

De quand date la Zakât ?

Selon le Coran, la Zakât fut établie dès l'époque d'Abraham :

Nous fîmes d'eux des chefs qui guidaient par Notre ordre. Nous leur révélâmes de faire le bien, d'accomplir la Salât et de donner la Zakât. Ils étaient Nos adorateurs.
Coran, 21:73



Quelle est la définition coranique de la Zakât ?

La Zakât est un paiement obligatoire que doivent s'acquitter tous les croyants qui ont des revenus. Elle est une "purification" de ses biens :

ceux qui affectent sur leurs biens un droit connu
Coran, 70:24

celui qui donne ses biens pour se purifier (yatazakka),
Coran, 92:18

Ils t'interrogent sur les boissons enivrantes et les jeux d'argent. Dis : "Dans les deux il y a un grand péché et des bienfaits pour les gens, mais leur péché est plus grand que leurs bienfaits". Ils t'interrogent sur ce qu'ils doivent dépenser. Dis : "al-`afw". C'est ainsi que Dieu clarifie les signes, afin que vous réfléchissiez
Coran, 2:219

Le mot-clé dans ce verset est le mot "al-`afw". Pour déterminer son sens, il faut chercher d'autres versets coraniques qui utilisent le même mot. Les versets suivants sont ceux qui ont nous éclairent le plus sur son sens :

Les gens du Livre te demandent de faire descendre sur eux un Livre du ciel ! Ils avaient demandé à Moïse bien plus encore quand ils dirent : "Fais-nous voir Dieu clairement". Alors la foudre les frappa pour leur injustice. Puis ils adoptèrent le veau, après que les preuves leur furent venues. Nous leur pardonnâmes cela (fa `afawna `an zalika) et donnâmes à Moïse une autorité évidente.
Coran, 4:153

Ceux qui dépensent dans l'aisance et l'adversité, qui dominent leur rage et pardonnent aux gens (al-`afeen `an an-naas). Dieu aime les bienfaisants.
Coran, 3:134

Ô vous qui avez cru, ne posez pas de questions au sujet de choses qui, si elles vous étaient dévoilées, vous nuiraient. Mais si vous posez des questions à leur sujet pendant que le Coran descend, elles vous seront dévoilées. Dieu a pardonné à leur sujet (`afa `anha). Dieu est Pardonneur, Indulgent.
Coran, 5:101

Ô vous qui avez cru, ne tuez pas de gibier quand vous êtes en état d'ihram. Quiconque parmi vous en tue intentionnellement, devra une rétribution équivalente à ce qu'il a tué, en bêtes de troupeau - en jugeront deux personnes justes parmi vous - en offrande parvenant à la Ka`aba ; ou une expiation, en nourrissant des pauvres, ou l'équivalent en jeûne. Cela afin qu'il goûte la conséquence de son acte. Dieu a pardonné ce qui est passé (`afa Allah `amma salaf) ; mais quiconque récidive, Dieu se vengera de lui. Dieu est Honorable, Vengeur.
Coran, 5:95

Selon ces versets, on peut voir que le mot "al-`afw" (et ses dérivés) est utilisé pour signifier : ce qui a été pardonné ou ce sur quoi on ferme les yeux.

Si on applique cela au mot "al-`afw" qui est utilisé en 2:219 et qui est lié au paiement de la Zakât, on voit que Dieu nous dit de payer la Zakât avec la partie de nos revenus que l'on peut abandonner sans devoir la réclamer, ou en d'autres mots ce sur quoi on peut fermer les yeux et donner sans difficultés.

Il est important de noter que Dieu n'a pas défini ou quantifié la quantité de nos revenus que nous devons donner en charité. Dieu sait que cela sera différent selon les individus et directement dépendant des revenus et des circonstances. Cela dépend également du désir de chaque personne de faire du bien. Par conséquent, Dieu laisse le soin à chaque individu d'évaluer ses propres besoins, et de décider quelle portion de l'excès de ses revenus peut être donnée en charité.



Quand doit-on payer la Zakât ?

Selon le verset 6:141, la Zakât doit être donnée "le jour de la récolte" :

C'est Lui qui a créé les jardins, ombragés et non ombragés, les palmiers et les cultures aux nourritures variées, les oliviers et les grenadiers, semblables mais non identiques. Mangez de leurs fruits, quand ils sont formés, et acquittez-en leurs droits le jour de la récolte. Et ne commettez pas d'excès, car Il n'aime pas ceux qui commettent des excès.
Coran, 6:141

Ce verset coranique nous apprend que nous devons payer la zakât dès que nous recevons un revenu. Les Musulmans qui suivent des lois non-coraniques, corrompues, ont oublié cet ordre important ; au lieu de cela ils calculent et ne donnent la zakât qu'une fois par an, sur le montant de l'épargne. Ce qui induit des calculs compliqués pour savoir quelle partie de l'épargne est réellement restée en leur possession une année.

On peut voir dans ce commandement coranique, de payer la Zakât dès qu'il y a une rentrée d'argent, une sagesse bénéfique sur le plan économique. Un des facteurs qui contribue à la prospérité économique est la circulation de l'argent. Une circulation plus importante induit plus de productivité. Si la zakât est payée dès qu'un revenu est généré l'économie en bénéficiera beaucoup plus que si la zakât n'est payée qu'une fois par an.



Qui doit payer la Zakât ?

Le Coran donne encore une réponse claire à cette question. La zakât n'est due que par ceux qui ont de l'excès après avoir subvenu à leurs besoins fondamentaux (nourriture, habits, maison, médicaments etc.). Si payer la zakât induit de réelles difficultés, alors il n'est plus obligatoire de la payer.

Ils t'interrogent sur les boissons enivrantes et les jeux d'argent. Dis : "Dans les deux il y a un grand péché et des bienfaits pour les gens, mais leur péché est plus grand que leurs bienfaits". Ils t'interrogent sur ce qu'ils doivent dépenser. Dis : "al-`afw" (l'excédent de vos biens). C'est ainsi que Dieu clarifie les signes, afin que vous réfléchissiez
Coran, 2:219

Cela est confirmé par le verset suivant où Dieu nous dit qu'Il ne veut pas nous imposer de difficultés dans la pratique de la religion :

Luttez pour Dieu avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a choisis. Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, la doctrine de votre père Abraham, lequel vous a auparavant nommés soumis, et pour que, en cela, le messager soit témoin envers vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins envers les gens. Accomplissez donc la Salât, donnez la Zakât et attachez-vous fortement à Dieu. C'est Lui votre Maître. Quel Excellent Maître ! Quel Excellent Secoureur !
Coran, 22:78



A qui doit-on donner la Zakât ?

Le Coran liste les destinataires de la zakât dans le verset suivant :

Ils te demandent ce qu'ils doivent dépenser. Dis : "Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les parents, les plus proches, les orphelins, les nécessiteux et les sans-abris". Tout ce que vous faites de bien, Dieu en est Connaissant.
Coran, 2:215

Certains "savants" ont précisé que la zakât ne devait être donnée qu'à des Musulmans, mais cette restriction n'a aucune référence coranique.



Est-ce que le Coran fixe un taux précis pour la Zakât ?

La réponse la plus simple est NON. Nul part dans le Coran nous ne trouvons la moindre allusion à un taux fixe. Le taux de 2,5% qui est suivi par les Musulmans ne se trouve pas dans le Coran. La source de cette pratique, comme bien d'autres, ne se trouve que dans les recueils de 'hadiths'. Nous avons vu que le Coran définit la zakât à partir du mot "al-`afw", ce qui correspond à ce que la personne est capable de donner sans que cela lui procure la moindre difficulté. Il est évident que cette somme sera différente d'une personne à l'autre, en fonction de ses revenus.

Et donne son droit au proche, au nécessiteux et au sans-abri. Et ne gaspille pas avec prodigalité.
Les gaspilleurs sont les frères des diables, et le diable est dénégateur de son Seigneur.
Si tu te détournes d'eux, recherchant une miséricorde de Ton Seigneur que tu espères, adresse-leur quand même une parole bienveillante.
Ne garde pas ta main enchaînée à ton cou, et ne l'ouvre pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé, plein de remords.
Coran, 17:26-29

On comprend des mots "Et donne au proche parent ce qui lui est dû" que le sujet ici est la zakât. Le verset 29 prend alors tout son sens. Nous ne devons ni être avare ni gaspilleur. Si Dieu avait fixé un pourcentage (comme 2,5%) pour le paiement de la zakât, est-ce qu'Il nous dirait de ne pas être avare ni gaspilleur ? Ces mots nous indiquent de façon claire que le pourcentage n'est pas fixé, et qu'il en du ressort de chaque individu.



L'importance de la Zakât

Le Coran accorde une grande importance à la zakât ; le Très Miséricordieux a associé Sa Miséricorde à ceux qui paient la zakât :

Et prescris pour nous le bien ici-bas ainsi que dans l'au-delà. Nous voilà revenus repentants à Toi". Il dit : "Mon châtiment frappe qui Je veux, et Ma miséricorde embrasse toute chose. Je la prescrirai pour ceux qui se prémunissent, donnent la Zakât, et pour ceux qui croient en Nos signes,
Coran, 7:156

Nous lisons également dans le Coran que le paiement de la zakât par les croyants établit une grande différence entre eux et les idolâtres :

Dis : "Je ne suis qu'un être humain comme vous. Il m'est révélé que votre divinité est une divinité unique. Soyez droits envers Lui et demandez-Lui pardon". Et malheur aux associateurs
qui ne donnent pas la Zakât et qui sont, envers l'Au-delà, dénégateurs !
Coran, 41:6-7



Y a-t-il plusieurs Zakâts ?

Une nouvelle fois, certains "savants", prêchant une version de l'Islam qui est basée sur des hadiths plutôt que sur le Coran, ont inventé d'autres types de zakât comme celle de l'Aïd al-Fitr (à la fin du Ramadan). Cela n'a aucune base coranique. Le seul moment donné par le Coran pour payer la zakât est lorsqu'on reçoit un revenu. La Zakât coranique autorisée par Dieu n'est liée à aucun jour spécifique ni à aucune fête ou occasion particulière.

Article original : al-zakat


Le mois de Ramadhân, au cours duquel est descendu le Coran comme guidance pour les gens, en exposant clairement la guidance et le discernement. Donc, quiconque parmi vous témoigne du mois, qu'il le jeûne. Et quiconque est malade ou en voyage, un nombre équivalent d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, et Il ne veut pas, pour vous, la difficulté, afin que vous en complétiez le nombre, et que vous exaltiez Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 2:185

Comme pour tous les autres aspects de la religion, tous les détails liés au jeûne se trouvent dans le Coran.



Quand est-ce que le mois de Ramadan commence et se termine ?

Le mois de Ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique qui est un calendrier lunaire. Un mois lunaire compte 29 ou 30 jours, qui est le temps que la lune met pour accomplir un tour de la Terre. Comme un mois lunaire est en moyenne un jour plus court qu'un mois solaire, une année lunaire dure environ 11 jours de moins qu'une année solaire. Ainsi, le mois de Ramadan commence 11 jours plus tôt chaque année. De cette manière le mois de Ramadan se déplace à travers les saisons, ce qui fournit des conditions égales pour les gens habitant dans différents endroits du monde. Dans l'hémisphère nord, quand le Ramadan tombe durant les mois d'été, le jeûne est observé lorsque les jours sont chauds et longs, alors qu'en hiver les jours sont froids et courts. L'inverse est observé pour l'hémisphère sud.

Au cours de la progression de la lune autour de la Terre, la lune se trouve à un moment donné en conjonction avec le soleil, avec les rayons du soleil frappant la face de la lune opposée à la Terre. Dans cette position, on parle de "nouvelle lune", avec son côté obscur tourné vers la Terre, elle nous est donc alors invisible.

Comme la lune continue d'orbiter autour de la Terre, elle commence à former un croissant. Le Coran nous dis que le jeûne doit commencer quand nous sommes témoins du mois de Ramadan (2:185), et que le croissant est un "compteur" pour mesurer le temps (2:189). Ainsi, le jeûne doit commencer à la première aube suivant le premier croissant. Aujourd'hui nous n'avons pas besoin d'être "témoins du mois" à l’œil nu car nos connaissances en astronomie permettent de déterminer précisément le début des mois lunaires.

Les mots clés du verset 2:185

En 2:185 nous notons quelques mots clés qui ont une incidence importante sur le début du jeûne. Ces mots sont : "quiconque parmi vous témoigne du mois, qu'il le jeûne". La question ici est : puisque le jeûne est une obligation pour tous les croyants, pourquoi Dieu dit-Il "quiconque parmi vous" plutôt que de s'adresser à tous les croyants ? La réponse est que les croyants ne verront pas tous le croissant en même temps. Cela est dû aux emplacements géographiques différents. Le croissant sera vu par certains avant d'autres. En conséquence, les croyants commenceront aussi leur jeûne à différents moments.
La politique de certains gouvernements d'annoncer le début du jeûne dans leurs pays en phase avec la Mecque, et avant qu'ils ne voient le croissant, est donc contraire aux instructions de 2:185. S'ils le font, ils auront commencé à jeûner quand quelqu'un d'autre a vu le croissant et pas eux !
Le seul cas où se référer à la Mecque peut être justifié est dans des endroits où le soleil ne se couche pas pendant 24 heures, ou reste en place pendant de très longues heures et où il devient impossible physiquement de jeûner. Les régions nordiques pendant les journées d'été en est un exemple.

La fin du jeûne

La fin du jeûne a lieu dès que l'on témoigne de la nouvelle lune. Dans le passé, les gens n'avaient que des moyens visuels pour confirmer les débuts de chaque mois. Par conséquent, ils devaient mettre fin à leur jeûne dès qu'ils voyaient la nouvelle lune, même si cela se produisait pendant les heures de jeûne. Mais aujourd'hui les cartes astronomiques peuvent nous donner un calendrier précis pour les croissants. Cela signifie que les croyants savent à l'avance l'heure exacte pour mettre fin au jeûne. Si, par exemple, le nouveau croissant de lune devait apparaître le mercredi à midi, alors les croyants ne seraient pas tenus de jeûner la journée de mercredi.

L'explication à cela est que l'ordre dans le Coran est de jeûner le mois de Ramadan (2:185) et rien d'autre. Le Coran nous dit aussi que le croissant est l'indicateur (2:189) qui nous signale les débuts des mois islamiques, comme le mois pour le Hajj, le mois de Ramadan, et tous les autres mois. Par conséquent, si l'on sait à l'avance que le nouveau croissant de lune du mois de Chawwal (qui est le mois suivant Ramadan) doit apparaître le mercredi à midi, alors les croyants n'auront pas à jeûner le jour de mercredi. S'ils le font, ils auront jeûné le mois de Ramadan et également une partie du mois de Shawwal, alors que l'ordre coranique n'est de jeûner que le mois de Ramadan.



Quelles sont les heures pendant lesquelles nous devons jeûner ?

Le Coran indique les heures du jeûne dans le verset suivant :

Vous est permis, les nuits du jeûne, d'avoir des rapports sexuels avec vos femmes. Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. Dieu savait que vous vous trahissiez vous-mêmes, Il accepta donc votre repentir, et vous pardonna. Maintenant, vous pouvez avoir des rapports avec elles, et cherchez ce que Dieu vous a prescrit ; mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue le fil blanc du fil noir à l'aube, puis complétez le jeûne jusqu'à la nuit. Et n'ayez pas de rapports avec elles quand vous demeurez dans les masjids. Voilà les limites de Dieu, ne vous en approchez pas. C'est ainsi que Dieu clarifie Ses signes aux gens, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 2:187

On en déduit que l'on doit s'abstenir de manger et de boire depuis le premier rayon de lumière à l'aube (entre 1 et 2 heures avant le lever du soleil, selon l'époque de l'année) jusqu'à la nuit.

On peut ici se demander quel est le moment exact auquel la nuit commence. Est-ce que la nuit commence au coucher du soleil ? Ou quand toute la lumière a disparu du ciel ?

La définition de la nuit ("layl") dans le Coran est du coucher au lever du soleil, donc la période de temps après le coucher du soleil, quand il y a encore de la lumière dans le ciel, fait partie de la nuit. Pour plus d'explications : Définition de la nuit et du jour dans le Coran



Quand fut instauré le jeûne et à qui ?

Selon le Coran, le jeûne est une pratique très ancienne qui fut ordonnée au peuple d'Israël bien avant que le Coran ne soit révélé :

Ô vous qui avez cru, vous est prescrit le jeûne, comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous vous prémunissiez.
Coran, 2:183



Quelle est la signification de "Syâm" dans le Coran ?

Le mot "Syâm" est utilisé dans le Coran pour signifier l'abstention. Cela peut être une abstention de différentes choses. Par exemple, le mot "sawm" est utilisé dans le verset 19:26 pour indiquer "s'abstenir de parler" :

Mange donc et bois, et que ton œil se réjouisse. Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis alors : "J'ai voué un jeûne au Tout-Puissant, je ne parlerai donc aujourd'hui à personne".
Coran, 19:26

Le mot "siyâm", utilisé dans le verset 2:187, fait lui référence à l'abstention de nourriture et de boisson, ainsi que de rapports sexuels. Le verset parlant du jeûne ordonné aux croyants, c'est cette définition qui s'applique donc dans le cas du jeûne de Ramadan :

Vous est permis, les nuits du jeûne, d'avoir des rapports sexuels avec vos femmes. Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. Dieu savait que vous vous trahissiez vous-mêmes, Il accepta donc votre repentir, et vous pardonna. Maintenant, vous pouvez avoir des rapports avec elles, et cherchez ce que Dieu vous a prescrit ; mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue le fil blanc du fil noir à l'aube, puis complétez le jeûne jusqu'à la nuit. Et n'ayez pas de rapports avec elles quand vous demeurez dans les masjids. Voilà les limites de Dieu, ne vous en approchez pas. C'est ainsi que Dieu clarifie Ses signes aux gens, afin qu'ils se prémunissent.
Coran, 2:187

Ô vous qui avez cru, vous est prescrit le jeûne, comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous vous prémunissiez.
Coran, 2:183



Qui doit observer le jeûne ?

Le jeûne du mois de Ramadan est obligatoire pour tous ceux pouvant le supporter physiquement. Les personnes malades et les voyageurs (lors de longs et fatiguants voyages) en sont exemptés, mais ils doivent rattraper les jours manqués lorsqu'ils ne sont plus malades ou en voyage.

Le mois de Ramadhân, au cours duquel est descendu le Coran comme guidance pour les gens, en exposant clairement la guidance et le discernement. Donc, quiconque parmi vous témoigne du mois, qu'il le jeûne. Et quiconque est malade ou en voyage, un nombre équivalent d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, et Il ne veut pas, pour vous, la difficulté, afin que vous en complétiez le nombre, et que vous exaltiez Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants.
Coran, 2:185



Combien y a-t-il de "moments" différents dans l'année pour jeûner ?

Une fois encore, des "savants", qui ont inventé un Islam corrompu qui n'est pas fondé sur le Coran, ont inventé toutes sortes d'occasions pour jeûner.

Parmi celles-ci est le jour de Achoura (initialement une pratique juive !), les lundi ou jeudi, ou les trois jours du milieu du mois etc. Aucun de ces jours n'est indiqué dans le Coran, mais trouvent leur origine dans les hadiths. Comme le Prophète de Dieu ne devait suivre que le Coran et rien d'autre (5:48) il est hautement douteux qu'il ait ignoré cet ordre et autorisé d'autres moments et jours pour jeûner que ceux que Dieu a autorisé dans le Coran.



L'importance et les bénéfices du jeûne

Le jeûne et le mois de Ramadan ont une place très importante dans le Coran. Le Ramadan est un mois béni car c'est le mois durant lequel le Coran fut révélé. Par conséquent, ce mois est le moment idéal pour l'introspection, la dévotion envers Dieu, et le contrôle de soi. Sous plusieurs aspects, le mois de Ramadan est une sorte de mise au point de l'âme.

Les bénéfices du jeûne sont très nombreux. Sans aucun doute, le plus important est le fait que le jeûne est une grande expression de son adoration de Dieu. C'est aussi un exercice de contrôle de soi et permet de développer sa volonté. En oubliant les préoccupations liées aux satisfactions physiques du corps durant les heures de la journée, l'être humain se focalise sur l'aspect spirituel de son être, et cela rapproche de Dieu. Le Ramadan est aussi un moment privilégié pour la réflexion, la lecture du Coran, pour donner l'aumône, purifier son comportement, et accomplir de bonnes actions. Enfin, le jeûne est aussi bénéfique pour la santé, il brise le cycle d'habitudes rigides et amène à plus d'indulgence.

Les Musulmans traditionnels (les Musulmans qui suivent les hadiths comme source de lois) estiment que les dix dernières nuits du Ramadan sont d'une grande importance, et ils se réfèrent à 89:2 pour leur compréhension, mais il faut préciser que le Coran ne fait aucune distinction entre les différentes nuits du mois. Ils prétendent également que la nuit où le Coran fut révélé, qui est appelée la Nuit du Destin ("Laylat Al-Qadr"), est une nuit très spéciale et ils possèdent d'innombrables Hadiths qui précisent que toute prière faite en cette nuit est exaucée, et ainsi de suite !

À la suite de ces allégations, de nombreux Musulmans passent toute la nuit du 27 à prier. Une fois de plus, ce concept n'a pas de support coranique. La vérité est que Dieu répond aux prières de qui Il veut, quelle que soit la date ou l'heure de la prière.

En outre, les Musulmans traditionnels affirment que la Nuit du Destin est le 27 Ramadan. Mais encore une fois il n'y a aucune preuve de cela dans le Coran. Certains avancent l'observation selon laquelle le mot "Hiya" en 97:5, et qui fait référence à la Nuit du Destin, est le 27ème mot dans la sourate, mais cela n'est pas une preuve solide.

Nous l'avons fait descendre (le Coran) durant la nuit d'Al-Qadr.
Qu'est-ce qui t'apprendra ce qu'est la nuit d'Al-Qadr ?
La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois.
Les anges et l'Esprit descendent durant celle-ci, avec la permission de leur Seigneur, pour tout ordre.
Elle est paix jusqu'au lever de l'aube.
Coran, 97:1-5



Article original : al-seyamm


Le lecteur du Coran notera que tous les rites du Hajj décrétés par Dieu Tout-Puissant se trouvent dans le Coran. Malheureusement, de nombreux rites idolâtres se sont infiltrés dans le Hajj tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Ces rites corrompus, qui n'ont aucun fondement coranique, violent aussi clairement le concept du Hajj tel qu'il est donné dans le Coran.

Afin de présenter le véritable Hajj coranique au lecteur, les points suivants seront analysés :

1) Les rites du Hajj décrétés dans le Coran.
2) Les rites idolâtres qui violent les règles du Coran.
3) Le prix de l'abandon de la Loi Divine.



1) Les rites du Hajj décrétés dans le Coran.

Le but du Hajj

Le rite du Hajj n'est pas différent des autres rites de l'Islam. Ceux-ci sont des actes d'adoration et ne doivent être dédiés qu'au seul nom de Dieu (6:162). Le Coran souligne dans plusieurs versets que le seul but du hajj est de se commémorer le nom de Dieu. Par conséquent, chaque jour et chaque heure précieuse du hajj doit être passé à se commémorer le nom de Dieu Tout-Puissant :

Annonce aux gens le Hajj, qu'ils viennent à toi à pied, ou sur toute monture élancée ; ils viendront de tout défilé profond,
pour témoigner de bienfaits pour eux, et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus sur ce qu'Il leur a attribué comme bête de troupeau. Mangez-en et nourrissez le malheureux et le pauvre.
Coran, 22:27-28

Rappelez-vous Dieu pendant un certain nombre de jours ; celui qui se hâte en deux jours ne commet pas de péché, et celui qui reste plus longtemps ne commet pas de péché, pour celui qui se prémunit. Prémunissez-vous de Dieu, et sachez que c'est vers Lui que vous serez rassemblés.
Coran, 2:203

Aucune faute ne vous sera imputée de rechercher quelque faveur de votre Seigneur. Puis, quand vous vous dispersez depuis `Arafât, rappelez-vous Dieu près de Al-Mach`ar Al-Harâm. Et rappelez-vous de Lui pour vous avoir guidés, alors qu'auparavant vous étiez de ceux qui s'égarent.
Coran, 2:198

Puis quand vous avez accompli vos rites, rappelez-vous Dieu comme vous vous rappelez de vos ancêtres, ou d'un rappel plus intense encore. Parmi les gens certains disent : "Notre Seigneur, fais-nous des dons ici-bas", et pour eux il n'y aura aucune part dans l'Au-delà.
Coran, 2:200



Les mois et la durée du Hajj

La vision du croissant lunaire signale le début du Hajj

Ils t'interrogent sur les nouvelles lunes. Dis : "Elles servent aux gens à mesurer le temps, et pour le Hajj". La piété ne consiste pas à approcher les maisons par l'arrière mais la piété consiste à se prémunir. Approchez les maisons par leur seuil, et prémunissez-vous de Dieu, afin que vous réussissiez.
Coran, 2:189

Puisque le calendrier islamique est un calendrier lunaire, la vision du croissant de lune indique le début de chaque mois. La vue du croissant du mois de Zhu al-Hijja signale le début du Hajj. Tout comme la vue du croissant du mois de Ramadan signale le début du jeûne.



Quelle est la durée du Hajj ?

Le Hajj a lieu en des mois connus. Quiconque s'impose le Hajj ("farada feehinna Al-Hajj") en ces mois, alors point de rapport sexuel, de méchanceté et de dispute au cours du Hajj. ...
Coran, 2:197

La première question est : combien de mois sont décrétés pour le hajj ?

En 9:36 on nous apprend qu'il y a 12 mois et que 4 d'entre eux sont "hurum". Le mot "hurum" ne veut pas dire sacré comme certains l'ont traduit, car le mot utilisé dans le Coran pour sacré est "Muqqaddas" (voir des exemples en 20:12, 7:16 et 5:21).

Le mot "hurum" est le pluriel de l'adjectif "haram", et est aussi associé aux mois du hajj. Les deux mots viennent du mot "ihram" qui signifie abstention. L'abstention est une des conditions du hajj, l'abstention de la guerre, de la chasse etc.

Ainsi, nous savons que les mois dont on nous parle en 2:197 pour accomplir le hajj sont au nombre de quatre.

Malheureusement, les Musulmans n'autorisent aujourd'hui le hajj que durant les 10 premiers jours du mois de Zhu Al-Hijjah. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils négligent la loi coranique de 2:197, ils répondent que les hadiths disent autre chose ! C'est juste l'un des nombreux exemples où les Musulmans placent leurs hadiths au-dessus du Coran.

Dieu est l'Omniscient et Dieu savait que cette corruption aurait lieu, et pour l'intérêt des adeptes sincères du Coran, Dieu place généralement des mots clés dans des versets qui confirment la véritable signification.

En 2:197 nous lisons les mots arabes "farada feehinna". Ce sont deux mots d'une grande importance :

1. Le premier mot est "farada". Ce verbe vient du mot "fard" qui signifie "un ordre" ou "un devoir" imposé par Dieu aux croyants. Ainsi la Salât est un "fard", tout comme la Zakât et le Hajj. Ainsi, le verbe "farada" signifie exécuter ou accomplir l'ordre.

2. Le deuxième mot est "feehinna". Ce mot est en fait formé de deux mots, qui sont "fee" qui signifie "dans", et "hinna" qui signifie "eux", utilisé au féminin. Ainsi le mot complet signifie "en eux". Le mot "eux" fait référence ici aux mois spécifiés. Maintenant, en plaçant ces mots dans le verset, on obtient :

"Quiconque s'impose le Hajj en eux (les mois spécifiés), alors point de..."

Dieu établit donc que l'accomplissement du Hajj peut se faire n'importe quand au cours des mois spécifiés.

Ceux qui ont corrompu la loi de Dieu et réduit la période du Hajj aux dix premiers jours du 12ème mois, ont justifié cela en corrompant la signification de certains versets coraniques comme :

pour témoigner de bienfaits pour eux, et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus...
Coran, 22:28

Rappelez-vous Dieu pendant un certain nombre de jours ; ..
Coran, 2:203

Ils affirment que les mots "jours connus" et "un certain nombre de jours" indiquent que le Hajj ne peut être observé que durant les dix premiers jours, et non n'importe quand au cours des quatre mois.

On répliquera à cela deux choses :

- Dieu nous a donné une distinction claire dans les versets qui parlent du Hajj. Quand Dieu parle du Hajj lui-même, les mots "mois connus" sont utilisés en 2:197, ou les mots "mois 'hurum'" en 9:36. La raison à cela est que la durée du Hajj est de 4 mois complets. Mais quand Dieu s'adresse aux croyants , les mots "un nombre de jours déterminés" sont utilisés, comme dans "invoquez Dieu pendant un nombre de jours déterminés". Il est fait référence à un certain "nombre de jours" puisque le croyant qui fait le Hajj l'accomplit pendant un certain nombre de jours, il ne reste pas les quatre mois entiers.

- Considérons l'exemple du jeûne du Ramadan dans le verset suivant :

Le mois de Ramadhân, au cours duquel est descendu le Coran comme guidance pour les gens, en exposant clairement la guidance et le discernement. Donc, quiconque parmi vous témoigne du mois, qu'il le jeûne. ...
Coran, 2:185

Ici, le "mois" correspond à la durée du jeûne.

Maintenant, lisons le verset suivant :

Ô vous qui croyez, vous est prescrit le jeûne (aS-Siyâm), comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous vous prémunissiez.
Un certain nombre de jours ; et quiconque parmi vous est malade ou en voyage, un nombre équivalent d'autres jours, ...
Coran, 2:183-184

Ici, on parle d'un "nombre déterminé de jours". Pourtant, il ne vient à l'idée de personne de dire qu'il faut jeûner seulement pendant les dix premiers jours de Ramadan !

L'explication à tout cela réside dans le fait qu'on peut parler d'un mois en utilisant le mot "jours", tout simplement parce qu'un mois est constitué de jours. Le fait qu'on en parle en utilisant le mot "jours" ne change pas le fait que c'est toujours un mois. C'est la même chose que de dire, en parlant des années de son enfance, "c'était les meilleurs jours de ma vie".



Quel est le premier mois pour le hajj ?

Le 12ème mois du calendrier islamique est appelé Zhu Al-Hijja, du fait que c'est le premier mois du Hajj. En 2:31 nous lisons que Dieu a appris à Adam tous les noms, ou en d'autres mots que tout a été nommé par Dieu. C'est Dieu qui a appelé un arbre un arbre, et une voiture une voiture, et c'est aussi Dieu qui a nommé l'hiver l'hiver et l'été l'été etc. Il s'ensuit que c'est aussi Dieu qui a nommé le mois de Zhu al-Hijja par son nom.

Au sens littéral le nom Zhu Al-Hijja signifie : le (mois) du Hajj.

Dieu a donné à ce mois ce nom spécifique pour que nous sachions que le hajj débute quand il arrive.



Est-ce que les mois du Hajj sont consécutifs?

En réalité, les quatre mois du hajj sont consécutifs. Ce sont les 12ème, 1er, 2ème et 3ème mois du calendrier islamique. Ce sont les mois de Zhu Al-Hijjah, Muharram, Safar et Rabi I. La nature consécutive de ces quatre mois est confirmée par le verset suivant :

Puis, lorsque les Mois Hurum se sont succédés ("insalakha"), tuez les associateurs où que vous les trouviez. Saisissez-les, assiégez-les et guettez-les dans des embuscades. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salât et acquittent la Zakât, laissez-les aller. Dieu est Pardonneur, Miséricordieux.
Coran, 9:5

Le mot-clé dans ce verset, qui est pertinent pour notre sujet, est le mot "insalakha". Il signifie littéralement "écorché", dans le sens où on écorche la peau d'un serpent par exemple. Le mouvement d'écorcher un serpent signifie qu'on retire la peau graduellement, ou en d'autres mots, un mouvement consécutif et graduel.

Dieu a utilisé délibérément ce mot en 9:5 en relation avec les mois du Hajj. Dieu aurait pu dire simplement : quand les mois "hurum" ont passé. Alors pourquoi Dieu a-t-il utilisé ce mot spécifiquement ?

La raison est que le mot "insalakha" indique un mouvement consécutif, donc nous comprenons que les 4 mois "hurum" sont des mois consécutifs.



Les rites du Hajj dans le Coran

Les abstentions (Ihraam) au cours du Hajj

La chasse

La chasse est interdite au cours du Hajj, comme indiqué par les versets suivants :

...La chasse n'est pas autorisée quand vous êtes "hurum". Dieu décrète ce qu'Il veut.
Coran, 5:1

... Une fois revenus à l'état profane, alors chassez. ...
Coran, 5:2

Ô vous qui avez cru, ne tuez pas de gibier quand vous êtes en état d'ihram....
Coran, 5:95

La guerre et le combat

Tout combat est interdit durant les mois du Hajj, sauf en cas de légitime défense :

Ils t'interrogent au sujet du combat au cours du mois Haram. Dis : "Y combattre est grave, ...
Coran, 2:217

Les relations sexuelles, les mauvais comportements et les disputes

Le Hajj a lieu en des mois connus. Quiconque s'impose le Hajj en ces mois, alors point de rapport sexuel, de méchanceté et de dispute au cours du Hajj....
Coran, 2:197

Se couper les cheveux

S'abstenir de se couper les cheveux est une condition du Hajj, ceci afin d'encourager les croyants à se concentrer sur la spiritualité de l'occasion.

Accomplissez pour Dieu le Hajj et la `Umra. Si vous en êtes empêchés, faites une offrande qui vous soit facile, et ne rasez pas vos têtes avant que l'offrande ne soit parvenue à sa destination....
Coran, 2:196

Il faut noter ici que le rite de se couper un morceau de cheveux à la fin du Hajj est non coranique, et donc non obligatoire.

La visite de la Kaaba et la commémoration de Dieu

La visite de la Kaaba et la prière en ce lieu fait partie intégrale du Hajj, comme mentionné dans le verset suivant qui parle du Hajj :

Puis qu'ils accomplissent leurs obligations, qu'ils remplissent leurs vœux, et qu'ils circulent (Yattawafoo) à l'ancienne Maison".
Coran, 22:29

Safa et Marwah, et la commémoration de Dieu

As-Safâ et Al-Marwah font partie des rites institués par Dieu. Donc, quiconque accomplit le Hajj à la Maison ou l'Umra ne commet aucune faute en circulant entre eux ("yattawwaf bihima"). ...
Coran, 2:158

Le mont Arafat et la commémoration de Dieu

La visite et l'adoration au mont Arafat est un des rites coraniques du Hajj :

... Puis, quand vous vous dispersez depuis `Arafât, rappelez-vous Dieu près de Al-Mach`ar Al-Harâm. Et rappelez-vous de Lui pour vous avoir guidés, alors qu'auparavant vous étiez de ceux qui s'égarent.
Coran, 2:198

Le lieu sacré ici est la mosquée sacrée de la Mecque, car c'est le seul lieu décrit dans le Coran comme "sacré" dans les lieux du Hajj.

Les offrandes animales

Pour vous, Nous avons désigné les bêtes corpulentes comme faisant partie des rites de Dieu. Un bien s'y trouve pour vous. ...
Coran, 22:36

Le Coran précise que cela ne doit pas être confondu avec le concept païen du sacrifice d'animaux pour des divinités, en énonçant que Dieu Tout-Puissant n'a besoin de sacrifice. Les mots "pour vous un bien" souligne cela. Le verset suivant l'affirme également :

Ni leur chair ni leur sang n'atteindront Dieu, mais ce qui L'atteint de votre part c'est la prémunition...
Coran, 22:37

Les offrandes à la Mosquée Sacrée, et les marques traditionnelles sur elles sont aussi mentionnées dans les versets suivants :

Dieu a institué la Ka`aba, la Maison Al-Harâm établie pour les gens, le mois al-haram, l'offrande et les guirlandes. Ceci afin que vous sachiez que Dieu sait ce qui est dans les cieux et dans la terre, et que Dieu est, de toute chose, Connaissant.
Coran, 5:97



2) Les rites idolâtres qui violent les règles du Coran

La "pierre noire"

Bien qu'à travers le Coran Dieu nous ordonne de rester à l'écart des pierres et des stèles, au cours de la visite à la Kaaba, et à l'un de ses coins, les Musulmans du monde entier se poussent et se bousculent férocement pour atteindre ce qu'ils appellent "la pierre noire", afin de la toucher et l'embrasser, croyant que la pierre a le pouvoir de les guérir, de les sauver ou de les bénir !!! Si ce n'est pas de l'idolâtrie qu'est-ce que c'est ?!! Sans surprise, ce rite n'a aucun fondement dans le Coran, mais trouve son origine dans un "hadith" corrompu qui affirme que cette pierre vient du paradis et date de l'époque d'Abraham, et est donc sacrée, et que le prophète avait l'habitude de l'embrasser ! On peut se demander "ont-ils lu le Coran" ? Le Coran nous informe qu'Abraham détruisit toutes les pierres que son peuple adorait, et qu'il dit :

Il dit : "Adorez-vous donc, en dehors de Dieu, ce qui ne vous est utile en rien, et qui ne vous nuit en rien ?
Coran, 21:66

Comment quelqu'un sain d'esprit peut-il accepter des paroles douteuses en totale violation du Coran ! Comment quelqu'un peut-il croire que le prophète a pu embrasser, et ainsi idolâtrer, une pierre qui ne peut ni "bénéficier" ni "nuire" à quiconque ? Mais ce n'est pas tout, des hadiths affirment même que la pierre noire prendra vie le Jour du Jugement et qu'elle aura deux yeux et une langue, et qu'elle témoignera en faveur de ceux qui l'ont touché avec sincérité !

Inutile de préciser qu'il n'y a aucune mention dans le Coran d'une pierre sainte qui serait descendue du paradis, ou que l'on devrait toucher une pierre avec sincérité, ou qu'une pierre pourrait effacer les péchés des gens. Si ces millions de Musulmans égarés ne croyaient qu'au Coran, ils sauraient que les pierres n'ont aucun pouvoir de faire le mal ou le bien (21:66).

Il est aussi malheureux de voir aujourd'hui à la Kaaba des centaines de personnes collant leur corps aux murs de la Kaaba, en pensant que ses murs les béniront ! Les scènes à l'endroit de la "pierre noire" sont exécrables. Devant la "pierre noire" se trouve une ligne dessinée dans le sol. Cette ligne est conçue comme un marqueur pour que les gens puissent compter le nombre de tours qu'ils ont accompli, mais elle est utilisée par les gens pour lever les mains en direction de la "pierre noire" à chaque fois qu'ils la franchissent ! Certains prient même sur la ligne en direction de la "pierre noire". Une nouvelle fois, ont-ils lu le Coran ?

Dis : "Adorez-vous, en dehors de Dieu, ce qui ne détient pour vous ni nuisance ni utilité, alors que Dieu est l'Audient, le Connaissant ?"
Coran, 5:76
(et aussi 10:18, 25:55)

Voilà certains des hadiths scandaleux qui forment le fondement de ce rite idolâtre :

1. "Ibn `Abbas (que Dieu soit satisfait de lui) rapporta que le Prophète (paix et bénédiction soient sur lui) a dit : "La Pierre Noire est descendu du Paradis (Jannah)."

(At-Tirmidhi, Sunan, hadith n°877, et classé comme authentique par Sheikh Al-Albaani dans son livre Sahih At-Tirmidthi, hadith n°695 )

2. "Ibn `Abbas (que Dieu soit satisfait de lui) rapporta que le Prophète (paix et bénédiction soient sur lui) a dit : "Quand la Pierre Noire descendit du Paradis, elle était plus blanche que le lait, mais les péchés des fils d'Adam l'ont noirci."

(At-Tirmidhi, Sunan)

3. "Ibn `Abbas (que Dieu soit satisfait de lui) rapporta que le Prophète (paix et bénédiction soient sur lui) a dit : "Par Dieu, Dieu la ressuscitera le jour de la Résurrection dotée de deux yeux avec lesquels elle verra, et d’une langue par laquelle elle témoignera en faveur de ceux qui l’auront touché justement."

(At-Tirmidhi, Sunan)

4. "Ibn `Umar (que Dieu soit satisfait de lui) rapporta que le Prophète (paix et bénédiction soient sur lui) a dit : "Les toucher tous deux (la Pierre Noire et Ar-Rukn Al-Yamani) est une expiation de ses péchés."

(At-Tirmidhi, Sunan, hadith n°959. Ce hadith a été déclaré comme hasan par At-Tirmidhi et Sahih par Al-Hakim (1/664), et Adh-Dhahabi est d'accord avec lui.)

5- "Rapporté par 'Abis bin Rabia: 'Umar s'approcha de la Pierre Noire, l'embrassa et dit : "Je sais que tu es une pierre et que tu ne peux ni apporter profit ni porter préjudice. Si je n’avais pas vu le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) l’embrasser, je ne l’aurais pas fait"

Sahih Bukhari 2:26:667, et aussi Sahih Bukhari 2:26:657 et Sahih Muslim 7:2912-2915



L'eau de "Zamzam"

L'idolâtrie ne s'arrête pas là, le démon a en fait insufflé à l'être humain l'adoration d'objets qui ne peuvent ni lui nuire ni lui être d'aucun secours. Une autre superstition idolâtre est liée à l'eau de "Zamzam" que l'on peut obtenir à la Kaaba, et dont les Musulmans croient qu'elle est sacrée et qu'elle peut guérir leurs affections !

Cette superstition trouve ses origines dans l'histoire biblique de "Hajer", la femme esclave d'Abraham qui fut envoyé dans le désert avec son fils Ismaël. Désespérée et craignant de mourir de soif, il est dit qu'elle couru entre deux collines à la recherche d'eau, puis que Dieu fit apparaître une source jaillissante à laquelle Hajer et Ismaël burent (La Bible, Genèse 21:14-21). Le Coran ne rapporte aucun évènement de ce type concernant Ismaël et sa mère.

De plus, quand nous lisons l'histoire biblique de cet évènement, nous trouvons qu'il se déroule dans le désert de Beer-Sheba. La ville de Beer-Sheba qui se trouve au sud de Jérusalem, entre Gaza et la Mer Morte, n'est en aucun cas près de la Mecque où l'eau de Zamzam est extraite ! Cette grande disparité de lieux, avec le fait qu'aucune preuve coranique ne puisse appuyer cette histoire, ajoute beaucoup d'incertitude sur la vérité de l'eau de Zamzam !

Une chose est sûre, rien dans le Coran ne dit que nous devons idolâtrer et tenir pour sacré le moindre objet, que ce soit l'eau de "Zamzam" ou la "Pierre Noire", en pensant qu'ils pourront nous être d'un quelconque bénéfice. Au contraire, faire cela est en violation directe de 5:76, 21:66 et des autres versets cités précédemment.



Le rituel de la lapidation

Un autre rite qui est considéré par les Musulmans comme faisant partie intégrale du Hajj est la lapidation de Satan. Non seulement ce rite n'est pas mentionné dans le Coran, mais il y a en plus de nombreuses preuves qui suggèrent que ce rite est un acte effectué par les adorateurs d'idoles (11:91, 18:20, 19:46, 36:18). Tous les véritables rites du Hajj sont mentionnés dans le Coran, et la lapidation n'en est pas un.

Le rite de la lapidation (selon l'historien Al-Arazi) trouve ses racines dans le supposé voyage d'Abraham pour accomplir le Hajj. Le récit indique que lorsque Abraham quitta Mina, Satan lui apparut. Puis Gabriel apparu et dit à Abraham : "frappe le !", et Abraham jeta sept pierres sur Satan, qui le firent disparaître. Puis Satan réapparut plus loin, et Gabriel dit une nouvelle fois à Abraham de lui jeter des pierres. Et ce rituel se répéta une nouvelle fois, après quoi Satan disparu pour de bon.

Les trois jamarat sont censées représenter le démon : la première stèle, la plus grande, représente sa tentation envers Abraham de sacrifier son fils Ismaël ; la seconde représente sa tentation envers la femme d'Abraham, Hajar, de l'inciter à l'arrêter ; la troisième représente sa tentation envers Ismaël d'éviter d'être sacrifié. Il fut repoussé à chaque fois, et la lapidation des stèles symbolise cela.

Au fond, ceux qui observent ce rituel suivent un rituel non coranique, mais ils célèbrent la mémoire d'un évènement coranique qui a été totalement mal interprété (lire: Le sacrifice d'Abraham).

Puisque les partisans des hadiths ne peuvent trouver aucune autorisation coranique pour le rituel de la lapidation, ils essayent en vain d'établir un lien avec le mot coranique "rajeem". Ce mot est effectivement associé à Satan dans le Coran :

(Dieu) dit : "Sors d'ici (Satan), car tu es banni (rajeem).
Coran, 38:77
(et aussi 15:34)

Le mot "rajeem" qui signifie banni, a été corrompu pour signifier lapidé, ainsi ils affirment que le rite de la lapidation au cours du Hajj est un commandement coranique !

Pour supporter cette affirmation, des références sont faites aux plus ridicules des "hadiths" inventés, dont l'un d'entre eux dit qu'à chaque fois qu'une pierre est envoyée sur l'une des trois stèles, Satan ressent la douleur et agonise ! Croyez cela et vous croirez n'importe quoi ! En réalité, le démon, qui n'est évidemment pas assis à l'endroit de ces stèles attendant qu'on le vise, est probablement en train de rire et de se réjouir d'avoir réussi à dévier ces millions d'adorateurs d'idoles du seul but du Hajj, qui est de "Louer et se commémorer Dieu". Satan s'est approprié deux ou trois jours de leur Hajj pour prononcer son nom !! Le fait qu'ils le lapident et qu'ils maudissent son nom, et non pas qu'ils chantent ses louanges, est totalement insignifiant, simplement à cause de cela :

1. Le démon est fait de feu et ne peut donc pas être touché par la matière physique (les pierres)

2. Le démon n'est pas assis dans ces stèles attendant d'être lapidé !

3. Aucun humain n'a le pouvoir ou la capacité de voir le démon, ou d'être capable de lui infliger le moindre mal.

Ô enfants d'Adam, que le diable ne vous trouble pas, tout comme il a fait sortir du Paradis vos parents, leur enlevant leur vêtement pour leur montrer leur nudité. Il vous voit, lui et sa tribu, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables comme alliés de ceux qui ne croient pas.
Coran, 7:27

4. Chaque heure et jour précieux du Hajj doit être passé à se commémorer le seul nom de Dieu Tout-Puissant, et non pas de prononcer le nom de Satan. Le Coran souligne que la seule tâche des croyants au cours du Hajj est de se commémorer le nom de Dieu. Les différents versets qui parlent du Hajj dans le Coran soulignent constamment ce seul but :

Annonce aux gens le Hajj, qu'ils viennent à toi à pied, ou sur toute monture élancée ; ils viendront de tout défilé profond,
pour témoigner de bienfaits pour eux, et pour rappeler le nom de Dieu aux jours connus sur ce qu'Il leur a attribué comme bête de troupeau. Mangez-en et nourrissez le malheureux et le pauvre.
Coran, 22:27-28

Rappelez-vous Dieu pendant un certain nombre de jours ; celui qui se hâte en deux jours ne commet pas de péché, et celui qui reste plus longtemps ne commet pas de péché, pour celui qui se prémunit. Prémunissez-vous de Dieu, et sachez que c'est vers Lui que vous serez rassemblés.
Coran, 2:203

Aucune faute ne vous sera imputée de rechercher quelque faveur de votre Seigneur. Puis, quand vous vous dispersez depuis `Arafât, rappelez-vous Dieu près de Al-Mach`ar Al-Harâm. Et rappelez-vous de Lui pour vous avoir guidés, alors qu'auparavant vous étiez de ceux qui s'égarent.
Coran, 2:198

Puis quand vous avez accompli vos rites, rappelez-vous Dieu comme vous vous rappelez de vos ancêtres, ou d'un rappel plus intense encore. Parmi les gens certains disent : "Notre Seigneur, fais-nous des dons ici-bas", et pour eux il n'y aura aucune part dans l'Au-delà.
Coran, 2:200

De plus, l'ordre en 6:162 est que nous devons dédier tous nos rites au seul nom de Dieu. Dédier deux ou trois jours pour le nom de Satan viole ce commandement.

5. Dieu Tout-Puissant nous a prescrit dans le Coran la seule manière de gérer le démon, et c'est de chercher refuge auprès de Dieu, et non de jeter des pierres stupides !

et je cherche refuge auprès de Toi, mon Seigneur, contre leur présence auprès de moi".
Coran, 23:98

Il n'est pas surprenant après cet acte évident d'idolâtrie, de trouver que la plupart des gens qui meurent chaque année au cours du pèlerinage meurent à l'endroit de la lapidation des stèles, se pourrait-il que ce soit un indice venant de Dieu pour prévenir les foules de leur acte d'idolâtrie ?



Les habits du Hajj

Il est traditionnel qu'au cours du Hajj les hommes portent deux tissus blancs sans coutures, l'un autour de la taille et l'autre sur l'épaule. Et rien de métallique ne doit être porté, à tel point que même une épingle ne peut pas être utilisée pour attacher les tissus ensemble !

Quand on étudie plus attentivement cette tradition, on trouve qu'elle ne contredit pas seulement la sagesse du Coran, mais aussi qu'elle viole un verset coranique très clair. Quand on contemple la sagesse du Coran, on réalise que jamais un code vestimentaire n'est requis pour un rituel ou un acte d'adoration. Au lieu de cela, Dieu Tout-Puissant souligne le fait qu'Il jugera les gens en fonction du contenu de leur cœur et non pas de ce qu'ils portent :

le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront utiles,
mais seulement de venir à Dieu avec un cœur sain".
Coran, 26:88-89

La tradition veut que les habits du Hajj fassent partie de l'état d'"Ihram". Le mot "Ihram" en Arabe signifie abstention, ainsi ces habits sont portés afin de s'abstenir de tout signe d'ostentation. Cependant, toutes les exigences de l'"Ihram" sont mentionnées dans le Coran, et aucun code vestimentaire n'est mentionné. Les seules abstentions mentionnées dans le Coran pour le Hajj sont les abstentions de la guerre, de la chasse, des rapports sexuels, de se couper les cheveux, des mauvais comportements et des disputes.

Plus important, les vêtements du Hajj, qui sont devenus partie intégrante du Hajj, violent le verset coranique suivant :

Ô enfants d'Adam, portez votre parure ("Zinatakom") dans masjid. Mangez et buvez, sans commettre d'excès, car Il n'aime pas ceux qui commettent des excès.
Coran, 7:31

Le mot "Zinatakom" signifie "votre Zina". Le mot "Zina" signifie littéralement des ornements ou ce que l'on porte pour être beau. Puisque le verset parle de "chaque mosquée", et vu qu'aucune exception n'est faite sur ce sujet, alors on doit comprendre que cela inclut également la "Masjid Al-Haram". Dieu n'oublie pas et ne fait pas d'erreurs, s'Il avait voulu exclure la "Masjid Al-Haram" de cet ordre Il l'aurait sûrement fait. Ce que cela signifie réellement est que Dieu veut que nous portions de beaux habits, aussi longtemps qu'ils ne sont pas trop voyants, afin de faire de la visite à la mosquée une occasion joyeuse et festive.

En effet, qu'est-ce qui pourrait être plus sincère que de célébrer le voyage fait pour répondre à l'appel de Dieu d'une manière joyeuse et paisible ?

L'excuse classique donnée par les Musulmans pour porter les habits du Hajj est que cela met sur le même pied d'égalité le riche et le pauvre. Ils ajoutent que les pauvres ne se sentiront pas mal à l'aise ou embarrassés par leurs vêtements puisque tout le monde a la même apparence. La réponse à cela est très simple. La prière en commun du vendredi n'a pas de code vestimentaire, chacun porte ce qu'il veut, et pourtant personne ne se sent mal à l'aise ou embarrassé à cause de ce qu'il porte. Ce n'est pas un problème car l'ambiance à la mosquée est à l'adoration, personne n'est intéressé par ce que les autres portent ! Si l'ambiance au cours du Hajj est encore plus vouée à l'adoration de Dieu Tout-Puissant, il n'est pas logique de penser que ce pourrait être un problème.

De plus, les personnes pauvres devraient plutôt aller au Hajj dans les habits qu'ils portent habituellement. Cela leur épargnera d'acheter le costume du Hajj (pagnes, sandales spéciales et ceinture en cuir).

Si le verset 7:31 nous fournit la preuve coranique que le code vestimentaire du Hajj ne vient pas du Coran, il existe également une confirmation rationnelle et logique de rejeter ce code. Pour expliquer cette logique on doit d'abord souligner que Dieu n'ordonnera jamais aux croyants un certain rite et de leur rendre ensuite impossible à accomplir. Dieu nous a ordonné d'accomplir le Hajj n'importe quand au cours des quatre mois spécifiés. Maintenant, si le code vestimentaire actuel était une condition obligatoire pour le Hajj, et vu la corruption des Musulmans d'aujourd'hui à restreindre le Hajj pour une période de dix jours, il serait impossible pour un croyant sincère d'aller dans des lieux comme Arafat et d'accomplir les rites du Hajj habillés dans les habits du Hajj, en-dehors de cette période de dix jours. Les autorités corrompues ne lui permettraient pas cela, et il serait même probablement frappé par les adorateurs d'idoles ! Cependant, s'il est habillé dans des vêtements normaux, il sera autorisé à faire une "Umrah" et il pourra aussi visiter Arafat. Alors qu'en réalité il sera en train d'accomplir son Hajj. Dieu le Très Miséricordieux, en autorisant les croyants à porter des vêtements normaux au cours du Hajj leur a permis de suivre Sa loi à n'importe quel moment au cours des quatre mois, en dépit des adorateurs d'idoles.



Le Hajj par procuration !

Dieu affirme qu'aucune âme ne sera tenue responsable pour les péchés des autres, et aussi qu'aucune âme ne sera créditée pour les actes des autres. En d'autres mots, chaque âme ne sera tenue responsable que de ce qu'elle a fait.

et que l'Homme n'obtient que le fruit de ses efforts,
Coran, 53:39

Dis : "Chercherais-je un autre Seigneur que Dieu, alors qu'Il est le Seigneur de toute chose ? Chacun n'acquiert que ce qui lui revient, et personne ne porte le fardeau d'un autre. Puis, vers votre Seigneur est votre retour, et Il vous informera de ce en quoi vous divergiez".
Coran, 6:164

En dépit de ces garanties claires dans le Coran, nous trouvons aujourd'hui des Musulmans accomplissant le Hajj et la Umrah pour les proches décédés. Ils font cela en suivant différents hadiths qui disent que le prophète aurait soi-disant dit qu'on peut accomplir le Hajj, jeûner le mois de Ramadan, et aussi donner la Zakât au nom de nos proches décédés !

Ce qui est malheureux ici est qu'ils ont cru des hadiths non confirmés et ignoré des versets coraniques clairs ! S'ils avaient cru le Coran ils auraient su que ces hadiths sont des mensonges et que le prophète de Dieu est innocent de tels mensonges. Inutile de dire que le prophète n'aurait jamais prêché ce qui contredit le Coran.



Les abstentions (Ihram) au cours de la Umrah !

Le mot "Ihram" est utilisé dans le Coran en étroite relation avec les "Shahr Al-Haram" (les mois sacrés). Ceux-ci sont clairement définis comme étant quatre mois, au cours desquels le Hajj peut être observé. Cependant, quand les Musulmans observent leur Umrah n'importe quand dans l'année, ils se mettent encore en état d'Ihram et les hommes portent les habits du Hajj !

Inutile de dire que cela est contraire à la loi du Coran, qui dicte que l'"Ihram" (abstention) ne doit être observé qu'au cours des quatre mois sacrés du Hajj. Selon le Coran, les croyants peuvent visiter la Mosquée Sacrée et observer leur Umrah sans avoir besoin de respecter les abstentions définies par Dieu pour le Hajj.



L'interdiction pour les femmes d'accomplir le Hajj sans un Mahram !

Les autorités islamiques corrompues interdisent aux femmes d'accomplir le Hajj ou la Umra sans être accompagné d'un "mahram". Par définition, un mahram est un mâle qui, selon la loi de Dieu, n'a pas le droit de se marier avec la femme en question. Ainsi, pour une femme, son père, son fils, son grand-père etc... sont tous des "mahram". Non seulement cette restriction n'a aucun fondement coranique, mais en plus c'est une insulte envers toutes les femmes.

Dieu n'a jamais établi de telles restrictions sur les femmes dans le Coran. Inutile de préciser que c'est une des innombrables règles culturelles établies par les hommes musulmans pour assujettir leurs femmes. L'origine de cette condition vient, sans surprise, d'un hadith qui dit qu'aucun homme ne devrait se trouver seul et isolé en compagnie d'une femme. En plus du fait que cette règle n'est pas coranique, une foule de deux millions de visiteurs à la Mecque durant le Hajj peut difficilement être décrite comme un "isolement" ! De plus, et afin de prouver que cette règle n'est rien de plus qu'un signe des cultures dominées par les mâles, on peut se demander, s'il est interdit à un homme d'être seul en compagnie d'une femme, alors pourquoi n'est-il pas obligatoire pour l'homme d'être aussi accompagné d'un mahram (sa mère, sœur etc.) au cours du hajj et l'umra ?



Les femmes, au cours de leurs menstruations, privées de leurs prières (et donc de compléter les rites du Hajj) !

Une femme croyante m'a dit un jour :

"Dieu a ordonné aux couples mariés de s'abstenir de relations sexuelles au cours des menstruations de la femme (2:222). Pourtant, notre Dieu Miséricordieux, qui nous a donné la possibilité de L'adorer afin de nourrir nos âmes, n'a jamais privé l'homme ou la femme de L'adorer à n'importe quel moment (sauf pour ceux qui sont intoxiqués, ou saouls)".

Elle ajouta :

"Quelle autorité l'homme se donne-t-il à lui-même pour empêcher la femme d'accomplir la Salât, de jeûner ou même de s'approcher d'une mosquée durant ses menstruations ? Quelle autorité l'homme possède-t-il pour dire que nous sommes sales durant ces jours, quand en réalité, c'est le système de Dieu qui permet au corps de la femme de se nettoyer, durant les menstruations, afin que nos corps repartent de zéro ?

Ironiquement, par le pouvoir de Dieu, le développement de chaque homme dans l'utérus de sa mère découle de ce même sang qui nous rend soi-disant sale et non méritante de l'amour de Dieu quand on le perd. Veuillez me montrer la MOINDRE justice ou intelligence dans cette idolâtrie"

En réalité, je n'ai pas pu lui donner de réponse ! La seule réponse que j'avais était que je suis un homme qui a honte des autres hommes ignorants qui se donnent le nom de Musulmans et qui, pourtant, déforment et corrompent les paroles de Dieu pour dominer et soumettre leurs femmes.

Leur affirmation que ces restrictions proviennent des enseignements du prophète est une autre grande insulte envers l'honnêteté du prophète de Dieu. Dieu lui a ordonné de suivre le Coran et rien d'autre (5:48), donc le prophète n'aurait pas pu enseigner ce qui est contraire au Coran.

Ces restrictions corrompues privent les femmes de leur devoir légitime d'adorer Dieu pendant sept jours tous les mois. Au cas où malheureusement les menstruations de la femme surviennent durant le Hajj, et en les privant de leur devoir d'observer leurs prières, elles les empêchent d'accomplir les rites du Hajj.

Tout comme certains ignorants ont trouvé quelque justification dans des hadiths fabriqués qui affirment qu'il n'est pas conseillé d'adorer Dieu durant certaines heures de la journée (un hadith dit qu'il n'est pas recommandé de prier durant l'heure précédant la prière de "Maghrib" !), ils utilisent également des hadiths fabriqués qui privent les femmes d'adorer Dieu pendant sept jours chaque mois !

Ceux possédant un peu d'intelligence comprendront sûrement que Dieu ne privera jamais un être humain des bénéfices de la prière à cause de quelque chose qui n'est pas de leur fait !

Si nous nous saoulons, c'est notre faute. Dieu nous a avertit contre l'alcool, il est donc compréhensible que nous soyons privés du bienfait de la prière, car dans ce cas nous ne savons pas ce que nous disons. Mais quelle faute commet la femme qui a ses menstruations pour être privée du bienfait d'adorer Dieu Tout-Puissant ?



Des mauvaises compréhensions corrompues

De nombreuses mauvaises compréhensions se sont glissées dans l'idéologie du Hajj. Celles-ci n'ont en aucun cas le moindre fondement coranique. En voici quelques exemples :

1. Bien que le Coran nous dise que Dieu a ordonné à Abraham de proclamer le Hajj comme étant un rite fondamental de soumission, pourtant, les savants musulmans corrompus affirment que le Hajj n'a été obligatoire qu'à partir de la 9ème année après l'Hégire !

Quand Nous avons indiqué à Abraham le lieu de la Maison : "Ne M'associe rien, et purifie Ma Maison pour ceux qui la visitent, ceux qui s'y tiennent, qui s'inclinent et se prosternent.
Annonce aux gens le Hajj, qu'ils viennent à toi à pied, ou sur toute monture élancée ; ils viendront de tout défilé profond,
Coran, 22:26-27

Les mots "Et fais aux gens une annonce pour le Hajj" sont évidents. Dire après cela que le Hajj n'a pas été rendu obligatoire avant la 9ème année de l'Hégire est un mensonge flagrant contre le Coran.

2. Une autre mauvaise compréhension qui n'a pas son origine dans le Coran, est l'affirmation que le Hajj efface tous les péchés précédents. De nombreux hadiths disent que celui qui observe le Hajj en revient sans aucun péché ! Non seulement ce faux concept n'a pas son origine dans le Coran, mais c'est aussi une grave ingérence dans la Volonté de Dieu. Le Coran nous dit que Dieu, étant le Très Miséricordieux, peut effacer certains de nos péchés, ou tous les effacer, de qui Il veut. Ainsi, affirmer avoir des connaissances sur la Miséricorde de Dieu est sans aucun doute un péché important. Si le Coran nous avait dit qu'une seule bonne action (comme le Hajj) peut effacer tous nos péchés, alors nous aurions des raisons de croire à ce genre de concept. Inutile de dire que rien de la sorte n'existe dans le Coran.

Si les savants corrompus avaient lu le Coran avec soin et y avaient cru, ils auraient été assurés que personne ne peut revendiquer le droit d'affirmer des choses sur la Miséricorde de Dieu. Dans le verset suivant, Dieu ordonne au prophète de dire que même lui ne sait pas ce qui lui arrivera :

Dis : "Je ne suis pas une innovation parmi les messagers. Je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je ne suis qu'un avertisseur clair".
Coran, 46:9

Nous savons que le prophète accomplit le Hajj juste avant sa mort, pourtant, contrairement à ce faux concept, il doit toujours dire qu'il ne sait pas ce qui lui arrivera.



Visiter la tombe du prophète à Médine et la déclarer comme seconde "masjid sacrée"

Malheureusement, la plupart des Musulmans font aujourd'hui une coutume de visiter la tombe du Prophète Mohammed dans la masjid qui porte son nom à Médine. En faisant cela, ils commettent l'acte d’idolâtrie le plus flagrant et annulent ainsi leur Hajj.

Selon l'ordre du verset 6:162, on nous apprend que nous devons dédier tous nos rites au nom de Dieu seul. Le Hajj est plus vieux que le Prophète Mohammed lui-même. Abraham et ses descendants accomplissaient le Hajj, ils n'avaient pas la tombe de Mohammed à visiter. Et pour tous les partisans des hadiths qui aiment à répéter qu'ils suivent la religion de la même manière que le prophète, et bien, le prophète Mohammed accomplit son Hajj après être revenu à la Mecque, mais il ne rendit pas visite à sa tombe, n'est-ce pas ?

Le Coran mentionne constamment une seule "Mosquée Sacrée" alors que les Musulmans parlent aujourd'hui des "Deux Mosquées Sacrées" ! Dans un acte d’idolâtrie flagrant, ces Musulmans ont établis la tombe de Mohammed comme seconde "Mosquée Sacrée" ! C'est une violation claire du Coran qui précise que les lieux d'adoration ne sont que pour Dieu seul :

Les masjids sont dédiées à Dieu, n'invoquez donc personne avec Dieu.
Coran, 72:18

Et si les partisans des hadiths ne se soucient pas des ordres du Coran, mais ceux de leurs hadiths, alors le fait qu'ils violent aussi leurs propres hadiths qui leur interdisent de prier sur les tombes de leurs messagers reste un mystère :

Muslim, Livre 4, Numéro 1083: "Jundub rapporta : J’ai entendu le Messager de Dieu (salallahou 'aleyhi wa salam) dire cinq jours avant sa mort : ...ceux qui vous ont précédé prenaient les tombes de leurs prophètes et de leurs pieux comme Masjids. Ne prenez pas les tombes comme Masjids, car en vérité je vous l’interdis"



3) Le prix de l'abandon de la Loi Divine.

Le rejet par les Musulmans de la Loi Divine du Coran pour le Hajj a pour conséquence de nombreux maux :

Premièrement

Le nombre moyen de Musulmans qui convergent vers la Mecque annuellement pour accomplir le Hajj est d'environ deux millions. Cependant, on estime à près de dix fois plus (20 millions) le nombre de personnes qui se voient refuser leur visa à cause des capacités d'accueil limitées. La majorité de ces demandeurs peut n'avoir jamais d'autre chance d'accomplir ce qui fait partie intégrante de leur religion. Le Coran dit que c'est le devoir de chaque Musulman d'accomplir le Hajj, à condition qu'il puisse se le permettre, pas qu'il soit assez chanceux d'obtenir un visa ! (voir 3:97)

La question ici est : comment est-il possible que Dieu puisse décréter un rite pour les croyants, puis qu'Il leur rende très difficile à accomplir ? En réalité, cette question ne pourrait être valable que si Dieu avait seulement décrété dix jours pour le Hajj, mais puisque Dieu a autorisé quatre mois chaque année pour l'accomplir, il devient évident que ce sont ceux qui ont changé la loi de Dieu qui sont réellement responsables de mettre tous ces obstacles devant ceux qui souhaitent accomplir le Hajj, et de faire du Hajj une expérience tendue, risquée et bondée de monde qui ne peut être accomplie que par une minorité de gens.

Si le Hajj était étalé sur les quatre mois autorisés par Dieu, tous ces millions de Musulmans supplémentaires seraient capables d'accomplir le Hajj. L'atmosphère étouffante serait aussi éliminée.

Deuxièmement

A cause de la foule extrême, de nombreux accidents, des feux et des morts, surviennent chaque année. La majorité des fatalités surviennent aux endroits de la lapidation, ce qui n'est pas vraiment une coïncidence mais un signe de Dieu envers ceux qui accomplissent cet acte idolâtre de la lapidation.

Pour plus d'informations concernant les tragédies qui surviennent tous les ans, lire : Les tragédies de la lapidation.

Troisièmement

Comme conséquence du nombre limité de places allouées pour chaque pays pour le Hajj, une situation malsaine a émergé où certains agents de voyage organisant les voyages pour le Hajj en font une source de revenus extrêmement profitable ! Certains de ces marchands parasites ne travaillent que durant les quelques semaines qui précèdent le Hajj, extorquant des sommes d'argent considérables des voyageurs et vivant le reste de l'année de ces gains ! Ils réalisent d'énormes profits en vendant ce qui est un devoir religieux ! Ils font de la publicité en disant "Si vous voulez faire le Hajj, il vous en coûtera telle somme !". Le péché de réaliser des profits extorqués du Hajj n'est pas différent de celui de quelqu'un disant : "Si vous voulez faire vos prières, il vous en coûtera tant !".

Quatrièmement

A cause du très grand nombre de personnes (deux millions) qui visitent la Mecque en une période de quelques jours, le nombre de bêtes sacrifiées dépasse de loin la quantité nécessaire pour nourrir tous les gens présents. En conséquence, une grande quantité de viande est perdue, jetée ou pourrit sous le soleil brûlant. Une fois de plus, si la loi de Dieu était appliquée et le Hajj étalé sur quatre mois, il y aurait un meilleur contrôle de la distribution de la viande supplémentaire.

Cinquièmement

A cause de la foule immense présente en un seul lieu et dans un espace limité, au lieu d'avoir le temps pour la méditation et la spiritualité, les principales préoccupations des pèlerins sont réduites à éviter d'être volés par des voleurs, à éviter de perdre leur groupe d'accompagnement ou à être piétinés, ou d'éviter d'être frappé par des pierres volantes à l'endroit de la lapidation ! Sans compter les problèmes liés à l'hygiène, à la propreté et aux toilettes.

Tous ces points négatifs transforment le voyage du Hajj en une expérience terrible et stressante, au lieu d'être une expérience spirituelle relaxante.

Inutile de préciser que si la loi de Dieu était appliquée, et le Hajj restauré à ses quatre mois sacrés, tous ces problèmes seraient largement éliminés.

Sixièmement

A cause de la restriction corrompue sur les femmes, qui dicte qu'elles ne sont pas autorisées à accomplir le Hajj à moins qu'elles ne soient accompagnées par un Mahram, des milliers de femmes sont privées de leur droit d'accomplir le Hajj. Souvent, l'année où une femme est prête pour son Hajj, il ne lui ait pas possible de trouver un "mahram" qui veuille voyager et qui puisse se permettre financièrement le côut élevé du voyage pour le Hajj.



De mon expérience personnelle à la "Masjid al-Haram", j'ai senti qu'en visitant la Kaaba, Dieu a en réalité institué un test important pour les croyants ; vont-ils aller à la Kaaba pour n'adorer que Dieu, ou vont-ils y aller pour adorer les murs, les pierres et l'eau ? Dans mon cœur, je suis attristé par le fait que des millions et des millions de personnes échouent au test de la Kaaba !

LOUANGES A DIEU !!